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L’opposant congolais Seth Kikuni a été libéré ce samedi après une journée de détention par l’Agence nationale de renseig...
19/10/2025

L’opposant congolais Seth Kikuni a été libéré ce samedi après une journée de détention par l’Agence nationale de renseignements (ANR). Il dénonce une arrestation arbitraire et réaffirme son engagement en faveur de la démocratie.
Arrêté à son arrivée à l’aéroport international de Ndjili, à Kinshasa, l’ancien candidat à la présidentielle de 2018 affirme avoir été détenu dans des conditions inhumaines.

« J’ai passé une journée aux mains de l’ANR, enfermé dans une cellule souterraine sans lumière ni aération, avant d’être auditionné. Je suis enfin libre », a-t-il écrit sur les réseaux sociaux.
Kikuni indique également que ses téléphones et effets personnels ont été confisqués par les services de renseignement, qu’il accuse de vouloir « fabriquer des pièces à conviction pour [lui] nuire ».
Revenant du conclave « Sauvons la RDC » tenu à Nairobi, où il a été désigné porte-parole d’une coalition d’opposition présidée par Joseph Kabila, Seth Kikuni a salué la mobilisation nationale et internationale ayant conduit à sa libération.
« C’est à toutes les personnes de bonne volonté que je dois ma liberté », a-t-il déclaré.
Dans un message adressé à ses partisans, il a réaffirmé sa détermination à poursuivre la lutte politique :
« Ce combat pour la liberté, nous le mènerons jusqu’à la victoire finale. L’arbitraire et la tyrannie n’auront pas raison de la démocratie en République démocratique du Congo. »

La Radiotélévision nationale congolaise (RTNC) a formellement démenti samedi, toute implication dans la diffusion d’une ...
19/10/2025

La Radiotélévision nationale congolaise (RTNC) a formellement démenti samedi, toute implication dans la diffusion d’une série d’ordonnances présidentielles circulant depuis plusieurs jours, sur les réseaux sociaux. Selon le média public, ces documents, attribués à tort à la chaîne nationale, n’ont aucune base officielle et ne relèvent que d’une manœuvre, mieux d’un acte de désinformation.

Dans une lettre de mise au point, la RTNC démontre que ces prétendues ordonnances ont été fabriquées de toutes pièces dans des officines politiques avec pour objectif manifeste de nuire à son image ainsi qu’à celle de la plus haute institution du pays. « L’information selon laquelle la RTNC aurait publié une série d’ordonnances présidentielles nommant plusieurs mandataires au sein des entreprises publiques est fausse. Elle constitue une fake news », souligne le communiqué.

La direction rappelle, par ailleurs, que la RTNC demeure la seule chaîne habilitée à diffuser les actes signés par le président de la République. Ainsi, toute publication de ce type qui ne provient pas de ses canaux habituels – notamment ses antennes ou plateformes numériques certifiées – doit être considérée comme non authentique. « L’adresse en ligne de la chaîne nationale sur YouTube porte le nom de rtnc.cd et où sont postées quotidiennement toutes nos éditions du Journal télévisé. Ce compte est certifié », précise le texte. Toutes les autres adresses utilisant et exploitant le logo de la RTNC n’engagent pas la chaîne nationale.

Les faux documents qui circulent sur la toile laissent croire à une vague de nominations dans plusieurs entreprises publiques, majoritairement en faveur de personnalités issues de la même tribu que le chef de l’État. La prétendue « ordonnance à connotation tribale » a suscité un tollé sur la place publique, alimentant des débats sur le favoritisme et la représentativité tribale au lieu d’encourager la méritocratie.
Toutefois, elle tient à préciser que les récentes ordonnances présidentielles lues sur la chaîne nationale en date du 15 octobre dernier ont concerné uniquement les institutions et personnalités ci-après :
1) La Direction générale du Contrôle des marchés publics (DG: Katembo Kumakingo) ;
2) Le Conseil économique et social (SG Jean-François Napoléon Bondekwe Loken Gani ;
3) L’ambassadeur de la RDC auprès de la République du Soudan (Mr Wabenga Kalebo Théo) ;
4) La Chancellerie des Ordres nationaux (Admission à titre posthume dans l’Ordre national Héros nationaux Kabila Lumumba au grade de Commandeur : Mr Malembe Tamandiak Paul).
Pour la RTNC, il s’agit là d’une opération orchestrée pour jeter le discrédit sur les institutions et semer la confusion au sein de l’opinion. La chaîne nationale invite ainsi donc les citoyens à la vigilance et les exhorte à ne se fier qu’aux informations émanant des sources officielles.

