Politique Africaine/ African Politics

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influences internationales en Afrique. Chaque publication s’appuie sur une lecture critique et une mise en contexte approfondie, pour offrir des clés de compréhension plutôt qu’une simple transmission de faits. Qu’il s’agisse de diplomatie, de gouvernance, de sécurité ou de transformations sociales, notre objectif est d’éclairer les enjeux et d’alimenter une réflexion indépendante et lucide sur l’avenir politique du continent.

🌍Washington accroît la pression migratoire : l’Afrique ciblée par une nouvelle vague de restrictions de voyage sous l’ad...
06/16/2025

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Washington accroît la pression migratoire : l’Afrique ciblée par une nouvelle vague de restrictions de voyage sous l’administration Trump

Dans une note diplomatique récemment signée par le secrétaire d’État américain Marco Rubio, l’administration Trump a confirmé l’extension de ses mesures de restriction de voyage à plusieurs pays, dont une large majorité issus du continent africain.

La Tanzanie, l’Ouganda, le Soudan du Sud, la République démocratique du Congo et Djibouti rejoignent désormais une liste élargie de pays susceptibles de faire face à une suspension totale ou partielle de l’accès au territoire américain.

Cette décision s’inscrit dans la continuité d’une politique migratoire résolument sécuritaire, articulée autour de critères que le Département d’État juge non négociables en matière de gouvernance, de sécurité documentaire et de coopération consulaire.

Au total, 36 États sont concernés par cette nouvelle mise en garde, dont 25 pays africains. Parmi eux figurent notamment le Nigéria, l’Égypte, le Sénégal, le Ghana, le Cameroun ou encore la Côte d’Ivoire – des partenaires historiques ou stratégiques de Washington sur le continent.

Selon les éléments mentionnés dans le mémo diplomatique, plusieurs facteurs ont conduit à cette décision : incapacité ou refus de certains gouvernements à produire des documents d’identité fiables, vulnérabilités dans la sécurité de leurs passeports, et manque de coopération dans l’exécution des mesures d’expulsion concernant leurs ressortissants en situation irrégulière aux États-Unis.

La note mentionne également, sans entrer dans le détail, des préoccupations relatives à l’implication présumée de certains ressortissants dans des actes de terrorisme, ou dans des activités jugées antisémites ou hostiles aux intérêts américains.

Il convient de noter que toutes ces préoccupations ne s’appliquent pas uniformément à l’ensemble des pays mentionnés, mais constituent un faisceau de critères justifiant la potentielle suspension des visas ou l’imposition de restrictions ciblées.

Les autorités concernées disposent d’un délai de 60 jours pour se conformer aux exigences américaines, faute de quoi des mesures coercitives pourraient être officiellement déclenchées.

Au-delà du continent africain, d’autres États figurent également sur cette liste d’observation : le Cambodge, la Syrie, le Kirghizistan et le Bhoutan en Asie ; Antigua-et-Barbuda, la Dominique, Sainte-Lucie et Saint-Kitts-et-Nevis dans les Caraïbes ; ainsi que Tonga, Tuvalu et Vanuatu en Océanie.

Cette nouvelle orientation vient renforcer une série de proclamations déjà signées plus tôt dans le mois par le président Donald Trump, interdisant formellement l’entrée sur le sol américain aux ressortissants de 12 pays, dont sept États africains : la Libye, la Somalie, l’Érythrée, le Tchad, le Soudan, la République du Congo et la Guinée équatoriale. À ceux-ci s’ajoutent l’Iran, le Yémen, l’Afghanistan, Haïti et le Myanmar.

Par ailleurs, sept autres pays font l’objet de restrictions partielles d’entrée : le Burundi, Cuba, le Laos, la Sierra Leone, le Togo, le Turkménistan et le Venezuela.

Cette offensive migratoire, justifiée par la Maison Blanche au nom de la lutte contre le « terrorisme étranger » et la préservation de la sécurité nationale, s’inscrit dans la stratégie plus large d’« America First » promue par Donald Trump, et accentue le clivage diplomatique entre Washington et de nombreuses capitales africaines. Elle soulève également de sérieuses interrogations sur la politisation du régime des visas américains à l’égard des pays en développement, dans un contexte international marqué par la montée des tensions sécuritaires et identitaires.



