Revue Cinémas

Revue Cinémas Cinémas est une r***e spécialisée consacrée d’abord aux études cinématographiques...

Cinémas est une r***e spécialisée consacrée d’abord aux études cinématographiques et aux travaux théoriques ou analytiques.

Ce jeudi 30 octobre à Montréal ! ✨Une table ronde réunissant notamment Marie Braeuner, Bálint Demers et Diane Poitras, a...
10/28/2025

Ce jeudi 30 octobre à Montréal ! ✨

Une table ronde réunissant notamment Marie Braeuner, Bálint Demers et Diane Poitras, auteur.e.s de notre dernier numéro 𝘙𝘦𝘤𝘩𝘦𝘳𝘤𝘩𝘦-𝘤𝘳𝘦́𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘢𝘶𝘵𝘰𝘶𝘳 𝘥𝘦 𝘭'𝘪𝘯𝘵𝘪𝘮𝘦, et animée par Viva Paci.

Le lien vers l'événement : https://www.facebook.com/events/1144399101119143/

[𝐋𝐮𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐭𝐞𝐱𝐭𝐞] ✨En 2012, le réalisateur, acteur et producteur Émile Guy Kalou emploie le néologisme « B...
10/17/2025

[𝐋𝐮𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐭𝐞𝐱𝐭𝐞] ✨

En 2012, le réalisateur, acteur et producteur Émile Guy Kalou emploie le néologisme « Babiwood » pour nommer l’avènement d’une nouvelle forme d’industrie filmique en Côte d’Ivoire.

Derrière cette désignation, on peut par exemple penser à la production et au succès de la série 𝘓𝘦𝘴 𝘊𝘰𝘶𝘱𝘴 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘷𝘪𝘦 (Guikou, depuis 2019) ou du film 𝘓’𝘪𝘯𝘵𝘦𝘳𝘱𝘳𝘦̀𝘵𝘦 (Koné et Touré, 2016) au travers desquels se perçoit la recomposition de la rhétorique économique et esthétique déployée par les cinéastes ivoirien.ne.s, en rupture avec le cinéma des années 1970 à 2000.

Dans son article 𝘗𝘳𝘰𝘥𝘶𝘪𝘳𝘦 𝘉𝘢𝘣𝘪𝘸𝘰𝘰𝘥. 𝘌𝘯𝘫𝘦𝘶𝘹 𝘦𝘵 𝘥𝘦́𝘧𝘪𝘴 𝘥𝘦 𝘭’𝘪𝘯𝘥𝘶𝘴𝘵𝘳𝘪𝘦 𝘢𝘶𝘥𝘪𝘰𝘷𝘪𝘴𝘶𝘦𝘭𝘭𝘦 𝘪𝘷𝘰𝘪𝘳𝘪𝘦𝘯𝘯𝘦 𝘦𝘯 𝘥𝘦𝘷𝘦𝘯𝘪𝘳, Yahaglin David Camara brosse le portrait de l’importante restructuration du paysage audiovisuel auquel se rattache l’émergence de Babiwood.
Car si ces mutations de l’industrie filmique et télévisuelle ouvrent la voie au bouillonnement créatif et à l’ambition internationale des cinéastes ivoirien.ne.s, ces dernier.ère.s se heurtent à la volonté de récupération de ce marché en expansion par un ensemble d’acteurs transnationaux.

« Le défi, maintenant, est que les intérêts divergents des uns et des autres ne soient pas le plus gros obstacle à l’invention de cette industrie audiovisuelle ivoirienne qu’est Babiwood. »

Le texte de Camara vient clore le numéro 𝘙𝘦𝘤𝘩𝘦𝘳𝘤𝘩𝘦-𝘤𝘳𝘦́𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘢𝘶𝘵𝘰𝘶𝘳 𝘥𝘦 𝘭’𝘪𝘯𝘵𝘪𝘮𝘦 dernièrement paru au sein de la r***e 𝘊𝘪𝘯𝘦́𝘮𝘢𝘴, sous la direction de Martin Bonnard et Diane Poitras !

Alors, belle lecture 🌞

Un article de la r***e Cinémas, diffusée par la plateforme Érudit.

[𝐋𝐮𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐭𝐞𝐱𝐭𝐞] ✨Sous la forme de logiciels de reconnaissance faciale entraînés pour identifier des pomm...
10/10/2025

[𝐋𝐮𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐭𝐞𝐱𝐭𝐞] ✨

Sous la forme de logiciels de reconnaissance faciale entraînés pour identifier des pommes prêtes à être récoltées, ou sous la forme de caméras thermiques repérant les comportements nocturnes de loups vis-à-vis de troupeaux de brebis et leurs chiens protecteurs…

Depuis quelques décennies, les pays dits développés assistent à une reconfiguration de leurs milieux de travail par l’intégration exponentielle de technologies cinématographiques. À la différence que, lorsque le premier exemple prolonge les systèmes capitalistes de production, le second peut être interprété comme un dispositif participant à une approche postproductiviste du travail.

