Parquet Général Cour Constitutionnelle de la RDC

Parquet Général Cour Constitutionnelle de la RDC Cette page est dédiée aux activités/évènements du Parquet Général près la Cour Constitutionnelle de la RDC.

    Constitution Article 1er :La République Démocratique du Congo est, dans ses frontières du 30 juin 1960, un État de d...
30/06/2025


Constitution Article 1er :
La République Démocratique du Congo est, dans ses frontières du 30 juin 1960, un État de droit, indépendant, souverain, uni et indivisible, social, démocratique et laïc.

C'est cette même Constitution que nous continuerons à défendre.

RECRUDESCENCE DES BRAQUAGES A KINSHASA : LE CONSEIL SUPERIEUR DE LA MAGISTRATURE S’EN MELELe Procureur Général près la C...
11/06/2025

RECRUDESCENCE DES BRAQUAGES A KINSHASA : LE CONSEIL SUPERIEUR DE LA MAGISTRATURE S’EN MELE

Le Procureur Général près la Cour Constitutionnelle John-Prosper MOKE MAYELE a présidé ce lundi 9 juin 2025, la réunion du Bureau du Conseil Supérieur de la Magistrature à laquelle a pris part le Vice-ministre de la Justice Samuel BEMBA avec comme sujet principal, la question de l’insécurité causée par une série des braquages observée ces derniers jours à Kinshasa.

La montée de la criminalité à Kinshasa n’a pas laissé indifférent le pouvoir judiciaire, qui a pris pour sa part, des mesures visant à sanctionner sévèrement et à dissuader ceux qui sont dans ces pratiques. Saisi par une correspondance du Ministre de la justice, le 1er Vice-Président du Conseil Supérieur de la Magistrature John-Prosper MOKE MAYELE, Président intérimaire de cet organe, a aussitôt convoqué les membres du bureau pour statuer sur la question de la recrudescence de l’insécurité dans la capitale congolaise.

Lors de cette réunion, deux options majeures ont été levées à savoir, l’organisation des audiences publiques et foraines, afin de juger rapidement les auteurs des infractions liées à l’insécurité urbaine et le transfert des condamnés définitifs hors de Kinshasa pour désengorger les prisons de la capitale afin de limiter les réseaux criminels internes.

Retenons que cette réunion fait suite à une recommandation formulée par le Président de la République lors de la 46ème réunion du Conseil des ministres, au cours de laquelle il avait donné plusieurs instructions au gouvernement et aux forces de sécurité afin d’éradiquer ce fléau à Kinshasa.

Le Procureur Général près la Cour Constitutionnelle a-t-il vraiment outragé l’Assemblée nationale ?La toile est surchauf...
14/05/2025

Le Procureur Général près la Cour Constitutionnelle a-t-il vraiment outragé l’Assemblée nationale ?
La toile est surchauffée ces jours-ci par des publications intempestives sur la poursuite de l’instruction dans le fond de l’affaire dite «Bukanga Lonzo ». Ce, et surtout plus à cause de la déformation des propos tenus par l’Officier du Ministère Public à l’égard des trois prévenus qui ont brillé par leur absence à l’audience du 23 avril 2025.

En effet, tout est parti de la récente prise de parole de l’ancien Premier ministre Matata Ponyo à la plénière de l’Assemblée nationale du 17 avril 2025 au cours de laquelle il a tenu des propos qui ressemblent à un cri d’alerte d’un enfant sollicitant l’intervention de sa mère face à un adulte qui le menace. De son propos qui s’apparente à une propagande politicienne, il est ressorti plusieurs contrevérités qui ont touché la sensibilité des députés nationaux dont certains se sont solidarisés sans vérifier sa véracité. Si dessous les différents propos que nous essayerons de remettre dans leur contexte.

« … J’étais surpris comme tout le monde d’être une fois de plus convoqué par la Cour constitutionnelle et j’y suis allé par respect à la haute cour alors que je suis député et couvert des immunités parlementaires et donc ne devais y aller qu’avec autorisation de l’Assemblée Nationale, ce que recommande la constitution ainsi que le règlement d’ordre intérieur…. », disait Matata Ponyo devant la plénière de l’Assemblée Nationale le 17 avril 2025 alors qu’il sait que cette cause a été appelée depuis l’année passée et renvoyée pour plusieurs raisons.