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Washington Increases Migration Pressure: Africa Targeted by a New Wave of Travel Restrictions Under the Trump Administration

In a diplomatic note recently signed by U.S. Secretary of State Marco Rubio, the Trump administration confirmed the extension of its travel restriction measures to several countries, the vast majority of which are from the African continent.

Tanzania, Uganda, South Sudan, the Democratic Republic of the Congo, and Djibouti now join an expanded list of countries likely to face a total or partial suspension of access to U.S. territory.

This decision is in line with a resolutely security-oriented migration policy, structured around criteria that the State Department considers non-negotiable in terms of governance, document security, and consular cooperation.

In total, 36 states are affected by this new warning, including 25 African countries. These include Nigeria, Egypt, Senegal, Ghana, Cameroon, and Côte d'Ivoire—Washington's historical or strategic partners on the continent.

According to the information mentioned in the diplomatic memo, several factors led to this decision: the inability or refusal of certain governments to produce reliable identity documents, vulnerabilities in the security of their passports, and a lack of cooperation in enforcing deportation measures against their nationals unlawfully present in the United States.

The memo also mentions, without going into detail, concerns regarding the alleged involvement of certain nationals in acts of terrorism, or in activities deemed anti-Semitic or hostile to American interests.

It should be noted that not all of these concerns apply uniformly to all of the countries mentioned, but constitute a set of criteria justifying the potential suspension of visas or the imposition of targeted restrictions.

The relevant authorities have 60 days to comply with the US demands, failing which coercive measures could be officially triggered.

Beyond the African continent, other states also appear on this observation list: Cambodia, Syria, Kyrgyzstan, and Bhutan in Asia; Antigua and Barbuda, Dominica, Saint Lucia, and Saint Kitts and Nevis in the Caribbean; and Tonga, Tuvalu, and Vanuatu in Oceania.

This new direction reinforces a series of proclamations already signed earlier this month by President Donald Trump, formally banning entry to the United States for nationals of 12 countries, including seven African states: Libya, Somalia, Eritrea, Chad, Sudan, the Republic of Congo, and Equatorial Guinea. These are also joined by Iran, Yemen, Afghanistan, Haiti, and Myanmar.

In addition, seven other countries are subject to partial entry restrictions: Burundi, Cuba, Laos, Sierra Leone, Togo, Turkmenistan, and Venezuela.

This migration offensive, justified by the White House in the name of combating "foreign terrorism" and preserving national security, is part of the broader "America First" strategy promoted by Donald Trump and widens the diplomatic divide between Washington and many African capitals. It also raises serious questions about the politicization of the US visa regime towards developing countries, in an international context marked by rising tensions over security and identity.


🇸🇩Crise irano-israélienne : Khartoum ordonne l’évacuation de ses ressortissants en Iran et appelle à une intervention on...
06/16/2025

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Crise irano-israélienne : Khartoum ordonne l’évacuation de ses ressortissants en Iran et appelle à une intervention onusienne

Dans un geste révélateur de l’inquiétude croissante au sein des capitales arabes face à l’escalade militaire entre Téhéran et Tel-Aviv, le Premier ministre soudanais, Kamil Idris, a donné instruction à son ambassadeur en République islamique d’organiser en urgence l’évacuation sécurisée de tous les ressortissants soudanais présents sur le territoire iranien.

Selon une dépêche de l’agence officielle SUNA, Idris a demandé à la représentation diplomatique soudanaise à Téhéran de « prendre soin de la communauté soudanaise, d’évaluer sa situation sur le terrain et de coordonner, avec les autorités compétentes, une évacuation ordonnée et sûre de tous les citoyens soudanais exposés aux frappes israéliennes ». Le chef du gouvernement a également reçu confirmation du bon état de santé de l’ensemble des membres de la mission diplomatique ainsi que de la communauté soudanaise établie en Iran.

Cet ordre intervient dans un contexte de flambée régionale des tensions, consécutive aux frappes de grande ampleur menées dans la nuit du 13 au 14 juin par les forces israéliennes sur plusieurs installations iraniennes stratégiques, notamment des infrastructures associées au programme nucléaire. Ces frappes, qualifiées d’« opération préventive » par Tel-Aviv, auraient causé la mort d’au moins 78 personnes et blessé plus de 230 autres, selon des bilans encore provisoires relayés par des sources locales.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a d’ores et déjà averti que ces frappes « ne constituaient pas la fin des opérations », laissant entendre une volonté assumée d’ancrer l’offensive dans la durée. En retour, le Guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a promis des représailles sévères, affirmant que « l’agression ne restera pas sans réponse ».