C’est ce que propose Guilherme Machado dans son article 𝘓𝘦 𝘵𝘳𝘢𝘷𝘢𝘪𝘭 𝘴𝘦𝘳𝘢-𝘵-𝘪𝘭 𝘰𝘱𝘦́𝘳𝘦́ 𝘱𝘢𝘳 𝘥𝘦𝘴 𝘥𝘪𝘴𝘱𝘰𝘴𝘪𝘵𝘪𝘧𝘴 𝘤𝘪𝘯𝘦́𝘮𝘢𝘵𝘰𝘨𝘳𝘢𝘱𝘩𝘪𝘲𝘶𝘦𝘴 ? 𝘌𝘯𝘫𝘦𝘶𝘹 𝘱𝘰𝘭𝘪𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦𝘴 𝘥𝘦𝘴 𝘤𝘪𝘯𝘦́𝘮𝘢𝘴 𝘥𝘶 𝘵𝘳𝘢𝘷𝘢𝘪𝘭 𝘤𝘰𝘯𝘵𝘦𝘮𝘱𝘰𝘳𝘢𝘪𝘯𝘴. Après avoir déplié un ensemble d’exemples par lesquels les images en mouvement ont intégré les espaces de travail contemporains, voire les réorganisent, le chercheur met en lumière le potentiel militant de ces mêmes techniques et technologies.

Vous pouvez retrouver ce texte parmi les hors dossier du dernier numéro paru au sein de la r***e, 𝘙𝘦𝘤𝘩𝘦𝘳𝘤𝘩𝘦-𝘤𝘳𝘦́𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘢𝘶𝘵𝘰𝘶𝘳 𝘥𝘦 𝘭’𝘪𝘯𝘵𝘪𝘮𝘦.

Bonne lecture !

Un article de la r***e Cinémas, diffusée par la plateforme Érudit.

[𝗟𝘂𝗺𝗶𝗲̀𝗿𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝘂𝗻 𝗻𝗼𝘂𝘃𝗲𝗮𝘂 𝘁𝗲𝘅𝘁𝗲] ✨« Pouvons-nous penser l’intimité de nos relations avec l’ensemble du vivant comme un li...
10/03/2025

[𝗟𝘂𝗺𝗶𝗲̀𝗿𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝘂𝗻 𝗻𝗼𝘂𝘃𝗲𝗮𝘂 𝘁𝗲𝘅𝘁𝗲] ✨

« Pouvons-nous penser l’intimité de nos relations avec l’ensemble du vivant comme un lieu possible de résistance au modèle de domination de l’humanité sur la terre ? »

Telle est une des questions à l’origine de la recherche-création menée par Diane Poitras. L’installation vidéo 𝘌𝘯𝘤𝘩𝘦𝘷𝘦̂𝘵𝘳𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵𝘴 (2023) a été l’occasion d’une première exploration d’une fabrication d’images qui saurait instaurer un rapport au vivant affranchi de la composante néfaste des schémas habituels de perception.

Dans l’article 𝘐𝘯𝘤𝘭𝘶𝘳𝘦 𝘭’𝘦𝘯𝘴𝘦𝘮𝘣𝘭𝘦 𝘥𝘶 𝘷𝘪𝘷𝘢𝘯𝘵, 𝘶𝘯𝘦 𝘤𝘰𝘯𝘤𝘦𝘱𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘱𝘰𝘭𝘪𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘥𝘦 𝘭’𝘪𝘯𝘵𝘪𝘮𝘪𝘵𝘦́, la chercheure et cinéaste raconte l’expérience de captation visuelle et sonore du fourmillement de vies d’une bordure d’étang qui ne rejouerait pas les écueils relationnels du paysage. Si elle a pu y être mise à l'épreuve de l'agentivité du vivant, tel qu'envisagé, Poitras a également rencontré les limites de l’inclusion de l’humain dans cet ensemble inter-espèces. Comment introduire une présence humaine qui n'aurait pas prévalence dans la manière dont les spectateur.rice.s répartissent leur attention ?