Le parti Ensemble pour la République, dirigé par Moïse Katumbi, a exprimé, ce samedi 18 octobre 2025, sa profonde reconn...
19/10/2025

Le parti Ensemble pour la République, dirigé par Moïse Katumbi, a exprimé, ce samedi 18 octobre 2025, sa profonde reconnaissance envers le Président angolais João Lourenço, également Président en exercice de l’Union Africaine, pour son engagement "fort et déterminé" en faveur d’une paix durable en République démocratique du Congo.

Dans un communiqué signé par Olivier Kamitatu Etsu, directeur de cabinet et porte-parole de Katumbi, le parti salue la prise de position courageuse et visionnaire du chef de l’État angolais, qui, dans son discours sur l’état de la nation devant le Parlement de son pays, a identifié trois conditions essentielles à la stabilité régionale : le retrait des troupes rwandaises, le démantèlement définitif des FDLR et la tenue d’un dialogue politique inclusif en RDC.

Pour Ensemble, cette approche témoigne d’une volonté sincère de ramener la paix non seulement en RDC mais dans l’ensemble de la région des Grands Lacs. Le parti rappelle d’ailleurs que, ses propres conclusions issues du conclave des 12 et 13 août derniers vont dans le même sens, en plaidant pour un dialogue national inclusif, conduit idéalement sous l’égide de la CENCO et de l’ECC.
"Ce dialogue doit permettre de traiter les causes profondes de la crise, de restaurer la paix et la stabilité, et de remettre le Congo sur les rails, dans le respect strict de la Constitution et des aspirations du peuple", souligne le communiqué.
Ensemble pour la République se dit prêt à soutenir toute initiative allant dans le sens de ce dialogue, réunissant la majorité présidentielle, l’opposition non armée, le M23-AFC et la société civile, afin de bâtir un consensus national durable.

Enfin, le parti de Moïse Katumbi réaffirme sa gratitude au Président Lourenço pour son rôle déterminant dans la recherche d’une paix "vraie et durable" en RDC, et assure l’Angola de sa collaboration active pour promouvoir la paix, la justice et la prospérité au profit de tous les Congolais.

Seth Kikuni a été libéré ce samedi soir 18 octobre 2025 après son audition par les services de sécurité, selon son avoca...
19/10/2025

Seth Kikuni a été libéré ce samedi soir 18 octobre 2025 après son audition par les services de sécurité, selon son avocat Maître Ramazani Shabani. Cette libération met fin à plusieurs heures d’incertitude après son interpellation, quelques heures plus tôt, à l’aéroport de N’Djili à Kinshasa.
L’opposant politique Seth Kikuni, ancien candidat à la présidentielle, a été interpellé ce samedi 18 octobre 2025 à son arrivée à l’aéroport international de N’Djili. Selon ses proches, il revenait de Nairobi, où il avait participé à un conclave ayant abouti à la création du mouvement d’opposition « Sauvons la RDC », sous la présidence de l’ancien chef de l’État Joseph Kabila.
Son interpellation, effectuée par des agents des services de sécurité, avait suscité une vague de réactions politiques. Il avait été emmené vers une destination inconnue, restant injoignable pendant plusieurs heures, selon ses proches.
Dans la soirée, Maître Ramazani Shabani, avocat de Seth Kikuni, a confirmé que son client avait été libéré après son audition par les services de sécurité.