« Quelle était ma surprise d’entendre le juge dire que cette immunité parlementaire pour nous elle ne vaut rien. Et on me l’a répété plusieurs fois. Il y a même un juge qui a dit voilà, ce type d’immunité il y en a pour l’opposition et pour la majorité … », poursuit-il.

« Nous n’avons pas peur d’affronter la justice mais nous voulons que les lois de ce pays soient respectées. Si la Cour constitutionnelle veut entendre un député, elle n’a qu’à suivre ce que veut la constitution ainsi que le Règlement d’Ordre Intérieur de l’Assemblée Nationale », conclut-il en oubliant qu’un justiciable qui veut réellement affronter la justice afin que la vérité éclate dans une affaire dont il est accusé peut se passer des préalables.
En réaction à ce mot, le Président de l’assemblée Nationale Vital KAMERHE a réagi dans ce sens :
« Je dois rappeler à l’auguste assemblée qu’en son temps quand le PG près la Cour de cassation m’avait saisi sur le cas de Nicolas Kazadi, vous avez autorisé que ce dernier puisse faire ses enquêtes, son instruction mais qui a abouti à un non-lieu. Je me demande pourquoi nos amis de la Cour Constitutionnelle n’ont pas procédé de la même façon. Et il ne suffit pas simplement de demander la levée des immunités d’un député pour l’obtenir, il faut la motiver. Dans le cadre de la collaboration interinstitutionnelle, nous attendons donc une correspondance de la cour constitutionnelle. Nous voulons aussi que chacun puisse garder ses prérogatives ».

La correspondance du prévenu Matata Ponyo à la Cour constitutionnelle

Contrairement à ce que d’aucuns pouvaient imaginer, l’individu Matata s’est substitué en plénière en décidant de saisir par correspondance la cour constitutionnelle au nom de l’Assemblée Nationale pour justifier son absence à l’audience au cours de laquelle était prévue la poursuite de l’instruction dans le fond de l’affaire.

« … Ainsi la plénière de l’Assemblée Nationale, après avoir décrié la manière dont ces poursuites sont exercées, a décidé que la Cour constitutionnelle puisse se conformer à la procédure telle qu’édictée par la Constitution et le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale… De ce qui précède, il est indiqué que je me conforme à la position de mon institution, l’Assemblée nationale, la seule institution constitutionnellement habilitée de décider de la levée des immunités parlementaires, pour me permettre de comparaitre ou pas devant la Haute et prestigieuse Cour. C’est-à-dire à la demande de la Plénière de l’Assemblée nationale, je suis obligé de me plier à l’option de l’institution à laquelle j’appartiens en arrêtant ma comparution dans le dossier sous rubrique. »
Différentes positions du Ministère public ainsi que de la Cour dans cette affaire

Avant d’aller plus loin, il sied de rappeler que toutes les audiences de la cour dans cette affaire sont diffusées en direct des pages officielles de la Cour constitutionnelle voire à la RTNC la chaine nationale. Toutes les affirmations dans cette tribune peuvent être vérifiées pour connaitre d’où viennent les contrevérités qui alimentent les réseaux sociaux.

A l’audience du 14 avril 2025, le prévenu Matata Ponyo a, à travers son collectif d’avocats, soulevé plusieurs exceptions de forme afin d’obtenir que la Cour se déclare incompétente ou à défaut, déclare la requête du ministère public irrecevable pour n’avoir pas respecté la procédure légale prévue pour obtenir la levée des immunités parlementaires ainsi que l’autorisation des poursuites.
Réagissant aux prétentions des avocats du prévenu Matata Ponyo, le Ministère public, représenté par le Procureur Général près la Cour constitutionnelle John-Prosper MOKE MAYELE avait fait remarquer que ces allégations de la défense constituaient tout simplement une attaque dirigée contre l’arrêt RCONST 1816 pris par cette cour le 18 juillet 2023. Ce, en violation de l’article 168 de la constitution.