En ouverture d’un prochain volet de sa recherche-création qui prendrait à-bras-le-corps cette limite expérimentée, Poitras se penche alors sur les manœuvres représentationnelles des films 𝘔𝘪𝘴𝘦 𝘢𝘶 𝘮𝘰𝘯𝘥𝘦 (2017) et 𝘙𝘦𝘫𝘰𝘶𝘦𝘳 𝘭𝘢 𝘱𝘰𝘶𝘱𝘰𝘯𝘯𝘪𝘦̀𝘳𝘦 (2018) de Maryse Goudreau, et 𝘎𝘦́𝘰𝘨𝘳𝘢𝘱𝘩𝘪𝘦𝘴 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘴𝘰𝘭𝘪𝘵𝘶𝘥𝘦 (2022) de Jacquelyn Mills.

Nous vous invitons à lire cet article, venant clore brillamment le dossier du dernier numéro paru, 𝘙𝘦𝘤𝘩𝘦𝘳𝘤𝘩𝘦-𝘤𝘳𝘦́𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘢𝘶𝘵𝘰𝘶𝘳 𝘥𝘦 𝘭’𝘪𝘯𝘵𝘪𝘮𝘦.
Belle lecture d'automne ! 🍂

Un article de la r***e Cinémas, diffusée par la plateforme Érudit.

[𝗟𝘂𝗺𝗶𝗲̀𝗿𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝘂𝗻 𝗻𝗼𝘂𝘃𝗲𝗮𝘂 𝘁𝗲𝘅𝘁𝗲] ✨Si chaque expérience d’accouchement d’un enfant est singulière, unique, les sensations ...
09/26/2025

[𝗟𝘂𝗺𝗶𝗲̀𝗿𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝘂𝗻 𝗻𝗼𝘂𝘃𝗲𝗮𝘂 𝘁𝗲𝘅𝘁𝗲] ✨

Si chaque expérience d’accouchement d’un enfant est singulière, unique, les sensations qui la traversent sont en même temps toujours façonnées par le contexte culturel au sein duquel elle a lieu, qu’il s’agisse des contingences du système de soin qui l’encadre ou des représentations collectives à son sujet.

Dans une démarche de recherche-création, la réalisatrice, scénariste et doctorante Marie Braeuner a souhaité ausculter les mises en scène des événements d’accouchement dans la fiction audiovisuelle. Par une pratique du ciné-montage – soit l’assemblage d’extraits de films et de séries avec d’autres images et sons – elle est en quête d’un langage audiovisuel plus cohérent avec les sensations réelles vécues.

À l'occasion de sa contribution au dernier numéro de 𝘊𝘪𝘯𝘦́𝘮𝘢𝘴, l’article 𝘗𝘰𝘶𝘴𝘴𝘦𝘻! 𝘊𝘰𝘶𝘱𝘦𝘻! 𝘜𝘯𝘦 𝘳𝘦𝘤𝘩𝘦𝘳𝘤𝘩𝘦-𝘤𝘳𝘦́𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘳𝘦𝘱𝘦𝘯𝘴𝘦𝘳 𝘭’𝘢𝘤𝘤𝘰𝘶𝘤𝘩𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘢 𝘧𝘪𝘤𝘵𝘪𝘰𝘯, Braeuner revient sur les théories féministes qui ont enrichi sa démarche, et ce notamment par un travail d’autoréflexivité, à la fois sur ses expériences personnelles d’accouchement et sur ses propres biais culturels. Elle partage alors l’exploration esthétique menée lors de la réalisation et du montage de ses très courts-métrages, 𝘋𝘦𝘯𝘵𝘦𝘭𝘭𝘦 (2020), 𝘗𝘳𝘰𝘱𝘰𝘳𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴 (2020), 𝘛𝘦𝘮𝘱𝘦̂𝘵𝘦 1&2 (2020) et 𝘌́𝘤𝘰𝘳𝘤𝘦 (2020).

Bonne lecture ! 🌞

Un article de la r***e Cinémas, diffusée par la plateforme Érudit.

[𝗟𝘂𝗺𝗶𝗲̀𝗿𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝘂𝗻 𝗻𝗼𝘂𝘃𝗲𝗮𝘂 𝘁𝗲𝘅𝘁𝗲] ✨Le troisième texte paru dans le dossier 𝘙𝘦𝘳𝘤𝘩𝘦𝘳𝘤𝘩𝘦-𝘤𝘳𝘦́𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘢𝘶𝘵𝘰𝘶𝘳 𝘥𝘦 𝘭’𝘪𝘯𝘵𝘪𝘮𝘦 prend l...
09/17/2025

[𝗟𝘂𝗺𝗶𝗲̀𝗿𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝘂𝗻 𝗻𝗼𝘂𝘃𝗲𝗮𝘂 𝘁𝗲𝘅𝘁𝗲] ✨

Le troisième texte paru dans le dossier 𝘙𝘦𝘳𝘤𝘩𝘦𝘳𝘤𝘩𝘦-𝘤𝘳𝘦́𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘢𝘶𝘵𝘰𝘶𝘳 𝘥𝘦 𝘭’𝘪𝘯𝘵𝘪𝘮𝘦 prend la forme d’un entretien, au cours duquel Diane Poitras accompagne le regard réflexif de Henri-François Imbert sur son travail de cinéaste, mais également de producteur et d’enseignant-chercheur.