En marge des assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) tenues mercredi dernie...
18/10/2025

En marge des assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) tenues mercredi dernier à Washington, le gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), André Wameso, a salué la récente stabilisation du franc congolais. Il a affirmé que la devise nationale montrait des signes encourageants d’appréciation face aux principales monnaies étrangères, après plusieurs mois de volatilité.

Au cours de son intervention, M. Wameso a attribué cette évolution positive aux efforts soutenus de la Banque centrale pour renforcer la discipline monétaire et améliorer la gestion des réserves de change. Selon lui, la combinaison de politiques budgétaires rigoureuses et d’interventions ciblées sur le marché interbancaire a permis de freiner la dépréciation du franc congolais observée au premier semestre.

Sur place à Washington, André Wameso a eu une série d’entretiens avec le directeur du Département Afrique du FMI ainsi qu’avec l’équipe-pays chargée du suivi du programme économique de la RDC. Ces discussions ont porté sur l’évaluation de la performance économique du pays, la gestion de la dette publique et les perspectives de croissance pour l’année 2026.

Les quatre mesures arrêtées pour l’appréciation de la monnaie locale
La dynamique positive observée sur le marché des changes résulte de quatre mesures prises par André Wameso depuis sa nomination. Il s’agit de notamment :
de l’intervention directe sur le marché des changes, le 18 août 2025, à travers une cession de 50,0 millions de dollars américains ;
de l’actualisation du taux des changes appliqué au stock de la réserve obligatoire sur les dépôts en dollars américains, cristallisée en monnaie nationale depuis décembre 2021, ayant entraîné une ponction de 371 milliards de francs congolais pour le premier palier ;
de l’organisation plus transparente du marché des changes ;
et de l’amélioration globale de la gestion de la liquidité bancaire.

Devant le représentant des institutions de Bretton Woods, le patron de la BCC a assuré que la tendance va se poursuivre jusqu’à la réalisation du point d’équilibre. « La BCC continuera à surveiller le marché jusqu’à l’atteinte de son point d’équilibre, tout en recourant à ses instruments, en cas de nécessité, pour éviter des fluctuations erratiques », a assuré André Wameso. Les deux personnalités ont insisté sur la nécessité de préserver la stabilité du cadre macroéconomique observée depuis 2024, tout en continuant d’œuvrer pour l’atteinte des objectifs du programme.

M. Wameso a accordé une audience à Oliver Jenkyn, président du Groupe Visa, en charge des marchés mondiaux. Leurs échanges ont porté sur les activités de Visa et les domaines d’intérêt pour la RDC pouvant bénéficier de l’appui de cette entreprise, notamment la digitalisation et les innovations en matière de paiement. À Washington, le gouverneur de la BCC avait participé à la réunion du Groupe Afrique III constitué de 17 pays (dont la RDC).

L’opposant congolais Seth Kikuni, président du parti Piste pour l’Émergence (PISTE) , a été appréhendé ce samedi 18 octo...
18/10/2025

L’opposant congolais Seth Kikuni, président du parti Piste pour l’Émergence (PISTE) , a été appréhendé ce samedi 18 octobre à l’aeroport internationalde N’djili, indiquent plusieurs sources.

‎À en croire la même source, son passeport aurait été confisqué par la Direction générale des migrations (DGM) avant qu’il ne soit conduit vers un lieu dont la localisation reste inconnue à ce stade.

‎Cette interpellation survient quelques jours après sa participation remarquée au conclave organisé à Nairobi, sous l’égide de l’ancien président Joseph Kabila. Ce rassemblement politique, qui a réuni plusieurs figures de l’opposition, a abouti à la désignation de Joseph Kabila comme leader d’un nouveau mouvement baptisé « Sauvons la RDC ».

‎Lors de ces assises, les participants ont ouvertement contesté le récent verdict rendu par la Haute Cour militaire congolaise, qui a condamné Joseph Kabila à la peine capitale. Les charges retenues contre l’ex-chef de l’État incluent des accusations graves telles que crimes de guerre, crimes contre l’humanité et trahison.

‎Pour l’instant, les autorités n’ont pas encore communiqué officiellement sur les raisons de son interpellation.

