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Instinct de vie (Un clin d’œil à instinct de mort de Jacques Mesrine)Par christian PelletierMa biographie Première de 5 ...
12/19/2025

Instinct de vie
(Un clin d’œil à instinct de mort de Jacques Mesrine)

Par christian Pelletier
Ma biographie

Première de 5 parties.

Ma naissance

Je suis née en ce monde à Mascouche au lac Samson. Deuxième enfants de Adélard pelletier et Léonie Greaves. Un 24 août 1965. Le lac Samson de Mascouche est un lac artificiel créé au milieu des années 1950 par Eugène Sanson, un mécanicien militaire qui s'est installé sur une grande terre au nord de la ville en 1941. Il était appelé lac, mais il ressemblait plus à une mare avec quelques pieds de profondeur. L’hiver ce lac devenait une patinoire. Une route en fessait le tour et quelques maisons y étaient installées. La chanson du jeune chanteur David Jalbert « Souvenir retrouvé ». ; https://youtu.be/SN9SqtfLNYw. Cette chanson parle de ce petit village où lui aussi est né. La côte de Skidoo , la patinoire et le dépanneur jiji qu’il chante existaient déjà à mon époque. Cette chanson me rappelle mes souvenir du lac Samson.

J’aimais partir à l’aventure avec ma brouette, côtoyer de petits animaux, jouer dans le bois ou dans mon carré de sable pour y construire mon monde. Mon chien un berger allemand me suivait partout. Cette affection qu’il m’apportait était pur et me fessait un bien énorme. Il était mon compagnon exclusivement à moi. Les plus beaux moments que je vivaient était aussi quand j’allais à la grange jouer avec mes cousines. Nous montions les cheveux sans selles et les petits veaux qui eux nous jetaient par terre en sautant partout. Les chevaux de mon grand père connaissaient des tour. L’un savait compter avec ses sabots, on lui disait trois et il frappait au sol avec son sabot trois fois. J’ai vue mon oncle couper les têtes des poules et voir leurs corps courir sans elles. Comment apprêts on les fessaient bouillir pour enlever les plumes. Nous n’avions pas le temps de nous ennuyer et nous apprenions plein de choses. Mes oncles et mon père me fessaient chauffer leurs voiture, tracteur, skidoo . A 5 ans sur leurs jambes et vers 7ans quelques fois seul. Cela me donna une plus grande estime de moi même. On se montrait fiers de moi. J’étais un petit homme bienveillant près à aider et me rendre utile.

Nous vivions dans une petite maison non terminée de trois-pièces, avec mon père, ma mère et ma sœur. Le revêtement extérieur était sur l’isolation de teintes noires. Nous n’avions pas d’eau courante, ma mère devait remplir plusieurs gallons d’eau javel vide à une source à quelque kilomètre de chez nous. Elle fessait chauffer l’eau sur le poêle à bois pour faire la vaisselle ou préparer nos bains qui se prenait dans une cuve en aluminium qui servait de bain. L’été on prenait ma sœur et moi notre bain dans cette cuve a l’extérieur. L’hivers ma mère fessait chauffer l’eau sur le poêle et nous prenions notre bain dans le salon.

Ma mère devait avoir un courage exemplaire, pour s’occuper de ses deux enfants dans ces conditions. Elle me contait que l’hiver arrivé, mon père plaçait du polythène aux fenêtres pour couper le froid. Cela fessait en sorte que le Soleil rentrait difficilement à la maison, ce qui augmentait la déprime saisonnière de ma mère de toute évidence.

Mes parents n’ont pas réussi à s’aimer. Je crois que la vie ne leur avait pas donné un grand héritage leur permettant. Mon père était alcoolique ce qui était assez commun à l’époque. Ma mère endurait, l’église et la pression sociale fessaient en sorte que la femme devait subir sans se plaindre. Faire vivre des enfants pour une femme seul à l’époque était plus que difficile. Il était donc impensable de se séparer. Autant pour des considérations monétaires que de la pression familiale. Le mariage à l’église était sacré. Que le mari soit un bon mari ou un mauvais mari, la femme ne se séparait pas elle endurait.

Mon père étant alcoolique, il avait été violant envers ma mère. Nous avons ma sœur et moi, aussi connut des punitions physiques. On parlait à l’époque de correction. C’était répandu à l’époque. La nature mauvaise ou imparfaite devait être domptée et corriger par la correction de nos parents. Bien que mon père était aussi un homme sensible qui pouvait par moment nous montrer son affection.

Le premier dit mauvais coup que l’on m’attribua à mes 5 ans. Était que j’avais acheter au dépanneur pour 2 dollars de bonbon avec l’argent que ma mère m’avait donner pour une commission. J’avais un mot qu’elle m’avait donner ou était inscrit la petite commande. Je crois que s’était pour des ci******es. La dame du dépanneur, je lui avait bien donner la note. Elle m’avait demander ce que je voulait, bien des bonbons madame lui avais je répondu. Elle m’avait donner un sac remplis de bonbons. Peut être qu’elle ne savait pas lire ? Comme punition ma mère me fit rester sur le perron jusqu’à ce j’ai manger tout les bonbons. Une belle punition.

