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DECLARATION DU GROUPEMENT DES PARTIS POLITIQUES DANS L’OPPOSITIONPOUR L’OUVERTURE D’UN DIALOGUE POLITIQUE ET DES REFORME...
09/22/2024

DECLARATION DU GROUPEMENT DES PARTIS POLITIQUES DANS L’OPPOSITION
POUR L’OUVERTURE D’UN DIALOGUE POLITIQUE ET DES REFORMES ELECTORALES

BONOUA, LE SAMEDI 21 SEPTEMBRE 2024

Distingués invités,
Chers amis de la presse,
Mesdames et Messieurs.

Je voudrais vous saluer au nom du Groupement des Partis politiques dans l’opposition et vous remercier d’avoir encore une fois répondu à notre invitation en acceptant de faire le déplacement jusqu’ici à Bonoua.
Aujourd’hui, nous nous retrouvons devant vous, sans les Organisations de la Société Civile en raison de l’ordonnance n0 2024-368 du 12 juin 2024 relative à l’organisation de la Société Civile. Cette ordonnance qui impose des dispositions visiblement non conformes aux principes de la Société Civile et aux textes internationaux, consacre l’ingérence excessive de l’Administration Publique dans la gestion des Organisations de la Société Civile. Nous sommes en face d’une véritable entrave à la liberté d’expression de la Société Civile. L’absence ce jour de ces Organisations répond donc à l’impératif de mettre ces Organisations à l’abri d’éventuelles sanctions.

A présent, réaffirmons cette conviction partagée par les membres de notre Groupement : Pour nous, et cela ne souffre d’aucun doute, le système électoral actuel en Côte d’Ivoire est la source majeure des conflits sociopolitiques qui ont occasionné des crises graves depuis 2000. Ce système, malheureusement maintenu vaille que vaille par l’actuel Gouvernement, ne peut aucunement garantir la paix dans notre pays.
En vérité, le système électoral ivoirien est miné par de nombreuses entraves dont la r***e critique est nécessaire pour mesurer la pertinence de cette démarche commune de l’opposition
En effet, depuis plus de deux décennies, la liste électorale, l’épine dorsale d’une élection démocratique, est devenue en Côte d’Ivoire une véritable gangrène dans le système électoral. D’une part elle ne reflète pas la réalité du corps électoral et fait, d’autre part, le lit d’irrégularités flagrantes connues de tous.
A cela s’ajoute l’incapacité de la CEI à se conformer à l’article 6 alinéa 3, du code électoral de la Côte d’Ivoire, lui faisant obligation de réviser annuellement le fichier électoral afin de tenir compte des mutations intervenues dans le corps électoral. Au lieu de cela, la pratique de la CEI consiste, à l’approche des élections, à lancer de manière unilatérale, de brèves opérations de recensement électoral totalement inefficaces.
Ces défaillances se couplent d’une faiblesse structurelle de l’organe électoral dont l’indépendance, si elle existe, est manifestement sujette à caution. Cela contribue à mettre à mal la légitimité et la crédibilité des processus électoraux qu’il conduit.

Quant au Code électoral actuel, pris unilatéralement en 2020 par ordonnance, contrairement à ses promesses de stabilité et de modernité, il a plutôt fait le lit d’un processus électoral biaisé. A ce jour, il n’a toujours pas reçu la confiance du peuple dont la méfiance à l’égard du processus électoral reste entière. Notre pays est d’ailleurs classé dans l’indice de démocratie, parmi les régimes hybrides (source : Rapport 2022 de l’Economist Intelligence Unit (EIU).
En conséquence, au moment où l’on s’apprête à aller aux élections de 2025 et de 2026, ce Code électoral ne peut donc demeurer en l’état. Sa révision et sa refonte s’avèrent absolument nécessaire.