Au travers du parcours de ce dernier, leur dialogue piste les instants et les lieux où le puisage dans l’intime a le potentiel d’enrichir la création documentaire.

Les expériences narrées par Imbert témoignent de l’élan créatif qu’insufflent les expériences personnelles du praticien; de la force narrative qui croît et dépasse les premières balises posées par le cinéaste dès lors qu’une relation de confiance a été établie avec les personnes filmées; des libertés acquises en faisant le pari d’une démarche quasi-solitaire de création et production.

L’entretien, 𝘊𝘳𝘰𝘪𝘴𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵𝘴 𝘥’𝘪𝘯𝘵𝘪𝘮𝘪𝘵𝘦́𝘴 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘶𝘯 𝘤𝘪𝘯𝘦́𝘮𝘢 𝘥𝘰𝘤𝘶𝘮𝘦𝘯𝘵𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘢̀ 𝘭𝘢 𝘱𝘳𝘦𝘮𝘪𝘦̀𝘳𝘦 𝘱𝘦𝘳𝘴𝘰𝘯𝘯𝘦. 𝘜𝘯 𝘥𝘪𝘢𝘭𝘰𝘨𝘶𝘦 𝘦𝘯𝘵𝘳𝘦 𝘏𝘦𝘯𝘳𝘪-𝘍𝘳𝘢𝘯𝘤̧𝘰𝘪𝘴 𝘐𝘮𝘣𝘦𝘳𝘵 𝘦𝘵 𝘋𝘪𝘢𝘯𝘦 𝘗𝘰𝘪𝘵𝘳𝘢𝘴, est à retrouver en ligne sur la plateforme Erudit !

L’équipe de la r***e vous souhaite une belle lecture !

Un article de la r***e Cinémas, diffusée par la plateforme Érudit.

[𝐋𝐮𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐭𝐞𝐱𝐭𝐞] ✨« Un ba**er ou un meurtre apparaissent plus stimulants formellement qu’une séance du Pa...
09/10/2025

[𝐋𝐮𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐭𝐞𝐱𝐭𝐞] ✨

« Un ba**er ou un meurtre apparaissent plus stimulants formellement qu’une séance du Parlement ou une ligne de piquetage, du moins à première vue […] »

Au-delà des parts privées ou intimes de la vie sociale du personne aperçu à l’écran, sa potentielle inscription dans l’organisation de la vie publique peut également être mise en scène : participation à une assemblée générale, à un mouvement de grève, à un débat citoyen... Mais y a t-il une approche à privilégier pour cela ?

Pour interroger comment filmer la politique, Bálint Demers revient sur sa recherche-création de laquelle est issue le documentaire 𝘋𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘦 𝘭𝘢𝘣𝘰𝘳𝘢𝘵𝘰𝘪𝘳𝘦 (2023) et analyse ce dernier aux côtés de deux autres films de cinéma d’auteur, 𝘗𝘢𝘵𝘦𝘳 (Alain Cavalier, 2011) et 𝘊𝘩𝘳𝘰𝘯𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘥’𝘶𝘯𝘦 𝘤𝘳𝘪𝘴𝘦 (Simon Larochelle, 2024).

Une boucle se dessine : en semblant 𝘢 𝘱𝘳𝘪𝘰𝘳𝘪 écarter de son questionnement la sphère intime pour aborder les procédés spécifiques à la mise en scène de la sphère publique, Demers comprend l’intimité comme un élément filmique essentiel à l’articulation entre cinéma et politique. C’est dans le passage par l’intime que s’apercevraient les idées et les affects qui accompagneront les individus dans l’action publique.

𝘓’𝘪𝘯𝘵𝘪𝘮𝘦 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦 𝘰𝘣𝘫𝘦𝘤𝘵𝘪𝘧 (𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘧𝘪𝘭𝘮𝘦𝘳 𝘭𝘢 𝘱𝘰𝘭𝘪𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦?) est désormais consultable en ligne, au sein du dossier 𝘙𝘦𝘤𝘩𝘦𝘳𝘤𝘩𝘦-𝘤𝘳𝘦́𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘢𝘶𝘵𝘰𝘶𝘳 𝘥𝘦 𝘭’𝘪𝘯𝘵𝘪𝘮𝘦.

