Malafi'arts production

Malafi'arts production collectif d'artistes pour le management et la production des événements culturels
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MALAFI'lARTS PRODUCTION est un collectif d'artistes pour le management et la production des événements culturels, un centre de création artistique et de recherche en milieu urbain, initier par NIAMBA MALAFI CAILLERA JEHOVANICE-LUMIERE. Il a pour objectif la vulgarisation des Arts du Spectacle dans les milieux périurbains avec une mission de former, de produire, de manager et d'accompagner les artistes ainsi que leurs oeuvres pour une visibilité globale et une cohésion socioculturelle.

🇨🇩🇧🇪 🔥 L’écrivaine  , accompagnée de Papa Guy et de leur petite fille Rebecca, a fait don de son catalogue privé à la Mé...
11/10/2025

🇨🇩🇧🇪 🔥 L’écrivaine , accompagnée de Papa Guy et de leur petite fille Rebecca, a fait don de son catalogue privé à la Médiathèque MutuBuku Émilie Flore Faignond à N'djili. 🙏🏽
Un acte fort pour la mémoire culturelle !
👉🏽 Auteurs, suivez l’exemple : léguez vos œuvres à la postérité.

💔 Hier, au cinéma, j’ai pleuré.Pas à cause du film. Non.Le film, lui, ne pouvait pas me faire pleurer.Ce sont nos réalit...
11/10/2025

💔 Hier, au cinéma, j’ai pleuré.
Pas à cause du film. Non.
Le film, lui, ne pouvait pas me faire pleurer.
Ce sont nos réalités du Congo qui m’ont rattrapé, trop lourdes, trop vraies, trop quotidiennes.
Ce que j’ai vécu, ce que nous vivons, dépasse les scènes qu’on a eu le courage de montrer à l’écran.

Mais les larmes sont venues après…
Quand la chanson du générique a commencé.
La voix de Maître Gims, la mélodie de Matou Samuel,
elles ont réveillé en moi tous les deuils de la famille.
Chaque note sonnait comme un souvenir, une tombe, une absence.

Et puis, quand tu es congolais, tu sais :
à la fin d’un film, tu ressors souvent avec cette certitude amère
que rien ne va changer tout de suite.
Que la douleur ne se termine pas avec le générique.

J’ai aussi pleuré parce que ma vie actuelle, mon combat dans le secteur culturel,
mes blessures d’artiste privé de liberté,
ma cellule à Makala pendant un mois…
tout cela résonne étrangement avec les images du docteur Mukwege.
Lui soigne les corps.
Nous, artistes, tentons de soigner les âmes.
Et pourtant, dans les deux cas, la solitude est la même.

Alors, à ceux qui me demandent pourquoi nos autorités
restent sourdes à nos efforts,
pourquoi elles ne franchissent jamais le seuil de nos espaces culturels
construits pour la communauté,
je dis : regardez Panzi.
Regardez Muganga.
Denis Mukwege ne s’est pas battu avec le soutien du gouvernement.
Il s’est battu malgré lui.
Et chaque fois qu’il dénonce, c’est la pression qu’il reçoit,
pas la reconnaissance.

*Niamba Malafi*
*Auteur et observateur des dynamiques culturelles en Afrique centrale et dans la diaspora africaine, artiste pluridisciplinaire, entrepreneur culturel et initiateur du Salon des Bruits des Villes Africaines.*

Des rires, des yeux brillants, des livres ouverts !Les enfants de N’djili ont accueilli la Médiathèque MutuBuku Émilie F...
07/10/2025

Des rires, des yeux brillants, des livres ouverts !
Les enfants de N’djili ont accueilli la Médiathèque MutuBuku Émilie Flore Faignond comme une fête du savoir 🎈

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Deux médecins face aux héritages de la violence : Fanon et Mukwege, soigner l’Histoire. Tribune de Niamba MalafiComment ...
03/10/2025

Deux médecins face aux héritages de la violence : Fanon et Mukwege, soigner l’Histoire. Tribune de Niamba Malafi

Comment les sociétés se relèvent-elles des blessures infligées par la domination, l’exploitation et les guerres ?

La question traverse les époques et trouve un écho puissant dans deux figures médicales que le cinéma met aujourd’hui en regard : Frantz Fanon dans Fanon de Jean-Claude Barny, et Denis Mukwege dans Muganga, Celui qui soigne de Marie-Hélène Roux. Deux médecins, deux continents, deux temporalités, mais une même mission : affronter les traumatismes inscrits dans les corps et les consciences.

Frantz Fanon, psychiatre martiniquais engagé dans la guerre d’Algérie, a montré combien la colonisation n’était pas seulement un système politique ou économique, mais une machine à briser les esprits et les identités. Ses travaux, de Peau noire, masques blancs aux Damnés de la terre, révèlent comment la violence coloniale infiltre les institutions, construit des hiérarchies raciales et fabrique des blessures psychiques qui perdurent au-delà des indépendances.

