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🚨Les forces armées congolaises accusent le M23/AFC de violation du cessez-le-feu
19/08/2025

🚨Les forces armées congolaises accusent le M23/AFC de violation du cessez-le-feu

Page d'histoire: LES RELATIONS RDC-ANGOLA.Patrice Lumumba fait la connaissance d'Holden Roberto à Accra On peut dire que...
19/08/2025

Page d'histoire: LES RELATIONS RDC-ANGOLA.

Patrice Lumumba fait la connaissance d'Holden Roberto à Accra

On peut dire que les relations entre les deux États commencent au mois de décembre 1958, lors de la Conférence des peuples africains organisée à Accra par le président du Ghana Kwamé N'Kruma. En effet, participant à cette Conférence, Patrice Emery Lumumba, président du MNC (Mouvement National Congolais), rencontre plusieurs personnalités africaines, qui vont d'ailleurs faire évoluer sa pensée politique. Sekou Touré (Guinée Conakry), Félix-Roland Moumié (Cameroun), Julius Nyerere (Tanzanie), Kenneth Kaunda (Rhodesie du Nord; Zambie), Joshua Nkomo et Robert Mugabe (Rhodesie du Sud; actuel Zimbabwe). Et pour l'Angola, Patrice Lumumba fait la connaissance d'un certain Joseph Gilmore, qui sera plus connu sous son pseudonyme de Holden Roberto.

Patrice Lumumba soutient le MPLA

Devenu premier ministre du Congo Indépendant en 1960, Patrice Emery Lumumba va apporter son aide aux angolais, leur pays étant encore sous domination portugaise, en leur accordant l'asile politique et un soutien matériel et financier. C'est ainsi que le MPLA (Mouvement Populaire pour la Libération de l'Angola), fondé en 1956 à Luanda, dirigé par le Dr Agostinho Neto est installé à Kinshasa. Le Dr Neto est, par ailleurs, employé comme médecin à l'hôpital de Kitambo.

Holden Roberto quitte le MPLA

En 1961, le MPLA va connaître une scission. Roberto Holden va créer l'UPA (Unions des Populations de l'Angola). Devenu premier ministre après le Conclave de Lovanium en 1961, Cyrille Adoula va tenter en vain de réconcilier le MPLA du Dr Neto et l'UPA de Roberto Holden. La divergence porte essentiellement sur le fait que l'UPA, majoritairement composée des bakongo d'Angola (les bazombo), réclame l'Indépendance des provinces du Nord de l'Angola (provinces habitées par les bakongo).

Le MPLA s'installe à Brazzaville

Le 15 août 1963, un mouvement de contestation politique dépose du pouvoir l'abbé Fulbert Youlou, président du Congo-Brazzaville et installe Alphonse Massamba-Débat comme nouveau président de la République. Étant de tendance socialiste comme le nouveau régime de Massamba-Débat, le Dr Agostinho Neto et ses camarades du MPLA traversent le fleuve et s'installent à Brazzaville où ils sont bien accueillis.

L'UPA devient le FNLA

Notons aussi que, en 1962, en vue d'élargir sa zone de recrutement, l'UPA va se transformer en FNLA (Front National de Libération de l'Angola).
Après son accession au pouvoir en 1965, le nouveau président congolais, Joseph-Desiré Mobutu va poursuivre cette ligne politique et diplomatique, tracée par Patrice Lumumba, de soutien aux opposants angolais installés au Congo.

Jonas Savimbi crée l'UNITA à Kinshasa

De Kinshasa où il est installé avec ses camarades, un cadre du FNLA va partir, en 1965, en formation à l'académie militaire de Nankin, en Chine de Mao Zedong. Ce cadre s'appelle Jonas Malheiro Savimbi. Après sa formation, il revient au Congo et crée une dissidence du FNLA qu'il considère comme un mouvement tribaliste des bakongo, lui-même étant de l'ethnie Ovimbundu du Sud de l'Angola. Il crée en 1966 l'UNITA (Union Nationale pour l'Indépendance Totale de l"Angola).