Je me souviens très bien que la noirceur lors de mon coucher me terrorisait. J’avais peur des monstres qui pouvaient se cacher sous mon lit. J’avais peur qu’ils puissent toucher mes pieds, lorsque j’allais me coucher. Je voyaient des visages dans le noire du cadre de porte entre ouvert du garde-robes. Je crois que l’atmosphère de la maison créait une insécurité malsaine. Le fait que j’était hyper sensible , je le ressentais encore plus intensément. Je fessais des crises la nuit et des cauchemars . Je fessais des rêves concernent le future. A l’âge que j’avais je ne pouvais pas les interpréter, mais ils étaient effrayant. L’un d’eux est que je j’allais faire de la prison et un autres bien récurrent je voyais et verrai une grande guerre dévastatrices. Pour me donner la paix avant de dormir je faisait mes scénarios ou j’étais un chevalier sur un cheval blanc. Me battent contre le mal des armés de méchants ou de monstres. Je réussissais à dormir qu’après épuisement.

J’étais souvent en état de vigilance extrême quand j’entendais les cries et les chicanes à la maison. Quelque foi en journée je fessais des crises ou je devenais bleu et ma respiration coupait. Ce qui provoquait ces crises ces lorsque je n’avait pas ce que je voulais ou bien quand je ressentait une grande oppression sur laquelle je n’avais aucun pouvoir.

J’avais aussi un re**rd de développement pour m’exprimer. Ma mère avec sa patience et son amour me frottait le ventre tout en me fessant prononcer mes mots jusqu’à l’âge de 5 ans environs.

Je visitais régulièrement l’hôpital pour enfant St Justine sur la rue Bélanger à Montréal. On me fessait passer des électroencéphalogrammes pour voir les activités de mon cerveau. J’étais un enfant turbulent, j’avais de la difficulté à me concentrer à avoir une sécurité en moi. Je ne pourrais pas vous dire avec exactitude le diagnostic. On a même dit que je pouvais souffrir d’épilepsie. En final j’ai pris une médicamentation de l’âge de 5 ans jusqu’aux débuts de mon adolescence à 12 ans. Ce médicament devait être l’équivalent du ritalin.
Je dormais souvent sur mes bureaux à l’école, faute de mes nuits agitées par mes cauchemars répétés. Crée en partie par l’insécurité familiale et parfois dû à ce médicament. Je me souviens à cette époque avoir dit à ma mère que je ne pourrais pas travailler plus t**d, si je continuais à prendre des médicaments. Parce que je ne pourrai pas êtres normal comme les autres.

Je me suis cru pendant longtemps inférieur aux autres dus à ma différence « j’étais malade ». Ma nature (dit) hyperactive causait de l’irritation et de l’impatience chez mes professeurs et mes parents. J’étais un enfant chétif, qui saignait régulièrement du nez à l’école. Cela créait une commotion chez les autres enfants. J’avais honte d’être malade et d’attirer l’attention que je ne désirais pas.

Bien plus t**d en écoutant la radio, j’ai entendu le psychiatre Pierre Mailloux parler des enfants hyperactifs. Il décrivait qu’une grande majorité d’enfants hyperactifs étaient surdoués et qu’ils ne devaient pas être soumis au ritalin, mais qu’ils avaient plutôt besoin de stimulations intellectuelles et physiques et que pour la plupart, ils étaient donc sous stimulé. Il y avait qu’un petit nombre d’enfants, qui avaient un besoin réel de cette médication. Les gens ne savaient pas comment gérer cette énergie de plus en plus présente chez les enfants. Ne sachant que faire de cette énergie nous la réprimons.
Vers l’âge de mes cinq ou six ans ma mère ma sœur et moi sommes partis de la maison. Ma mère avait pris tout son courage pour sortir de cette relation toxique avec mon père alcoolique et violent. J’avais à l’époque un chien de race berger allemand que nous avons dû laisser au lac Sansom. Nous déménagions à Montréal et les chiens n’étaient pas admis dans le logement que ma mère nous avait trouvé. Le sentiment qui m’habitait régulièrement était celui de l’injustice. Mes larmes, mes crises et mon désarroi étaient un Cri en vain pour que la vie ne m’enlève pas ce que j’aime. Aujourd’hui un beau grand berger allemand partage ma vie. J’avais l’impression dans le passé que je ne fessais que subir.
On ne me demandait rarement sinon jamais ce que je voulais et encore moins ce que je vivais. J’ai connu ce qu’était une émotion que lorsque j’ai été en thérapie, fin des années 1980.

Face à toutes ces frustrations et du fait que comme enfants, j’ai été laissé à moi-même, je m’évadais dans le jeu. Mes satisfactions étaient généralement reliées aux jeux et l’insatisfaction et mes frustrations reliées à la réalité. Aujourd’hui encore je constate que nous laissons vivre trop nos enfants dans un monde imaginaire de Calinours et de jeux. Nous leur accordons peu de temps pour leur développement réel. Pourtant même dans le monde animal les adultes montrent constamment à leurs progénitures comment affronter les vicissitudes de la vie. Pour pourvoir y faire face.

Nous cherchons à fuir la réalité, car celle-ci n’obtient pas la cote de notre attention. Le présent existe pour imaginer, désirer ou craindre le futur ou pour revivre le passer. Du aux nombreux conditionnements qui ne font que répéter en boucle nos mêmes comportements et attitudes face à la vie. C’est ce qu’elle nous a apprise.

Quelque temps après sa séparation.
Les démons ont poursuivi ma mère, elle fessait face à une dépression sévère. Léonie était une femme sensible tout en Ayant un caractère parfois colérique d’une descendante irlandaise qu’elle était. Lors de son hospitalisation. Elle voulus s’évader pour venir nous chercher ma sœur et moi. Elle ne pouvais pas laisser ses enfants. Un jour ou elle fut l’essai de se sauver elle fut rattraper et reçu un traitement à l’électro choque.

