
22/07/2025
Plan américain des cantonnements des M23/Afc !
Désormais l’application du plan des cantonnements P-DDRCS qui concerne les M23-Afc c’est les paramilitaires américains de Bridgeway qui sont déjà sur les terrains qui s’en occupent par la force et des méthodes militaires à la dure.
Le fond d'investissement américain Bridgeway qui a sous gestion plusieurs projets d’investissements directs étrangers américains qui sont localisés dans les Provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu, Maniema, Haut-Uele, Bas-Uele, Ituri, Tshuapa et Kisangani travaillent en étroite collaboration avec le Département d'Etat.
Chrétien convaincu, le financier texan John Montgomery affecte une partie des bénéfices de son fonds d’investissement Bridgeway pour financer la traque et la reddition des combattants des Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe armé actif à la frontière entre la RDC et l'Ouganda, rallié à l'Etat islamique.
L'organisation américaine Bridgeway Foundation qui s’était positionnée sur le créneau de la lutte contre les ADF, et qui revendique être à l'origine de plusieurs défections dans les rangs du groupe armé anime un discret dispositif de renseignement privé et mobilise plusieurs outils d'influence.
The Bridgeway Foundation est une organisation américaine basée au Texas qui dit oeuvrer à "l'élimination et à la prévention des atrocités de masse dans le monde". Elle est le bras "philanthropique" d'un fonds d'investissement, Bridgeway Capital Management et il vient officiellement d’être mandaté par l’administration Trump pour s’occuper du cantonnement des M23/Afc.
En effet, les combattants illégaux du M23/Afc vont tous êtres de gré ou de force cantonnés dans le cadre de l’application du P-DDRCS sous supervision des USA et financement des sociétés multinationales américaines.
C’est une très bonne nouvelle que les USA s’impliquent dans le cantonnement des M23/Afc pour en finir une fois pour toute avec ce mouvement terroriste.
Les USA ne veulent plus voir les terroristes du M23/Afc circuler nulle part dans le Grand Kivu où sont attendus plusieurs investisseurs et investissements directs étrangers américains et des nombreux touristes « d’affaires » et « sacs à dos » viennent de prendre le contrôle du système de cantonnement des combattants illégaux du M23/Afc dans le cadre du Programme de Désagrément, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation (P-DDDRCS) !
En effet, le Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation vient de signer le protocole de collaboration avec une organisation américaine du Texas (USA), la « Fondation Bridgeway » et le lundi 21 juillet 2025 à Kinshasa dans la salle de l’Hôtel KERTEL sous la facilitation du directeur de cabinet du Coordonnateur National du P-DDRCS il y’a eu la signature d’un protocole de collaboration.
Ce protocole de collaboration est un contrat de confiance, fondé sur la responsabilité mutuelle et l’exigence institutionnelle. Il porte sur la déradicalisation de l’extrémiste violent œuvrant en RDC, le soutien à la réintégration durable des ex-combattants de l’ISCAP/ADF et la protection des communautés des territoires les plus exposés du terrorisme violent.
Ce cadre de collaboration vient ainsi de concrétiser la volonté de l’Etat Congolais de réaffirmer pleinement son autorité, sa souveraineté et son leadership à travers le P-DDRCS, qui est un levier stratégique pour la paix et la sécurité en RDC.
Dans son discours, le Coordonnateur National du P-DDRCS le Professeur Jean de Dieu Désiré NTANGA NTITA a rappelé l’article 3 de l’ordonnance portant création et fonctionnement du Programme.
Le P-DDRCS est l’unique structure à travers laquelle s’exécute la coordination, l’orientation générale, la supervision et l’exécution des actions de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation, et reconstruction dans les zones d’accueil de l’ex-combattant.
Le protocole d’accord précise par ailleurs les principes directeurs qui l’encadre.
Il s’agit notamment de l’alignement strict aux priorités de la stratégie nationale du P-DDRCS, la validation conjointe des plans d’action et des profils des bénéficiaires, la soumission des projets à l’approbation préalable du P-DDRCS, la transparence financière, la conformité légale et la traçabilité des résultats.
Ce cadre structurant n’est pas un frein à l’action. C’est la condition pour bâtir la confiance, réduire les risques et faire en sorte que chaque effort produit ait un réel impact sur le terrain.
Ainsi, le protocole prévoit que les centres de déradicalisation, de réhabilitation ou de réintégration ne pourront fonctionner qu’avec l’aval du P-DDRCS.