Face à cette dangereuse spirale, le ministère soudanais des Affaires étrangères a, dès le 14 juin, lancé un appel solennel à l’Organisation des Nations unies, l’enjoignant de prendre des « mesures urgentes » pour faire cesser les hostilités. Dans un communiqué officiel, Khartoum a condamné avec fermeté ce qu’il qualifie d’« agression injustifiée » de la part d’Israël contre la République islamique, soulignant que cette initiative militaire constitue une « menace grave pour la paix et la sécurité internationales ».

Le Soudan, aujourd’hui lui-même en proie à une guerre civile dévastatrice, voit dans cette montée aux extrêmes une dynamique de déstabilisation régionale dont les répercussions pourraient franchir très rapidement les frontières immédiates du théâtre irano-israélien. En optant pour une évacuation préventive, Khartoum manifeste à la fois sa solidarité diplomatique avec Téhéran, et sa volonté de préserver ses ressortissants d’un conflit à haute intensité, aux contours encore imprévisibles.



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Iran-Israel Crisis: Khartoum Orders Evacuation of Its Nationals in Iran and Calls for UN Intervention

In a gesture indicative of the growing concern in Arab capitals over the military escalation between Tehran and Tel Aviv, Sudanese Prime Minister Kamil Idris instructed his ambassador to the Islamic Republic to urgently organize the safe evacuation of all Sudanese nationals present in Iranian territory.

According to a report by the official SUNA news agency, Idris instructed the Sudanese diplomatic mission in Tehran to "take care of the Sudanese community, assess its situation on the ground, and coordinate, with the relevant authorities, the orderly and safe evacuation of all Sudanese citizens exposed to Israeli strikes." The head of government also received confirmation of the good health of all members of the diplomatic mission, as well as the Sudanese community in Iran.

This order comes amid rising regional tensions following the large-scale strikes carried out by Israeli forces on the night of June 13-14 on several strategic Iranian facilities, including infrastructure associated with the nuclear program. These strikes, described by Tel Aviv as a "preemptive operation," reportedly killed at least 78 people and injured more than 230 others, according to preliminary figures relayed by local sources.

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu has already warned that these strikes "do not constitute the end of operations," suggesting a clear desire to anchor the offensive for the long term. In response, Iranian Supreme Leader Ayatollah Ali Khamenei has promised severe retaliation, stating that "the aggression will not go unanswered."

Faced with this dangerous spiral, the Sudanese Ministry of Foreign Affairs launched a solemn appeal to the United Nations on June 14, urging it to take "urgent measures" to end hostilities. In an official statement, Khartoum strongly condemned what it called "unjustified aggression" by Israel against the Islamic Republic, stressing that this military initiative constitutes a "serious threat to international peace and security."

Sudan, itself currently in the throes of a devastating civil war, sees this escalation of extremes as a dynamic of regional destabilization whose repercussions could very quickly extend beyond the immediate borders of the Iranian-Israeli theater of war. By opting for a preemptive evacuation, Khartoum is demonstrating both its diplomatic solidarity with Tehran and its desire to protect its citizens from a high-intensity conflict whose dimensions remain unpredictable.


🇲🇺🇹🇿🇪🇹🇲🇬🇪🇬 🇨🇲🇨🇮BRICS : Vers un visa touristique unique pour stimuler la coopération et l’intégrationLors du forum intern...
06/12/2025

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BRICS : Vers un visa touristique unique pour stimuler la coopération et l’intégration

Lors du forum international du tourisme Travelling, une proposition a été formulée en faveur de la création d’un visa touristique unique pour les pays membres des BRICS. Portée par Muhamed Salah, président du Forum Eurasie et BRICS, l’initiative s’inscrit dans un contexte de réorganisation géopolitique marqué par un rapprochement croissant entre la Russie et plusieurs pays africains.

Selon Salah, la dynamique de confiance renforcée entre les États du Sud global — en particulier dans le cadre BRICS — ouvre la voie à une intensification de la coopération interétatique, y compris dans un secteur souvent perçu comme secondaire : le tourisme. Or, celui-ci reste un indicateur sensible mais révélateur des tensions comme des apaisements internationaux.