Je regarde souvent la dépression comme étant le symptôme d’une pensée et d’une vie désordonnée si rattachant. Une forme d’écœurantite aiguë. On utilisait les électrodes pour traiter la dépression de ma mère. Plus de 70 ans après sa découverte, la thérapie par électrochocs, désormais appelée électro convulsivothérapie (ECT) ou sismothérapie, est toujours utilisée, notamment dans la dépression. Pratiquée sous anesthésie générale, elle est moins traumatisante qu'à ses débuts. Du temps où ma mère était hospitalisée, ils attachaient les patients sur un lit et à froid ils recevaient une décharge qui provoquait des convulsions.

Pendant que ma mère était internée. Ma sœur et moi nous nous sommes promenés de foyer en foyer, je crois que ma turbulence et ma désadaptation en étaient la cause. Je pouvais rester des heures debout près de mon lit jusqu’à ce que le Soleil se lève le matin et dissipe la peur que j’avais de me coucher dans le noir. Mon insécurité était insoutenable. À l’école mes notes en soufraient beaucoup, j’obtenais rarement les notes de passages. Si je me comparaissais aux autres, mon estime ne volait pas haut. Je riais et déconnais souvent en classe pour fuir mes malaises et le sentiment que je n’étais pas intelligent. Je finissais même par rire de ne pas réussir et tout saboter de mon travail, pour faire rire les autres.
Je réussissais quelques choses, je réussissais, à ne pas réussirent je finissais à m’en moquer. Comment avoir eu une autre réaction ! Celle-ci était adaptée à mon incapacité à ressembler aux autres. Je n’étais pas capable d’acquérir des outils de développements qui me serviraient pour fonctionner ou réussir dans la vie.

Quand ma mère est sortie de l’hôpital, nous sommes allés vivre à Rosemont, un quartier de la ville de Montréal. Mon insécurité n’allait pas disparaître. Ma mère avait besoin d’évasion, son estime d’elle-même n’était pas grande. Elle sortait tout de même de psychiatrie et sa personnalité resta fragile. Elle cherchait du réconfort dans les bras des hommes. Sans pour autant en trouver un qui prendrait soin de nous trois ou du moins qui serrait un élément positif dans notre vie. Ma sœur et moi couchions dans la même chambre et un rideau transparent séparait mon lit de la chambre de ma mère. Donc j’ai eu conscience de certains ébats sexuels de ma sœur et de ma mère.

En thérapie par la suite j’allais sortir en moi cette blessure d’avoir vue ma se faire abuser d’elle pour ce faire aimer. Ces hommes n’avaient fait que se vider en elle sans que la vie d’un de nous trois leur importe. J’aurai aimé n’avoir rien vu et pouvoir regarder ma mère dans les yeux sans avoir honte de ce que j’avais vu.
Nous ne parlions pas de ce que nous vivions. J’ai gardé cela en dedans, le bon petit garçon chétif que j’étais était rempli de peines, de colère et d’impuissance. Je ne pouvais rien changer à ma vie. Je me souviens de ce déjeuner ou ma sœur m’avait prise en photo avec mon air enragé. La nuit d’avant, je m’étais levé pour aller à la toilette, ma mère se faisait prendre par-derrière sur le divan par un étranger. J’avais détourné le regard pour ne pas voir, comme pour détourner la honte.

Ma mère s’en était rendu compte. Certaines fins de semaine ma sœur et ma mère sortaient dans les bars, je fessais des crises, je ne voulais pas rester seul la nuit. Quelquefois des étrangers venaient fumer un joint ou prendre une bière à la maison. Avec toute cette atmosphère fantastique, je ne réussissais pas à l’école, la concentration ni était pas. Je déconnais de plus en plus, comme pour masquer toute cette vie f***e qui ne me lâchait pas. À l’école je commençais à vivre de l’intimidation, timide et turbulent je m’attirais parfois des racler, des « tufs » de l’école.

Le jour ou un camionneur qui sortait avec ma mère me donna un coup de poing au visage, parce que je lui avais dit pendant une de ses cuites, que je n’arrivais pas à dormir. Après m’avoir battus, il alla dans la chambre de ma mère pour la baisser sans se soucier que j’entende leur ébats sexuels. Le lendemain je fessais l’école buissonnière pour la première fois. La vie me semblait être que de la m***e. Je ne supportais même plus me cogner un orteil sur une chaise sans avoir un goût de la démolir.

J’étais rendu le méchant, je n’endurais plus rien, cette personnalité resta longtemps collée à moi. J’étais devenu comme ça. J’étais le résultat d’une recette discutable pour faire de moi un homme sain et épanoui. J’étais très mal adapté pour réussir ma vie et être adécoit pour vivre en société.

Ce constat est une réalité objective. Je n’étais pas très développé sur aucun plan. T’es bon, tes capable, la pensée magique du positivisme! Ça ne marchait pas sur moi, pour être capable et bon ça prend des connaissances de l’expérience une capacité d’apprentissage et d’attention. Mon bagage émotionnel à moi était la peur, l’angoisse, l’excitation, l’injustice, la violence, l’agressivité et l’impuissance. Mes pensées étaient reliées à des émotions troublantes, alors je cherchais constamment l’évasion, soit dans le jeu ou dans mon monde imaginaire ou là au moins j’étais un héros. Je ne trouvais rien de beau dans cette société.