Parlant de la compétence ou non de la Cour constitutionnelle à juger un ancien premier ministre, le PG MOKE MAYELE est resté ferme en confirmant que « la question est déjà réglée par la constitution en son article 99 relatif à la déclaration du patrimoine familial qui dispose à son dernier alinéa que " dans les trente jours suivant la fin des fonctions, faute de cette déclaration, en cas de déclaration frauduleuse ou de soupçon d’enrichissement sans cause, la cour constitutionnelle ou la cour de cassation est saisie selon le cas ».

Après avoir entendu toutes les parties au procès, la Cour avait décidé de joindre au fond toutes les exceptions soulevées par les défendeurs. Aussitôt l’instruction dans le fond avait débuté. Deux à trois questions ont suffi pour que la Cour renvoie la poursuite de l’instruction au 23 avril prochain sur demande des parties défenderesses afin de mieux se préparer.

Le 23 avril, à l’ouverture de l’audience aucune des parties défenderesses n’a acté sa comparution. Pour le prévenu Matata, la raison est contenue dans sa correspondance citée ci-haut. Après avis du Ministère public, la Cour a retenu le défaut à l’égard des trois prévenus.

Extrait de l’avis du Ministère Public à la base des polémiques
« … Je vais commencer par le prévenu Matata qui s'excite de ses immunités et d'une soi-disant décision de l'Assemblée nationale à laquelle il appartient, qui l'empêcherait ou qui justifierait son absence en ce lieu. Monsieur le président, les immunités ne sont pas synonymes d'impunité… Il ne peut pas aujourd'hui chercher par des subterfuges, par des affabulations, vouloir créer des dilatoires et empêcher la cour de faire son travail en évoquant une soi-disant décision du parlement, en évoquant des immunités », disait le Ministère Public.
« Monsieur le président, le prévenu a toujours tendance à faire croire qu'il s'agissait d'un procès politique et il vous l'a dit dernièrement lors de la dernière audience. Mais, monsieur le président, si c'était un procès politique, c'est votre cour qui lui a donné l'occasion de se présenter comme candidat président, c'est votre cour qui a validé sa candidature, c'est votre cour, pour lui permettre de battre campagne, a fait ce que la loi ne lui autorisait même pas en renvoyant à 6 mois ce qui est une première dans notre histoire judiciaire. Et s'il s'agissait d'un procès politique, lorsqu'il a été élu député, c'est votre même cour qui, d'après lui, lui fait un procès politique, qui avait validé son élection comme député national. Donc, il ne peut pas aujourd'hui se réfugier derrière les immunités pour se donner une certaine impunité », poursuivait le Procureur Général.

« Comme je l'ai dit, la décision du parlement ou la résistance de l'Assemblée nationale n'existe que dans la tête du prévenu. J'ai eu à compulser le dossier, monsieur le président, je n'ai vu aucun écrit de l'Assemblée nationale, si ce n'est que la fabulation du prévenu » et « En réponse, la Cour précise que l’auteur de la correspondance n’est nul autre que le prévenu lui-même qui n’est pas à confondre avec l’institution Assemblée nationale qui saisirait la Cour par une résolution votée en plénière ».
Après l’instruction, le réquisitoire du Ministère public, la Cour a clos le débat et mis l’affaire en délibéré pour rendre l’arrêt au mois de mai.
Il ressort donc de cette longue narration des faits, contrairement aux déclarations de Matata, qu’en aucun moment le Ministère public ou un juge n’a déclaré que les immunités d’un député ne valent rien ni moins une soi-disant immunité. Il y a plutôt eu l’expression une soi-disant décision de l’assemblée nationale sortie par le ministère public pour infirmer l’existence d’une correspondance de la chambre basse gisant dans le dossier.
Cela étant, nous pensons que le prévenu Matata qui a comme stratégie de défense la discréditation de la Cour a réussi, pour son affaire personnelle, à toucher la corde sensible qui est l’immunité parlementaire pour s’attirer la sympathie de ses collègues dont certains sont tombés dans son panneau. L’exemple du collectif des 50 députés nationaux qui s’est constitué de fait pour le besoin de la cause, poursuivant avec la distillation des contrevérités en profanant des menaces à peine voilées à l’encontre de l’officier du ministère public en est une illustration. N’est-ce pas que la récente correspondance du Président de l’AN adressée à la Cour constitutionnelle vient confirmer les propos du PG MOKE sur une soi-disant décision de l’Assemblée nationale qui n’existait que dans la tête du prévenu ? En quoi est-ce qu’il a outragé la chambre basse du parlement ?