Kinshasa parie sur le FNLA, Brazzaville sur le MPLA

De 1965 à 1974, la situation politique et diplomatique reste inchangée dans la région. Le pouvoir socialiste de la République Populaire du Congo, de Massamba-Débat à Marien Ngouabi, apporte son soutien au MPLA d' Agostinho Neto et le pouvoir pro-occidental de la République Démocratique du Congo, des 1er ministres Cyrille Adoula et Moïse Tshombe au président Joseph-Désiré Mobutu, continu de soutenir le FNLA d'Holden Roberto. Quant à l'UNITA, Jonas Savimbi a quitté Kinshasa et s'est installé dans le Sud de l'Angola où il bénéficie du soutien de l'Afrique du Sud.

Le coup d'État de Lisbonne

La donne va changer en 1974. En effet le 25 avril 1974, des militaires portugais font un coup d'État à Lisbonne en renversant le régime du dictateur Salazar. C'est la " Révolution des oeillets ". Fatigués des guerres coloniales que le régime de Salazar mene depuis 1961, les portugais acclament les meneurs du coup d'État qui envisagent d'accorder l'Indépendance à l'Angola. C'est ainsi que le 15 janvier 1975, le Portugal signe les Accords d'Alvor avec les trois mouvements angolais: le MPLA, le FNLA et l'UNITA. Le principe de l'indépendance pour le 11 novembre 1975 est accepté par tous. En attendant, il faut former un gouvernement d'union nationale. Mais la mise en œuvre de ces accords pose problème.

Le gouverneur Coutinho et les Accords de Cosa

Dans l'optique de favoriser le MPLA, le gouverneur général de l'Angola, l'amiral Rosa Coutinho parraine la conclusion des Accords de Cosa du 17 décembre 1974 entre le mouvement d'Agostino Neto et les ex-gendarmes katangais exilés en Angola et qui s'étaient mis au service des autorités coloniales portugaises. Leur organisation s'appelle FLNC (Front de Libération Nationale du Congo). Leur président est le général Nathanaël Mbumba. Le FLNC s'engage à soutenir militairement le MPLA dont la branche armée, les FAPLA (Forces Armées Populaires pour la Libération de l'Angola) n'est pas très consistante.

Le président Mobutu décide d'envoyer des troupes en Angola

A l'approche de la date de l'Indépendance, le MPLA d'Agostino Neto s'installe à Luanda et y chasse les représentants du FNLA. Le président Mobutu, qui mise sur la prise du pouvoir de son allié Holden Roberto et son FNLA, décide d'envoyer des troupes en Angola. L'objectif est de chasser le MPLA de Luanda et d'installer Holden Roberto comme président de la République. Dans cette opération, le président Mobutu bénéficie du soutien des occidentaux, en particulier les États-unis d'Amérique. C'est ainsi qu'on trouve dans cette coalition pro FNLA des militaires zaïrois, des mercenaires occidentaux, des militaires sud-africains, des agents de la CIA et évidemment des militaires angolais d'Holden Roberto. Très rapidement, ces forces vont occuper 4 provinces du Nord-ouest de l'Angola: Zaïre, Uige, Cuanza Norte et Bengo. La coalition se met en route maintenant pour aller libérer la capitale Luanda. Arrivée à Cal, la coalition décide de donner l'assaut de Luanda le 10 novembre 1975, la veille de la proclamation de l'indépendance de l'Angola.

L'UNITA attaque vers le sud de l'Angola

10. L'UNITA de Jonas savimbi décide aussi, avec l'appui de l'armée sud-africaine, d'aller libérer Luanda de l'emprise du MPLA. Mais, cs sont les troupes du FNLA et les militaires zaïrois qui arrivent en premier aux portes de Luanda. L'UNITA est à 200 km de la capitale angolaise, en venant du Sud.
Le MPLA et son leader Agostinho Neto n'ont pas une armée capable de contenir l'offensive des militaires congolais. Combien de temps le régime du MPLA va-t-il tenir avant l'entrée des éléments de la Division Kamanyola dans Luanda ?