Jean-Claude Vuemba, présent au conclave de Nairobi, au Kenya, dirigé et convoqué par l’ancien président de la RDC, Josep...
18/10/2025

Jean-Claude Vuemba, présent au conclave de Nairobi, au Kenya, dirigé et convoqué par l’ancien président de la RDC, Joseph Kabila Kabange et Martin Fayulu, leader de l’Ecide Droits tiers.

L’opposant Jean-Claude Vuemba a réagi jeudi, aux récentes déclarations de Martin Fayulu, critiquant la participation de plusieurs acteurs politiques à la rencontre initiée par Joseph Kabila au Kenya. Selon le leader du MPCR, JC Vuemba, le chef de file de Lamuka ferait mieux de prêcher l’unité de l’opposition plutôt que de donner des leçons à ses pairs qui sont contre le mode de gouvernance actuelle à la tête du pays.

Quand je dénonçais le Rwanda de Paul Kagame, l’Ouganda de Museveni et quand je combattais férocement la gestion de la nation par Joseph Kabila, entre les années 2002 et 2011, Martin Fayulu, lui, siégeait aux côtés de Kabila à l’Assemblée nationale et à l’Assemblée provinciale de Kinshasa, a rappelé l’ancien speaker de l’Assemblée provinciale du Kongo central.
À cette époque, le suppléant de l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 appartenait au groupe parlementaire de Modeste Bahati, au sein de la majorité au pouvoir. Il profitait alors pleinement des privilèges du système en place, accumulant des avantages sociaux et des ressources au détriment de la population.
Il y a quelques mois à peine, hurle Vuemba, le même Fayulu cosignait encore une communication avec Joseph Kabila, s’opposant au pouvoir en place dirigé par Félix Tshisekedi et aux dérives dictatoriales mises en place dans le pays.

Fayulu doit faire la morale à Tshisekedi
En pleine crise de positionnement politique, Martin Fayulu peine, selon l’ex-élu de Kasangulu, à retrouver la cohérence qui faisait autrefois la force de son combat politique. Ses récentes prises de parole, très souvent contradictoires et teintées d’amertume, traduisent une difficulté à s’adapter à la nouvelle configuration de l’environnement politique national. Alors que ses anciens alliés tracent leur propre voie de sortie, Vuemba estime que le leader de l’Écidé donne l’impression de naviguer sans cap, entre dénonciation systématique et absence des propositions concrètes pour la survie de l’ensemble du peuple congolais.

Plutôt que de s’enfermer dans une logique de confrontation stérile, Fayulu gagnerait à mettre à profit son expérience, à prodiguer des conseils en matière de transparence et de bonne gouvernance à l’actuel chef de l’État. Dans un contexte où la nation cherche des repères moraux et politiques, Vuemba pense que sa contribution pourrait être bien plus utile en inspirant les nouvelles générations d’acteurs politiques.
Je ne savais pas qu’il était devenu maître d’école, une règle à la main, prêt à corriger ses élèves avec trois doigts. Qu’il commence donc par ressortir ses propres déclarations contre le Rwanda et l’Ouganda, à l’époque où nous luttions ensemble contre Joseph Kabila Kabange, le Rwanda et l’Ouganda. Il est toujours plus facile de vouloir réécrire l’histoire, a lancé le président du MRCP sur un ton sarcastique.

Joseph Kabila a présidé, les 14 et 15 octobre derniers à Nairobi, au Kenya, un conclave qui s’est conclu par la création d’une plateforme politique baptisée sous le nom de « Sauvons la République démocratique du Congo », un mouvement dont il a été désigné le chef de file. Il se fixe pour objectif de mettre fin à la tyrannie et favoriser la réconciliation entre Congolais, la majorité au pouvoir, les oppositions ainsi que les principaux acteurs de la société civile.

Certaines personnalités qui, hier encore, se présentaient en critiques acharnés de la gouvernance kabiliste, ont participé à ce rassemblement de l’opposition. Il s’agit de Franck Diongo, Seth Kikuni, Jean-Claude Vuemba, André Claudel Lubaya et des anciens thuriféraires du quatrième chef de l’État de la RDC.

Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a rencontré, ce vendredi 17 octobre 2025, à Washington, une d...
18/10/2025

Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a rencontré, ce vendredi 17 octobre 2025, à Washington, une délégation de J.P. Morgan Chase & Co., l’une des plus grandes banques d’investissement des États-Unis, en marge des Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale.

Au cours de cet échange, le ministre a présenté les réformes engagées par le gouvernement congolais sous le leadership du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, notamment en matière de gouvernance financière, de lutte contre le détournement des deniers publics et d’amélioration du climat des affaires. Doudou Fwamba a également mis en avant la stabilité macroéconomique du pays et les efforts entrepris pour renforcer la transparence et la crédibilité budgétaire.

Séduite par cette dynamique, la délégation de J.P. Morgan s’est dite impressionnée par les perspectives économiques de la République démocratique du Congo et a exprimé son intérêt à intensifier les échanges avec Kinshasa. La banque américaine envisage même une visite de travail prochaine dans la capitale congolaise afin d’explorer de nouvelles opportunités de coopération.

Cette rencontre traduit la confiance grandissante des partenaires financiers internationaux envers la RDC et confirme l’attractivité croissante de son environnement économique.

Dans une déclaration marquante faite ce jour, le député provincial Aubain Mukanu a exprimé ses préoccupations quant à l’...
18/10/2025

Dans une déclaration marquante faite ce jour, le député provincial Aubain Mukanu a exprimé ses préoccupations quant à l’absence de réponse du Gouverneur de la province, Daniel Bumba, à une question orale qui lui a été adressée. Cette situation, selon Aubin Mukanu, pourrait conduire à une crise institutionnelle si des mesures ne sont pas prises rapidement.

Le député provincial de Kinshasa a souligné l'importance d'établir un véritable État de droit en République Démocratique du Congo, où la justice serait le pilier du développement national. Il a également rappelé la vision du Chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi, qui prône le respect de l'indépendance des institutions provinciales et de l'exécutif provincial.

Dans sa déclaration, Aubin a fait référence à l'article 190 du Règlement Intérieur, qui stipule que « nul ne peut se soustraire à une question orale dès lors qu’il a déjà reçu l’invitation ». Il a insisté sur le fait que si le Bureau ne fixe pas la date de comparution du Gouverneur Bumba après la plénière du 16 octobre 2025, il n'hésitera pas à déposer une motion de censure conformément aux dispositions légales et réglementaires.
« Nous en appelons à la responsabilité du Bureau afin de préserver la paix institutionnelle et d’éviter le pire », a-t-il déclaré, mettant en lumière les tensions qui pourraient émerger si cette situation n'est pas résolue rapidement.

Cette déclaration intervient dans un contexte politique déjà tendu, où les relations entre les différentes institutions et le gouvernement provincial sont scrutées de près par les citoyens et les observateurs politiques. Le député Mukanu a conclu sa déclaration par un appel à l'unité et à la responsabilité collective, en affirmant que « Kinshasa il faut EBONGA ! », une phrase qui appelle à l'action et à la mobilisation autour des enjeux institutionnels cruciaux.

Alors que le pays attend de voir comment le Bureau réagira à cette menace de motion de censure, les observateurs s'interrogent sur les conséquences potentielles d'une telle démarche sur la stabilité politique et sociale de la province. La situation reste à suivre de près dans les jours à venir.

Première initiative de paix visant à mettre fin au conflit le plus meurtrier depuis la deuxième guerre mondiale, l’Accor...
18/10/2025

Première initiative de paix visant à mettre fin au conflit le plus meurtrier depuis la deuxième guerre mondiale, l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, signé le 24 février 2013, en Ethiopie, demeure à ce jour, aux yeux du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, le consensus régional « le plus complet », car les 13 pays signataires s’étaient engagés à ne pas s’ingérer dans les affaires intérieures des Etats voisins; ne pas tolérer ni fournir une assistance ou un soutien quelconque à des groupes armés; respecter la souveraineté et l’intégrité territoriales des Etats voisins; renforcer la coopération régionale y compris à travers l’approfondissement de l’intégration économique avec une attention accordée à la question de l’exploitation des ressources naturelles.
Dans son rapport semestriel sur la mise en œuvre des engagements pris dans cet accord et sur ses liens avec la situation sécuritaire dans la région des Grands Lacs, présenté lundi dernier, devant le Conseil de sécurité, le patron de l’ONU a félicité les dirigeants de la région d’avoir convoqué la douzième réunion de haut niveau du Mécanisme régional de suivi, qui a abouti à l’adoption d’un plan d’action visant à le revitaliser.

