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                                            RDC – MINISTÈRE DE LA JEUNESSE : GRÂCE EMIE KUTINO, UN MINISTÈRE À LA DÉRIVE
La République démocratique du Congo ( RDC) est confrontée depuis des décennies à d’énormes défis liés à la précarité de sa population, dont une bonne frange est composée de jeunes. Or, depuis quelque temps, le gouvernement central semble avoir manqué son casting au ministère de la Jeunesse. Pour de nombreux exégètes du sérail politique congolais, l’actuelle ministre, Grace Emie Kutino , ne paraît pas avoir les épaules nécessaires pour relever les enjeux cruciaux liés à la jeunesse : lutte contre le chômage, financement et accompagnement des initiatives juvéniles, autonomisation économique et participation au développement durable. La ministre manque d'envergure 
Récemment invitée sur une chaîne locale pour défendre son initiative de  consultations de la jeunesse, la patronne du ministère a laissé perplexes plus d’un. Plusieurs analystes concluent que Mme KUTINO donne l’image d’une responsable déboussolée, incapable de hiérarchiser les priorités. Ses prises de parole, fragilisées par un français approximatif et un discours peu structuré, nourrissent encore davantage le scepticisme autour de ses capacités à incarner ce portefeuille stratégique.
Néanmoins, la rédaction du Sanhédrin magazine, dans un souci constructif, s'est employée à faire des suggestions de quelques pistes afin de permettre à la ministre de redresser la barre et de donner enfin du contenu à son mandat :
1. Réduire les sorties médiatiques et se concentrer sur l’essentiel : la gestion et l’action sur le terrain.
2. Passer à l’action au lieu de s’éterniser dans des consultations jugées coûteuses et peu productives.
3. Renforcer ses compétences et maîtriser ses prérogatives pour mieux inspirer confiance et crédibilité.
Il est impératif que Mme Grâce Emie KUTINO s’attèle sérieusement à l’élaboration et à la mise en œuvre d’une politique gouvernementale ambitieuse et réaliste en matière de jeunesse et de citoyenneté. Cela implique : la promotion de l’insertion professionnelle des jeunes, l’appui aux initiatives associatives et entrepreneuriales, le développement de l’esprit civique, ainsi que le suivi rigoureux des programmes destinés au bien-être et à l’encadrement de la jeunesse.
Car, au-delà des discours, la jeunesse congolaise attend des actes concrets. La ministre n’a plus droit à l’erreur : c’est de sa capacité à redonner espoir aux millions de jeunes Congolais que dépend en grande partie l’avenir du pays.
Le Sanhédrin Magazine                                        
 
                                                                                                     
                                                                                                     
                                                                                                     
                                                                                                     
                                                                                                     
                                                                                                     
                                                                                                     
                                                                                                     
                                                                                                     
                                                                                                     
                                                                                                     
                                         
   
   
   
   
     
   
   
  