Bonne lecture 😊 !

Un article de la r***e Cinémas, diffusée par la plateforme Érudit.

[𝐋𝐮𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐭𝐞𝐱𝐭𝐞] ✨𝘎𝘦𝘪𝘴𝘵𝘦𝘳𝘴𝘱𝘪𝘦𝘭𝘦 est le mot allemand utilisé pour désigner les matchs de football donnés e...
09/02/2025

[𝐋𝐮𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐭𝐞𝐱𝐭𝐞] ✨

𝘎𝘦𝘪𝘴𝘵𝘦𝘳𝘴𝘱𝘪𝘦𝘭𝘦 est le mot allemand utilisé pour désigner les matchs de football donnés en huis-clos, sans aucun supporter pour assister les équipes depuis les gradins. Littéralement traduit en anglais, il devient 𝘨𝘩𝘰𝘴𝘵 𝘨𝘢𝘮𝘦.
Alors que les portes de stades fermées aux publics relèvent habituellement de l’exceptionnel, elles sont devenues une norme parmi d’autres en 2020, lorsque les terrien·ne·s faisaient l’expérience collective d’une pandémie.

Dans son article 𝘈𝘧𝘵𝘦𝘳𝘸𝘰𝘳𝘥 𝘰𝘯 Geisterspiele, l’artiste et professeure Natalie Bookchin traverse les banlieues pavillonnaires, les cubes blancs des galeries d’art, l’Internet comme espace de sociabilité et les rues qu’empruntent les manifestant·e·s pour partager la réflexion qui entoure la création de son œuvre in situ 𝘎𝘩𝘰𝘴𝘵 𝘎𝘢𝘮𝘦𝘴 (2021), une installation vidéo documentaire dans la ville de Herne, en Allemagne.

Comment conceptualiser une œuvre d’art publique depuis un chez-soi confiné, à l’abri d’une catastrophe sanitaire ? Ce même abri qui met simultanément à l’écart de et en relief les inégalités sociales qui préexistaient à la crise…

« Global and local blur and smudge, inside and out, home and the streets, here and there, presences and absence. The seepage of the world beyond. The story of a year of mass confinement. You are apart and a part, in many places all at once, alone and with many others. »

𝘈𝘧𝘵𝘦𝘳𝘸𝘰𝘳𝘥 𝘰𝘯 Geisterspiele est consultable en ligne, au sein du dernier dossier paru à la r***e, 𝘙𝘦𝘤𝘩𝘦𝘳𝘤𝘩𝘦-𝘤𝘳𝘦́𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘢𝘶𝘵𝘰𝘶𝘳 𝘥𝘦 𝘭’𝘪𝘯𝘵𝘪𝘮𝘦.

Belle lecture ! 😊

Un article de la r***e Cinémas, diffusée par la plateforme Érudit.

[𝐌𝐀𝐈𝐍𝐓𝐄𝐍𝐀𝐍𝐓 𝐃𝐈𝐒𝐏𝐎𝐍𝐈𝐁𝐋𝐄 !] 🌞Chères lectrices, chers lecteurs, l’équipe de Cinémas est très heureuse d’annoncer la parutio...
08/25/2025

[𝐌𝐀𝐈𝐍𝐓𝐄𝐍𝐀𝐍𝐓 𝐃𝐈𝐒𝐏𝐎𝐍𝐈𝐁𝐋𝐄 !] 🌞

Chères lectrices, chers lecteurs, l’équipe de Cinémas est très heureuse d’annoncer la parution du volume 31 n°1 de la r***e, intitulé 𝘙𝘦𝘤𝘩𝘦𝘳𝘤𝘩𝘦-𝘤𝘳𝘦́𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘢𝘶𝘵𝘰𝘶𝘳 𝘥𝘦 𝘭’𝘪𝘯𝘵𝘪𝘮𝘦 !

Le dossier, préparé sous la direction de Martin Bonnard et Diane Poitras, tente de saisir comment les formes contemporaines de l’intime peuvent venir nourrir la pratique en cinéma documentaire.
Il réunit les contributions de chercheur·euse·s émergent·e·s et practicien·ne·s faisant retour à leur propre démarche de création pour interroger l’expérience intime qui y est évoquée ou qui y a été impliquée.
Cela fait de ce dossier le premier de la r***e Cinémas consacré à la recherche-création et aux diverses manières par lesquelles cette forme de recherche est un moyen susceptible d’engendrer de la connaissance.
Et nous aurons le plaisir de vous présenter ces nouveaux textes dans les prochaines semaines !

