Capauxdiamants

Capauxdiamants Adresse postale : C.P. 26 Haute-ville, Québec QC G1R 4M8

08/26/2025

NOUVEAU CHEZ SEPTENTRION🌸
𝑌𝑊𝐶𝐴 𝑄𝑢𝑒́𝑏𝑒𝑐. 150 𝑎𝑛𝑠 𝑎𝑢 𝑐𝑜𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑣𝑖𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑓𝑒𝑚𝑚𝑒𝑠, un livre de Johanne Daigle.

Fondée en 1875 par des dames anglo-protestantes de Québec, la Young Women's Christian Association (YWCA) accompagne les femmes et les filles de la région depuis 150 ans. Tour à tour maison d'accueil, centre de formation, lieu d'entraide et actrice de changement, elle s'est adaptée aux réalités sociales de chaque époque en plaçant l'humain au coeur de son action.

Dans un récit vibrant, ce livre fait revivre les moments marquants, les figures inspirantes et les grands tournants qui ont façonné cet organisme profondément enraciné dans sa communauté. Entre crises, réinventions et élans de solidarité, l'histoire de la «Y» est aussi celle de nombreuses femmes qui ont tracé ensemble de nouveaux chemins vers leur autonomisation. La YWCA Québec est une histoire de courage qui résonne encore aujourd'hui.

Procurez-vous le livre dès aujourd'hui dans toutes les librairies du Québec! Pour en savoir plus: https://www.septentrion.qc.ca/catalogue/ywca-quebec

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Johanne Daigle est professeure titulaire, maintenant retraitée et associée, au département de sciences historiques de l'Université Laval. Formée à l'UQAM en histoire sociale et en histoire des femmes, elle a enseigné l'histoire du Québec et du Canada contemporain pendant 40 ans. Membre du Réseau québécois en études féministes (RéQEF) et de la Chaire Claire-Bonenfant - Femmes, Savoirs et Sociétés, elle a mené des recherches sur l'engagement des femmes dans les services sociaux et les professions féminines.

YWCA Québec

08/26/2025
08/26/2025

Guillaume Couillard s’oppose à un ordre ferme de Samuel de Champlain.

En juin 1628, la petite colonie de Québec s’inquiète de ne pas voir les ravitaillements de la métropole s’amener. En effet, la flotte de Roquemont qui devait amener le ravitaillement se fait intercepter par les frères Kirke. Champlain apprend aussi que les Anglais sont à Tadoussac. C’est la catastrophe déjà que les vivres commencent à manquer dangereusement.

« Cependant, il nous fallait aviser de quel bois on ferait flèche. Pour nous garantir des inconvénients qui pouvaient arriver, nous trouvâmes à propos de mettre tous nos hommes à chercher du brai dans les bois et les sapinières, suffisamment pour brayer une barque et une chaloupe, afin de les envoyer à Tadoussac, de charger de vivres la plus commode et de l’amener à Québec, pour plus facilement et commodément mettre les personnes que nous voulions renvoyer à Gaspé, afin de trouver un passage auprès des vaisseaux qui étaient aux côtes pour s’en retourner en France. La diligence de tout un chacun fut telle qu’en moins de cinq à six jours nous en eûmes suffisamment. De là, nous allâmes au cap Tourmente tuer un bœuf, afin d’en avoir le suif, pour le mêler avec le brai. On fit faire aussitôt de l’étoupe avec de vieux cordages, ramassant toutes choses au moins mal que l’on pouvait pour nous accommoder, et au nombre de ceux qui devaient retourner, on mit deux familles [probablement la famille d’Abraham Martin et celle de Pierre Desportes] qui n’avaient pas un pouce de terre pour pouvoir se nourrir, étant entretenus grâce aux vivres du magasin, car tout cela ne nous servait à rien, qu’à manger nos vivres, les dix personnes qui étaient dans ces deux familles, hormis les deux hommes qui pourraient être employés, l’un comme boulanger et l’autre qui servait de matelot.

Or, quand toutes les choses furent prêtes, il ne restait plus qu’à trouver un homme qui fût entendu à calfeutrer la barque et à l’accommoder de ce qui lui était nécessaire. Nous nous adressâmes à un habitant du pays, qui se nourrit de ce qu’il a défriché au pays, appelé Couillart, bon matelot, charpentier et calfeultreur, qui ne pouvait être employé qu’en cas de nécessité, auquel nous mettions toute notre assurance qu’il nous secourrait de son travail et de son industrie, d’autant que, depuis quinze ans qu’il avait été au service de la compagnie, il s’était toujours montré courageux en toutes choses qu’il faisait et qu’il avait gagné l’amitié de tout un chacun. Nous faisions ce que l’on pouvait pour lui et, quant à moi, je ne m’y suis pas épargné, en tout ce qu’il avait à faire. Enfin, je lui dis qu’il était nécessaire, n’ayant personne en notre habitation, qu’il allât à Tadoussac pour charger de vivres cette barque.

