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ℹ️ EXPORTATION. RD Congo : « 35 000 tonnes de cacao exportées frauduleusement vers l’Ouganda depuis le début de 2025 ».P...
08/09/2025

ℹ️ EXPORTATION.
RD Congo : « 35 000 tonnes de cacao exportées frauduleusement vers l’Ouganda depuis le début de 2025 ».

Près de 35 000 tonnes de cacao ont été exportées frauduleusement de la province de l’Ituri vers l’Ouganda, via des itinéraires clandestins, notamment par le lac Albert, à destination de Toronko et Rwabisengo, depuis le début de l’année 2025. Cette situation a été révélée par le ministre de l’Agriculture, Muhindo Nzangi, lors d’une mission à Bunia le 6 septembre 2025, à l’occasion du lancement de la campagne agricole 2025-2026.

Le ministre a souligné la nécessité de réorganiser le secteur du cacao et du café afin de mettre fin à ces fraudes, qui privent l’État congolais de recettes fiscales importantes. Il a également appelé les producteurs et exportateurs locaux à se conformer aux réglementations en vigueur, afin de garantir la traçabilité et la légalité des exportations.

La Nouvelle Société Civile de Mambasa a demandé la mise en place d’une brigade dédiée à la protection des producteurs locaux, afin d’éviter que le cacao ne finance les conflits armés qui persistent dans les territoires d’Irumu et Mambasa.

La culture du cacao constitue l'une des principales activités agricoles dans ces territoires, mais elle est aussi associée à des violences armées, avec des groupes criminels et des milices impliqués dans le vol et l’exportation illégale des produits de récolte.

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ℹ️ FINANCEMENT MINIER.RD Congo : « Rawbank cité comme modèle de financement minier, par le Forum économique mondial ».Da...
04/09/2025

ℹ️ FINANCEMENT MINIER.
RD Congo : « Rawbank cité comme modèle de financement minier, par le Forum économique mondial ».

Dans un rapport publié le 28 août 2025, le Forum économique mondial (WEF) cite un financement structuré par Rawbank en République démocratique du Congo (RDC) comme un exemple de solution permettant de développer l’exploitation des minerais critiques pour la transition énergétique, tout en respectant les standards mondiaux de gestion des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).

“ Rawbank a joué un rôle de premier plan dans le financement du projet cuprifère Kamoa-Kakula en RDC, en contribuant à organiser un prêt syndiqué de 400 millions de dollars avec ses partenaires ABSA, Africa Finance Corporation (AFC) et First Bank DRC. L’ accord respectait les normes internationales tout en intégrant des exigences ESG et de contenu local, y compris le rapatriement de 60 % des revenus en RDC ”, souligne le document élaboré avec la participation de la Banque de développement d’Afrique australe et de McKinsey & Company.

Par cette opération, Rawbank a confirmé son statut de leader bancaire en RDC en s’aventurant pour la première fois sur ce type de structuration.

“ Cet accord établit un précédent pour d’autres institutions financières africaines, qui pourront, à l’avenir, mettre en place des prêts syndiqués complexes de ce genre, augmentant ainsi la disponibilité de financements pour le secteur minier ”, note le rapport.

Concrètement, la banque a veillé à ce que le financement respecte les normes ESG de la Société financière internationale (IFC) et du Conseil international des mines et métaux (ICMM), la norme mondiale de gestion des résidus miniers (GISTM), ainsi que les pratiques d’exploitation minière durable et la législation congolaise.

En matière de contenu local, le rapport du WEF souligne également que Rawbank a pris l’initiative d’intégrer des fournisseurs congolais, tels que Pacific Logistics, au projet. Cette approche a permis de garantir le respect de l’article 108 du Code minier de la RDC, qui impose le traitement des minerais sur le territoire national, une participation congolaise au capital des entreprises de transformation et la limitation de la sous-traitance aux sociétés locales.

Au final, ce financement a contribué à l’atteinte de l’objectif fixé par Kamoa Copper, filiale locale de la holding majoritairement détenue par le canadien Ivanhoé Mines et le chinois Zijin Mining, d’atteindre une capacité de production de 600 000 tonnes de cuivre par an.