La cigarette et la drogue sont vite entrées dans ma vie. Je cherchais des satisfactions, car en moi, la satisfaction n’avait pas fait sa place et j’allais la rechercher. À l’adolescence un de mes organes, mon pénis, commença à être le centre d’intérêt. J’ai dû coller de mon sperme, plusieurs milliers de pages de r***e p***o. Bien que ma sexualité fût des plus débordante, cela ne faisait pas de moi un mâle dominant ou attrayant dû à ma grande libido. Au contraire la gente féminine me faisait peur bien que je la désirais ardemment. Je ne me sentais pas à la hauteur, la gêne ne donnait pas de chance à mon érection.

Je me souviens de cette belle Sandra qui se déhanchait sur moi, j’avais 14 ans, je suis resté de glace, j’étais figé. Il n’y avait pas de mâle sécure en moi. Mes relations avec les autres se fessaient par le jeu, l’intimité verbale ou physique m’était inconnue ou très peu constructive. Je ne me souviens pas à la maison que l’on m’est demandé mon opinion ou que celle-ci puisse intéresser quelqu’un.

Bien que ma mère venait d’une grande famille de plus d’une dizaine d’enfants, ils ne se fréquentaient pas vraiment. Nous n’avions pas de gens significatifs autour de notre petit noyau familial. Ma sœur, ma mère et moi étions laissés à nous-mêmes. Je n’avais pas de modèle masculin, appart les chums à ma sœur ou de ma mère qui versaient dans la criminalité ou des hommes sens engagement dans la vie de ma mère.

Les gens qui entraient chez nous étaient souvent des désadaptés sociaux. Quel que soit l’âge que j’avais, ma conscience voyait toujours ces réalités. Je lisais facilement les gens et leurs intentions bien vaillantes ou non. Cette conscience restait prisonnière, car je ne pouvais rien y changer avec ma petite tête ou en brasse avec mes émotions. Même si je me révoltais avec des crises rien, n’y changeais. Je me sentais impuissant à changer quoi que ce soi. Personne ne me comprenaient . Cette impuissance et le sentiment d’injustice me suivaient constamment. J’aurais tellement aimé vivre autre chose, qui m’aurait permis d’être heureux et me permettre de bien me développer.
Les cadets de l’armé m’attirait. Je voulais être fort, défendre la v***e et l’orphelin. La discipline me fessait du bien. Ma mère m’avais aussi inscrit au judo pour me donner plus d’assurance. Parce que je me fessait intimider à l’école.

À mes 14 ans,peut après la raclée que j’avais reçu de son compagnon. Ma mère connut un entrepreneur en construction qui avait bien réussi.
Ma mère commença des cours de relation humaine et de croissance personnels. Elle commença à prendre davantage sa vie en main. Elle avait combattu la noirceur de la dépression et là elle cherchait la lumière, le bien-être. Cet homme vivait à Pierrefonds dans une maison qui valait plus de 100 mille dollars. Pour moi c’était impressionnant. Nous avions connu tellement la pauvreté et de dis fonctionnalités.
Mais ma mère décida de m’envoyer vivre chez mon père. Avec qui je n’avait jamais vécu. Je crois qu’elle n’était plus capable de s’occuper de moi, elle avait besoin de vivre pour elle. Elle et son nouveau conjoint sont venu me reconduire chez mon père.

Il vivait à Limoilou à Québec. Dans une maison de chambres. Donc c'était un, une pièce. Les toilettes étaient commune. Mon père avait connut avoir de l’argent. Il avait été contracteur en construction. Son alcoolisme et la dégénérescence de son bras droit le rendait maintenant inapte au travail. Bien qu’il n’avait pas encore 50 ans.

Il avait une infirmière comme copine, bien qu’elle était marié. Celle ci venait le voir sur son heure de dîner. L’hôpital se trouvait de l’autre côté de la rue. Moi je devait sortir, pour les laisser dans leur intimité. Mon père voulait que je me trouve du travail. Un jour jais marché jusqu’à un centre de recrutement de l’armé. Le fait que je n’avait qu’un secondaire deux non terminé, on ne pouvait pas me prendre. J’étais tellement déçu et désespéré.

Je dormais par terre dans un sac à couchage au pied du lit de mon père. Il buvais et fumait des ci******es qu’ils roulait à la main. Sa vie était misérable. Son rêve était qu’il voulait aller vivre à la campagne avec sa copine et des animaux. La vie n’allait pas lui faire ce cadeau. Il Décédera avant le mari cancéreux de sa copine. Les deux attendaient la mort de son mari pour vivre ensemble. Pour ma part je suis rester chez mon père 2 mois au plus. Un soir qu’il marcha sur moi bien soûl , en descendant de son lit pour aller au toilette. Je les poussé sur son lit. J’étais insulter qu’il ne fasse pas attention à moi et je méprisais cette décadence.

Le lendemain je suis parti vivre chez ma sœur. Je devais avoir près de 15 ans. Je dormais au salon dans une 3 pièces et demi. Je me suis trouvé un travail au centre de distribution des magasins Zellers à Montréal nord. Je payais à ma sœur 300 dollars par moi de pension, sur un salaire mensuel à temps plein de 600 dollars début des années 1980. Je me payais les premiers jeux électroniques intelligents.