À plusieurs décennies de distance, Denis Mukwege, gynécologue congolais et prix Nobel de la paix, opère dans un contexte marqué par d’autres formes d’exploitation : guerres alimentées par les convoitises minières, violences sexuelles utilisées comme arme de terreur. Dans son hôpital de Panzi, il soigne les corps des femmes mutilées, mais aussi la mémoire collective d’un pays meurtri. Comme Fanon, il affirme que la guérison n’est jamais seulement médicale : elle est politique, éthique et sociale.

Comparer Fanon et Mukwege, c’est comprendre la continuité des héritages de la domination. C’est constater que les violences d’hier, coloniales, trouvent des résonances dans celles d’aujourd’hui, post-coloniales. C’est aussi reconnaître que le corps, lieu de souffrance et de résistance, reste au cœur du combat pour la dignité.

Le cinéma, en donnant chair à ces figures, ouvre un espace de dialogue : Fanon et Mukwege, deux médecins qui refusent de détourner le regard, rappellent que soigner les blessures individuelles revient aussi à panser les plaies d’une Histoire qui continue de saigner.

Et si nous les écoutions ensemble ?

Fanon nous lègue une pensée critique pour comprendre les structures qui fabriquent l’oppression ; Mukwege incarne une pratique concrète qui redonne vie et espérance à ceux et celles que ces structures broient. Leur rencontre, au-delà du temps, nous invite à relier la pensée et l’action, à articuler mémoire et responsabilité. C’est un appel à refuser l’indifférence, à dénoncer les mécanismes de domination qui se répètent, et à choisir le soin (des corps, des institutions, de nos imaginaires collectifs) comme une forme radicale de résistance.

Par Niamba Malafi
Auteur et observateur des dynamiques culturelles en Afrique centrale et dans la diaspora africaine, artiste pluridisciplinaire, entrepreneur culturel et initiateur du Salon des Bruits des Villes Africaines.

🇫🇷 Hier, en parcourant les salles silencieuses du Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg, je me suis arrêté d...
02/10/2025

🇫🇷 Hier, en parcourant les salles silencieuses du Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg, je me suis arrêté devant cette toile rugueuse d'Eugene Leroy, dont le titre est ''pour un homme''. traversée de couleurs entremêlées, comme une matière vivante. À la première vue, mon esprit a cru reconnaître la main du professeur , dont l’art porte souvent cette densité de texture, cette manière d’éveiller la mémoire à travers les couches de peinture et de matière. Ce sentiment de familiarité m’a troublé, comme si la toile me rappelait que l’art est aussi un levé du soleil intérieur.

Car ce tableau, loin d’être une simple accumulation de couleurs, m’a semblé être une aube. Non pas l’aube claire et limpide des horizons lointains, mais celle plus complexe et tourmentée de l’esprit humain. Les éclats jaunes et orangés, semblables à des rayons encore hésitants, jaillissaient d’un fond sombre, comme si le soleil devait percer une épaisseur de nuit. À mesure que mes yeux s’habituaient, je sentais que ce lever de soleil n’était pas seulement cosmique, mais spirituel : l’éveil d’un esprit qui lutte, qui traverse l’ombre pour retrouver sa clarté.

Face à cette matière dense, rugueuse comme la terre après la pluie, j’ai pensé à la nécessité de passer par des obscurités pour mériter la lumière. L’éveil de l’esprit n’est jamais immédiat ; il est fait de couches, de blessures, de couleurs mélangées qui finissent par donner naissance à une lumière intérieure.

Ce tableau m’a donc rappelé une vérité intime : chaque jour, le soleil se lève à l’extérieur, mais il nous revient à nous de le faire naître en nous-mêmes. De transformer la confusion en clarté, la matière en souffle, le chaos en conscience. Comme dans l’œuvre de Kalama et d’autres maîtres qui savent peindre la densité du réel, il y a ici une invitation à ne pas avoir peur de l’opacité : car derrière chaque texture sombre se cache une aurore prête à éclore.

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🎤🔥 « Lire, apprendre, partager… et slam pour éveiller les consciences ! »
Benjamin Masiya a donné voix et rythme à l’urgence d’une médiathèque à N’djili.
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📖 « Lire dans sa langue, c’est affirmer son identité et ouvrir des horizons universels. » – Moïse Edimo
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28/09/2025

🤔 « Comment sommes-nous capables de construire des églises au Congo, mais incapables d’ériger des médiathèques ? » – Marie-Madeleine Ndundu
Une question qui résonne fort lors du lancement de Émilie Flore Faignond à Kinshasa/N'djili.

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28/09/2025

🌍📖 « Rendre la culture accessible à la jeunesse, c’est transmettre une mémoire vivante. »
La Médiathèque MutuBuku Émilie Flore Faignond, un souffle culturel en construction à N’djili.


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00243

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MALAFI'lARTS PRODUCTION est un collectif d'artistes pour le management et la production des événements culturels, un centre de création artistique et de recherche en milieu urbain, initier par NIAMBA MALAFI CAILLERA JEHOVANICE-LUMIERE. Il a pour objectif la vulgarisation des Arts du Spectacle dans les milieux périurbains avec une mission déformer, de produire, de manager et d'accompagner les artistes ainsi que leurs oeuvres pour une visibilité globale et une cohésion socioculturelle.