La proposition de visa commun viserait à faciliter les échanges humains et culturels entre les membres de l’organisation élargie, tout en stimulant le développement économique local. Parmi les destinations africaines jugées les plus attractives pour les voyageurs figurent l’île Maurice, Madagascar, la Tanzanie, l’Égypte et l’Éthiopie — Le Cameroun et la Côte d’Ivoire sont également cités pour leur potentiel croissant dans le développement d’axes touristiques conjoints avec les pays membres.

Au-delà du tourisme, ce projet pourrait renforcer l’identité institutionnelle des BRICS à travers des mécanismes concrets de mobilité, contribuant ainsi à l’émergence d’un espace commun alternatif aux modèles euro-atlantiques.

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BRICS: Towards a Single Tourist Visa to Boost Cooperation and Integration

During the Travelling International Tourism Forum, a proposal was put forward for the creation of a single tourist visa for BRICS member countries. Led by Muhamed Salah, President of the Eurasia and BRICS Forum, the initiative is part of a context of geopolitical reorganization marked by a growing rapprochement between Russia and several African countries.

According to Salah, the dynamics of strengthened trust between states in the Global South—particularly within the BRICS framework—paves the way for increased interstate cooperation, including in a sector often perceived as secondary: tourism. However, tourism remains a sensitive but revealing indicator of both international tensions and appeasement.

The proposal for a common visa would aim to facilitate human and cultural exchanges between members of the expanded organization, while stimulating local economic development. Among the African destinations considered most attractive to travelers are Mauritius, Madagascar, Tanzania, Egypt, and Ethiopia. Cameroon and Côte d'Ivoire are also cited for their growing potential in developing joint tourism routes with member countries.

Beyond tourism, this project could strengthen the institutional identity of the BRICS countries through concrete mobility mechanisms, thus contributing to the emergence of a common space as an alternative to Euro-Atlantic models.

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🇳🇬Nigeria : Un prêtre enlevé par Boko Haram dans l’État de Borno, symbole persistant de l’insécurité au Nord-EstLe père ...
06/09/2025

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Nigeria : Un prêtre enlevé par Boko Haram dans l’État de Borno, symbole persistant de l’insécurité au Nord-Est

Le père Alphonsus Afina, prêtre catholique nigérian récemment de retour d’un long ministère aux États-Unis, a été enlevé le 1er juin dans l’État de Borno, fief historique de l’insurrection jihadiste de Boko Haram. L’attaque s’est produite à proximité de Gwoza, non loin de la frontière camerounaise, alors qu’il se rendait à Maiduguri pour participer à un atelier.

L’embuscade s’est déroulée à un poste de contrôle militaire, où le convoi du prêtre patientait pour franchir un barrage. Selon les informations rapportées par l’évêque John Bogna Bakeni de Maiduguri, une roquette aurait frappé l’un des véhicules, tuant au moins une personne et en blessant plusieurs autres. Plusieurs voyageurs ont également été enlevés, bien que leur nombre reste inconnu à ce stade. Les autorités nigérianes, elles, gardent le silence.

L’évêque a confirmé avoir brièvement parlé au père Afina le lendemain de l’attaque. Bien que visiblement éprouvé, il semblait sain et sauf. Une confirmation de sa détention a également été transmise à ses anciens collègues du diocèse de Fairbanks, en Alaska, où il a exercé de 2017 à 2024.

Le père Afina est actuellement actif au sein de la Commission pour la justice, le développement et la paix, une organisation de l’Église catholique engagée dans la promotion des droits humains et de la cohésion sociale au Nigeria.

Cet enlèvement s’inscrit dans une série d’attaques visant les acteurs religieux dans le pays. En mars dernier, un prêtre du centre du Nigeria a été retrouvé mort après avoir été enlevé par des hommes armés non identifiés. Si l’intention exacte des ravisseurs reste incertaine, la stratégie de terreur employée par Boko Haram depuis plus d’une décennie ne laisse guère de doute sur l’objectif : maintenir la pression sur l’État et les institutions religieuses, dans un climat d’impunité croissante.