Il sied de noter qu’après avoir fixé l’affaire devant la Cour, le Ministère Public est dessaisi de l’affaire et vient à l’audience comme partie au procès. Les praticiens du droit le savent.

20 ans des travaux forcés et arrestation immédiate requis par le Ministère Public contre les prévenus Matata Ponyo et se...
24/04/2025

20 ans des travaux forcés et arrestation immédiate requis par le Ministère Public contre les prévenus Matata Ponyo et ses coaccusés

"20 ans des travaux forcés, arrestation immédiate des 3 prévenus Matata Ponyo Mapon, Grobler Christo stéphanus et Mutombo Mwana Nyembo en plus des 10 ans d’inéligibilité pour le premier, 5 ans pour le troisième et l’expulsion définitive pour le 2ème après avoir purgé sa peine …", telle est la sollicitation du Ministère Public auprès de la Cour qui aura le dernier mot. Ce, conformément aux prescrits de l’article 145 du Code pénal congolais qui réserve une liste des sanctions à l’infraction de détournement des deniers publics.

En effet, c’est au terme d’une audience qui a duré plus de 4 heures du temps que le ministère public a déballé son réquisitoire dans l’affaire "Bukanga Lonzo", ce scandale financier qui a révélé ses secrets ce mercredi 23 avril 2025 à la Cour constitutionnelle. Ce, en l’absence des trois prévenus qui ont chacun en ce qui le concerne n’a fait acter sa comparution ce jour.

Pour Matata Ponyo, présumé auteur principal du détournement des deniers publics dans la cause, cette poursuite est réputée irrégulière et inconstitutionnelle pour n’avoir respecté la procédure requise. A travers une correspondance adressée à la Cour constitutionnelle, le prévenu affirme que l’Assemblée Nationale a décidé que la cour se conforme à la procédure telle qu’édictée par la constitution et le règlement intérieur de la chambre basse du parlement pour obtenir ou non l’autorisation de le poursuivre. En réponse, la Cour rappelle les prescrits de l’article 151 alinéa 2 de la constitution qui interdit toute ingérence du pouvoir législatif dans les affaires judiciaires. Elle précise tout de même que contrairement à ce que d’aucun pourrait penser, l’auteur de la correspondance n’est nul autre que le prévenu lui-même qui n’est pas confondre avec l’institution Assemblée nationale qui saisirait la Cour par une résolution votée en plénière.

Grobbler Christo a quant à lui délégué ses avocats pour présenter certains documents qui attesteraient qu’il est malade et par conséquent ne pourrait comparaitre. Un motif rejeté par la Cour qui rappelle que seul un document signé par un médecin et contresigné par deux autres peut faire foi.

En ce qui concerne l’ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo Mutombo Mwana Nyembo à qui la cour avait envoyé une nouvelle invitation, la situation reste la même. " Le client malade continue à suivre ses soins à l’étranger ".

Après avis du Ministère public qui est l’organe de la loi, la Cour a retenu le défaut à l’égard des trois prévenus qui risquent, sauf élément nouveau, une condamnation par défaut.

Notons que le Ministère Public a requis les peines ci-dessus évoquées pour le détournement de la somme de 115 millions de dollars à charge de Matata Ponyo et Christo Grobler ainsi que 80 millions à charge de Matata Ponyo et Mutombo Mwana Nyembo.

Par ailleurs, il sied de retenir que la Cour a fait intervenir, sur demande du Ministère public, les trois inspecteurs généraux des finances, auteurs du rapport qui a mis à nu les procédés à la base de la débâcle du Projet Agricole de Bukanga Lonzo qui aurait pu donner à la RDC une souveraineté alimentaire. Il ressort de leurs révélations plusieurs écarts entre les factures délivrées par les vrais fournisseurs d’équipements et celles payées par le trésor public congolais telles que produites par la société AFRICOM. On parle des surfacturations qui vont jusqu’à 10 voire 15 fois plus que les vrais prix.

