L’Action nationale

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12/12/2025

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En juin 2018, dans les pages de la r***e, on publiait une BD qui nous semble toujours intéressante. À vous d'en juger !
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Lettre ouverte publiée ce matin: « N’AYEZ PAS PEUR »
JACQUES PARIZEAU TOUJOURS VIVANT

On savait Jacques Parizeau visionnaire, mais prophète ? En choisissant de faire graver « N’ayez pas peur » sur sa pierre tombale, il nous a laissé plus qu’une épitaphe : un appel au courage. Alors que le débat sur le « bon moment » pour un référendum reprend, son message résonne comme une invitation à l’audace.

Car c’est bien la peur qui mine le mouvement souverainiste : peur de perdre, peur d’un troisième échec « fatal ». Or, les deux véritables reculs de l’histoire ne viennent pas d’un référendum perdu, mais du renoncement de nos dirigeants qui s’en est suivi. Quand René Lévesque promet en 1981 de ne pas tenir de référendum, puis quand Lucien Bouchard décrète qu’il n’y en aura pas avant un « redressement des finances publiques », Québec perd tout rapport de force face à Ottawa. Dans les deux cas, un référendum tenu en réaction aux attaques fédérales aurait pu être gagnant—à condition, bien sûr, que les fédéralistes ne recourent pas aux tricheries comme par le passé.

INDÉPENDANCE OU GESTION PROVINCIALE?

Les débats sur le moment idéal profitent autant aux fédéralistes militants qu’aux indépendantistes « attentistes », qui finissent par servir le statu quo. Leur refrain : parler d’indépendance nuirait à la prise du pouvoir. Faux. Les deux seules victoires où le PQ a renversé le gouvernement libéral (1976 et 1994) ont eu lieu précisément quand il s’était engagé à réaliser l’indépendance. En 2012, le PQ a renoncé à cet engagement et n’a obtenu qu’un gouvernement minoritaire, malgré un contexte des plus favorables.
La vraie question est claire : voulons-nous le pouvoir pour gérer une province ou pour bâtir un pays ?

LE BON GOUVERNEMENT ET PUIS APRÈS...

On cite souvent le gouvernement Lévesque comme modèle. Pourtant, quatre ans après son élection, le référendum de 1980 a récolté le même 40 %. Laisser croire qu’on peut bien gouverner la province dans le Canada revient même à minimiser la nécessité de l’indépendance. À preuve, dès 1979 la Cour suprême invalidait des articles importants de la loi 101.
Parizeau avait compris la leçon. En 1995, il a agi rapidement : l’appui est monté de 40 % à plus de 50 %, entre le moment de l’élection et celui du référendum n’eut été du trichage du camp fédéraliste. L’audace entraîne. L’attentisme stagne.
Il est temps de mettre fin à l’illusion d’un « bon gouvernement provincial ». Le régime canadien affaiblit constamment Québec. Tant que nous resterons prisonniers de ce carcan, notre marge de manœuvre se réduira comme peau de chagrin. Il faut en sortir pour exister pleinement comme nation.

LE RÉFÉRENDUM : UN LEURRE

Contrairement à ce qu’on croit, le référendum n’a jamais été un passage obligé. Aux élections de 1970 et en 1973, ce n’était pas dans le programme du PQ. La réalisation de l’indépendance s’amorçait à partir du moment où une majorité de députés la votait à l’Assemblée nationale. C’est ce qu’on appelle couramment une « élection référendaire » : un mandat clair donné par les électeurs pour agir, comme en 1962 quand Jean Lesage a utilisé une élection pour légitimer la nationalisation de l’électricité.
Le PQ a ensuite bifurqué vers « l’étapisme », un trop joli mot pour désigner un mirage piégé d’avance, à l’encontre de plusieurs ténors tels Jacques Parizeau. , on sait que l’idée du référendum a été soufflée au mouvement souverainiste par le bras droit de Trudeau, Gordon Robertson. C’était pour gagner du temps et pour éviter qu’une décision de l’Assemblée nationale ne consacre la volonté populaire. Avec les expériences de 1980 et 1995, il est clair que ce n’était que leurre pour nous piéger et une erreur historique de l’avoir accepté en se condamnant à ne pas tenir compte du mandat électoral.