Depuis 2009, l’insurrection de Boko Haram a causé plus de 35 000 morts et déplacé plus de 2 millions de personnes dans le bassin du lac Tchad, selon les Nations Unies. Malgré les déclarations officielles sur les avancées militaires, la réalité du terrain continue de montrer la résilience des groupes armés, la fragilité du contrôle étatique et la vulnérabilité persistante des populations civiles — y compris dans des zones réputées sécurisées.



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Nigeria: Priest kidnapped by Boko Haram in Borno State, a persistent symbol of insecurity in the Northeast

Father Alphonsus Afina, a Nigerian Catholic priest recently returned from a long ministry in the United States, was kidnapped on June 1 in Borno State, a historic stronghold of the Boko Haram jihadist insurgency. The attack occurred near Gwoza, not far from the Cameroonian border, as he was traveling to Maiduguri to participate in a workshop.

The ambush took place at a military checkpoint, where the priest's convoy was waiting to pass through a roadblock. According to information reported by Bishop John Bogna Bakeni of Maiduguri, a rocket struck one of the vehicles, killing at least one person and wounding several others. Several travelers were also kidnapped, although their number remains unknown at this time. Nigerian authorities, however, remain silent.

The bishop confirmed that he spoke briefly to Father Afina the day after the attack. Although visibly distressed, he appeared safe and sound. Confirmation of his detention was also communicated to his former colleagues in the Diocese of Fairbanks, Alaska, where he served from 2017 to 2024.

Father Afina is currently active with the Commission for Justice, Development, and Peace, a Catholic Church organization committed to promoting human rights and social cohesion in Nigeria.

This kidnapping is part of a series of attacks targeting religious figures in the country. Last March, a priest in central Nigeria was found dead after being abducted by unidentified gunmen. While the exact intent of the kidnappers remains unclear, the terror strategy employed by Boko Haram for more than a decade leaves little doubt as to its objective: to maintain pressure on the state and religious institutions, in a climate of growing impunity.

Since 2009, the Boko Haram insurgency has caused more than 35,000 deaths and displaced more than 2 million people in the Lake Chad Basin, according to the United Nations. Despite official statements about military advances, the reality on the ground continues to demonstrate the resilience of armed groups, the fragility of state control, and the continued vulnerability of civilian populations—including in supposedly secure areas.


🇰🇪Kenya : un militaire britannique arrêté, Londres ouvre une enquête pour agression sexuelleUn soldat des forces armées ...
06/09/2025

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Kenya : un militaire britannique arrêté, Londres ouvre une enquête pour agression sexuelle

Un soldat des forces armées britanniques a été interpellé au Kenya, a confirmé dimanche le ministère britannique de la Défense, précisant que la Police militaire royale avait ouvert une enquête sur les faits. Selon des sources médiatiques, dont la BBC, le militaire est soupçonné de viol.

« Nous confirmons l’arrestation d’un membre de l’armée britannique au Kenya », a indiqué le ministère dans un bref communiqué. « L’affaire étant actuellement à l’étude par le Commandement des enquêtes sur la criminalité grave de la Défense, aucun autre commentaire ne sera fait à ce stade. »

Cette affaire relance les critiques sur la présence militaire britannique dans ce pays d’Afrique de l’Est, où un accord bilatéral permet chaque année l’entraînement de milliers de soldats du Royaume-Uni. Environ 200 militaires y sont stationnés de façon permanente, notamment pour encadrer des formations destinées à l’armée kényane.

Depuis plusieurs années, des voix s’élèvent au Kenya pour dénoncer des abus présumés commis par certains militaires britanniques, notamment autour de la base d’entraînement située près de Nanyuki. Le souvenir de l’affaire Agnes Wanjiru reste particulièrement vif : cette jeune femme de 21 ans avait disparu en 2012 après avoir été aperçue en compagnie de soldats britanniques dans un bar voisin. Son corps avait été retrouvé dans une fosse septique peu après. Bien qu’un militaire britannique ait été désigné comme principal suspect, aucune poursuite n’a, à ce jour, été engagée.

Face à la pression croissante, le ministre britannique de la Défense, John Healey, s’est rendu au Kenya en avril dernier, où il a rencontré les proches de la victime. Il leur a assuré le soutien du gouvernement pour « que justice soit faite ».