Je jouais seul, quelquefois j’allais à la patinoire, mais encore seul le soir. Je ne m’étais pas fait d’amis. Le reste du temps, je travaillais. Le conjoint de ma sœur me fit connaître la drogue. C’était le premier homme qui s’intéressait à moi et qui de plus il me partageait ce qu’il connaissait. Il avait du charisme, je le voyais rouler des joints, rire et il était aimé des gens qui venaient à la maison.

Moi je n’avais pas de père et Jean le chum de ma sœur fut vite un modèle. Un jour nous sommes parties magasiner chez Zellers. Jean avait fait un vol à l’étalage et des gardiens de sécurités nous avaient pris tous les deux. Bien que je n’avais pas participé au vol, je perdis vite mon emploi au centre de distribution de l’entreprise. Avec la perte de cet emploi, je ne savais plus quoi faire. J’avais aussi la pression de payer un loyer. Jean m’apprit alors à faire des introductions par effraction pour gagner de l’argent. J’étais nerveux à commettre ces vols et entrer dans l’intimité des gens, nous avions toujours un peu la crainte de se faire prendre, mais il fallait ce qu’il fallait.

Je ne savais pas quoi faire d’autre pour vivre. J’avais quinze ans, je jouais encore à des jeux d’enfants. Je ne jouais plus avec mes petits bonshommes de guerre en plastique que depuis moins d’un à deux ans.

Maintenant j’étais présent aux introductions par effractions, la drogue, le recel, les armes, et même l’argent contrefait. Des rouleaux de papier vierge de mini-lotos avaient servi à imiter parfaitement bien l’argent canadien. Un ami de mon beau-frère en échangeait pour de l’argent l’égale. J’ai vu des enveloppes de plusieurs milliers de dollars. J’ai voulu en avoir, mais les caïds me trouvaient trop jeune et cela était trop risqué pour eux. Cet argent est encore en circulation aujourd’hui, car les plaquettes qui authentifient le vrai argent fessaient parties du papier vierge de mini-lotos qui avait servi à taper l’argent contrefait.

Du moins c’est la version que j’en ai retenue. D’autres connaissances s’étaient fait prendre à importer 20 kilos de cocaïne du sud des États unis. Donc la cocaïne fit aussi son apparition dans ma vie. À cet âge je n’y étais pas encore dépendant, je consommais pour suivre les autres, faire partie de la gagne. La drogue m’apportait un bonheur un sentiment d’exister, alors que dans mon être profond je vivais plein d’angoisses.

Je cherchais chaque jour comment me procurer de l’argent. Un. Jours dans le Journal de Montréal, il y avait un article qui décrivait comment faire un vrai pistolet avec un revolver de départ que nous pouvions acheter chez canadienne tire. Temps libre aidant avec un copain de mon âge Jean-Pierre, nous nous sommes mis à en fabriquer. J’étais allé en acheter plusieurs avants qu’ils ne soient disparus par sécurité, des étalages. Avec une queue-de-rat (lime de métal) nous enlevions le plomb qui bouchait le canon et avec l’aide d’une perceuse et une mèche de grosseur des balles de 22 nous refusions les trous du barillet.

Gérald un ami plus âgé qui fessait parti des Papayes, un groupe de mot**d criminalisé m’en avait acheté après les avoir essayés chez lui en tirant dans un livre de téléphone. Mes petits volent et ma vente d’arme ne me faisait pas gagner tant d’argent. De plus je ne voulais plus de faire de vol par effraction car dans mes valeurs il ne fallait pas qu’un honnête citoyens en paye le prix. J’ai décidé un jour avec Jean-Pierre mon ami, que nous allions perpétrer un vol à main armé. Jean-Pierre se fessait garder par ses grands-parents, je crois qu’il était orphelin, mais je n’en suis pas sûr. Il essayait t’en bien que mal à être un bon garçon pour eux. J’ai dû l’entraîner malgré lui dans cette aventure, qui devait ce finir en centre d’accueil.

Nous fessions des marchés d’alimentations et a cet âge nous n’avions pas encore de véhicule. Armé et cagoulés on prenait la fuite à pied on passait par des ruelles et on sautait les clôtures arrière des résidences. Jusqu’aux jours où nous nous sommes fait prendre dans le cartier Saint-Michel à Montréal par une patrouille de poste de police 30, je crois. L’inspecteur qui m’interrogea me paraissait une figure paternelle. Il m’avoua que mon pistolet que j’avais fabriqué était beau et bien fait. J’étais fier d’entendre cette remarque positive, malgré que mon agissement allait me coûter près de deux en en centre d’accueil fermé, à Cartier ville et mont st Antoine .

Je suis bien sûr passé en cours de jeunesse. Je me sentais désemparé et apeuré de ce qui pouvait m’attendre. Je me souviens avoir rencontré mon avocat et ma mère. Celui-ci avait demandé à ma mère si elle pouvait me reprendre à ma sortie. Ma mère vivant avec son nouveau conjoint avait une vie stable que je risquai d’assombrir. Donc j’imagine qu’elle préférait que je sois en centre d’accueil et qu’elle ne savait plus quoi faire avec moi.

Quelques années auparavant avant mes déboires ma mère avait demandé à son père, mon grand-père de venir me parler pour m’aider. Lucien fut retrouvé sans vie trois jours plus t**d en arrière dans le stationnement d’une cour d’école. Il s’était noyé le cœur disais-ton. Il avait bu sans interruption un 40 onze d’alcool qui l’avait laissé sans vie dans son véhicule. Elle avait aussi demandé à son frère préféré Normand de me donner un peu de temps. Il était alcoolique, il est venu un jour me voir nous étions assis au salon. Il me fit la confidence qu’il n’avait jamais eux de garçon et que plus t**d je pourrai gagner plus de 80 mille dollars par années en travaillant avec lui. Qu’il avait un chalet traversé par un ruisseau où l’on pêcherait la truite ensemble. Ce qui ne sait jamais produit, cette visite ne dura que quelques heures sans suite.