Toutes ces précautions s’imposent pour prémunir notre Nation de la violence politique devenue presqu’une tradition et qui atteint des paroxysmes au cours des échéances électorales, tant présidentielle que locales. La violence politique prend des formes diversifiées dont les principales demeurent les violences sur les biens (vols, pillages, extorsion de fonds, destruction de biens, sabotage), les violences verbales et morales (menaces, injures, intimidations, chantages) et les violences physiques (blessures, viols, tortures, exactions, assassinats, exécutions sommaires).
Est-il possible d’espérer sortir un jour du cercle vicieux de la violence avec des élections sans heurts, des élections transparentes, crédibles et acceptées par tous ? Le groupement des partis politiques dans l’opposition appelle cela de tous ses vœux.
Un mot du financement des élections qui demeure particulièrement préoccupant. Dans notre pays, le financement sur fonds publics des Partis

et Groupements politiques et des Candidats à l'Election présidentielle est régie par la loi n°2004-494 du 10 septembre 2004, qui abroge la loi n° 99694 du I4 décembre 1999. Cette loi comporte encore beaucoup d’insuffisances et des dysfonctionnements tels que :

− la marginalisation de certains partis politiques, et l’insuffisance du montant alloué qui peuvent être des causes d’inefficacité ;
− l’opacité dans l’utilisation des fonds alloués et la non-publication des comptes des partis qui obèrent l’exigence de transparence ;
− le financement à la tête du client et le défaut de plafonnement des dépenses de campagne qui sont des sources d’injustice notoire.
Ces insuffisances méritent d’être corrigées

Tout observateur de la vie nationale pourra constater que le Service public de l’information est la chasse gardée du Parti au pouvoir. Les organes de régulation peinent à assurer un accès équitable aux médias d’état à tous les courants d’opinion. Or, la question de l’accès équitable aux médias d’état est un enjeu fondamental pour l’expression plurielle qui est essentielle en démocratie. Par conséquent, des reformes pertinentes sont à engager pour assurer la manifestation de la pluralité des opinions.
Globalement défavorables au progrès démocratique, les défaillances du système électoral tirent aussi leur source de certaines faiblesses constitutionnelles ; en particulier en ce qui concerne la séparation des pouvoirs, la non-constitutionnalisation de la CEI etc.

Au total, force est de constater que la Constitution de 2016 modifiée par la loi constitutionnelle n°2020-348 du 19 mars 20200, n’offre guère tous les gages pour une vie démocratique optimale et un environnement électoral efficace.
Ce sont tous ces problèmes liés à notre système des élections qui ont amené le 09 août 2024 dernier, notre Groupement à travers l’organisation d’un point de presse commun, à la maison du PDCI-RDA, à alerter l’opinion nationale et l’opinion internationale et interpeller le Gouvernement sur le sujet.
Nous avons en l’occurrence affirmé le désaccord des parties prenantes vis-à-vis du processus électoral tel qu’engagé actuellement par la CEI. Nous avons par la même occasion, dénoncé l’opération de révision de la liste électorale prévue pour un mois telle qu’elle est annoncée par la CEI et avons appelé le Gouvernement à l’ouverture d’un dialogue politique.
Nous nous retrouvons ici à Bonoua, ce samedi 21 septembre 2024 pour confirmer que le groupement demeure uni, et continue d’enregistrer l’arrivée de plusieurs partis politiques.

En effet, depuis ce point de presse commun du 9 août 2024, notre groupement s’est attelé à bâtir et affiner ses positions communes sur les points incontournables de réformes électorales nécessaires à l’organisation d’élections sans violence d’aucune sorte en Côte d’Ivoire.
Pendant de longues semaines de travail, tant en Commissions qu’à travers des ateliers de validation, nous avons affiné nos positions communes sur huit (8) thématiques ci-après :

1. La Révision du Code électoral
2. La Réforme de la CEI
3. La Révision et la refonte de la liste électorale
4. La Révision du Découpage électoral
5. La Sécurisation du processus électoral
6. Le Financement des élections
7. La Communication
8. Les Réformes constitutionnelles induites