Le rendez-vous est donc pris pour le mercredi 14 mai 2025 où la Cour va rendre sa décision dans cette affaire. Premièrement, elle va se prononcer sur la forme dont les exceptions ont été soulevées par les prévenus et enfin sur le fond de la cause.

Le Sénat RDcongo de la législature de 2024 à 2028 affiche  désormais completComme prévu, la Cour constitutionnelle RDC s...
21/04/2025

Le Sénat RDcongo de la législature de 2024 à 2028 affiche désormais complet

Comme prévu, la Cour constitutionnelle RDC siégeant en matière de contentieux des résultats des sénatoriales a rendu son arrêt dans la cause sous RCE 035 en contestation des résultats et en annulation des élections dans la circonscriptions du Nord-Ubangi ce lundi 21 avril 2025.

Suivant l’avis du Ministère public, la Cour constitutionnelle a déclaré la requête opposant le demandeur ENGAZI KOWOZIDA Jean-David aux défendeurs KOBANGA NGAMBIKA Michel du regroupement AB, BALE BILA Basile du MLC, NGBAKO MBILISI Anastasie du CDER et MOBUTU GIALA KAZA Albert-Philippe de 2A/ TDC mais .

Par conséquent, elle proclame Monsieur KOBANGA NGAMBIKA Michel, Monsieur BALE BILE Basile, Monsieur MOBUTU GIALA KAZA Albert-Philippe ainsi que Madame NGBAKO MBILISI Anastasie élus définitivement sénateurs pour la province du Nord-Ubangi.

Il sied de noter que cette décision vient enfin clôturer le contentieux électoral des sénatoriales pour toutes les circonscriptions de la République Démocratique du Congo.
Avec la proclamation par la cour constitutionnelle des 108 sénateurs définitivement élus, la chambre haute du parlement congolais de la législature 2024 à 2028 affiche désormais complet.

Contentieux des résultats aux sénatoriales au Nord-UbangiSiégeant en matière de contentieux des résultats pour les sénat...
18/04/2025

Contentieux des résultats aux sénatoriales au Nord-Ubangi

Siégeant en matière de contentieux des résultats pour les sénatoriales au Nord-Ubangi, la Cour constitutionnelle RDC a tenu son audience ce vendredi 18 avril 2025 sur l’affaire sous RCE 035/SN-CN opposant le requérant ENGAZI KOWOZIDA Jean-David à KOBANGA NGAMBIKA Michel (AB), BALE BILA Basile (MLC), NGBAKO MBILISI Anastasie (CDER) et MOBUTU GIALA KAZA Albert-Philippe (2A/ TDC).

En effet, le requérant conteste les résultats de ces élections pour un prétendu défaut de qualité d’un des électeurs dont le retrait du vote aurait selon lui une incidence sur l’ordre d’arrivée des élus proclamés par la Commission Electorale Nationale Indépendante Ceni RDC. Selon lui, l’absence ou le retrait du vote de monsieur BAGARA, parce que c’est de lui qu’il s’agit, verrait probablement le dernier élu sur les 4 proclamés, avec 3 voix comme lui, en perdre une, avec comme conséquence sa propre élection. Sur ce, il sollicite de la Cour constitutionnelle l’annulation pure et simple de cette élection pour en organiser une autre dans cette circonscription électorale.

Prenant la parole à son tour, le Ministère Public, représenté par le Premier Avocat Général LIKOKO BANGALA, n’a lu que le dispositif de l’avis en ces termes : « Plaise à la Cour de déclarer la requête recevable mais non fondée…»

Pour conclure, le Président de la cour de séant a clos le débat avant de mettre la cause en délibéré et promet de rendre l’arrêt le lundi 21 avril 2025.

 L’instruction dans le fond a bel et bien commencé comme prévu et annoncé par le Président de la Cour Constitutionnelle ...
15/04/2025



L’instruction dans le fond a bel et bien commencé comme prévu et annoncé par le Président de la Cour Constitutionnelle Dieudonné KAMULETA BADIBANGA à l’audience du 3 mars dernier.

En personne, l’ancien premier ministre Augustin Matata Ponyo accompagné par ses avocats, a comparu devant les juges de la Cour Constitutionnelle ce mardi 14 avril 2025 pour répondre aux différentes allégations de détournement qui pèsent sur lui dans "l’affaire BUKANGA LONZO".