Comme femme seule pour m’élever, Ma mère avait commencé à penser à elle, à se sauver la peau avant tout. Elle avait pour son dire quelle avait fait son maximum pour moi et que là son impuissance ferait place à sa rédission. Pour ma part je trouvais cela injuste. J’avais connu les foyers nourriciers, des châtiments corporels par ma mère et mon père. Je n’avais pas appris à travailler, comment faire à manger ou m’occuper de mon lavage. Je ne savais rien de la vie, j’étais désadapté et maintenant on voyait en moi qu’un petit criminel placé en centre d’accueil avec ses semblables.

Pour ma part je crois sans me tromper qu’ils devaient en grande majorité provenir de famille dysfonctionnelle. Ça me fait un peu de peine quand je vois aujourd’hui des enfants laissés à eux même. Sans que les parents ne les fassent participer aux différents apprentissages de la vie. Ceux-ci sont eux-mêmes très mélangés. Ils laissent leurs enfants avec leurs jeux, leurs distractions, toutes leurs jeunesses pour ensuite les obligés d’un coup comme jeune adulte à être responsable et autonome « allo !!! ».

La crise d’adolescence est vécue en général dans les pays industrialisés, car autre part les enfants ont des rôles d’homme et de femme dès le jeune âge et ne vivent pas « « ladite crise d’adolescence » ! Le père qui montrait à son fils comment changer l’huile de la voiture est une histoire du passé. Même les espèces animales apprennent à leurs petits touts l’apprentissage pour les rendent indépendant dans la nature et y survivre. Les hommes d’aujourd’hui sont souvent des enfants qui n’ont pas acquis un développement adéquat ou optimal. Leur héros au cinéma serra bien souvent son seul contact avec une image d’homme, qu’il ne pourra jamais atteindre.

Le centre d’accueil était une prison pour les jeunes contrevenants. Nous avions des cours d’école, du sport et des jeux de société. Je ne me souviens pas tellement avoir eu de la visite de ma mère ou de ma sœur, dans ces deux ans passés au centre. Je n’avais aucun contact extérieur. Je ne me plaignais pas cependant, il y avait beaucoup d’activités. Mon hyper activité en avait besoin. Mes premiers livres, je les ai lus en centre d’accueil. Je cherchais à comprendre le monde dans lequel je vivais.

Par la suite on m’envoya au mont St-Antoine pour y terminer ma sentence. Le mont St-Antoine était un centre jeunesse adapté à la réinsertion sociale. Dans le passé il était un centre de réforme et les frères en étaient les éducateurs. D’ailleurs, l’humoriste Yvon Deschamps y avait fait un séjour dans sa jeunesse. Au temps des frères, les sévices corporels étaient courants. Moi, j’étais soumis à l’autorité bienfaisante des éducateurs sociaux. Je crois que ces gens fessaient de leurs mieux pour nous encadrer. Le mont St-Antoine était aussi une école de métier. J’ai étudié la soudure et l’électricité deux métiers que je n’ai pas pratiqués dans ma vie.

La fin de semaine, je pouvais visiter ma famille. Quelquefois ma sœur et mon beau-frère m’accueillaient chez eux dans le nord de Montréal. J’allais aussi voir ma mère qui demeurait à Pierrefonds avec son nouveau conjoint. Dans mes allées et retours, je pratiquais encore le vol de domicile, pour payer mes ci******es et un peu de hach. Les voisins de ma mère sans doutaient.

Je marchais dans les rues de Pierrefonds, je sonnais aux maisons que je croyais inoccupées pendant la journée pour m’y introduire lorsque je n’avais pas de réponse. Un jour un homme adulte me croisa sur la rue, il me disait qu’il savait ce que j’étais venue faire. Il m’a frappé au visage et à la tête pendant que je marchais, j’étais rempli de honte, j’étais incapable de riposter. Je comprenais cet homme, mais ma dépendance à la cigarette et mon besoin d’argent me contraignaient au vol.

Je ne crois pas avoir demandé de l’argent à ma sœur ou à ma mère à l’époque. J’étais habitué à me débrouiller seul et je ne voulais pas de dispute. De plus je ne crois pas que ma mère ou ma sœur m’auraient aidé financièrement pensant que cet argent passerait pour acheter de la drogue. Ce qui était peu probable, car je ne consommais pas beaucoup à cet âge. La cigarette et le transport en commun étaient mes principales dépenses.

Je ne mangeais pas beaucoup, j’étais d’une grande maigreur un gros 145 livres pour un 5 pieds 10 pouces. Mon alimentation était déficiente, une pointe de pizza ou une poutine, une fois de temps en temps. Je portais le même linge continuellement, aucun bien ne m’avait suivi depuis mes 14 ans. Le brossage de dents ne fessait pas parti de ma vie non plus, alors je commençais déjà à en perdre quelques-unes. Moi qui étais si fier quand j’allais à l’école, je portais les cheveux longs et il fallait quand je me brosse les cheveux que ma séparation au centre soi parfaite ou alors, je ne voulais pas partir pour l’école.