En réponse à la récente arrestation, le ministère de la Défense a réaffirmé sa politique de tolérance zéro à l’égard des comportements inappropriés. « Tous les personnels déployés au Kenya reçoivent des consignes strictes sur la conduite à adopter, tant dans le cadre du service qu’en dehors. Ils sont soumis à une formation obligatoire ainsi qu’à des briefings spécifiques sur la discipline et le respect des lois locales », souligne le communiqué officiel.



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Kenya: British soldier arrested, London opens sexual assault investigation

A British armed forces soldier has been arrested in Kenya, the British Ministry of Defense confirmed on Sunday, adding that the Royal Military Police had opened an investigation into the incident. According to media sources, including the BBC, the soldier is suspected of r**e.

"We can confirm the arrest of a member of the British Army in Kenya," the ministry said in a brief statement. "As the matter is currently under review by the Defence Serious Crime Investigation Command, no further comment will be made at this stage."

This case has renewed criticism of the British military presence in the East African country, where a bilateral agreement allows thousands of British soldiers to train each year. Around 200 soldiers are stationed there permanently, notably to supervise training for the Kenyan army.

For several years, voices have been raised in Kenya denouncing alleged abuses committed by certain British military personnel, particularly around the training base near Nanyuki. The Agnes Wanjiru case remains particularly vivid: the 21-year-old woman disappeared in 2012 after being seen with British soldiers in a nearby bar. Her body was found in a septic tank shortly afterward. Although a British soldier was named as the prime suspect, no prosecution has yet been initiated.

Faced with mounting pressure, British Defense Secretary John Healey visited Kenya last April, where he met with the victim's relatives. He assured them of the government's support to "ensure justice is done."

In response to the recent arrest, the Ministry of Defense reaffirmed its zero-tolerance policy for inappropriate behavior. "All personnel deployed to Kenya receive strict instructions on conduct, both on and off duty. They undergo mandatory training and specific briefings on discipline and compliance with local laws," the official statement said.


🇲🇱🇧🇫🇳🇪L’Alliance des États du Sahel dévoile son hymne au MaliLe président de la transition du Mali, Assimi Goïta, a prés...
06/09/2025

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L’Alliance des États du Sahel dévoile son hymne au Mali

Le président de la transition du Mali, Assimi Goïta, a présidé au palais présidentiel une cérémonie officielle marquant la première exécution de l’hymne de l’Alliance des États du Sahel (AES), intitulé « La Confédérale », par l’orchestre d’harmonie malien. L’information a été communiquée par la présidence malienne.

La cérémonie s’est déroulée en présence de l’ensemble des membres du gouvernement, des chefs des services rattachés à la présidence, du président du Conseil national de transition, de plusieurs diplomates étrangers et de représentants des forces armées maliennes.

Des cérémonies similaires ont également eu lieu au Burkina Faso et au Niger.

« Je pense que ces trois paramètres extrêmement importants permettent d’asseoir pour très longtemps l’AES en tant qu’entité juridique. L’AES, en tant qu’organisation étatique, confédération, a besoin d’être reconnue. Ce n’est pas une reconnaissance juridique, mais une reconnaissance qui repose sur des symboles. [L’hymne] comporte des messages et permet de transmettre des valeurs extrêmement fortes, des valeurs autour desquelles se retrouvent les peuples de l’AES », a déclaré le Premier ministre malien, Abdoulaye Maïga.

Il a également annoncé que l’hymne de l’AES serait bientôt intégré au programme scolaire.
En mars, une cérémonie de levée du dr**eau de l’AES s’est tenue dans les pays membres de l’alliance. Le dr**eau avait été présenté à Bamako le 22 février. Depuis le 29 janvier de cette année, le « trio sahélien » a mis en circulation de nouveaux passeports qui remplaceront les documents de la CEDEAO au Burkina Faso, au Mali et au Niger



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The Alliance of Sahel States unveils its anthem in Mali

Mali's transitional president, Assimi Goïta, presided over an official ceremony at the presidential palace marking the first performance of the Alliance of Sahel States (AES) anthem, entitled "La Confédérale," by the Malian harmony orchestra. The information was communicated by the Malian presidency.

The ceremony took place in the presence of all members of the government, heads of services attached to the presidency, the president of the National Transitional Council, several foreign diplomats, and representatives of the Malian armed forces.

