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Crisis media, Goma (2025)

26/09/2025

Baswahili : Le courage d’affronter la vérité

BASWAHILI, disons-nous la vérité. Qui nous combat ? Qui nous empêche de vivre en paix ? Ce n’est pas toujours l’ennemi extérieur. Cette vérité froide doit réveiller la conscience de chaque Muswahili.

Même avant l’arrivée de Tshisekedi, ce sont souvent les Baswahili eux-mêmes qui portaient les armes contre leurs propres frères. Alors, posons-nous sincèrement la question : qui est réellement victime et qui est bourreau ?

Nous aimons dire : “Baswahili wanakufa.” Mais n’est-ce pas nous-mêmes qui entretenons la division, la haine et les rivalités ? Les balles qui tuent nos frères ne viennent pas seulement de l’étranger, elles sortent aussi de nos propres mains.

Un peuple qui s’entretue s’affaiblit. Un peuple divisé devient vulnérable. La vraie lutte n’est pas contre un frère, mais contre l’injustice, la pauvreté et l’ignorance.

L’histoire retiendra une seule vérité : les Baswahili qui s’entretuent se détruisent eux-mêmes, mais ceux qui s’unissent construisent l’espérance.

22/07/2025

🛑 Massacres à Binza, Rutshuru : Aller au champ, c’est risquer de ne jamais revenir…

Dans la chefferie de Binza, territoire de Rutshuru, la population vit l’horreur au quotidien. Sous l’occupation des rebelles du M23, aller cultiver son champ est devenu un risque de mort.

😔 « Tu pars au champ, tu reviens en cadavre », disent les habitants.
Des civils innocents sont tués, des femmes violées, des familles décimées. La peur règne, la famine s’installe, et le silence du monde devient insupportable.

Ce n’est plus une simple guerre, c’est une extermination silencieuse.
Binza n’est pas un champ de bataille, c’est une terre de vie qu’on transforme en cimetière.

Partageons ce message. Brisons le silence. Soutenons Binza.
Il est temps que les voix oubliées soient entendues !

24/05/2025

1. Je suis l'autorité morale de l'agression

2. Mais je veux discuter.

3. Voici mes 12 conditions.

4. Et comme vous n'allez pas accepter, je vais me rendre à Goma et fondre les mouvements actuels au sein d'une nouvelle AFDL version "Reconstruire".

Chacun sait ce qui lui reste à faire.

04/03/2025

Seul un Congolais naïf peut soutenir le M23. Le président rwandais, Paul Kagame, cherche à contrôler l'est de la République démocratique du Congo (RDC) pour agrandir le Rwanda et exploiter ses ressources. Il utilise certains Congolais, tels que Nanga, Byamungu, Ngoma, Rodriguez Katsuva et Magloire Paluku, mais il n'atteindra jamais Kinshasa, même pas un seul jour. Il a tenté de le faire sous Kabila, mais a échoué. Ils ont alors mis la pression sur Félix Tshisekedi pour qu'il signe officiellement que le Kivu appartient aux Banyarwanda, mais il a refusé. C'est pourquoi vous voyez le M23 aujourd'hui.

Si vous ne le voyez pas clairement, c'est que vous êtes complices. Ils tuent des innocents, enlèvent vos proches, mais vous ne vous levez pas pour défendre votre pays.

Un Congolais qui trahit son pays en le livrant aux Rwandais est un traître.

03/03/2025

📢 Appel à la mobilisation contre la disparition et le recrutement forcé des jeunes à Goma et Bukavu

Frères et sœurs du Kivu,
Depuis l’arrivée du M23, la situation devient de plus en plus préoccupante dans nos villes. Des jeunes disparaissent chaque jour, arrachés à leurs familles et forcés à rejoindre leurs rangs. Cette réalité ne peut plus être ignorée.

