27/05/2023
Merci pour votre fidélité sur la RTNK, bienvenu dans ce débat politique sur la RTNK émettant dans la ville de Bukavu, nous sommes dans l’Est de la RDC. Deux sujets à la une de cette émission.
1. 500 Corps tirés de décombres à Bushushu et Nyamukubi ainsi que 5000 disparus entre autre plus de 5000 morts.
Trois semaines après cette catastrophe, il s’y observe déjà des cas des choleras et diarrhée malgré l’installation de la croix rouge sur place pour désinfecter le milieu.
Le premier Ministre Sama LUKONDE y arrive dans ce même contexte après plusieurs autres délégations qui sont déjà arrivées sur place.
Que peut-être la spécialité de la descente du premier Ministre par rapport à d’autres sur ce site déclaré sinistré (veut-dire un site qui nécessite plusieurs assistances) ? A suivre dans ce débat politique
A quoi peut-on s’attendre de nouveau par rapport à d’autres délégations notamment : le gouvernement central, le gouvernement provincial, les partis politiques (ANCE, UNC), étudiants (UEA, ISDR…) et d’autres fondations (FPB et Maimona NDOFUSO…) qui se sont rendus sur le lieu du drame pour compatir avec les victimes ? A quoi peut-on s’attendre à ce stade ?
Une parenthèse, je suis passé là-bas il ya une semaine et je me rappelle que partout il y avait une odeur nauséabonde partout, vous vous imaginez. Est-ce que cela n’expose non seulement cette population mais aussi nous qui nous rendons souvent de ce côté à des maladies ?
La multiplicité des descentes sur le lieu est-elle une autre manière de gérer le choc des populations touchées par cette catastrophe ?
Si tel serait un aspect important, quelle place accordée à la prise en charge psychologique des habitants de Bushushu et Nyamukubi. Comment procéder dans ce sens.
Dans ce cas, des séances psychologiques des masses sont-elles importantes où il faut une séance personnelle ?
Un message par rapport à cette descente du Premier Ministre à Bushushu et Nyamukubi.
2. De Kalehe à Bukavu, plusieurs cas de choléra enregistré déjà en ville, Qu’est-ce qui peut être à la base.
Est-il vrai que cela serait dû à la carence de l’eau potable d’une part et d’autre part une mauvaise qualité de l’eau desservi à la population ?
Est-il possible de contourner cet aspect ? Comment par exemple ?
Quel comportement que la population peut adopter à ce stade pour prévenir ces risques ?
Face à la carence d’eau potable, la Régideso est-elle responsable ?
Que proposez-vous à la Régideso qui en serait responsables selon le dire de certains.
Je ne sais pas si vous l’observez aussi chez vous vous qui vivez à Bukavu, chaque matin et soir différentes rues sont en jaune avec des enfants et jeunes filles et garçons munis de bidon à la recherche de cette denrée de première nécessité, si pas au Lac, dans des bizola ou encore dans différentes sources d’eau. Tout cela avec des risques de noyades, viols, vols e enlèvement. Une minute chacun, un message fort aux autorités compétentes.
Tout d’abord, observons une minute de silence en mémoire du feu Jean Bosco KAZAMWALI rapporteur adjoint de la ligue des jeunes au sein du parti politique ANCE et ancien acteur de la société civile au Sud-Kivu, décédé le vendredi 26/Mai dernier.
Toute fois j'attends vos réactions sur les : +243995820084 par rapport aux sujets à la une de l’émission.
La présentation : Eric CHOKOLA
La mise en onde : Jean Marie NSHOKANO dit Alain MOLOTO à la télé et Lucky LUSOMBO à la Radio
SONT INVITES A CE DEBAT :
Premier sujet
1) Mé Daniel RUNIGA : Cadre du parti AFDC-A
2) Namur MIHIGO KATINTIMA : Notable de la ville de Bukavu
3) Pacifique BISIMWA : Responsable du centre psychiatrique Sosame
4) Amza RUTEGA : Membre de la cellule de communication du gouvernement provincial
Deuxième sujet
1) Docteur MUGISHO : Spécialiste dans le domaine sanitaire
2) Zozo SAKALI : Acteur de la société civile
Vont compléter la liste et remplacer ceux-là que nous allons libérer après le premier sujet.
Vous pouvez suivre cette émission en rediffusion à la Radio Flash FM de Kamanyola au courant de la semaine ainsi qu’à Uvira et Baraka-Fizi