Similar ceremonies also took place in Burkina Faso and Niger.

"I believe that these three extremely important parameters will help establish the AES as a legal entity for a very long time. The AES, as a state organization, a confederation, needs to be recognized. This is not legal recognition, but recognition based on symbols." "[The anthem] carries messages and conveys extremely strong values, values ​​around which the peoples of the AES unite," declared Malian Prime Minister Abdoulaye Maïga.

He also announced that the AES anthem would soon be incorporated into the school curriculum.
In March, an AES flag-raising ceremony was held in the alliance's member countries. The flag was presented in Bamako on February 22. Since January 29 of this year, the "Sahelian trio" has introduced new passports that will replace ECOWAS documents in Burkina Faso, Mali, and Niger.


🇨🇮Élections présidentielles en Côte d’Ivoire : L’Abbé Norbert Éric Abékan met en garde "La Côte d’Ivoire est assise sur ...
03/08/2025

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Élections présidentielles en Côte d’Ivoire : L’Abbé Norbert Éric Abékan met en garde "La Côte d’Ivoire est assise sur une bombe à retardement”

L’Abbé Norbert Éric Abékan, figure influente du clergé ivoirien et ardent défenseur de la paix, s’inquiète du refus de la Commission Électorale Indépendante ivoirienne (CEI), dirigée par Coulibaly Kuibiert, d’engager une révision de la liste électorale avant les élections de 2025.

“On a l’impression que chacun lutte pour son camp, sans véritablement prendre en compte l’intérêt général”, déplore-t-il. Selon lui, cet intérêt général doit primer sur toute considération partisane : “Servir un pays, c’est être au service de tous.” Il rappelle que l’appel des évêques en faveur de cette révision ne vise qu’un objectif : “le bien de tous.”

L’homme d’Église met en garde contre les risques d’une telle inertie : “C’est une véritable bombe à retardement, tout comme le problème du foncier.” Il exhorte les responsables politiques à agir avec sagesse : “Si nous aimons vraiment ce pays, acceptons la révision. Nul n’a le monopole de la vérité.”

Revenant sur la crise post-électorale de 2010-2011, il rappelle que les évêques avaient, à l’époque, adressé un message fort aux acteurs politiques, aux médias, aux éducateurs et à l’ensemble de la population, alertant sur la montée des discours belliqueux. Mais cet avertissement était resté lettre morte.

“J’ai cherché à rencontrer tout le monde. J’ai interrogé le président Laurent Gbagbo : ‘Si vous perdez, reconnaîtrez-vous votre défaite ?’ J’ai posé la même question au président Alassane Ouattara. Comme pour prévenir… Mais qu’a-t-on vu ?”

Il rappelle avec gravité le lourd bilan de cette crise, qui a fait officiellement 3 000 morts, et appelle, cette fois, à ne pas ignorer les signaux d’alerte.




08/03/2025
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Presidential elections in Ivory Coast: Father Norbert Éric Abékan warns: “Ivory Coast is sitting on a time bomb”

Father Norbert Éric Abékan, an influential figure in the Ivorian clergy and a staunch defender of peace, is concerned about the refusal of the Ivorian Independent Electoral Commission Ivorian (CEI), led by Coulibaly Kuibiert, to initiate a revision of the electoral list before the 2025 elections.

“We have the impression that everyone is fighting for their own camp, without really taking into account the general interest,” he laments. According to him, this general interest must take precedence over any partisan consideration: “Serving a country means serving everyone.” He recalls that the bishops’ call for this revision has only one objective: “the good of all.”

The man of the Church warns against the risks of such inertia: “It’s a real time bomb, just like the land issue.” He urges political leaders to act wisely: “If we truly love this country, let’s accept the revision. No one has a monopoly on the truth.”

Returning to the post-election crisis of 2010-2011, he recalls that the bishops had, at the time, sent a strong message to political actors, the media, educators and the entire population, warning of the rise in bellicose speeches. But this warning had remained a dead letter.

“I tried to meet everyone. I asked President Laurent Gbagbo: ‘If you lose, will you recognize your defeat?’ I asked the same question to President Alassane Ouattara. As if to warn… But what did we see?”

He gravely recalls the heavy toll of this crisis, which has officially caused 3,000 deaths, and calls, this time, not to ignore the warning signs.




08/03/2025

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