Le numéro est dès à présent en libre accès sur la plateforme Érudit :
https://www.erudit.org/en/journals/cine/2024-v31-n1-cine010154/
Bonne lecture !

Read this issue of the journal Cinémas on Érudit. Discipline: Arts.

[𝐑𝐞𝐠𝐚𝐫𝐝 𝐬𝐮𝐫 𝐧𝐨𝐬 𝐚𝐫𝐜𝐡𝐢𝐯𝐞𝐬  #𝟏𝟔] ⏳Concluons notre série thématique 𝘍𝘦𝘮𝘮𝘦 𝘦𝘵 𝘧𝘪𝘭𝘮𝘴 en abordant d’un angle plus large le par...
08/01/2025

[𝐑𝐞𝐠𝐚𝐫𝐝 𝐬𝐮𝐫 𝐧𝐨𝐬 𝐚𝐫𝐜𝐡𝐢𝐯𝐞𝐬 #𝟏𝟔] ⏳

Concluons notre série thématique 𝘍𝘦𝘮𝘮𝘦 𝘦𝘵 𝘧𝘪𝘭𝘮𝘴 en abordant d’un angle plus large le paradigme de la « femme au cinéma » en (re)découvrant le texte 𝘓𝘦 𝘴𝘱𝘦𝘤𝘵𝘢𝘤𝘭𝘦 𝘥𝘶 « 𝘮𝘢𝘯𝘲𝘶𝘦 𝘧𝘦́𝘮𝘪𝘯𝘪𝘯 » 𝘢𝘶 𝘤𝘪𝘯𝘦́𝘮𝘢 : 𝘶𝘯 𝘭𝘦𝘶𝘳𝘳𝘦 𝘲𝘶𝘪 𝘦𝘯 𝘤𝘢𝘤𝘩𝘦 𝘶𝘯 𝘢𝘶𝘵𝘳𝘦 de Denise Pérusse (1997).

Lien de l’article, paru en 1997, Volume 8, numéro 1-2, dans le dossier Cinéma et Mélancolie 👉 http://bit.ly/4lVEcU5

Pérusse y propose une analyse critique de la manière dont le cinéma, surtout classique, défini la femme comme « manque ». Elle serait un être construit en opposition à l’homme, qui lui, incarnerait la plénitude, l’action et le sujet. Selon l’auteure, cette idée de « manque féminin » est non seulement une construction idéologique, mais aussi un leurre, une illusion qui masque un autre type de manque plus fondamental : le malaise du système de représentation lui-même.

En s’appuyant notamment sur les théories psychanalytiques (Freud, Lacan) et féministes (Mulvey, Doane), le texte argumente que le cinéma classique repose sur une logique scopique du regard où la femme est objet du désir, mais dépourvue de voix, d’action et de subjectivité. Elle est ainsi perçue comme incomplète. Au sens psychanalytique, elle incarne le manque du phallus, soit le pouvoir symbolique.

Pour Pérusse, en mettant en scène des personnages féminins énigmatiques, sexualisés ou comme ayant un manque à combler, le cinéma classique détourne l’attention du vrai problème : c’est le langage visuel lui-même (et le récit cinématographique) qui ne sait pas comment représenter une femme comme sujet.

Ainsi, le manque devient spectacle. Par la répétition de ces stéréotypes, on rejoue sans cesse la femme silencieuse, hystérique, absente ou fatale, pour éviter de l'imaginer autrement. L’auteure appelle donc à remettre en question non seulement les figures féminines traditionnelles, mais les fondements même de la grammaire du cinéma.

De notre côté, nous pouvons conclure que les six textes de notre série 𝘍𝘦𝘮𝘮𝘦 𝘦𝘵 𝘧𝘪𝘭𝘮𝘴 soulignent, à leur manière, l’importance de la pluralité des types de regard au cinéma.

Bonne lecture, et retrouvons-nous le mois prochain pour une nouvelle série thématique !