➡️ Des vies brisées, des familles détruites
Certains jeunes capturés ont réussi à envoyer des messages d’adieu à leurs proches, signalant qu'ils étaient pris de force. Mais lorsqu'on signale ces disparitions à leurs autorités civiles, les familles sont souvent confrontées au silence ou à des promesses d'aide qui n'aboutissent jamais..

➡️ La manipulation ne doit pas nous diviser
Beaucoup croient que ces disparitions sont des rumeurs ou de montages monté pour discréditer le mouvement AFC/M23. Mais les témoignages sont nombreux et trop de familles pleurent leurs enfants disparus. Ne restons pas silencieux face à cette injustice.

➡️ Un crime contre l'humanité
Le recrutement forcé des jeunes est une violation grave des droits humains. Ces jeunes méritent d’avoir un avenir, pas d’être utilisés comme des outils de guerre.

Que pouvons-nous faire ensemble ?

23/02/2025

La force de Kabila réside dans son silence parce qu’à chaque fois qu’il l’ouvre ce pour n’ai rien dire de constructif.

22/02/2025

Disparitions Inquiétantes de Jeunes à Goma : Une Stratégie du M23 ?

Depuis plusieurs semaines, des jeunes hommes disparaissent mystérieusement à Goma, notamment dans les quartiers de Majengo, Katindo et Mugunga. Des témoins affirment que certains auraient été enlevés par des hommes armés non identifiés, puis transférés vers des zones sous contrôle du M23. Ces enlèvements seraient liés à une stratégie d’enrôlement forcé, visant à renforcer les rangs du groupe rebelle en prévision d’un éventuel retrait du soutien militaire rwandais.

Face à cette situation alarmante, les familles des disparus vivent dans l’angoisse et réclament des réponses. Des organisations de défense des droits de l’homme demandent une enquête approfondie, tandis que la population exhorte les autorités congolaises à renforcer la sécurité et à mettre fin à ces recrutements forcés qui menacent la jeunesse de Goma.

13/02/2025

Assassinat de Delcat Idengo : Quand la propagande couvre le crime

Goma, 13 février 2025 – L’artiste Delcat Idengo a été assassiné par le M23, puis cyniquement rhabillé en tenue militaire pour justifier son exécution. Un crime odieux que certains journalistes, au lieu de dénoncer, s’empressent de légitimer en relayant la propagande des bourreaux.

Plutôt que d’informer, ces médias servent les intérêts de ceux qui sèment la terreur en RDC, travestissant la vérité pour manipuler l’opinion. Mais ni leurs mensonges, ni les balles ne feront taire le combat de Delcat Idengo. Son nom restera gravé, non comme un soldat ennemi, mais comme une voix qu’on a voulu faire taire sans jamais y parvenir.

13/02/2025

RDC : L’artiste Delcat Idengo assassiné ce jour par le M23

Goma, 13 février 2025 – La scène musicale congolaise est en deuil. Delcat Idengo, artiste engagé et voix montante de la musique à l’est de la RDC, a été assassiné ce jour dans des circonstances tragiques. Selon les premières informations, il aurait été tué par les rebelles du M23, un groupe armé accusé de semer la terreur dans la région avec le soutien présumé du Rwanda.

Sa mort suscite une vague d’indignation parmi ses proches, ses fans et les défenseurs des droits humains, qui dénoncent une énième atrocité dans un conflit qui dure depuis trop longtemps. Sur les réseaux sociaux, les hommages affluent, appelant à la justice et à une mobilisation pour mettre fin aux violences dans le Nord-Kivu.

Delcat Idengo laisse derrière lui un héritage musical fort et un combat inachevé pour la paix et la justice en RDC.

13/02/2025

Au Parlement européen aussi, nous faisons bouger les lignes. Face aux violences sexuelles à l’est du Congo, et aux massacres interminables qui ont déjà fait des millions de morts, nous avons obtenu après une longue lutte et plein de mobilisations que le Parlement européen demande des mesures fortes contre le Rwanda. Parce que le Rwanda soutient le groupe rebelle M-23 au Congo et a même envahi le territoire du Congo avec ses soldats.