Au regard de tout ce qui précède, nous appelons encore une fois le Gouvernement à engager courageusement un vrai dialogue, un dialogue inclusif avec les Partis politiques, les Organisations de la Société Civile et l’ensemble des forces vives de la Nation en vue de permettre de faire le bilan d’exécution du dernier dialogue politique qui date du 4 mars 2022 d’une part et d’autre part de faire l’examen des sujets importants énumérés ci-dessus. Ce dialogue politique ne pourra qu’être bénéfique à notre Nation.
Pour notre part, Groupement de partis Politiques signataires de la Déclaration de Bonoua de ce 21 septembre 2024, nous nous engageons à poursuivre notre collaboration pour la préparation d’un Mémorandum commun et consensuel sur les réformes électorales qui servira de base de nos propositions à l’occasion de ce Dialogue Politique que nous appelons de tous nos vœux et au plus tôt.

08/20/2024

COMMUNIQUE DE PRESSE RELATIF À L’ARRESTATION DE M. SOUMAHORO KANDO, MEMBRE DE GPS, SIGNATAIRE DE LA DÉCLARATION DES PARTIS POLITIQUES DANS L'OPPOSITION ET DES ORGANISATIONS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE DU 09 AOÛT 2024.

Le vendredi 9 août 2024, le Groupement des Partis Politiques dans l’Opposition etdes Organisations de la Société civile (OSC) a organisé un Point de presse à la maison du PDCI RDA sur le Thème:"Enjeux de la Révision de la liste électorale et nécessité d’un dialogue politique inclusif".

L’objectif, in fine, a été de se mobiliser pour assurer que la prochaine élection présidentielle se tienne dans la paix, sans violence d’aucune sorte après toutes les crises électorales que notre pays a connues.
L’essentiel de la déclaration de ce point de presse était:

d’une part de demander que l’enrôlement sur la liste électorale soit ouvert jusqu’à 03 mois de l’élection présidentielle d’octobre 2025, c’est-à-dire jusqu’à la fin du mois de juillet 2025 et d’autre part d’appeler le Gouvernement à l’ouverture d’un vrai dialogue, c’est-à-dire un dialogue inclusif avec les partis politiques, les Organisations de la Société Civile et l’ensemble des forces vives de la Nation. Cela, en vue d’adresser d’autres sujets importants qui permettront d’aboutir à des reformes électorales nécessaires et consensuelles dans leurs aspects juridiques et constitutionnels, organisationnels, sécuritaires et de financement à même de conduire à une élection inclusive, crédible et transparente en 2025, gage d’un nouveau départ de la Côte d’Ivoire dans la justice, l’équité et les droits civiques de tous les citoyens.

Il est à noter que dans ce groupement, certaines Organisations politiques, parties prenantes de l’initiative n’ont pas été admises à signer le document, contrairement à GPS.

Il en est ainsi parce que ce Mouvement politique partenaire de cette noble initiative, est sursis à sa dissolution par son pourvoi en cassation dont le prononcé n’a pas encore eu lieu.

En outre, il convient de préciser que, quoique la diversité idéologiqueet méthodologique soit actée dans cette démarche commune, les parties prenantes restent solidaires pour la circonstance.

A notre grand étonnement, NOUS, Présidents et Premiers Responsables de Partis et Groupements politiques et d’Organisations de la Société civile et alliés avons été́ informés, de la convocation pour le mardi 13 Août 2024 à 09h00 à la Préfecture de police d’Abidjan, de M. Soumahoro KANDO signataire de ladite déclaration pour le compte du mouvement GPS ; de son audition, de sa rétention administrative, suivie de sa présentation au parquet pour être inculpé et mis sous mandat de dépôt, afin d’être jugé suivant la procédure de flagrant délit.

Face à cette situation, Nous, Présidents et Premiers Responsables de Partis et Groupements politiques et d’Organisations de la Société civile, marquons notre inquiétude de constater qu’un citoyen soit mis aux arrêts pour être jugé et éventuellement condamné pour avoir signé pour le compte d’un mouvement politique qui n’est pasdissout, sauf avis contraire, du fait d’un recours en cassation.

