25/08/2025
RÉFLEXION SUR LA DÉMISSION DE JUNIOR MBOSO , FILS DE CHRISTOPHE MBOSO
Nous avons tous vu sa vidéo où il accuse la police de travailler avec des criminels et même de génocide. Bien sûr, personne ne nie que notre police a de sérieux problèmes de professionnalisme, de discipline et de crédibilité.
Nous savons tous que cette institution est loin d’être exemplaire.
Mais il faut aussi regarder les choses en face. Junior Mboso n’a jamais été policier ni militaire de carrière. C’est un civil, propulsé commissaire par pur népotisme parce que son père occupait une haute fonction à l’Assemblée nationale.
Son passé n’a jamais été sérieusement questionné ….
En mars 2009, il a été condamné en Belgique pour viol sur une mineure de 13 ans, avant d’être acquitté un an plus t**d en appel. Les archives judiciaires existent.
Jusqu’en 2022, il travaillait comme vigile à Bruxelles.
-En 2021, son père avait tenté de le faire entrer dans la police, mais son dossier avait été rejeté par les services compétents.
-En 2023, il est finalement bombardé commissaire principal, sans expérience ni carrière policière, uniquement grâce au nom qu’il porte.
Et pourtant, dans cette même police, il y a des hommes et des femmes de carrière, compétents et professionnels, qui attendent depuis des années leur promotion. Ils n’ont jamais été reconnus, alors qu’un civil au passé douteux a été parachuté au sommet simplement parce que son père est chef d’une institution.
Alors la vraie question est la suivante : pourquoi démissionne-t-il maintenant, avec autant de fracas ? Est-ce uniquement par souci de vérité et d’éthique, ou existe-t-il une raison plus profonde et cachée ? Ses propos font du bruit, mais ils détournent aussi l’attention de ses propres zones d’ombre.
Voilà le problème de notre pays avec une police discréditée par l’amateurisme, le favoritisme et l’absence de rigueur. Tant qu’on continuera à fermer les yeux sur ces pratiques, nos institutions resteront fragiles et décrédibiliser