11/03/2025
Transformer l'adversité en passion créative
Et si l'obstacle qui vous bloque aujourd'hui était exactement ce dont vous avez besoin pour découvrir votre véritable chemin?
J'avais neuf ans en 1981, p*s j'étais là dans notre salon, une chaude journée d'été, à regarder une pile de magazines brillants sur la mode, l’architecture, les catalogues, les arts, la science, que mon père avait rapportés de son parcourt de vente.
Y me les avait apportés pour moé - c'était des cadeaux, des affaires qu'y prenais dans les business qu'y visitait pour vendre des plumes avec leur nom d’entreprises dessus.
Mais pour moi, c'était un trésor. Page après page de montages de couleurs, d'images arrangées d'une manière qui me faisait sentir de quoi que j'avais pas encore les mots pour décrire.
C'est là que l'étincelle s'est allumée.
Je voulais créer comme ça. Je voulais apprendre l'art commercial, sans savoir que je pouvais gagner ma vie avec. Mais vouloir de quoi p*s être capable de se le payer, c'était deux mondes complètement différents dans ma maison.
Mon père était étiré entre deux familles, six enfants au total. Ma mère avait mon frère p*s moi à s'occuper de. Y'avait des semaines où tout ce qu'on avait à manger dans l'armoire, c'était du beurre p*s des carottes. Y'avait pas de livres de design. Pas de cours.
P*s on déménageait tellement souvent que j'étais tout l'temps en train de ramasser mes affaires p*s recommencer à zéro, sans jamais sentir que j'avais un plancher solide sous mes pieds.
Mais l'étincelle voulait pas s'éteindre.
Fait que j'ai fait la seule affaire que je pouvais faire : je suis devenu ingénieuse.
J'ai commencé à chercher dans ces magazines-là pour des catalogues par la malle. Tu sais, ceux-là, les kits *« Deviens graphiste »* qu'y annonçaient dans les dernières pages. Je remplissais les formulaires, je les envoyais, p*s j'attendais. Quand les kits gratuits arrivaient, je les dévorais. Je faisais chaque exercice. J'étudiais chaque layout. Je m'apprenais tout seul avec tout ce que je pouvais pogner gratuitement.
C'était pas glamour. C'était pas vite. Mais c'était à moé.
Ce qui était en jeu, c'était pas juste de la curiosité, c'était mon futur au complet. Sans accès aux ressources, j'avais peur de jamais trouver quelle carrière prendre. De perdre du temps précieux. Que l'instabilité de tout l'temps déménager voudrait dire que je bâtirais jamais rien qui durerait.
Mais ce conflit-là, entre la passion p*s la pauvreté, m'a forcé à trouver une autre manière. P*s cette détermination débrouillarde est devenue le carburant pour la carrière de 32 ans en design graphique et marketing que j'ai aujourd'hui.
J'avais pas besoin de permission. J'avais pas besoin d'argent. J'avais juste besoin de faire attention à l'étincelle p*s refuser de la laisser s'éteindre.
À ton tour :
Pense à un moment où t'as senti une étincelle de curiosité ou de passion, même si t'avais pas les ressources pour la suivre “tu-suite.”
Écris-le. Juste une phrase. C'est ton point de départ.
Parce que des fois, l'affaire la plus puissante que tu peux faire, c'est simplement reconnaître l'étincelle p*s te donner la permission de l'explorer—même si tu dois être créatif sur comment faire.