Le WEF rappelle toutefois que le financement d’une exploitation durable des minerais critiques en Afrique australe se heurte encore à de nombreux défis : coûts élevés, risques géopolitiques, exigences réglementaires strictes et nécessité d’intégrer pleinement les pratiques ESG. L’institution plaide ainsi pour une stratégie cohérente, visant à harmoniser les réglementations, renforcer la confiance des investisseurs et accélérer la création de chaînes de valeur locales dans l’exploitation des minerais de transition.

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ℹ️ MINES.RD Congo : « Ivanhoe signe un accord avec avec Mercuria et couvre désormais la vente de 100% du zinc de Kipushi...
28/08/2025

ℹ️ MINES.
RD Congo : « Ivanhoe signe un accord avec avec Mercuria et couvre désormais la vente de 100% du zinc de Kipushi ».

Ivanhoe Mines a annoncé le mercredi 27 août 2025, la signature d'un accord avec le négociant suisse Mercuria, pour la vente d'un maximum d’un tiers de la production de zinc de sa mine Kipushi en République démocratique du Congo.

Le contrat valide pour une période de 3 ans complète deux autres accords commerciaux précédemment conclus par la société canadienne, ce qui lui permet désormais de garantir la vente de 100% des volumes de concentré de zinc extraits sur le site.

En juillet 2024, Ivanhoe Mines avait annoncé la signature de deux accords de vente avec CITIC Metal (HK) Limited et Trafigura Asia Trading, couvrant au total deux tiers de la production de Kipushi. À l’instar du nouvel accord avec Mercuria, les modalités de ces différents deals n’ont pas été divulguées.

Il faut noter que l’annonce de ce troisième accord survient dans un contexte de montée en puissance de la production à Kipushi. Au premier semestre 2025, la mine a enregistré une production de 84 524 tonnes de zinc, en hausse de 68% par rapport aux 50 307 tonnes livrées au cours de ses six premiers mois d’exploitation en 2024. Cette dynamique devrait encore se poursuivre avec la récente finalisation d’un programme de décongestion sur le site.

Démarré en septembre 2024, ce projet a pour objectif d’augmenter de 20% le débit de l’usine de Kipushi, ayant pour objectif d'atteindre une production comprise entre 180 000 et 240 000 tonnes en 2025. Grâce à son implémentation, Ivanhoe anticipe que “ le taux de production de zinc au cours du reste de l’année augmentera considérablement ”.

ℹ️ ÉNERGIES.RD Congo : « Symbion Power promet d'investir 700 millions USD pour transformer le gaz méthane du lac Kivu en...
11/08/2025

ℹ️ ÉNERGIES.
RD Congo : « Symbion Power promet d'investir 700 millions USD pour transformer le gaz méthane du lac Kivu en électricité, sous conditions sécuritaires ».

L’ entreprise américaine Symbion Power s’engage à injecter 700 millions de dollars pour construire une centrale électrique de 140 mégawatts sur le lac Kivu, côté congolais, ainsi que des lignes de transmission le long de la frontière avec le Rwanda. Ce projet promet d’extraire et transformer le méthane du lac Kivu en énergie pour alimenter Goma et ses environs.

Dans une interview accordée à Bloomberg, Paul Hinks, directeur général de Symbion Power, a précisé que ce projet s’inscrit dans le cadre d’un accord d’intégration économique conclu entre les États-Unis et la RDC.

Mais l’initiative reste suspendue à une condition majeure : “ le retrait des rebelles du M23 et une amélioration durable de la sécurité dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. “ Pas de centrale sans stabilité ”, a prévenu Paul Hinks, PDG de Symbion Power.

Selon Bloomberg, l'entreprise américaine a revu ses ambitions à la hausse, car initialement, il était question d’investir 300 millions de dollars pour installer une capacité de production de 60 mégawatts.

L’ exploitation du méthane, ressource abondante et inexploitée dans le lac Kivu, permettra non seulement de produire une énergie plus propre, mais aussi de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Selon les autorités congolaises, ce projet pourrait stimuler l’économie locale, créer de nombreux emplois et améliorer l’accès à l’électricité pour des millions d’habitants.

Dans un contexte où la RDC cherche à diversifier ses sources d’énergie et à attirer des capitaux étrangers, l’initiative de Symbion Power pourrait marquer un tournant décisif vers une transition énergétique durable.