Au Parlement européen, nous nous sommes donc battus pour la suspension du partenariat européen sur les matières premières avec le Rwanda. Parce que cet accord encourage le Rwanda à intensifier le pillage des matières premières congolaises et nourrit donc la guerre.

Depuis plus de deux ans, nous demandons aussi la fin de la coopération militaire avec le Rwanda. Il est totalement inacceptable que l'Europe soutienne l'armée rwandaise pendant que celle-ci envahit le Congo. Aujourd'hui les autres groupes politiques ont soutenu notre demande.

La résolution que nous avons coparrainée demande également une interdiction effective de l'importation de minerais de sang dans l'UE. Cela signifie qu'il faut arrêter dès maintenant les importations de minerais en provenance du Rwanda. En effet, personne ne peut garantir aujourd'hui que les matières premières exportées par le Rwanda ne proviennent pas du pillage du .

Le droit international et les droits humains doivent valoir pour tous, aussi pour les alliés préférés de l’Union européenne. La Commission européenne doit maintenant agir pour que cette résolution soit appliquée.

12/02/2025

La situation à Goma est extrêmement préoccupante en raison des violences perpétrées par le groupe rebelle M23, soutenu par le Rwanda. Les attaques récentes ont entraîné des assassinats ciblés, des viols et des pillages, plongeant la population civile dans une profonde détresse. Le 27 janvier 2025, des combattants du M23, appuyés par des soldats rwandais, sont entrés dans Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu, provoquant des affrontements meurtriers avec les forces congolaises.

Les hôpitaux de Goma sont débordés, manquant de sang et de ressources pour soigner les nombreux blessés par balles et éclats d'obus. Les infrastructures humanitaires sont également menacées, compliquant davantage l'aide aux victimes.

Le M23, composé principalement de Tutsis congolais, affirme protéger sa communauté contre la persécution. Cependant, des preuves indiquent un soutien militaire du Rwanda, qui a été accusé de piller les ressources minérales de la région. Malgré un cessez-le-feu déclaré, le M23 a repris ses attaques, exacerbant la crise humanitaire.

La communauté internationale, y compris les Nations unies et la Cour pénale internationale, a exprimé sa préoccupation face à l'escalade de la violence et aux violations des droits de l'homme, appelant à une intervention urgente pour protéger les civils et rétablir la paix dans la région.

05/02/2025

Goma sous tension : pillages, insécurité et désillusion

Depuis leur récente offensive, les combattants du M23, appuyés par le Rwanda selon plusieurs sources, sèment la terreur dans la ville de Goma. Présentés par certains comme des "libérateurs", ces groupes armés n’ont pas tardé à révéler leur véritable visage à travers une vague de pillages et de violences.

Des banques, dont la Banque Centrale du Congo (BCC), ont été braquées, des véhicules de luxe volés, et des hôpitaux vidés de leur matériel. Les boutiques de téléphonie et divers commerces n’ont pas été épargnés, aggravant une situation économique déjà précaire. Selon plusieurs témoignages, ces biens seraient acheminés vers le Rwanda, un pays souvent perçu comme un modèle d’organisation et de développement.

Face à cette tragédie, les habitants de Goma expriment leur colère et leur désillusion. "Nous avions des doutes, mais aujourd’hui nous voyons la réalité en face. Ce ne sont pas des libérateurs, mais des pilleurs", confie un commerçant dont la boutique a été saccagée.

L’histoire semble se répéter : des trahisons internes facilitent ces invasions et affaiblissent la résistance locale. Pourtant, un message se propage parmi la population : le Congolais d’hier n’est plus celui d’aujourd’hui. La mobilisation citoyenne et la prise de conscience collective apparaissent comme les seules voies pour éviter que cette crise ne devienne un drame irréversible.

Pendant que la communauté internationale observe, la ville de Goma, elle, tente de survivre.

Crisis media

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