Un copain du centre jeunesse me présenta une de ses amies de fille Nathalie ! Je voulais tellement avoir une blonde. Je rêvais du jour ou je pourrais faire l’amour à une femme. Je m’étais masturbé toute ma jeunesse sur des images de femmes de 30 à 45 ans que je côtoyais ou celles qui posaient dans des r***es p***ographiques.
Quand j’ai vu Nathalie pour la première fois, elle me paraissait une princesse. Nathalie fréquentait une école privée dirigée par des sœurs. Elle portait un uniforme qui à mes yeux fessait d’elle une femme. Que je la trouvais belle dans sa jupe grise et sa chemise blanche à froufrou classique. Notre premier rendez-vous fut au cinéma, j’avais invité Nathalie à voir un tout nouveau film ET. Il neigeait dehors, Nathalie portait un beau petit manteau avec une bordure de fourrure et une paire de lunettes. Tous ces accessoires la rendaient féminine à mes yeux.

J’étais fier, mais aussi intimidé, de cette relation, je n’avais connu aucune fille. Trop gêné pour l’embrasser, je lui avais dit que je le ferais le jour où je la présenterais à ma mère.

La gêne est un manque d’estime de soi, une peur de déplaire ou de ne pas être adéquat. Braquer avec un fusil n’était pas aussi angoissant, car je savais comment faire, j’avais cette compétence, je contrôlais ce qui arrivait et ces les autres qui avaient peur. Alors que là je tombais dans l’inconnue. Tout un homme hein ! Je n’avais jamais vu un homme dans une relation équilibrée avec une femme. Je voulais à tout prix être un gentleman pour cette fille qui était le plus beau cadeau que la vie m’est donné jusqu’à présent. Je sentais me pousser des ailes.

Ma blonde était une jeune fille bien, studieuse et responsable. Moi j’étais un petit bandit, arborant une croit Allemande n**i au bras gauche et le nom du chanteur Alice Cooper sur le droit, toute ma culture de blessé était-là. Je portais le svastika non pas que j’étais raciste, mais plutôt que je m’identifiais à la race allemande supérieure et ainsi ne pas ressentir que je n’étais pas adapter à survivre en société. Je préférais alors nier toute valeur à cette société, qui de toute façon, ne m’avait jamais apporté rien de bon.

Si mes propres parents n’avaient pas été des éléments positifs dans ma vie, comment des étrangers en société auraient pu s’attendre à ce que je les aimes. Je n’avais aucun rapport social avec le monde adulte et encore moins avec les autorités.
Je voyais à tort ou à raison, le citoyen comme une personne soumise à un gouvernement corrompu et a un style de vie de mouton docile.

Je pense la même chose aujourd’hui, je crois que les hommes enfermés dans leurs matrices, restreignent leurs évolutions. Après 300 mille ans d’évolution du cortex frontal de l’homo sapiens, on avait réussi à accoucher et mettre au monde un inadapté social, « moi ». Je constate encore aujourd’hui notre manque d’évolution et de maturation de notre société, qui engendre de père en fils la médiocrité. Les statistiques démontrent qu’en générale un couple sur l’assistance sociale aura une progéniture qui suivra leurs traces ou ils connaîtront des frasques de délinquance.

À ma sortie du mont St-Antoine, je ne suis pas trouvé d’endroit ou demeurer. Ma mère et ma sœur ne voulaient pas de problèmes. Elles avaient réussi à gérer passablement leurs vies. La journée que ma mère m’annonçait qu’elle ne me prenait pas. Je suis parti de chez elle à Pierrefonds en prennent l’autobus. J’étais désemparé, je ne savais pas où aller. Mes seuls avoirs étaient mon linge que je portais, quelques tickets d’autobus et un gros 5 dollars. Je me suis assis sur le grand banc arrière de l’autobus où en général les « bums » s’assoyaient.

Nous fumions la cigarette cachée par les derniers bancs, bien que cela soit interdit. Un autre gars y était assis. Il me demanda où j’allais. Je n’en avais aucune idée, il m’invita à aller fumer un joint chez son fournisseur.

Nous nous sommes rendus sur Maurice Duplessis à Montréal Nord. Un autre dénommé Christian, tout comme moi y avait son appartement où il y fessait la vente de drogue. J’y suis resté, Christian m’apprit le travail pour que je puisse le remplacer au besoin. Nous réussissions à consommer et à Vivre grâce aux revenus de la vente de drogue et du recel d’articles volés que nous apportaient certains consommateurs. Je me sentais pour la première fois important on comptait sur moi et je réussissais à remplir la tâche.

Je développais des compétences et je me sentais apprécié par mes paires. Nous commencions à avoir de plus en plus de contacts avec des gens plus âgés que nous. Des gens qui provenaient de toute sorte de milieux criminalisés; des mot**ds, la mafia italienne la gagne de l’est, etc. Maintenant j’avais un toit et une occupation.

Je voyais chaque fin de semaine ma blonde Nathalie. Elle passait la semaine à son école privée. J’allais la voir chez sa mère. Nathalie prenait soin de moi, elle me préparait des petits lunchs. Je ne mangeais pas souvent, je ne portais pas d’intérêt à mon alimentation ni à mes soins corporels. Je n’avais jamais appris à faire à manger et la vigilance parentale ne s’était jamais aperçue, que je prenais rarement mon bain. Je fessais semblent de me laver en jouent dans l’eau avec une main pour simuler que j’étais dans le bain lors de mon jeune âge.