ℹ️ MINES.RD Congo : « Démantèlement d'un réseau d'exploitation illégal de minerais dans la concession de Metalkol au Lua...
05/08/2025

ℹ️ MINES.
RD Congo : « Démantèlement d'un réseau d'exploitation illégal de minerais dans la concession de Metalkol au Lualaba ».

Plusieurs ressortissants chinois ont été arrêtés dans une opération conjointe menée par le ministère provincial des Mines et l'Office anti-fraude, qui a permis de démanteler, le jeudi 31 juillet 2025, un réseau mafieux opérant au cœur de la concession de Metalkol, filiale du groupe Eurasian Resources (ERG).

Ces individus sont soupçonnés d’exploiter illégalement des minerais dans une concession privée, avec le soutien présumé de personnes se revendiquant de la famille présidentielle et bénéficiant de la protection de militaires, selon plusieurs sources locales.

L’ entrée du site aurait été barricadée par des militaires interdisant l’accès, créant une zone de non-droit. C’est dans ce contexte que le ministre provincial des Mines, Wamana Tanda Nicodème, accompagné du directeur provincial de l’anti-fraude, a effectué une descente sur place.

L’ opération a permis l’interpellation de plusieurs Chinois et Congolais, la saisie de véhicules et engins miniers, la mise en lumière d’un trafic présumé de minerais, transportés sans paiement de taxes.

La veille de l’intervention, les employés de METALKOL ont organisé une manifestation dénonçant l’envahissement de leur site par des exploitants illégaux. Ils ont bloqué la route nationale n°39 et brûlé des pneus pour alerter les autorités.

“ Nous risquons le chômage si rien n’est fait. Ces gens sont protégés alors que METALKOL a un permis légal ”, s’est exprimé un agent de l’entreprise.

Les autorités provinciales ont promis une enquête approfondie pour identifier tous les complices et déterminer l'étendue des ramifications de ce trafic. Cette affaire met en lumière les défis persistants en matière de contrôle des concessions minières en RDC, malgré les efforts affichés par le gouvernement pour améliorer la gouvernance du secteur.

ℹ️ MINES.RD Congo : « Kobold Metals signe un accord avec le gouvernement, sur la numérisation des données géologiques du...
18/07/2025

ℹ️ MINES.
RD Congo : « Kobold Metals signe un accord avec le gouvernement, sur la numérisation des données géologiques du pays et le développement du projet lithium de Manono ».

Les Services de communication de la présidence de la RDC annoncent que le gouvernement a signé, ce 17 juillet 2025, un “ accord de principe ” avec la société américaine Kobold Metals sur l’exploration minière en République démocratique du Congo (RDC),

Présidé par le Président Félix Tshisekedi à la Cité de l’Union africaine, ce partenariat stratégique, officialisé par le ministre congolais des Mines, Kizito Pakabomba, et le directeur général de Kobold Metals en RDC, Benjamin Katabuka, vise à intensifier les investissements américains dans le secteur minier de la République Démocratique du Congo.

Benjamin Katabuka a salué cet accord comme une concrétisation des efforts entre les États-Unis et la RDC pour la paix et la prospérité. “ Nous espérons que cette porte qui est ouverte par le gouvernement congolais pour les investissements américains va nous conduire à d’autres investissements des USA en RDC ”, a-t-il déclaré, soulignant l’ambition d’attirer davantage de capitaux américains.

L’ accord s’articulera autour de trois volets essentiels :

- Premièrement, Kobold Metals s’engage à investir dans la numérisation des données géologiques du pays. Benjamin Katabuka a en effet souligné que la RDC possède une mine d’informations géologiques sous-exploitées, que l’entreprise souhaite rendre accessible pour stimuler les investissements.

- En second lieu, Kobold Metals, utilisera des technologies de pointe, notamment l’intelligence artificielle, pour l’exploration minière.

- Et enfin, le partenariat inclut le développement minier d’un projet de lithium situé à Manono, dans la province du Tanganyika, un minerai crucial pour la transition énergétique mondiale.

Cet accord s’annonce ainsi comme un jalon important pour l’avenir du secteur minier congolais, promettant non seulement des avancées technologiques, mais aussi un impact positif sur le développement socio-économique de la RDC.