A suivre !

Par Thomas Luhaka Losendjola

Passionné d'histoire

Vos observations, corrections, critiques sont les bienvenues.

Les photos. 1. Dr Agostinho Neto. 2. Roberto Holden. 3. Jonas savimbi. 4. Maréchal Mobutu Sese Seko.

🟥🇨🇩 « R.D. Congo au cœur de l’Afrique », sur le maillot entraînement de Barcelone🟥🇨🇩
19/08/2025

🟥🇨🇩 « R.D. Congo au cœur de l’Afrique », sur le maillot entraînement de Barcelone🟥🇨🇩

🔴🇨🇩RDC-​Doha 🇶🇦 : Pas encore d'accord de paix final entre le gouvernement congolais et les rebelles de l'AFC/M23.​Selon ...
19/08/2025

🔴🇨🇩RDC-​Doha 🇶🇦 : Pas encore d'accord de paix final entre le gouvernement congolais et les rebelles de l'AFC/M23.

​Selon le média Jeune Afrique, qui a pu consulter le projet d'accord, le Qatar a proposé une feuille de route détaillée, mais aucun accord de paix final n'a encore été signé entre le gouvernement congolais et les rebelles du M23.
​Le projet d'accord inclut plusieurs points clés :

• ​Libération de prisonniers : La libération de centaines de prisonniers est prévue.

• ​Force conjointe : Une force intérimaire conjointe serait créée. Elle serait composée à 50 % de combattants du M23 et placée sous l'autorité du ministère de l'Intérieur.

• ​Intégration et déploiement : Cette force serait déployée uniquement au Nord et au Sud-Kivu pour une durée de 5 ans (renouvelable) avant d'être complètement intégrée dans l'armée et la police congolaises.

•​Retour de l'autorité de l'État: ​Le projet propose un retour progressif de l'autorité de l'État dans les zones contrôlées par le M23. Des dirigeants locaux intérimaires seraient nommés par Kinshasa, mais les candidats suggérés par le M23 pourraient aussi être pris en considération.

• ​Élections : Des élections sont prévues pour 2027 dans ces zones.

• ​Dialogue national : Un dialogue national, réclamé depuis longtemps par l'opposition et la société civile congolaise, est également proposé pour 2026.
​Le projet d'accord rejette la demande de fédéralisme du M23. Les rebelles s'opposent à l'idée de la « restauration de l'autorité de l'État », un point sur lequel Kinshasa insiste.
​Bien que la date limite du 18 août soit dépassée, les pourparlers se poursuivent à Doha. Les deux parties ont réaffirmé leur volonté de continuer les négociations.(Jeune Afrique). 🇨🇩

Grace Emie KUTINO.... Nommée Ministre de la Jeunesse dans le nouveau gouvernement Suminwa 2, elle est sans doute la memb...
19/08/2025

Grace Emie KUTINO....

Nommée Ministre de la Jeunesse dans le nouveau gouvernement Suminwa 2, elle est sans doute la membre la plus contestée de l’équipe, et ce, avant même son entrée en fonction. Sur les réseaux sociaux, de nombreuses analyses et critiques circulent, remettant en cause le choix du Président de la République :

(a) Née en mars 2000 à Kinshasa, elle est âgée de 25 ans aujourd'hui.

(b) En 2005, alors qu’elle n’a que 5 ans, elle quitte la RDC pour s’installer en France avec sa famille. Elle ne reviendra au pays qu’en 2019, après l’accession de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême.

