22/02/2025                                                                            
                                    
                                                                            
                                            TRAHISON OU STRATÉGIE POLITIQUE? Les dangers de l’allégeance à Corneille Nangaa pour renverser Tshisekedi
Dans un contexte de tensions politiques croissantes en République Démocratique du Congo (RDC), certains politiciens ont fait le choix de s'allier avec Corneille Nangaa, ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et figure de proue de l’opposition, dans le but de renverser le gouvernement de Félix Tshisekedi. Cependant, cette alliance semble non seulement risquée sur le plan politique, mais aussi dangereuse d’un point de vue juridique, car elle pourrait être interprétée comme une haute trahison.
LES ENJEUX DE CETTE ALLIANCE : un calcul politique ou un pacte dangereux ?
Corneille Nangaa, bien que se présentant comme un défenseur de la démocratie et de la gouvernance transparente, a été un acteur clé des élections controversées de 2018 qui ont vu Félix Tshisekedi accéder au pouvoir. Aujourd'hui, certains politiciens congolais, principalement issus de l’opposition, choisissent de s’unir à Nangaa dans le but de renverser le pouvoir en place, dénonçant la mauvaise gestion de la transition politique, les problèmes de sécurité dans l’Est du pays, ainsi que la situation économique précaire.
 Ces alliances sont souvent présentées comme des mouvements politiques visant à restaurer un équilibre démocratique et à protéger les intérêts du peuple congolais. Cependant, les critiques vont au-delà de cette façade, soulignant que ces manœuvres sont, en réalité, des tentatives opportunistes de certaines personnalités politiques pour prendre le contrôle du pays, en recourant à des alliances anti-Tshisekedi, quitte à fragiliser davantage l'unité nationale.
UN PARI RISQUÉ POUR CES POLITICIENS : la trahison de l'État ?
Faire allégeance à une figure comme Corneille Nangaa dans l'objectif de renverser un gouvernement légitime, qu'il soit démocratiquement élu ou non, représente un risque majeur. Car au-delà des calculs politiques, un tel geste pourrait être perçu comme une haute trahison envers la République Démocratique du Congo et ses institutions. En effet, la  loi congolaise punit sévèrement les actes visant à renverser un gouvernement légitime ou à compromettre la stabilité de l'État.
 En vertu de l'article 69 de la Constitution de la RDC, l'atteinte à la souveraineté de l'État et le complot contre le gouvernement peuvent être considérés comme des actes de trahison, entraînant des sanctions sévères, y compris des peines de prison à perpétuité. Cette réalité juridique représente une ligne rouge que ces politiciens prennent un grand risque de franchir en s’engageant dans un projet visant à affaiblir l’autorité de l’État et à renverser le pouvoir constitutionnel.
LA RÉPONSE DU GOUVERNEMENT : une condamnation sans ambiguïté
Félix Tshisekedi et son gouvernement ne semblent pas prêts à tolérer de telles manœuvres. Le président congolais a toujours réaffirmé son engagement à protéger l’intégrité de l’État et à faire respecter la loi de manière stricte. En réponse à ces alliances, le gouvernement pourrait renforcer sa surveillance des groupes d’opposition et mettre en place des mesures sécuritaires plus strictes pour éviter toute tentative de déstabilisation.
 La réaction judiciaire sera sans doute tout aussi rigoureuse. Les politiciens impliqués dans des tentatives de renversement du gouvernement risquent de se retrouver face à une justice impitoyable qui ne fera pas de distinction entre les différents acteurs politiques, si des preuves sont apportées contre eux. Le spectre de la haute trahison plane sur ceux qui pensent pouvoir échapper à la justice en agissant contre la République.
LES EFFETS DE CES ALLIANCES SUR LA STABILITÉ POLITIQUE
Au-delà des conséquences juridiques, ces alliances peuvent avoir un impact déstabilisant sur le paysage politique de la RDC. La division qui en résulte pourrait creuser un fossé plus profond entre les partis politiques, et favoriser l’instabilité. Si cette opposition continue de s'organiser autour de figures comme Nangaa, elle risque non seulement de créer un climat de méfiance entre les institutions du pays, mais aussi de provoquer des tensions qui pourraient se traduire par des affrontements politiques.
 La polarisation politique pourrait alors se transformer en un véritable climat de guerre politique, où les attaques verbales et les campagnes de dénigrement se multiplieront, affaiblissant encore plus l’autorité de l’État et plongeant la RDC dans un cycle de déstabilisation continue. Ce n’est ni la paix, ni le progrès qui en résulteront.
UN DÉFI POUR LA NATION CONGOLAISE : l'unité avant tout
Dans un contexte déjà fragile, la RDC a besoin plus que jamais de cohésion nationale pour faire face aux défis auxquels elle est confrontée, notamment en matière de sécurité et de développement économique. L'unité doit être la priorité, car toute tentative de déstabilisation, même sous couvert d'une opposition légitime, met en péril l'avenir du pays et la sécurité de ses citoyens.
Les politiciens qui font le choix de s'allier à Corneille Nangaa devraient, peut-être, réfléchir aux conséquences de leurs actions, et se demander si la quête du pouvoir à tout prix vaut réellement le prix de la paix et de la stabilité du pays. Ces alliances, au lieu de rapprocher les Congolais, risquent de les éloigner davantage et de compromettre un avenir déjà incertain.
 UN APPEL À LA RESPONSABILITÉ 
 Dans un moment aussi critique pour la RDC, il est impératif que tous les acteurs politiques prennent conscience des risques immenses qu'ils prennent en jouant avec le feu. Le peuple congolais mérite une classe politique responsable, capable de mettre de côté les ambitions personnelles pour se concentrer sur le bien-être de la nation. Le pays a trop souffert des conflits internes, et il est temps que les politiciens choisissent la voie de la réconciliation et du respect des institutions.
La haute trahison n'est jamais loin, et la loi est claire : ceux qui tentent de renverser le pouvoir en place devront en assumer les lourdes conséquences. Que l'histoire de la RDC ne se souvienne pas de ces politiciens comme ceux qui ont construit la paix, mais plutôt comme des traîtres qui combattent une nation qui est à la recherche de la cohésion et de la prospérité.