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Image tirée du film 𝘙𝘦𝘣𝘦𝘤𝘤𝘢 (Alfred Hitchcock, 1940)

Source: http://bit.ly/4lSgAiV

[𝐑𝐞𝐠𝐚𝐫𝐝 𝐬𝐮𝐫 𝐧𝐨𝐬 𝐚𝐫𝐜𝐡𝐢𝐯𝐞𝐬  #𝟏𝟓] ⏳Notre série thématique 𝘍𝘦𝘮𝘮𝘦 𝘦𝘵 𝘧𝘪𝘭𝘮𝘴 se poursuit ! Explorons ce mois-ci la dimension my...
06/27/2025

[𝐑𝐞𝐠𝐚𝐫𝐝 𝐬𝐮𝐫 𝐧𝐨𝐬 𝐚𝐫𝐜𝐡𝐢𝐯𝐞𝐬 #𝟏𝟓] ⏳

Notre série thématique 𝘍𝘦𝘮𝘮𝘦 𝘦𝘵 𝘧𝘪𝘭𝘮𝘴 se poursuit ! Explorons ce mois-ci la dimension mythopoétique de la figure féminine au cinéma à travers une lecture du film 𝘏𝘪𝘳𝘰𝘴𝘩𝘪𝘮𝘢 𝘮𝘰𝘯 𝘢𝘮𝘰𝘶𝘳 d'Alain Resnais (1959) inspirée du mythe d’Orphée en (re)découvrant l’article 𝘍𝘳𝘢𝘨𝘮𝘦𝘯𝘵𝘴 𝘰𝘳𝘱𝘩𝘪𝘲𝘶𝘦𝘴 𝘥𝘢𝘯𝘴 Hiroshima mon amour 𝘥𝘦 𝘔𝘢𝘳𝘨𝘶𝘦𝘳𝘪𝘵𝘦 𝘋𝘶𝘳𝘢𝘴 𝘦𝘵 𝘥’𝘈𝘭𝘢𝘪𝘯 𝘙𝘦𝘴𝘯𝘢𝘪𝘴 de Joëlle Cauville et Josette Déléas (1999).

Lien de l’article, paru en 1999, Volume 9, numéro 2-3, dans le dossier 𝘓𝘦𝘴 𝘚𝘤𝘦́𝘯𝘢𝘳𝘪𝘰𝘴 𝘧𝘪𝘤𝘵𝘪𝘧𝘴 👉 http://bit.ly/468n8F4

Le film explore l’impossible retour vers le passé à travers la tentative de rencontre entre une femme française (Emmanuelle Riva), hantée par la mémoire d’un amour interdit à Nevers, et un homme japonais (Eiji Okada), marqué par les ruines d’Hiroshima. L’article de Cauville et Déléas met en lumière la fragmentation temporelle, formelle et narrative du film, qualifiée d’« orphique ». Il analyse comment sa structure narrative poétique et éclatée, entre passé et présent, résonne avec la quête d’Orphée qui descend aux Enfers pour retrouver Eurydice, mais échoue à la ramener parmi les vivants.

Bien que le film porte la mise en scène d’Alain Resnais, son ancrage repose sur l’écriture de Marguerite Duras. Selon les auteures du texte, cette réécriture du mythe d’Orphée au féminin soulève la question du genre dans la mythologie, en écho aux critiques de l’interprétation patriarcale des grands récits fondateurs.

En effet, le mythe d’Orphée est historiquement dominé par une perspective masculine. Mais, 𝘏𝘪𝘳𝘰𝘴𝘩𝘪𝘮𝘢 𝘮𝘰𝘯 𝘢𝘮𝘰𝘶𝘳 (Alain Resnais, 1959) inverse cette dynamique. Ici, c’est la femme qui se souvient, qui parle, qui porte la quête de mémoire et de deuil. Elle devient donc le nouvel Orphée, non pas sauveuse d’un autre, mais exploratrice de sa propre douleur et de ses souvenirs.

En ce sens, selon Cauville et Déléas, cette œuvre emblématique s’inscrit dans une tradition cinématographique où le mythe est réinvesti au féminin. 𝘏𝘪𝘳𝘰𝘴𝘩𝘪𝘮𝘢 𝘮𝘰𝘯 𝘢𝘮𝘰𝘶𝘳 (Alain Resnais, 1959) devient alors un lieu de déplacement du mythe antique vers un mythe moderne et féministe.

Bonne lecture ! ✨

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Source de l'affiche: https://www.imdb.com/title/tt0052893/

[𝐑𝐞𝐠𝐚𝐫𝐝 𝐬𝐮𝐫 𝐧𝐨𝐬 𝐚𝐫𝐜𝐡𝐢𝐯𝐞𝐬  #𝟏𝟒] ⏳Après avoir touché le cinéma de science-fiction, notre série thématique 𝘍𝘦𝘮𝘮𝘦 𝘦𝘵 𝘧𝘪𝘭𝘮𝘴 s...
05/27/2025