A l’instar de Christo Grobler stépahnus et Mutombo Mwana Nyembo Déoagratias à l’audience du 3 mars 2025, le prévenu Matata ponyo a, à travers son collectif d’avocats, soulevé plusieurs exceptions de forme afin d’obtenir que la Cour se déclare incompétente ou déclare la requête du ministère public irrecevable.

A en croire cet ancien chef du gouvernement, la Cour constitutionnelle RDC n’est pas compétente pour juger un premier ministre qui n’est plus en fonction. Poursuivant dans la même logique, ce prévenu affirme que le Procureur Général n’avait pas respecté la procédure légale prévue pour obtenir la levée des immunités parlementaires ainsi que l’autorisation des poursuites, ce qui conduirait à l’irrecevabilité de la requête du ministère public.

Réagissant aux prétentions des avocats du prévenu Matata Ponyo, le ministère public, ici représenté par le Procureur Général près la Cour constitutionnelle John-Prosper MOKE MAYELE a fait remarquer que ces allégations de la défense constituaient tout simplement une attaque dirigée contre l’arrêt RCONST 1816 pris par cette cour le 18 juillet 2023. Ce, en violation de l’article 168 de la Constitution qui dispose en son alinéa premier que « Les arrêts de la Cour constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucun recours et sont immédiatement exécutoires. Ils sont obligatoires et s’imposent aux pouvoirs publics, à toutes les autorités administratives et juridictionnelles, civiles et militaires ainsi qu’aux particuliers ».

Parlant de la compétence ou non de la Cour constitutionnelle à juger un ancien premier ministre, le PG MOKE MAYELE persiste et confirme qu’elle est déjà réglée par la constitution en son article 99 relatif à la déclaration du patrimoine familial qui dispose à son dernier alinéa : « Dans les trente jours suivant la fin des fonctions, faute de cette déclaration, en cas de déclaration frauduleuse ou de soupçon d’enrichissement sans cause, la Cour constitutionnelle ou la Cour de cassation est saisie selon le cas ».

S’agissant de la recevabilité de la requête de fixation d’audience, le ministère public renseigne qu’il avait obtenu du Sénat l’autorisation des poursuites du prévenu Matata alors sénateur. Ce, avant qu’il ne devienne député national, fonction qu’il assume actuellement et qui ne peut influer sur l’instance en cours.

Après les débats sur la forme, la cour décide de joindre toutes les exceptions soulevées par la partie Matata au fond pour entrer dans le vif de la matière. Ceci sous-entend qu’avant de se prononcer sur le fond du dossier après instruction, la cour va préalablement se prononcer sur les différentes exceptions susceptibles d’entacher la forme dans cette affaire.

Aussitôt dit, l’instruction dans le fond a commencé avec la relecture de la requête du ministère public en développant cette fois-ci les différents faits ainsi que les préventions pour lesquelles les trois prévenus sont trainés devant la Cour. constitutionnelle.

La prochaine audience est prévue pour le 23 avril courant pour poursuivre l’instruction dans cette affaire dit BUKANGA LONZO.

10/04/2025

L'assemblée générale ordinaire session 2025 du Conseil Supérieur De La Magistrature RDC se déroule à Kinshasa depuis le 7 avril. Conditions de vie et de travail du magistrat, réformes des textes légaux et réglementaires, tout est passé au peigne fin. Le bureau du CSM, dont fait partie le Procureur Général près la Cour Constitutionnelle John-Prosper MOKE MAYELE qui en est le 1er vice-président, se penche sur les maux qui rongent la justice congolaise. Retour sur quelques passages clés du discours prononcé par le président de la Cour constitutionnelle RDC et président du CSM.