(c) Ce long éloignement trouve son explication dans les épreuves traversées par sa famille. En mai 2006, son père, le Pasteur Kutino Fernando (fondateur de l’Église "Armée de la Victoire" et initiateur du mouvement "Sauvons le Congo", considéré, sous le régime de Joseph Kabila, comme proche du MLC de Jean-Pierre Bemba) avait été arrêté, avant d'être condamné, en octobre 2008, à 10 ans de prison. Il sera libéré en septembre 2014, après avoir purgé 8 années derrière les barreaux. Durant toute cette période, la famille Kutino est restée en Europe.

(d) En 2017, à seulement 17 ans, Grace Emie est consacrée Pasteure dans la branche parisienne de l’Église fondée par son père. Là encore, des interrogations des internautes : "comment a-t-on consacré Pasteure une jeune fille célibataire de cet âge?

(e) En janvier 2019, avec l’arrivée de Félix Tshisekedi à la tête du pays, Grace Emie rentre finalement à Kinshasa. Six ans plus t**d (août 2025), elle est nommée Ministre de la Jeunesse. Pour quel cursus scolaire? Pour quelle expérience professionnelle, en dehors de ses fonctions pastorales?

CE JOUR-LA... 13 août 2004, plus de 160 Congolais Banyamulenge réfugiés au Burundi sont tués et une centaine d'autres bl...
19/08/2025

CE JOUR-LA... 13 août 2004, plus de 160 Congolais Banyamulenge réfugiés au Burundi sont tués et une centaine d'autres blessés au cours d'une attaque menée la nuit dans le camp de réfugiés de Gatumba, tout près de Bujumbura. Le groupe rebelle burundais FNL avait révendiqué cette attaque.

Comment en est-on arrivé là?

=> En août 2003, après 5 années de guerre, le Gouvernement de Kinshasa et les principaux mouvements rebelles (le RCD-Goma et le MLC) forment un gouvernement de transition, une armée intégrée (FARDC) et un certain nombre d'institutions d'appui à la démocratie sont mises en place. Le pays est de nouveau unifié et tous les anciens rebelles vont s'établir à Kinshasa, la capitale.

=> La cohabitation entre les différentes parties ne sera malheureusement pas du tout facile. En mai 2004, soit environ 1 an après la mise d'une armée unifiée (appelée FARDC), le Colonel Jules Mutebutsi (Munyamulenge), Commandant Adjoint de la 10è Région Militaire (couvrant le Sud-Kivu) est en froid avec son supérieur, le Général Prosper Nabyolwa. Ce dernier échappe à la mort à Bukavu, mais parvient à s'enfuir et à atteindre Kinshasa. Quelques semaines après, il est remplacé par le Général Felix Budja Mabe, et le Colonel Jules Mutebusti est maintenu à son poste de Commandant Second de la Région Militaire. Les deux ne parviendront toujours pas à s'accorder et une véritable guerre est lancée. Le Général Laurent Nkunda viendra à la rescousse du Colonel Jules Mutebutsi, et les deux occuperont la ville de Bukavu pendant environ 1 semaine, avant qu'ils ne se retirent. Le Général Laurent Nkunda retournera dans le Nord-Kivu, pendant que le Colonel Jules Mutebutsi essaiera de se replier du côté de Kamanyola, avant de décrocher et de se réfugier à Cyangugu (au Rwanda). Des exactions avaient commises pendant l'occupation de la ville de Bukavu par Jules Mutebusti et Laurent Nkunda.