Pour rappel Kobold Metals, soutenue par Bill Gates et Jeff Bezos, a proposé le 21 janvier 2025 de mettre fin au contentieux entre la RDC et AVZ Minerals Limited sur le gisement de Manono, en accordant une compensation appropriée à la compagnie australienne. En échange, celle-ci abandonnerait ses prétentions sur Manono à son profit. Dans cette perspective, AVZ et Kobold avaient annoncé, le 6 mai 2025, la conclusion d’un accord-cadre prévoyant que AVZ cède ses intérêts commerciaux dans le gisement de lithium de Manono à Kobold, à une juste valeur.

Néanmoins AVZ a annoncé le 24 juin, la reprise de la procédure d’arbitrage engagée contre l’État congolais devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), gelée un mois plus tôt pour favoriser un règlement à l’amiable du différend. Ce qui a laissé planer le doute sur l’issue de l’offre de Kobold, pourtant soutenue par le gouvernement américain, avec qui Kinshasa discute actuellement d’un accord minier en échange du soutien des États-Unis pour le retour de la paix à l’est de la RDC.

ℹ️ MINES.RD Congo : « Le chinois CMOC augmente de 13 % la production du Cobalt à la fin du premier semestre 2025, malgré...
15/07/2025

ℹ️ MINES.
RD Congo : « Le chinois CMOC augmente de 13 % la production du Cobalt à la fin du premier semestre 2025, malgré l'embargo sur l'exportation ».

Dans un rapport financier préliminaire publié le 14 juillet 2025, le groupe chinois CMOC, annonce que la production du Cobalt a atteint 61 073 tonnes au premier semestre 2025.

Le rapport ajoute que cela représente une hausse en glissement annuel de 13 %. Cette performance s’inscrit dans la continuité de la hausse de 20 % enregistrée au premier trimestre, où la société avait déclaré une production cumulée de 30 414 tonnes pour ses mines de Tenke-Fungurume et Kisanfu.

CMOC attribue cette progression des volumes extraits à la hausse des prix de ses principaux produits miniers. Il convient de rappeler que le cobalt est un sous-produit de l’exploitation du cuivre, dont le prix bat actuellement des records sur le marché international.

Si l’entreprise peut profiter de ce contexte de marché favorable pour le cuivre, la perspective est différente pour le cobalt. En effet, depuis le 24 février dernier, la compagnie ne peut pas sortir sa production du pays, en raison de l’embargo imposé par le gouvernement congolais sur les exportations de ce métal, dans l’objectif de relever les prix sur un marché en situation de surproduction.

Le 30 juin, CMOC a même suspendu ses livraisons de cobalt. Évoquant le gel des exportations en RDC, IXM, sa filiale chargée du négoce des métaux, a annoncé un cas de force majeure sur les contrats d’approvisionnement.

Après l’annonce initiale de l’embargo en février, les cours avaient bondi de 60 %, atteignant un pic de stabilisation autour de 33 700 dollars dès avril. Depuis début juin, les prix affichaient une tendance baissière, avant de repartir à la hausse après la prolongation de la suspension des exportations par la RDC. Ils se situent actuellement au-dessus de 33 700 dollars.

CMOC maintient toujours ses prévisions de production annuelle entre 100 000 et 120 000 tonnes de cobalt pour 2025. Mais il est pour l’instant difficile de dire quand la compagnie pourra l’évacuer. L’embargo actuel arrive à expiration en septembre prochain.

L’ Autorité de régulation et de contrôle des marchés des substances minérales stratégiques (ARECOMS), à l’origine de la décision, indique que cette suspension pourrait être prolongée, ajustée ou levée, sans préciser d’objectif de prix cible. On sait toutefois que le budget 2025 de l’État congolais a été établi sur la base d’un prix moyen de 28 000 dollars la tonne.

ℹ️ MINES. RD Congo : « Trafigura signe un préfinancement de 200 millions $ avec Ivanhoe Mines, pour l'obtention de 20 % ...
14/07/2025

ℹ️ MINES.
RD Congo : « Trafigura signe un préfinancement de 200 millions $ avec Ivanhoe Mines, pour l'obtention de 20 % d'anodes de cuivre de la fonderie de Kamoa-Kakula ».

