Capauxdiamants

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07/18/2025

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Ostensoir

Découvrez cet exceptionnel ostensoir, composé d’un soleil orné de rayons droits et en « S », d’une tige finement travaillée et d’une base décorée de motifs floraux et de médaillons. Offert par Jeanne Le Ber à la Congrégation de Notre‑Dame en 1695, cet objet, rescapé des fontes de Louis XIV et restauré après le feu de 1893, témoigne d’un savoir‑faire artisanal remarquable. Chaque détail, du compartiment vitré abritant la lunule surmontée d’une croix jusqu’à l’inscription gravée à la base, raconte une histoire riche et fascinante.

Découvrez cet objet chargé d’histoire sur notre Portail des collections! (Lien en commentaires) 👇

07/18/2025
07/18/2025

Eugénie Lapointe (1895-1962) : L’électrification des écoles du Lac-Saint-Jean

Par Cédrick Ouellet, stagiaire en communications à la Société historique du Saguenay

Eugénie Lapointe, née le 31 décembre 1895 à La Malbaie, joue un rôle essentiel dans la lutte pour l’électrification du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Épouse de Raoul Tremblay et mère de neuf enfants, elle accorde une importance primordiale à l’éducation et consacre de nombreuses années à l’amélioration des écoles de rang.

Dès les années 1940, Eugénie rejoint l’Union catholique des fermières (UCF), où elle dénonce les tarifications injustes imposées par la Compagnie électrique du Saguenay, qui facture les écoles au même prix que les résidences. Face au refus de la compagnie d’établir des tarifs préférentiels, Eugénie interpelle la Régie provinciale de l’électricité en 1950. Malgré l’indifférence du gouvernement, sa persévérance, alliée à celle d’autres militantes, mène à des avancées concrètes : l’électricité et l’eau courante sont progressivement installées dans les écoles du Lac-Saint-Jean. Elle œuvre également pour l’accès gratuit des filles à la 8ᵉ et 9ᵉ année.

Sa santé déclinante l’oblige toutefois à ralentir ses activités à partir des années 1950. S’éteignant en 1962 à l’âge de 66 ans, Eugénie Lapointe laisse en héritage des avancées essentielles pour le système scolaire régional.

Photographie : Eugénie Lapointe chez son père François Lapointe.
Société historique du Saguenay, P002, S07, SS1, P10302-02.

Référence
Haxän Bondu, « Eugénie Lapointe et l’électrification des écoles rurales du Lac-Saint-Jean (1948-1952) », Histoire Québec, vol. 30, no 1, p. 26-28.

07/18/2025

Débat intéressant entre science et volonté de respect des morts après une bataille particulièrement violente...

À Québec, un ossuaire militaire de 1760 va demeurer sous clé

" L’ossuaire contenant les restes humains de la bataille de Sainte-Foy du 28 avril 1760 va demeurer fermé, a tranché la Commission des champs de bataille nationaux (CCBN). Le coffret en acier retrouvé il y a deux ans dans la base du monument des Braves à Québec, lors de travaux de restauration, est « un lieu de repos », estime l’organisme fédéral. « La CCBN a convenu d’avoir peu d’intérêt à faire ouvrir la boîte », lit-on dans une note interne obtenue par Le Devoir.

Pour le paléoanthropologue Robert Larocque, les ossements des soldats tombés sous les balles à un peu plus de deux kilomètres à l’ouest des remparts de Québec devraient au contraire être l’objet d’une analyse scientifique. « Ce sont des témoins biologiques d’un événement d’intérêt majeur pour le Québec », explique le spécialiste en évoquant les fragments de squelettes exhumés d’une fosse commune au milieu du XIXe siècle. "

(La suite via l'article en commentaire, collez le lien directement dans votre navigateur)

07/17/2025

🏛️ Comment Ottawa est-elle devenue la capitale du Canada ?

Afin de résoudre la question du siège permanent du gouvernement de la province du Canada, qui exacerbait depuis des années les rivalités entre les grandes villes de la colonie, on demanda en 1857 à la reine Victoria de trancher.

En juillet 1858, l’annonce de son choix, Ottawa, provoqua la défaite du gouvernement Cartier-Macdonald. Finalement, l'année suivante, avec une majorité de cinq voix, le Parlement se prononça pour Ottawa.

À la formation du nouveau dominion du Canada en 1867, Ottawa demeura la capitale.

👉 Découvrez les débats qui ont mené à la désignation d’Ottawa comme capitale du Canada : https://www.biographi.ca/fr/topics/topic-match-list.php?id=1806

📸 Construction des édifices du Parlement, 1863 (Bibliothèque et Archives Canada)

07/17/2025
07/17/2025

ENTRE PLANCHES ET MADRIERS : LA SCIERIE CAMPBELL MACLAURIN (1908-1940)

Drummondville, 9 septembre 1921, 8h00. Le sifflement du train se fait entendre. C’est le signal pour les hommes qui se dirigent vers la voie ferrée du Canadien National traversant la cour. La locomotive s’arrête finalement quelques minutes plus t**d, grinçant sous le poids de plusieurs centaines de massifs billots de bois équarris. Les ouvriers travaillent d’arrache-pied pour décharger le tout et l’entasser, en piles, dans la cour. Ce pin, cette épinette et cette pruche deviendront ainsi le labeur de leur prochain jour, eux qui devront les scier pour en faire du bois d’œuvre, notamment des madriers et des planches. Ceux-ci seront ensuite chargés sur les prochains wagons qui les achemineront vers leur destination suivante. C’est là le quotidien de la scierie Campbell MacLaurin Lumber Co. Limited, incorporée à Montréal en 1907, et établie à Drummondville depuis 1908.

