12/08/2025
𝗧𝗵𝗲 𝗕𝗮𝗿𝗯𝗮𝗿𝗶𝗮𝗻𝘀 (𝟭𝟵𝟴𝟳)
𝘜𝘯 𝘵𝘦𝘹𝘵𝘦 𝘥𝘦 𝘑𝘢𝘴𝘰𝘯
En résumé : deux Conan h***y pour le prix d’un
Je suis un grand fan du genre héroïque-fantasy et je n’ai aucun problème à regarder les nombreux pastiches des années 1980, qui cherchaient à profiter du succès de Conan . Dans The Barbarians, le généreux studio Cannon nous offre deux Conan pour le prix d’un, avec les jumeaux Peter et David Paul, deux montagnes de muscles… à défaut d’avoir un minimum de talent d’acteur. La Cannon a mis beaucoup d’argent dans ce film : la cinématographie, les costumes, les armures et les décors (notamment l’arène de gladiateurs) sont vraiment réussis. Par contre, il ne restait visiblement plus de budget pour le dragon qu’ils combattent à la fin…
Il n’y a aucun moment dans ce film qui ne soit pas divertissant, et les combats sont parfois bien gore et sanguinolents. La scène de gladiateurs est, selon moi, la meilleure passe du film. Nos deux héros sont incroyablement cons, dans un style juvénile et niaiseux. Le film mise beaucoup là-dessus pour son humour. Il y a aussi beaucoup de blagues grivoises qu’on ne ferait plus aujourd’hui. Les vrais acteurs du film sont les personnages secondaires : la mère, les sbires et le vilain. Ce dernier a une certaine profondeur et des motivations multiples.
Le scénario est très simple : (spoilers) les deux jumeaux, enfants, sont séparés par le méchant seigneur Kadar, qui promet de les garder en vie en échange que leur mère devienne son esclave, le temps qu’il découvre où elle a caché le rubis McGuffin qui doit accroître son pouvoir. Les jumeaux travaillent dans une mine où ils deviennent super musclés. Devenus adultes, Kadar veut s’en débarrasser en les faisant s’affronter dans un combat de gladiateurs. Ils se reconnaissent, s’enfuient, rencontrent la belle Ismene qui se joint au party, partent en quête pour retrouver le rubis et délivrer leur mère. Ils tuent tout le monde sur leur route, y compris un des pires dragons de l’histoire du cinéma. À la fin, ils tuent le méchant de façon vraiment « lame ». Fin.
À aucun moment je ne me suis ennuyé!