Dans son rapport trimestriel publié ce 8 juillet 2025, Ivanhoe Mines, l’un des actionnaires de Kamoa Copper, annonce avoir signé un contrat de préfinancement de 200 millions de dollars, avec le négociant suisse Trafigura, portant sur la vente de 20 % de la production d’anodes de cuivre, dans la nouvelle fonderie de Kamoa-Kakula, en République démocratique du Congo (RDC), pour une durée de trois ans.

Prévue pour entrer en service en septembre 2025, la fonderie de Kamoa-Kakula ambitionne de devenir la plus grande d’Afrique, avec une capacité annuelle de 500 000 tonnes de cuivre raffiné. Cette infrastructure est stratégique à la fois pour l’économie congolaise et pour l’industrie mondiale de l’électronique et des énergies vertes.

La RDC, qui possède l’une des plus grandes réserves de cuivre et de cobalt au monde, confirme ainsi sa position centrale dans la chaîne d’approvisionnement mondiale des métaux de la transition énergétique.

L’ accord avec Trafigura est structuré avec un taux d’intérêt indexé (SOFR + 3,75 %), une pratique courante dans les préfinancements de matières premières. Il intervient dans un contexte de rivalité croissante entre acteurs occidentaux et chinois pour l’accès aux ressources congolaises.

Avec cet accord, Kamoa Copper boucle la prévente de l’intégralité de la production de sa fonderie, dont la capacité est estimée à 500 000 tonnes d’anodes de cuivre par an. En janvier, Ivanhoe Mines avait déjà annoncé la signature d’un contrat de vente portant sur 80 % de cette production avec CITIC Metal Limited et Gold Mountains International Mining Company Limited, deux entités affiliées à Zijin Mining. Ce dernier est également actionnaire de Kamoa Copper et d’Ivanhoe Mines. Ce premier accord était assorti d’une avance de 500 millions de dollars aux mêmes conditions que celle négociée avec Trafigura.

ℹ️ MARCHÉ.MONDE : « Le prix du cuivre grimpe, suite à la taxe de 50 % annoncé par Donald Trump sur toute importation aux...
11/07/2025

ℹ️ MARCHÉ.
MONDE : « Le prix du cuivre grimpe, suite à la taxe de 50 % annoncé par Donald Trump sur toute importation aux États-Unis ».

Lors d'une réunion du cabinet à la Maison Blanche le 8 juillet 2025, le président américain Donald Trump a annoncé, l’imposition d’un droit de douane de 50 % sur tout le cuivre importé aux États-Unis.

Pour justifier cette mesure, il a déclaré vouloir “ ramener la production de cuivre à la maison ”, estimant que la dépendance aux importations constitue un problème de sécurité nationale.

Les États-Unis sont le deuxième importateur mondial de cuivre, derrière la Chine. Ils achètent principalement du cuivre raffiné. Selon les données du ministère américain du Commerce, relayées par plusieurs médias, les importations de cuivre ont atteint 17 milliards de dollars en 2024, dont 6 milliards en provenance du Chili.

Sur les marchés international, cette annonce a pour effet la hausse de 1,78% du prix du métal au cours de la période du 07 au 12 juillet 2025. Cette semaine le cuivre se négocie à 10.061,10 USD contre 9.885,55 USD la semaine précédente.

États-Unis les prix du cuivre aux ont bondi pour atteindre un niveau historique, dépassant les 12 330 $US la tonne métrique, après cette annonce du président américain.

La RDC est premier producteur africain et deuxième producteur mondial du cuivre, son gouvernement a depuis un moment exprimé sa volonté de participer aux processus de commercialisation, mais les avancées concrètes dans ce domaine restent floues.

Sur le plan fiscal, la RDC perçoit des redevances à l’exportation. Cependant, le mode de calcul de ces taxes, souvent basé sur des prix moyens anticipés, empêche de profiter pleinement des hausses soudaines. Toutefois, la taxe sur les superprofits instaurée par le Code minier de 2018 pourrait constituer un levier important.

Cette taxe de 50 % s’applique lorsque les prix des matières premières dépassent de 25 % les hypothèses économiques des études de faisabilité. Par exemple, si une étude prévoit un prix de 4 dollars par livre (8 818,5 $/t), la taxe s’enclenche à partir de 5 dollars (11 023 $/t). Avec un prix actuel aux Etats-Unis de 5,6 dollars par livre (12 368 $/t), cette taxe serait applicable.