=> Dès le mois de juin 2004, avec le retour de l'accalmie dans la ville de Bukavu, plusieurs Banyamulenge vont commencer à être inquiétés, à cause de ce qui venait de se passer (essentiellement ceux qui vivaient à Bukavu et à Uvira). Craignant pour leur sécurité, ils commenceront à traverser la frontière, par milliers, vers le Burundi. C'est là que le HCR mettra en place un dispositif au poste frontalier de Kavimvira (la frontière entre la RDC et le Burundi. En traversant la frontière, du côté du Burundi, se trouve Gatumba). A Gatumba, le HCR établira un des 3 camps de transit censés recevoir les Congolais (en majorité Banyamulenge) qui avaient décidé de traverser la frontière durant cette période. Plusieurs autres personnes, issues d'autres groupes ethniques tels des Vira, Fuliru, Bembe, etc., traverseront la frontière (l'espoir d'être pris en charge par le HCR, mais surtout la possibilité d'une réinstallation en Europe ou aux Etats-Unis, avaient certainement dicté ce choix "stratégique"). Le HCR avait estimé qu'environ 20.000 Congolais (dont plus de 70% étaient Banyamulenge) avaient franchi la frontière durant cette période. Gatumba accueillait donc des réfugiés en transit, avant qu'ils ne soient acheminés dans un des camps de réfugiés établis par le HRC à l'intérieur du pays.

=> Mais ce 13 août 2004, l'irréparable se produit. On estime que quelques 800 réfugiés congolais étaient virtuellement présents dans le camp de Gatumba ce 13 août 2004 lorsque, vers 22h30, une attaque d'une violence inouïe est lancée. C'est un déluge de feu qui s'était abattu sur des réfugiés pendant qu'ils étaient dans leur sommeil : armes blanches, fusils automatiques, grenades incendiaires, des bidons d'essence aussi pour mettre le feu aux abris. La plupart des réfugiés étaient couchés quand des assaillants (venus vraisemblablement de Kiliba-ONDS, en RD Congo) et parlant, selon les témoins, Kirundi, mais aussi Kinyarwanda et Swahili, avaient attaqué le camp de Gatumba pendant plus de deux heures, sans que l'armée burundaise n'intervienne.

=> Au lendemain de l'attaque, Pasteur Habimana (à l'époque, porte-parole des rebelles burundais du FNL d'Agathon Rwasa) avait revendiqué cette attaque sur des radios locales et internationales, avant de se rétracter quelques jours après.

=> On recensera plus de 160 personnes tuées cette nuit-là. Un enterrement collectif sera organisé le 16 août, toujours à Gatumba (à quelques 500 mètres du site qui abritait le camp). Dans les semaines et les mois qui avaient suivi, plusieurs rapports et notamment de l'ONU et de Human Rights Watch, indiquaient que ce massacre avait été soigneusement planifié et que c'étaient bien les Banyamulenge et non pas d'autres ethnies qui avaient été visés.

Benjamin Babunga Watuna

 ... la ville de tous les enjeux !!!Depuis la chute de Bukavu en février 2025, les autorités provinciales du Sud-Kivu se...
19/08/2025

... la ville de tous les enjeux !!!

Depuis la chute de Bukavu en février 2025, les autorités provinciales du Sud-Kivu se sont repliées à Uvira, faisant de cette ville le nouveau siège des institutions provinciales. Mais pas seulement.... c'est également ici que l'armée congolaise (FARDC), appuyée par ses alliés (la Force de Défense Nationale du Burundi et les Wazalendo) a établi ses positions fortifiées.

Cette photo, prise depuis Bujumbura (capitale du Burundi), illustre bien la complexité de la position géographique d'Uvira. Sans entrer dans une analyse des forces militaires en présence, je voudrais simplement partager une analyse descriptive, pour mieux faire comprendre à chacun l'importance stratégique de cette ville dans le contexte actuel.