Dès la fin de l’année 1907, la maison-mère de la Campbell MacLaurin annonce son intention d’ouvrir une succursale à Drummondville qui procurera, à son apogée, du travail à près de 125 hommes. À son ouverture en 1908, la compagnie occupe un vaste terrain entre le troisième rang (l’actuel boulevard Saint-Joseph), la voie ferrée de l’Intercolonial Railway (devenue celle du Canadien National à partir de 1919), la rue du Couvent (aujourd’hui la rue Marchand) et le chemin de fer du Canadien Pacifique. Près de seize millions de pieds de bois de construction s’entassent régulièrement dans la cour de la compagnie, de part et d’autre du chemin de fer, en attendant d’être transformé ou expédié vers les marchés urbains, toujours par train. La Campbell MacLaurin devient ainsi rapidement une cliente très appréciée des compagnies ferroviaires dont elle dépend.

En plus d’offrir un salaire respectable aux hommes qui y travaillent, la Campbell MacLaurin profite d’une réputation enviable et du dévouement de ses employés, notamment grâce au gérant local de la compagnie, le respecté Elmer D. McCallum. Ce dernier fait preuve d’une grande générosité à l’égard du personnel lors du temps des Fêtes, distribuant plus de 15 000 livres de bonbons aux enfants des employés en l’espace de trente ans, soit environ 500 livres par année. McCallum ne s’arrête toutefois pas là. À partir de Noël 1936, le gérant offre une boîte de denrées d’une valeur de 5-6$ à chacun des ouvriers. McCallum se charge alors lui-même du magasinage, ainsi que de la distribution des cadeaux aux domiciles. Ajoutons à cela que la compagnie facilite l’établissement de ses employés en leur vendant des terrains et du bois de construction au rabais, 90% d’entre eux étant propriétaires d’une maison en 1940.

Après plus de trente ans d’activité, la manufacture drummondvilloise de la Campbell MacLaurin annonce la cessation de ses opérations en mars 1940. Plusieurs facteurs sont en cause, dont l’éloignement des sources d’approvisionnement en bois, jumelé aux taux de fret qui ont doublé depuis 1914. La consommation du bois de construction a également fortement diminué, remplacé par des matériaux de substitution. Ainsi, depuis 1930, l’entreprise n’opère qu’à 45% de sa capacité, rendant les dépenses prohibitives pour une si petite production. Après avoir disposé de tout le bois qu’elle avait en main, la scierie ferme finalement ses portes en octobre de la même année, démolissant ses bâtiments et vendant son outillage. Il ne subsiste alors qu’un bâtiment, toujours situé au 265 de la rue Brouillard, et qui servait jusque-là de bureau pour la compagnie. Le reste du vaste terrain initialement occupé par l’entreprise est alors divisé en lots de 50 par 100 pieds, lesquels sont vendus au rabais pour la construction de résidences, hormis une bande de terrain réservée à l’élargissement du troisième rang. Les rues Melançon, Garceau et Brouillard sont alors aménagées au sein de l’espace laissé vacant par la défunte scierie. Le sympathique Elmer D. McCallum devient, quant à lui, vice-président de la maison-mère située à Montréal.

Un article de la Société d'histoire de Drummond signé par Gabriel Cormier.

Visuel : Scierie Campbell MacLaurin Lumber Co. Limited, Drummondville, vers 1910.
Source : Société d’histoire de Drummond, Fonds Famille Ovide Brouillard; P189, D9, P024.

07/16/2025

Archéo-Québec en partenariat avec La Cité des Hospitalières en transition et le Centre d'interprétation du Site Archéologique Droulers-Tsiionhiakwatha présente sa toute nouvelle offre de service à destination des acrhéologues et étudiants : l'Atelier de traitement d'artéfacts - Espace de ...

07/16/2025
07/16/2025

Ancré dans le quartier historique du Vieux-Montréal au coin des prestigieuses rues Notre-Dame et Berri, le lieu historique national Sir-George-Étienne-Cartier est un joyau patrimonial surprenant qui offre un moment de découverte et de répit à deux pas de l’effervescence touristique montréalaise. Lieux historiques nationaux au Québec, Parcs Canada

07/16/2025

Spécialiste du régime de Vichy et de la Résistance, Jean-Pierre Azéma est décédé le 14 juillet 2025. C'était un ami de L'Histoire et un fidèle auteur depuis sa création. Michel Winock lui rend hommage.

07/16/2025

📸L'historienne Anne Trépanier a reçu le Prix Pierre-Savard du Conseil international d'études canadiennes (CIEC) pour son livre De l'hydre au castor. Imaginaire et représentations de la Confédération dans la presse de l'Amérique du Nord britannique, 1844-1867.

De l'hydre au castor rassemble des représentations du «Canada à naître», tirées de journaux et de feuilles satiriques provenant des provinces de l'Amérique du Nord britannique avant leur entrée dans la Confédération en 1867.

Pour en savoir plus: https://www.septentrion.qc.ca/catalogue/de-l-hydre-au-castor

Aux côtés de l'autrice: Anna Branach-Kallas, présidente du Conseil international des études canadiennes et John Maher, président des études canadiennes en Irlande et trésorier du conseil.

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