10/31/2025
Publireportage ✨ Jeune chercheur étoile
François-Xavier étudie les relations entre le Québec et les Autochtones. Lors de son doctorat en anthropologie à l’Université Laval, il s’est intéressé à la gestion forestière en territoire cri.
✒️Depuis la signature de l’entente, surnommée la Paix des Braves, en 2002, le gouvernement du Québec doit concilier l’exploitation forestière avec les besoins de la Nation crie.
«Cette entente part de belles intentions, indique François-Xavier. Mais la réalité est souvent complexe. Le but de ma recherche était de voir si on a réellement mis en œuvre cette collaboration telle que présentée dans l’entente.»
UN BON COMPROMIS?
La chasse, la pêche et la trappe font partie intégrante de la culture crie. Cette nation souhaite donc protéger autant que possible la forêt de l’industrie. Certaines clauses de l’entente priorisent la conservation du mode de vie traditionnel alors que d’autres avantagent l’exploitation forestière. La balance penche-t-elle d’un côté plus que de l’autre?
Pour trouver des réponses, l’anthropologue s’est rendu à Chibougamau, située sur le territoire de la Nation crie d’Eeyou Istchee. Pendant un an et demi, il a collaboré avec tous les acteurs locaux du secteur de la foresterie (Autochtones et non-Autochtones).
CHANGEMENTS GRADUELS
Sur le terrain, le chercheur a observé de belles histoires de collaboration entre les deux partis. «Quand les gens se côtoient et se connaissent, ils apprennent à vivre ensemble. C’est plutôt le fonctionnement bureaucratique et centralisateur du gouvernement qui ternit les relations.»
La motivation de François-Xavier est claire : «J’ai choisi cette voie parce que je veux contribuer à bâtir une société meilleure.» Il écrit actuellement un livre sur les relations interculturelles et travaille à l’Institut Ashukan, où il aide des organisations comme Hydro-Québec à améliorer leurs liens avec les Autochtones.
Une présentation du