Hier lors de mon magasinage. J’ai vu un père de famille dire à son fils de 7 ans qui voulait des autocollants qu’il devra ouvrir la cour pour se les procurer. J’ai été touché de voir l’amour du père pour son fils. Pas parce qu’il achetait ce que son fils désirait, mais parce qu’il le rendait fier et responsable plutôt que faible et dépendant. Ce qui me touche trouve toujours une résonnance en moi ! J’aurais aimé la présence d’un père aimant dans ma vie.

Les hommes, les pères sont de moins en moins présents dans la vie de leurs enfants. Non pas pour bercer les enfants ou les allaiter, comme nous voyons la tendance, mais pour développer leurs aptitudes pour faire face à la vie. La tendance est de gâter les enfants, les rend moins bons. Les jeux et les jouets ne servent plus pour développer des apprentissages, mais pour fuir la réalité. Nous habituons les enfants à être abdiqués de futilité. Anciennement, les enfants jouaient avec des camions, des outils, des poupées pour imiter maman. Les jeux étaient ceux de la vie. Les petits garçons fessaient des routes dans le sable et construisaient des maisons dans les arbres.

Là je ne dis pas que l’on doit retourner en arrière ! La vie à de nouvelles exigences qui sont très différentes aujourd’hui. Les jeunes doivent être autonomes dans tous les domaines de leurs vies. Les rôles sont de moins en moins genrés, les filles comme des garçons, doivent développer sensiblement les mêmes compétences de bases. Ils peuvent apprendre à faire à manger, apprendre à distinguer les bons aliments, s’occuper de leur lavage, du ménage et de l’ordre, etcétéra. Nous préférons ne pas les obliger pour ne pas vivre de confrontation ! La société en paye souvent le prix par la suite, les drogues sont de plus en plus présentes, les jeunes sont de moins en moins vaillants et recherchent plus le plaisir tout en étant constamment insatisfait. Les problèmes financiers sans suivent ainsi que la hausse de la poli-criminalité.

Pour ma part je continuais mon apprentissage dans le monde de la criminalité. Nous prenions les licences des enquêteurs qui se stationnaient à l’arrière du poste de police 45 à Montréal Nord. De cette façon nous connaissions les véhicules et les inspecteurs qui travaillaient dans notre secteur. Nous avions un van équipé d’une radio captant ceux de la police. Nous avions les masters clés de tour d’habitations, des chèques certifiés échanger dans des comptes réclament ouverts.

En sommes nous avions développé toute sorte de trucs pour faire de l’argent, comme si nous étions une entreprise. Mais la prospérité n’était pas au rendez-vous. L’argent vite gagné de la criminalité est toujours vite dépensé. La cocaïne avait fait son apparition et sa consommation était onéreuse.

La police nous surveillait de plus en plus sans avoir de preuves de nos frasques criminelles. Moi et Christian nous avons été arrêté et subit un interrogatoire musclé par un inspecteur du poste de police 45. Devant notre refus de nous incriminer nous-mêmes, les dents les moins fortes ne nous sont pas restées dans la bouche. Les inspecteurs avaient trouvé à notre condo des outils et des pancartes de circulation automobile. Rien pour nous incriminer. Ils n’avaient pas trouvé de drogue à la maison. Je me souviens quand ils fouillaient pour trouver notre cachette. L’inspecteur se cognait la tête sur notre luminaire qui cachait la cocaïne que nous vendions. Tout avait été mis sens dessus dessous, sans que rien d’incriminent ne soit trouvé.

J’utilisais la drogue pour fuir le stress de notre mode de vie. Cette façon de vivre devait ultimement finir, par la prison, l’hôpital ou la morgue. La drogue soulageait le mal d’être, pour une courte période de temps. Un soir j’étais complètement défoncé, j’avais pris de la TG une drogue chimique puissante. Après avoir pris 3 TG et ne pas avoir senti d’effets, j’ai vidé le sac d’une trentaine de comprimés. Je me souviens juste de la police qui cogna à ma porte. Une altercation s’était suivie, je crois que j’avais pris un policier à la George. J’ai été accusé de voie de fait et incarcérer à Pinel centre d’incarcération pour détenues avec des troubles mentaux, ou en évaluation. J’avais fait une overdose.

Pendant plus de deux mois, j’avais de la difficulté à prononcer mon nom. Je ne pouvais pas mettre en ordre mon adresse ou mon numéro de téléphone. Je souffrais sûrement selon le diagnostic de l’époque d’une schizophrénie légère, mais je ne pourrais en être sûr. Ça me disait à l’intérieur de moi sous forme de pensée que je devais attaquer mes gardiens pour que je puisse recevoir de l’aide. Ce n’était pas une voie dans ma tête, c’était comme un constat, une évidence. Je devais m’en prendre aux gardiens et en même temps j’avais une peur bleue de passer à l’action.

L’une de ses altercations c’est passé dans la salle commune. Je m’étais mis dos au mur en refusant de retourner à ma cellule. Les gardiens arrivaient en trombe, pour me maîtriser. Après quelques échanges violents, je recevais une injection d’un calment à la jambe, qui me fessait perdre toute ma force. Je souviens avoir été battu et étranglé dans ma cellule a en cracher le sang. Je me souviens très bien de ce gardien de race noire qui me demandait à chaque fois qu’il lâchait sa prise « qu’est-ce que tu veux? » je lui répétais que je voulais vivre.

Même si je n’avais pas toute ma tête et que je délirais, ma conscience était consciente de tout ce qui se passait.

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