=> À l'ouest, les hauts et moyens plateaux d'Uvira abritent de nombreux villages où vivent principalement les communautés Bafuliru, Banyamulenge et Banyindu. C'est également là que se trouve Mulenge, localité à l'origine du nom "Banyamulenge". L'histoire récente a montré que celui qui contrôle les hauts et moyens plateaux d'Uvira possède un net avantage sur ceux qui tiennent uniquement la ville. Aujourd’hui, les combattants Banyamulenge "Twirwaneho", ayant fait allégeance à l'AFC et pris le contrôle de plusieurs localités dans ces zones (ainsi que dans les hauts et moyens plateaux de Fizi), bénéficient de cet avantage stratégique.
C'est à Uvira que j'ai vécu la guerre de l'AFDL... J'ai encore en mémoire les épisodes d'août/septembre 1996, lorsque Mobutu avait dépêché des milliers de soldats zaïrois à Uvira pour combattre ce que l’on qualifiait alors de "révolte des Banyamulenge". Chaque jour, des centaines de blessés revenaient des affrontements menés sur ces hauteurs, confirmant qu'en terrain montagneux, la personne positionnée en altitude domine presque toujours celui qui se trouve en contrebas. La tactique actuelle de l'AFC laisse entrevoir une volonté claire d'encercler Uvira par les hauteurs, comme l'illustre la récente prise stratégique de la localité de Rurambo.

=> A l'est, le lac Tanganyika forme une frontière naturelle entre la RD Congo et le Burundi. Uvira n'est en réalité qu'une étroite bande de terre (parfois large d'à peine 500 mètres) coincée entre deux obstacles majeurs : le lac Tanganyika d'un côté et les hauts et moyens plateaux de l'autre. En cas d'encerclement et de combats, la configuration géographique de la ville la rend particulièrement vulnérable. Le lac, infranchissable dans un contexte de conflit, ferme toute possibilité de fuite vers l'est. La seule issue terrestre reste alors le poste frontalier de Kavimvira, menant à Bujumbura, la capitale burundaise.

=> Au Nord, s'étend ce que l'on appelle "Plaine de la Ruzizi". Sur près de 90 kms, elle regroupe une dizaine de localités faisant partie intégrante du territoire d'Uvira. Aujourd'hui, cette zone est sous le contrôle des FARDC et de leurs alliés (Burundais et Wazalendo). D'après les témoignages de ceux qui s'y sont rendus récemment, la plaine de la Ruzizi ressemble à une véritable forteresse imprenable, compte tenu du nombre important d'élements FARDC, de soldats burundais et de Wazalendo qui y sont déployés. L'armée congolaise contrôle ainsi toutes les localités de la Plaine de la Ruzizi, jusqu'au niveau de la localité de Katogota, où sont positionnées les forces de l'AFC/M23. De Katogota à la frontière rwandaise (Province de l'Ouest), c'est environ 8km.
Toute tentative de capture de la ville d'Uvira passerait donc nécessairement par la prise de toutes ces localités sur les 90 kms de la plaine de la Ruzizi. Il faut également noter que cette bande territoriale est frontalière des anciennes provinces burundaises de Cibitoke et de Bubanza. Du temps de la guerre de l'AFDL, lorsque le Burundi était engagé aux côtés des rebelles, la conquête de la plaine de la Ruzizi ne représentait pas une difficulté majeure. Aujourd’hui, les enjeux sont radicalement différents.

=> Au sud, les territoires de Fizi et de Kalemie, accessibles aussi bien par la route que par le lac Tanganyika. Lors de la chute de Bukavu, par exemple, tous les éléments des FARDC repliés à Uvira avaient fini par embarquer sur des bateaux depuis le port d'Uvira, cap sur Kalemie.

IL Y A 40 ANS JOUR POUR JOUR... L'Église catholique procédait à la béatification de la sœur Anuarite. C'était le 15 août...
19/08/2025

IL Y A 40 ANS JOUR POUR JOUR... L'Église catholique procédait à la béatification de la sœur Anuarite. C'était le 15 août 1985.

En accord avec les autorités Zaïroises, Rome et l’épiscopat zaïrois avaient choisis la date du 15 août 1985 pour la béatification de la sœur Marie-Clémentine Anuarite Nengapeta, de la Congrégation de la sainte Famille, morte martyre le 1er décembre 1964, à Isiro (ancienne Province Orientale).