Il faut quitter les élucubrations sur le référendum consultatif. C’est élémentaire : ne pas aller là où nos adversaires nous attendent.

POUR UN RETOUR À LA LÉGITIMITÉ ÉLECTORALE ET PARLEMENTAIRE

Cette approche ramène la question nationale dans le champ de la démocratie électorale : on gagne ou on se relève les manches pour la prochaine élection. La peur de « perdre un référendum » disparaît, de même que l’illusion qu’il faudrait attendre des « conditions gagnantes ». Elle permet également de ne pas se perdre dans la gestion provincialiste. Elle place l’indépendance au cœur du mandat électoral et sort de de la mécanique piégée du référendum consultatif. C’est l’élection qui confère la légitimité d’agir.
En ce qui concerne la reconnaissance internationale elle n’est pas liée au mécanisme d’accession mais dépend de la géopolitique internationale. Quant à la légitimité, elle est déjà là : le Québec est légitime pour lui-même et ce n’est pas à Ottawa d’en décider.

Pour toutes ces raisons, nous incitons toutes les forces indépendantistes à mettre le cap sur la légitimité électorale et parlementaire avec une élection portant sur le mandat de faire le pays, et ainsi mettre en pratique le conseil de Jacques Parizeau : « N’ayez pas peur ».

Signée par :

Martine Ouellet, ancienne ministre des Ressources naturelles, ancienne chef du Bloc québécois, cheffe de Climat Québec.
Gilbert Paquette, ancien ministre de Sciences et technologie, président du Mouvement Québec Indépendant.
Robert Laplante, directeur de L’Action nationale.
André Binette, constitutionnaliste.
Germain Dallaire, syndicaliste.
Paul-André Desbiens, indépendantiste depuis 1973.

Je n'ai pas mis de lien car FB bloque la plublication, vous pouvez retrouver la lettre ouverte en cherchant avec des mots clés.
Il est à noter que Le Devoir a choisi de retirer deux sous-titres.

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Lire l’ensemble de sa production, c’est opérer une véritable coupe transversale dans l’histoire du Québec. Tous les grands thèmes essentiels qui ont charpenté le combat national et animé les débats sociaux s’y retrouvent. Des idées phares y ont été parfois formulées pour la première fois, d’autres s’y sont enrichies du débat et de la confrontation des points de vue.

La r***e est née en 1917 sous le nom de L’Action française et elle a d’abord servi d’organe de combat à la Ligue des droits du français, où se retrouvent le jésuite Papin-Archambault, des avocats comme Antonio Perrault et Anatole Vanier, qui épaulent Omer Héroux du journal Le Devoir, lequel ne ménage aucun effort pour en faire une r***e de haute tenue. C’est l’époque du combat pour le bilinguisme des institutions fédérales, de la lutte contre le règlement XVII ontarien, de la première crise de la conscription.

Lorsque Lionel Groulx en devient le directeur en 1920, la r***e trouve un dynamisme exceptionnel, elle élargit ses champs d’intérêt, approfondit ses thèmes et lance de grands chantiers de réflexion qui auront des impacts majeurs sur les débats et la société du temps. Elle ne tardera pas à s’imposer comme un efficace instrument d’action intellectuelle et deviendra un laboratoire d’idées pour engendrer l’action. Devenue un temps L’Action canadienne-française avant de trouver son nom actuel, L’Action nationale, la r***e, tout au long de son histoire, a su s’attirer des collaborateurs dynamiques et créatifs, très souvent parmi les plus illustres penseurs en provenance des divers champs de la culture et de divers horizons idéologiques.