06/29/2025
🇨🇦 Tu es ici, mais ton cœur reste là-bas… 🇨🇲🇸🇳🇨🇮...
Quand ton corps s’intègre, mais que ton âme reste suspendue entre deux continents.
Il m’a dit cette phrase un jour, les yeux un peu humides :
“Je suis bien ici… mais je ne suis pas entier.”
C’était un mardi soir ordinaire, mais ses mots résonnaient comme un aveu que beaucoup d’immigrants n’osent jamais formuler.
Il avait quitté son pays à 42 ans, laissant derrière lui une mère vieillissante, des amis d’enfance, des souvenirs gravés dans la poussière rouge et les parfums du marché du coin. Aujourd’hui, il vit à Montréal, dans un appartement chauffé, entouré de silences et de neige.
Il travaille, il paie ses impôts, il sourit quand on lui dit « Bienvenue au Canada ! »
Mais parfois, sans prévenir, un plat, une musique ou une odeur lui arrache une larme silencieuse.
On parle souvent de l’adaptation économique, linguistique, professionnelle…
Mais qui parle du deuil invisible de l’identité ?
Tu es entre deux mondes. Trop « là-bas » pour être totalement d’ici. Trop « d’ici » pour encore être tout à fait de là-bas.
C’est le paradoxe du migrant moderne : on gagne en sécurité, on perd en repères.
Selon une étude de l’Université Laval, plus de 60 % des nouveaux arrivants avouent ressentir un mal du pays persistant, même après 3 ans de résidence au Canada. Ce n’est pas de l’ingratitude. C’est de l’humanité.
Ce post n’est pas une plainte. C’est un hommage silencieux à ceux qui apprennent à sourire avec un cœur en deux morceaux.
Ceux qui construisent une nouvelle vie, tout en chérissant l’ancienne.
Parce qu’on peut aimer deux pays à la fois.
Parce qu’on peut se reconstruire, sans s’effacer.
Et toi… as-tu déjà ressenti ce tiraillement entre deux vies ? Entre ici… et là-bas ?
Dis-moi ce que tu fais pour trouver ton équilibre. Parlons-en