La cérémonie avait commencé par le rite de béatification, suivi de la liturgie de la parole. Pour ce qui est du rite de béatification, le Pape Jean-Paul II avait écouté la demande de l’évêque d’Isiro-Niangara (Mgr Uma Arakayo) qui le suppliait humblement de daigner compter parmi les bienheureux, la servante de Dieu, Marie-Clémentine Anuarite Nengapeta. La demande fut acceptée par le Pape Jean-Paul II qui déclara Anuarite "Bienheureuse" afin qu'elle soit célébrée dans les lieux et selon les règles fixées par le droit, et il institua le 1er décembre comme jour anniversaire de sa naissance au ciel.

Anuarite est née dans une famille de tradition animiste. Elle s'était fait baptiser à l'âge de deux ans en même temps que sa mère. Malgré l'opposition de celle-ci, elle entre à seize ans dans la Congrégation zaïroise des Sœurs de la Sainte-Famille et fit sa profession religieuse sous le nom de sœur Marie-Clémentine.

Lorsqu'éclate la rébellion des "Simba" en 1964, des rebelles se saisissent d'elle et d’autres religieuses. Leur chef voulait abuser d'elle; exaspéré par son refus et sa résistance, il lui transperça le cœur de sa lance. Sœur Anuarite dit à son assassin avant de mourir : "je te pardonne parce que tu ne sais pas ce que tu fais". Elle fut alors enterrée dans une fosse commune avec d'autres condamnés, exécutés par les Simba.

A retrouver sur le blog : www.babunga.alobi.cd

  :Dans le cadre de l’Accord de   entre   et le   , une des clauses prévoit la création d’une force spéciale intérimaire...
19/08/2025

:Dans le cadre de l’Accord de entre et le , une des clauses prévoit la création d’une force spéciale intérimaire composée à 50% de forces éligibles affiliées à l' , avec un mandat de cinq ans renouvelable. Ses éléments seraient intégrés dans l’armée régulière Forces Armées de la RD Congo et la police nationale (PNC) en .

Un autre volet de l’accord prévoit la nomination d’autorités intérimaires chargées de l’administration des zones dites « libérées » par le pouvoir de Kinshasa. Les candidatures issues de la rébellion ne sont pas exclues pour les postes de gouverneur.

17/08/2025

Bonjour
Après plusieurs jours d'inactivité de votre page ''Congo nouveau Rastignac divin'' ,
Nous avons ensuite retrouver le compte après avoir été piraté par des inconnus.
Merci de continuer à nous faire confiance.

Olivier Ntumba Aujourd’hui, j’ai prêté serment comme député fédéral de Mont-Saint-Bruno–L’Acadie.Un moment fort, rempli ...
17/05/2025

Olivier Ntumba
Aujourd’hui, j’ai prêté serment comme député fédéral de Mont-Saint-Bruno–L’Acadie.

Un moment fort, rempli d’émotion.

Il y a quelques années, je quittais Kinshasa, capitale de la RDC, avec une valise, des rêves, et la foi que le Canada pouvait m’offrir une chance.

Le Canada et Québec m’ont tout donné.
Aujourd’hui, c’est à mon tour de servir et de redonner.

Je suis honoré de représenter chaque citoyenne et chaque citoyen de Mont-Saint-Bruno–L’Acadie, avec intégrité, écoute et détermination.

Merci à ma famille, à mon équipe, et à toutes les personnes qui ont cru en ce rêve devenu réalité.

Ensemble, continuons à bâtir un avenir plus juste, plus humain, plus solidaire.

  : Les   de  , ainsi que leur collègue  , ont réussi à capturer le village de  , dans les hauts plateaux d'Uvira, en ch...
17/05/2025

: Les de , ainsi que leur collègue , ont réussi à capturer le village de , dans les hauts plateaux d'Uvira, en chefferie de Bafuliru, groupement de Kigoma, ce samedi 17/05/2025, après de durs combats contre les rebelles du / ,soutenus par le , qui ont pris la fuite.
Byobe Malenga

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