10 ans d’existence de la Cour Constitutionnelle et de son Parquet GénéralDu samedi 04 avril 2015 au vendredi 04 avril 20...
04/04/2025

10 ans d’existence de la Cour Constitutionnelle et de son Parquet Général

Du samedi 04 avril 2015 au vendredi 04 avril 2025 jour pour jour, la Cour Constitutionnelle congolaise a totalisé 10 ans d’existence. A l’occasion, une cérémonie a été organisée sous le thème « Dix ans de justice constitutionnelle : Bilan et perspectives ». Cet événement a connu la participation des anciens et nouveaux membres de la cour constitutionnelle ainsi que des magistrats du Parquet général y rattaché. Au menu de la journée, les mots de circonstances des deux animateurs de cette haute instance judiciaire ainsi que les témoignages de ceux qui ont vécu le lancement effectif des activités de cette cour.

Prenant la parole, le Procureur Général près la Cour Constitutionnelle John-Prosper MOKE MAYELE a peint un tableau reluisant des dix bonnes années d’existence du Parquet Général près la Cour Constitutionnelle qui a produit un travail de haute facture intellectuelle, contribuant ainsi à la consolidation des acquis de cette prestigieuse institution judiciaire. Pour préciser le fondement légal qui rend indispensable l’apport du Ministère public dans l’action de cette juridiction le PG MOKE MAYELE a insisté sur le fait que " l’assistance du Procureur Général aux audiences de la Cour est une exigence législative et non une simple formalité et il va s’en dire que son absence rend nul toute la procédure".

Parlant du bilan de ce parquet au cours de ces dix années, John-Prosper MOKE MAYELE renseigne qu’en matière pénale 5 dossiers (RMP) ont été ouverts dont un seul est fixé devant la cour. En matière de contrôle de constitutionnalité (RCONST) 2447 avis motivés ont été émis ; 1351 dans les contentieux à la députation nationale, aux sénatoriales ainsi qu’aux présidentielles. En matière de déclaration des patrimoines familiales (RDPF), 415 avis ont été émis et 2 l’ont été en matière de serment présidentiel.

Avant de clore son propos, le PG MOKE MAYELE a rendu hommage à tous ces prédécesseurs qui ont écrit la première partie de l’histoire du Parquet Général près la Cour constitutionnelle dont le tout premier Procureur Général émérite Emmanuel MINGA NYAMAKWEY présent à la cérémonie.

Il sied de retenir que cette journée a consacré le lancement d’une série d’activités – dont les portes ouvertes durant tout le mois d’avril - prévues pour commémorer les 10 ans d’âges de la Cour Constitutionnelle de la République démocratique du Congo.

Derniers hommages à l’avocat général près le Conseil d’Etat Bukolo Mey Kivumba JerlyMoments d’émotions dans la salle Mar...
02/04/2025

Derniers hommages à l’avocat général près le Conseil d’Etat Bukolo Mey Kivumba Jerly

Moments d’émotions dans la salle Marcel Liahu à la Cour de Cassation à Kinshasa dans la commune de Gombe. Ce mardi 1er avril 2025, la justice congolaise a rendu les derniers hommages à l’Avocat Général Bukolo Mey Kivumba Jerly à travers une audience solenelle qui a été tenue pour prendre acte de son décès. Juges, Procureurs, tout le corps des magistrats représenté par le bureau du Conseil Supérieur de la Magistrature ont pris part à cette cérémonie.

Ayant en charge le suivi du personnel magistrat au sein du bureau du Conseil Supérieur de la Magistrature, le Procureur Général près la Cour Constitutionnelle John-Prospère Moke Mayele, a procédé au dépôt des gerbes des fleurs avant d’accompagner la dépouille dans le corbillard.

Agé de 66 ans, l’avocat général près le Conseil d’Etat Bukolo Mey Kivumba Jerly est décédé le jeudi 20 mars à Kinshasa.

 En ce mois de mars dédié à la femme, les femmes du cabinet du Parquet Général Cour Constitutionnelle de la RDC ont pris...
31/03/2025


En ce mois de mars dédié à la femme, les femmes du cabinet du Parquet Général Cour Constitutionnelle de la RDC ont pris la parole. Si certaines s'accrochent à de citations prononcées par des femmes influentes, d'autres ont donné leurs avis sur les conditions de travail dans un milieu dominé par les hommes. D'autres encore sont revenues sur les thèmes de ce mois et ont encouragé leurs collègues femmes à privilégier l'excellence pour s'imposer et gagner du respect.

Bienvenue sur une série de publications dédiées aux femmes de notre institution.

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