Pour nous, cette arrestation de M. KANDO n’est, ni plus ni moins et encore une fois, qu’une instrumentalisation de l’appareil judiciaire pour servir des fins politiques, dans le but d’intimider ou de démotiver les Leaders politiques et de la Société Civile dans leur élan d’unité́ d’actions en vue d’obtenir des conditions électorales démocratiques, qui soient conformes aux standards internationaux.
Nous dénonçons donc cette arrestation arbitraire et demandons la libération immédiate et sans condition de M. Soumahoro KANDO!
Nous, exprimons notre solidarité à M. Soumahoro KANDO et nous nous tenons prêts à défendre ses droits en tant que citoyen, comme nous l’aurions fait pour tout autre ivoirien dans une telle situation.
Nous demandons pour la circonstance que justice dise le droit et fasse toute la lumière sur ce dossier par une conférence de presse afin d’éclairer l’opinion nationale et internationale pour que nul n’en ignore.

Nous recommandons vivement au Gouvernement, au nom de la Paix et de la Cohésion sociale, de faire respecter l’État de droit, les Droits de l’Homme et les Libertés publiques, conformément aux engagements internationaux pris par la Côte d’Ivoire et qui sont prescrits par la Constitution.

Fait à Abidjan le 20 août 2024
Les signataires de la déclaration du 09 Août et alliés

04/22/2024

DEUXIEME EDITION DE LA FETE DES LIBERTES/ BONDOUKOU 2024

Le Président du Comité d’Organisation, M. AKOÏ Innocent invite tous les ivoiriens épris de Liberté et de Paix, à venir nombreux du 03 au 05 Mai prochains pour la célébration de la seconde édition de la Fête Des Libertés à Bondoukou.

04/17/2024

DEUXIEME EDITION DE LA FETE DES LIBERTES/ BONDOUKOU 2024

Le Président du Comité d’Organisation, M. AKOÏ Innocent invite tous les ivoiriens épris de Liberté et de Paix, à venir nombreux du 03 au 05 Mai prochains pour la célébration de la seconde édition de la Fête Des Libertés à Bondoukou.

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06/07/2023

CEREMONIE D'INSTALLATION DU VICE-PRESIDENT COORDONNATEUR DU DISTRICT DU GÔH-DJIBOA: L'APPEL DU CAMARADE ALAIN GOURI COORDONNATEUR REGIONAL DU GÔH

Sous la présence effective de la Président du MGC, le Docteur Simone EHIVET GBAGBO, se tiendra ce samedi 10 Juin 2023 à partir de 9h à la place Laurent GBAGBO de Gagnoa, la cérénomie d'installation de M. BEDI Holy, Vice-Président chargé du district du Gôh-Djiboa.

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04/27/2023

FÊTE DES LIBERTÉS BOUAKÉ 2023/ L'APPEL DE MAMY DIOMANDE LE VICE-PRESIDENT COORDONNATEUR DU DISTRICT D'ABIDJAN

L'honorable DIOMANDE MAMY, Vice-président coordonnateur du district d'Abidjan , invite les populations de la Côte d'Ivoire, à se mobiliser massivement pour la Fête des Libertés du Mouvement des Générations Capables (MGC) à Bouaké, les 29 et 30 Avril prochains.

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04/13/2023

DROIT DANS LES YEUX :

Retrouvez Dr. Simone Ehivet Gbagbo, Présidente du Mouvement des Générations Capables (MGC), dans l'émission "Droit dans les yeux" sur 7info. Tout sera dit sur sa dernière parution, _Du "sous-sol de la République" à la restauration_

Date : vendredi 14 avril 2023
1ère diffusion : 18h10

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04/12/2023

FÊTE DES LIBERTÉS BOUAKÉ 2023/ L'APPEL DU SECRETAIRE GENERAL DU MGC N'GUESSAN LAVRI NICOLAS

Le Dr N'GUESSAN Lavri , Secrétaire Général du Mouvement des Générations Capables invite les populations de la Côte d'Ivoire, à se mobiliser massivement pour la Fête des Libertés du Mouvement des Générations Capables (MGC) à Bouaké.

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