15/06/2025
J’ai une phrase que je me répète chaque fois que la vie me bouscule.
— Lorsque j’échoue,
— Lorsque je perds,
— Lorsque tout semble s’écrouler, je refuse de m’effondrer.
Ce mantra me recentre, me rappelle que ce qui est arrivé est arrivé — et que ruminer ne m’avancera à rien.
Il y a un an, j’ai perdu plus d’un million de francs CFA dans un projet.
J’y avais cru. J’avais investi du temps, de l’énergie, de l’argent.
Et tout est tombé à l’eau. Le choc a été brutal.
Je me souviens de ce moment où j’ai réalisé que l’argent était perdu.
Mon cœur s’est serré. Mais quelques temps après, je me suis dit :
"Je ne suis pas le premier à perdre un million. Et je ne serai sûrement pas le dernier.
D’autres avant moi ont perdu des milliards. Et certains, après moi, perdront bien plus.
Certains ont tout perdu et se sont relevés. Alors pourquoi pas moi. Il faut juste avancer?”
Je me suis promis de ne plus jamais laisser une perte définir ma paix intérieure.
Ce n’est pas ce que j’ai perdu qui me définit, mais ce que je décide de faire après.
Hier encore, j’ai vécu une autre épreuve. Je suis allé visiter mon chantier à Yagma, à Ouagadougou, Burkina Faso 🇧🇫.
Il était presque midi. J’ai garé ma moto à l’extérieur, confiant.
À ma sortie, elle avait disparu. Ma moto, achetée à 800 000 FCFA, qui vaut aujourd’hui un million, envolée en quelques minutes comme par magie.
Une petite fille du voisinage avait vu le voleur. Elle nous a décrit la scène avec ses mots d’enfant.
Avec quelques voisins, nous avons cherché, tourné dans le quartier… en vain.
La moto était perdue. Mais ce qui a le plus étonné mon entourage, c’est mon calme.
Je souriais. Pas un sourire de joie, non, mais un sourire de paix.
Ce genre de sourire qui dit : “Je ne vais pas laisser ça voler ma paix intérieure.”
Ils m’ont demandé : “Mais toi la hoo comment tu fais ?”
Et j’ai répondu :
“C’est ma philosophie. J’ai appris à garder un esprit positif même quand la vie frappe fort.”
Parce que céder à la colère ou à la tristesse ne ramènera ni l’argent perdu, ni la moto volée.
Dans la vie, tout est question d’attitude. Les difficultés sont inévitables.
Ce que tu contrôles, c’est ta réaction.
Tu peux pleurer, t’apitoyer, te plaindre… ou bien relever la tête, apprendre, et avancer.
Je choisis d’avancer.
Avoir une mentalité tournée vers la solution, c’est ce qui m’a sauvé plus d’une fois.
Car les pensées négatives sont comme un poison lent :
••Elles te paralysent, t’empêchent de voir les opportunités, elles te volent ton énergie••
À l’inverse, garder un état d’esprit positif te donne la force de rebondir.
Chaque épreuve que j’ai traversée m’a renforcé. Je ne suis pas devenu insensible.
Je ressens encore la douleur. Mais je ne m’y installe plus.
Je refuse de vivre dans le regret. Le passé est derrière.
Ce qui m’intéresse, c’est ce que je vais bâtir demain.
Je sais que d’autres vivent la même chose.
Que toi aussi, peut-être, tu as déjà tout donné pour un projet… et tout perdu.
Tu as peut-être souffert d’un échec, d’un vol, d’une trahison. Tu as été tenté d’abandonner.
Mais écoute bien ceci :
—• l’échec n’est pas la fin. Il n’est jamais fatal. Ce qui compte, c’est le courage de continuer.-•
Ce texte, ce n’est pas juste une histoire personnelle. C’est un rappel. Un cri du cœur.
Pour te dire que peu importe ce que tu as perdu, tant que tu respires, tu peux reconstruire.
Ne laisse pas un échec décider de ton destin. Décide de ton avenir. Aujourd’hui. Maintenant.
Alors lève-toi. Essuie tes larmes. Et recommence.
Avec foi.
Avec force.
Avec un mental blindé.
Parce que tu es bien plus grand que ce que tu as perdu.