Alors que la région s’engage sur la voie d’une solution négociée, Antonio Guterres a rappelé que, pour qu’une initiative de paix soit véritablement transformatrice et durable, il est essentiel de s’attaquer aux causes profondes du conflit.
« L’Accord-cadre reste le consensus régional le plus complet à ce jour. Les pays signataires s’engagent à respecter les principes de souveraineté et d’intégrité territoriale et à s’abstenir de tolérer, d’aider ou de soutenir les groupes armés illégaux. L’Accord-cadre constitue un socle sur lequel peut se construire une confiance durable parmi tous les signataires », a-t-il indiqué, exhortant les parties prenantes régionales et internationales aux différentes initiatives de paix à renforcer la cohérence et la coordination et à obtenir des résultats durables pour les populations touchées.

Par la même occasion, il a encouragé les partenaires internationaux à soutenir le plan d’action pour la revitalisation de l’Accord-cadre afin de promouvoir l’ambition d’une stabilité et d’une prospérité à long terme dans la région.
« Dans l’esprit des décisions issues de la douzième réunion de haut niveau du Mécanisme régional de suivi, je demande à tous les États concernés de créer et de maintenir les conditions nécessaires au rapatriement rapide et à la réintégration durable dans la vie civile des membres de groupes armés étrangers qui ont volontairement déposé les armes et ont exprimé leur volonté de retourner dans leur pays d’origine. Ces efforts sont essentiels à la promotion de la paix et de la sécurité régionales et doivent être appuyés par une volonté politique soutenue, une collaboration adéquate entre les acteurs concernés, des cadres juridiques et des ressources suffisantes », a-t-il dit.
Les efforts diplomatiques se poursuivent
Le rapport du secrétaire général de l’ONU couvre la période du 28 mars au 15 septembre 2025. Il retrace l’évolution de la situation en matière de paix et de sécurité dans la région.
Dans ce document, il a noté que les efforts visant à revitaliser l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération se sont poursuivis durant la période considérée. Le 28 mai, a-t-il rappelé, la douzième réunion de haut niveau du Mécanisme régional de suivi de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération s’est tenue à Entebbe. Accueillie par le président de l’Ouganda, Yoweri Museveni, en tant que nouveau président du Mécanisme, la réunion a abouti à l’adoption d’un plan d’action pour la revitalisation de l’Accord-cadre. Elle a été précédée d’une réunion ministérielle, tenue le 27 mai. Les trente-septième et trente-huitième réunions du Comité d’appui technique, qui se sont tenues respectivement les 20 et 26 mai, ont permis de jeter les bases des discussions ministérielles et de haut niveau.

Le 9 juillet, a-t-il ajouté, les autorités ougandaises, des représentants de l’Union africaine et le bureau de l’envoyé spécial du secrétaire général pour la région, Huang Xia, ont tenu une réunion de coordination, dans le prolongement de la réunion de haut niveau du Mécanisme régional de suivi. Les garants de l’Accord-cadre, à savoir l’Union africaine (UA) la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et l’Organisation des Nations Unies (ONU) ont également tenu des consultations.
Antonio Guterres a estimé « encourageants » ces efforts diplomatiques renouvelés en faveur de la paix dans la région et s’est félicité de la signature le 27 juin de l’accord de paix entre la République démocratique du Congo et le Rwanda facilité par les États-Unis, ainsi que des réunions du Mécanisme conjoint de coordination de la sécurité et du Comité de surveillance conjointe établi au titre de cet accord. Il a salué également la signature d’une déclaration de principes par le gouvernement congolais et l’AFC/M23 à Doha le 19 juillet, et de l’accord relatif à un mécanisme concernant la libération des détenus.