[𝐑𝐞𝐠𝐚𝐫𝐝 𝐬𝐮𝐫 𝐧𝐨𝐬 𝐚𝐫𝐜𝐡𝐢𝐯𝐞𝐬 #𝟏𝟒] ⏳

Après avoir touché le cinéma de science-fiction, notre série thématique 𝘍𝘦𝘮𝘮𝘦 𝘦𝘵 𝘧𝘪𝘭𝘮𝘴 se tourne cette fois-ci vers le cinéma d’horreur en redécouvrant le texte: 𝘍𝘦𝘮𝘮𝘦 𝘢𝘤𝘵𝘪𝘷𝘦 𝘦𝘵 𝘧𝘦𝘮𝘮𝘦 𝘢𝘶 𝘧𝘰𝘺𝘦𝘳 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘦 woman's horror film 𝘢𝘮𝘦́𝘳𝘪𝘤𝘢𝘪𝘯 𝘥𝘦𝘴 𝘢𝘯𝘯𝘦́𝘦𝘴 2000 : 𝘢𝘮𝘣𝘪𝘷𝘢𝘭𝘦𝘯𝘤𝘦𝘴, 𝘤𝘰𝘯𝘵𝘳𝘢𝘥𝘪𝘤𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘦𝘵 𝘪𝘮𝘱𝘢𝘴𝘴𝘦 𝘱𝘰𝘴𝘵-𝘧𝘦́𝘮𝘪𝘯𝘪𝘴𝘵𝘦 de Pascale Fakhry, paru en 2012.

Lien de l’article juste ici 👉 https://bit.ly/3Fb45PC

Dans son texte, Fakhry s'intéresse à un sous-genre spécifique du cinéma d'horreur, le 𝘸𝘰𝘮𝘢𝘯’𝘴 𝘩𝘰𝘳𝘳𝘰𝘳 𝘧𝘪𝘭𝘮, très populaire au courant des années 2000. En analysant particulièrement 𝘛𝘩𝘦 𝘙𝘪𝘯𝘨 (George Verbinski, 2002) et 𝘛𝘩𝘦 𝘖𝘵𝘩𝘦𝘳𝘴 (Alejandro Amenábar, 2001), elle explore comment ces films reflètent les tensions et limites du post-féminisme.

L'auteure observe que ces films présentent deux archétypes féminins : la femme active et la femme au foyer.

Dans 𝘛𝘩𝘦 𝘙𝘪𝘯𝘨 (George Verbinski, 2002), Rachel Keller, jouée par Naomi Watts, est une journaliste brillante, indépendante et mère célibataire. Toutefois, son rôle de mère est remis en question ; elle est souvent montrée comme négligente envers son fils et sa volonté d’enquêter sur une mystérieuse cassette vidéo dans le cadre de son travail sera la source de la mise en danger de celui-ci. Aux yeux de l’auteure, le film semble punir les ambitions professionnelles de son héroïne, en liant l’émancipation féminine à un échec parental.

D’un autre côté, dans 𝘛𝘩𝘦 𝘖𝘵𝘩𝘦𝘳𝘴 (Alejandro Amenábar, 2001), Grace Stewart, incarnée par Nicole Kidman, est l’archétype de la femme au foyer traditionnelle. Elle est centrée sur ses enfants, qu’elle élève dans un environnement strict et isolé. Mais cette maternité poussée à l’extrême devient étouffante et inquiétante. Le film dévoile progressivement une folie latente d’infanticides. Pour Fakhry, le film illustre la monstruosité de la mère excessive, critiquant le rôle de la femme domestique.

Ainsi, le texte de Fakhry met en lumière que ces deux figures opposées de la femme dans le 𝘸𝘰𝘮𝘢𝘯’𝘴 𝘩𝘰𝘳𝘳𝘰𝘳 𝘧𝘪𝘭𝘮 sont associées à l’échec. Les films étudiés démontrent cette impasse: les héroïnes sont piégées entre des choix contradictoires. L’auteure relie ces représentations à l'émergence du post-féminisme, un courant qui suggère que les objectifs du féminisme sont atteints, permettant aux femmes de choisir librement leur mode de vie. Cependant, comme le mettent en scène les films à l’étude, aucun choix ne semble viable pour la femme sans conséquence tragique.

Bonne lecture ! ✨

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Source des affiches :

𝘛𝘩𝘦 𝘙𝘪𝘯𝘨 : https://imdb.to/3Z26we7
𝘛𝘩𝘦 𝘖𝘵𝘩𝘦𝘳𝘴 : https://bit.ly/3Hb7ZIR

Adresse

3150, Rue Jean-Brillant
Montreal, QC
H3T1N8

Téléphone

+15143436111

Site Web

https://cine.erudit.org/

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