Il chercha toutes les excuses qu’il put pour s’en exempter, assez mal à propos et sans raison, ce qui me fit lui tenir quelques propos fâcheux. Bref, pour toute conclusion, il dit qu’il avait peur des Sauvages, qu’ils ne l’assommassent. Pour le relever de cette appréhension, je lui fis l’offre de lui donner une chaloupe bien équipée d’hommes et d’armes et d’envoyer mon beau-frère pour le rassurer. Tout cela ne servit à rien, sinon que pour accommoder deux chaloupes qui étaient en notre habitation, il le ferait volontiers, mais d’y aller, il craignait pour sa peau et ne voulait pas abandonner sa femme, pour veiller sur elle. Je lui dis : « Vous l’avez tant de fois laissée seule avec sa mère par le passé. Allez, lui dis-je alors, vous perdez toutes les conditions que l’on pouvait espérer d’un homme de bien. Si ce n’était pour si peu, je vous ferais mettre prisonnier, pour la désobéissance que vous faites en une nécessité. Vous desservez le roi en tout ceci. Néanmoins, on avisera à ce que l’on aura à faire. » Le sieur du Pont et moi avisâmes que de se servir d’un homme par force, on n’en aurait jamais une bonne issue, et qu’il fallait s’en passer, et qu’il nous calfeutrât deux chaloupes, n’en pouvant tirer un autre service. »
(Extrait dans Les œuvres complètes de Champlain T2, Thierry, Eric, Éditions Septentrion 2019, p. 987-988)

Guillaume Couillard n’est pas un pleutre, même s’il admet qu’il a peur d’une attaque de « Sauvages » sur sa personne, mais avec la mort du patriarche Louis Hebert l’année précédente, il est devenu le soutien de la famille. Il se doit donc de demeurer près des siens pour les protéger.

📸 Guillaume Couillard, figure au monument Louis-Hébert, parc Montmorency, Québec source: Wikipedia

08/26/2025

🐋 Biographie modifiée : Au début des années 1750, les employés de la Hudson’s Bay Company installés au fort Richmond, dans une future région du Québec, comptaient beaucoup sur les services d’un Cri qu’ils appelaient Robinson Crusoe (mort en 1755).

Chasseur émérite, notamment de baleines, ce dernier servit également de messager entre les avant-postes de la Hudson’s Bay Company et d’émissaire auprès des populations autochtones. Robinson Crusoe faillit perdre la vie au cours d’un conflit domestique en 1753, mais il réussit à se rétablir et, l’année suivante, se révéla être une aide inestimable après l’attaque du fort par les Inuits.

✏️ Plusieurs modifications ont été apportées dans cette biographie, dont sur le saccage du poste de la Petite rivière de la Baleine par des Inuits en 1754 et le conflit qui s'ensuivit.

✍ George E. Thorman (publiée en 1974 et révisée en 2025)

📕 https://www.biographi.ca/fr/bio/crusoe_robinson_3F.html

08/25/2025

🎤 𝟰 𝗰𝗼𝗻𝗳𝗲́𝗿𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝗹𝗶𝗲𝗻𝘀 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗮 𝗖𝗵𝗮𝗺𝗽𝗮𝗴𝗻𝗲 𝗲𝘁 𝗹𝗮 𝗡𝗼𝘂𝘃𝗲𝗹𝗹𝗲-𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲
En écho à l’exposition "Il était une fois Montréal, les Champenois en Nouvelle-France", le Département de l’Aube vous propose une série de conférences gratuites pour explorer les liens historiques entre la Champagne et le Québec.

📍 Cité du Vitrail – 18h30
🔹 10 sept. : "Fêtes et loisirs à l’hôpital canadien Laval (1917-1918) : une pause dans la tourmente de la Grande Guerre"
🔹 25 & 26 sept. : "De quelles façons les Québécois se souviennent-ils de leurs fondateurs et pionniers Champenois ?"
🔹1ᵉʳ oct. : "Jean Talon, un fondateur Champenois de la Nouvelle-France"

📍 Centre de Congrès de l’Aube – 18h30
🔹 9 oct. : Double conférence "Les fondateurs champenois de Montréal" et "Des Champenois en Nouvelle-France"

📲 Réservations dans l'onglet de l'exposition : https://pulse.ly/ua2vzszg3d

📅 Exposition jusqu’au 2 novembre à l’Hôtel-Dieu-le-Comte
ℹ️ Infos : https://pulse.ly/ckglhfjlbx

08/25/2025
08/25/2025
08/25/2025

"Marius Barbeau a l'insigne mérite d'avoir mis à profit son talent pour recueillir, dans divers coins du Québec comme de l'Acadie, des anecdotes contenant de précieuses informations qui se seraient sans doute perdues à tout jamais, n'eut été de son action."
-Aubert Ouellet (Président fondateur de l’organisme Patrimoine et Culture du Portage), "Marius Barbeau à Notre-Dame-du-Portage", 𝐻𝑖𝑠𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒 𝑄𝑢𝑒́𝑏𝑒𝑐, 13-3

En cette 𝐣𝐨𝐮𝐫𝐧𝐞́𝐞 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐢𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐮 𝐟𝐨𝐥𝐤𝐥𝐨𝐫𝐞 et en attendant la parution, en décembre, de la r***e spéciale de nos partenaires d'𝐻𝑖𝑠𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒 𝑄𝑢𝑒́𝑏𝑒𝑐 sur le folklore et les mythes et légendes du Québec, découvrez les travaux de Marius Barbeau à Notre-Dame-du-Portage.

En 1918, ce grand ethnologue québécois a recueilli auprès des habitants de la région de nombreuses anecdotes, chansons et légendes locales, immortalisant des récits sur le Rocher Malin, sur les feux follets, les loups-garous et même le diable sous forme de chien noir. Ces histoires témoignent de la vie, des croyances et des traditions de nos ancêtres et alimentent notre beau répertoire du folklore québécois.

Accompagnez le folkloriste méthodique dans la reconstitution de ces récits où se mêlent mémoire collective et imaginaire :
https://www.erudit.org/fr/r***es/hq/2008-v13-n3-hq1059305/11283ac/

[Grandville – Feu follet (illustrations pour les Œuvres complètes de Béranger), gravure sur bois, 1836, The Metropolitan Museum of Art, Elisha Whittelsey Collection]

08/25/2025

Adresse

3, Rue De La Vieille-Université, Bureau 212
Quebec, QC
G1R5K1

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