Le Sénat a, au cours d'une séance plénière tenue le jeudi 16 octobre, voté en faveur de la prorogation de l'état de sièg...
17/10/2025

Le Sénat a, au cours d'une séance plénière tenue le jeudi 16 octobre, voté en faveur de la prorogation de l'état de siège décrété dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu. Les élus des élus ont voté sans que le texte fasse l'objet d'un débat en plénière. Cette décision a été prise à une large majorité. Sur les 73 sénateurs présents lors de cette plénière, 70 ont voté pour et seulement 3 se sont abstenus.

Les élus des élus ont ainsi opté pour l'examen du projet de loi en commission, moyennant l'élaboration des recommandations adressées à cette dernière, afin d'accélérer le processus.
Présidant la séance, le speaker de la Chambre haute du Parlement, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a indiqué qu'après les amendements éventuels et son adoption par les sénateurs en première lecture, le projet de loi, présenté par le ministre de la Justice Guillaume Ngefa, sera ensuite transmis à l'Assemblée nationale pour examen et adoption finale.

Une fois validée par la Chambre basse, la prorogation de l'État de siège prendra effet par Ordonnance présidentielle, pour une période de quinze jours supplémentaires.
Cette mesure marque la continuité de la politique d'exception visant à rétablir la sécurité dans ces régions troubles de l'Est du pays.
De nouveaux sénateurs installés
Au cours de cette plénière, le Sénat a également procédé à la validation des mandats de quatre suppléants. Cette démarche concernait trois remplaçants de sénateurs nommés au Gouvernement. Il s'agit notamment des sénateurs Arlette Bahati, Justin Kalumba, et José Mpanda. Le quatrième suppléant prend quant à lui la place du regretté sénateur Adonis Ngabani, décédé en juin dernier à Paris.

Le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’est rendu ce mercredi 15 octobre dans le quartier D...
16/10/2025

Le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’est rendu ce mercredi 15 octobre dans le quartier Delvaux, commune de Ngaliema, à Kinshasa. Objectif : rencontrer et réconforter les jeunes ébénistes dont les ateliers ont été ravagés par un violent incendie survenu dans la nuit du 11 au 12 octobre dernier.

Accueilli par une foule de sinistrés encore sous le choc, le chef de l’État a parcouru le site calciné, constatant de visu l’ampleur du désastre. Selon la presse présidentielle, près de 50 ateliers de menuiserie et six habitations ont été totalement réduits en cendres. Si l’incendie n’a heureusement fait aucune victime, les pertes matérielles sont considérables : outils de travail, matières premières et meubles destinés à la livraison sont partis en fumée.

Sur les lieux, la consternation se mêle à la colère. Les versions divergent sur l’origine du sinistre. Certains artisans pointent du doigt une habitation voisine reliée au réseau électrique, tandis que des riverains accusent les menuisiers d’imprudence dans la gestion de leurs installations.
Conscient des tensions latentes entre les deux camps, Félix Tshisekedi a pris le temps d’écouter les représentants des artisans et des résidents, avant d’annoncer qu’une enquête approfondie serait ouverte afin d’établir les responsabilités et d’éviter de futures tragédies.
Ce drame n’est pas une première. En trois ans, Delvaux a connu deux incendies majeurs, réduisant à néant des dizaines d’ateliers qui faisaient la fierté du quartier, réputé pour la qualité de ses meubles en bois local. Sur les quelque 100 ateliers de fortune qui bordent le quartier résidentiel « Météo » le long de la route de Matadi, la moitié a déjà été réduite en cendres .

Près d’un millier de jeunes tirent pourtant leur subsistance de cette filière du bois. Face à l’urgence, le Gouverneur de la ville de Kinshasa, présent aux côtés du Chef de l’État, a promis de trancher définitivement le différend foncier opposant les menuisiers aux propriétaires des habitations voisines.

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