Leur gouvernance, leur méthodologie, leur évaluation seront co-pilotées par le P-DDRCS en lien avec les ministères compétents et les autorités locales.
Pour la Coordonnatrice Nationale Adjointe du P-DDRCS en charges des opérations, ce cadre de collaboration est un acte d’espoir pour toutes les communautés meurtries par les exactions des groupes extrémistes violents.
La RDC est un état souverain.
Les souffrances de ses populations, les défis sécuritaires, la reconstruction post-conflit ne peuvent être gérés qu’à travers une réponse institutionnelle, coordonnée, portée par des Congolais et pour des Congolais.
Le Vice-Président de la fondation Bridgeway en charge du DDR, le Docteur BULAMA BUKARI a pour sa part réaffirmé la volonté de son organisation de travailler en parfaite collaboration avec le P-DDRCS dans la mise en œuvre du centre de la déradicalisation des ex-combattants ISCAP/ADF en RDC (Islamic State Central Africa Province ADF).
Dans le centre de déradicalisation, cette fondation travaillera en collaboration avec le P-DDRCS dans la sensibilisation, la prise en charge psychosociale, la formation professionnelle ainsi que la réintégration des ex-combattants.
Quelques réalisations de cette fondation en RDC ont été présentées par Sekombi Katondolo chef de mission Bridgeway en République démocratique du Congo.
Signalons que les délégués du ministère de la justice, de la défense nationale et anciens combattants ainsi que des services spécialisés de sécurité étaient présents à cette cérémonie solennelle de signature de protocole d’accord.
La Porte-parole du Président de la République démocratique du Congo avait fait une clarification d’une clause concernant le Processus d'Intégration des Groupes Armés après leur cantonnement quand les combattants illégaux congolais seront séparés des étrangers !
I. INTÉGRATION CONDITIONNELLE :
La porte-parole du président Tshisekedi, Tina Salama, avait apporté des précisions cruciales concernant la clause d'intégration conditionnelle" des groupes armés mentionnée dans l'accord de paix RDC-Rwanda signé le 18 juin 2025.
Voici les points clés de sa déclaration :
1. Le P-DDRCS comme Seul Cadre Légal
- L'intégration des combattants (y compris du M23) ne pourra se faire que dans le cadre strict du Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation (P-DDRCS).
- Cette condition réaffirme la primauté du Processus de Nairobi (initié en 2022 sous médiation kényane), qui prévoit une démobilisation sans amnistie automatique pour les chefs de groupes armés impliqués dans des crimes graves .
2. Implications Concrètes
- Exclusion des Criminels de Guerre :
Seuls les combattants éligibles après vérification (non impliqués dans des exactions) pourront être intégrés aux FARDC ou réinsérés dans la société civile.
- Contrôle Congolais:
Le Rwanda n'aura plus aucun droit de veto sur les décisions du P-DDRCS, géré par Kinshasa avec l'appui de la MONUSCO et des partenaires internationaux (USA & Qatar).
3. Contexte Politique :
- Cette clarification visait à rassurer l'opinion congolaise après des rumeurs d'un accord "secret" favorisant Kigali. Tina Salama insistait en ces mots : "Aucune intégration ne « by-passera » notre souveraineté".
- Le M23, qui contrôle encore des zones du Nord-Kivu, exige des garanties politiques, mais Kinshasa maintient sa ligne : "Désarmement d'abord, dialogue ensuite" .
4. Prochaines Étapes :
- Mise en Œuvre: Une commission mixte RDC-Rwanda (supervisée par les USA et le Qatar) sera créée pour suivre l'application des clauses, avec des rapports publics trimestriels.
- Calendrier : La première phase de désarmement devrait débuter en août 2025, précédant la signature finale prévue le 27 juin .
Analyse
Cette position ferme de la RDC révèle :
1. Un compromis sous pression:
- Les États-Unis poussent à une résolution rapide, mais Kinshasa impose ses conditions pour éviter un précédent comme l'accord de 2013 (où le M23 avait été réintégré sans justice).
- Le gouvernement de la République démocratique du Congo doit concilier paix régionale et attentes populaires (90% des Congolais s'opposent à toute concession au Rwanda selon un sondage de juin 2025) .
"Le P-DDRCS n'est pas négociable. C'est notre feuille de route depuis Nairobi, et cela reste notre boussole."
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