Les effets à long terme de cette décision américaine sur la RDC dépendront de son impact sur les cours et la demande. Selon plusieurs analystes, les importations américaines de cuivre ne devraient pas reculer dans l’immédiat, malgré les tarifs. Les États-Unis n’ont ni les mines, ni les fonderies, ni les raffineries nécessaires pour assurer leur autosuffisance. Des projets tels que Resolution Copper nécessitent 7 à 10 ans de développement et des milliards d’investissements.

Importateur à hauteur de 45 % de ses besoins, Washington pourrait même accroître ses achats de cuivre pour accompagner son programme de réindustrialisation. La demande mondiale devrait croître de 3 à 5 % par an jusqu’en 2030, tirée par la transition énergétique. En cas de production nationale portée à 3,5 à 4 millions de tonnes comme prévu avec l’expansion de mines comme Kamoa-Kakula, la RDC pourrait enregistrer des recettes d’exportation comprises entre 30 et 40 milliards de dollars par an à cette échéance.

ℹ️ EXPORTATION.RD Congo : « Plus d’une tonne d'or artisanal exportée légalement au premier semestre 2025 par la société ...
09/07/2025

ℹ️ EXPORTATION.
RD Congo : « Plus d’une tonne d'or artisanal exportée légalement au premier semestre 2025 par la société DRC Gold Trading SA ».

Dans un communiqué, la société DRC Gold Trading affirme avoir exporté 1 057,88 kg d'or artisanal entre janvier et juin 2025.

Anciennement appelée “ Primeira Gold ”, DRC Gold Trading est une société du portefeuille du gouvernement de la RDC spécialisée dans la collecte de l'or artisanal.

Selon le communiqué de cette société, la ville de Kalemie est en tete de la liste dont :

- Kalemie : 302,559 kg
- Buta : 221,651 kg
- Bunia : 74,131 kg
- Kindu : 447,028 kg
- Isiro : 12,511 kg

La RDC s’était engagée à maîtriser la traçabilité de l’or exploité artisanalement dans sa partie orientale et exporté via le Rwanda et l’Ouganda.

Selon DRC Gold Trading, ces performances prouvent que l'or congolais peut s'exporter en toute transparence, évitant ainsi toute contrebande.

D'après le ministère des Mines, en 2024, la RDC a exporté 27 934,90 kg d'or, pour une valeur totale de 1,53 milliard USD, contre 28 808,38 kg en 2023 (évalués à 1,33 milliard USD). Cette légère diminution en volume s'accompagne donc d'une hausse de 15 % en valeur.

94 % de ces exportations provenaient de l'exploitation industrielle (26 183,76 kg), contre seulement 6 % pour l'or artisanal (1 755,82 kg).

L' or artisanal exporté provenait majoritairement du Sud-Kivu (93 %, soit 1 636,79 kg), suivi du Tanganyika (2,8 %, 49 kg), de l'Ituri (2 %, 29,63 kg), du Nord-Kivu (1,7 %, 29,17 kg) et, marginalement, de Kinshasa (0,6 %, 11,22 kg).

En décembre 2022, la RDC et les Émirats arabes unis ont signé un accord de coopération pour assurer la traçabilité de minerais congolais, lutter efficacement contre leur exploitation illicite et mettre fin à la contrebande.

Au terme de cet accord, la société Primera LTD et la RDC ont créé deux sociétés Primera RDC, l’une Primera Gold, pour l’or et l’autre Primera Metals, pour les 3T (Étain, Tungstène, Tantale) afin d’intensifier la lutte contre la contrebande des minerais alimentant les conflits dans les provinces de l’est du pays.

Pour Kinshasa qui disait ne rien profiter de ses richesses, cette coopération commerciale avec les Émirats arabes unis est un changement de paradigme.

La création de ces deux entreprises devrait aussi être un moyen de nettoyer le secteur minier artisanal congolais où la contrebande a considérablement entraîné la perte de millions de dollars américains de recettes fiscales chaque année et aidé à financer des groupes armés qui continuent de semer la terreur dans la partie Est du pays, réputée pour son immense richesse minière.

La première année, la coentreprise a vendu 5 tonnes d’or artisanal, d’une valeur d’environ 300 millions de dollars. Cependant, les ventes ont diminué malgré des objectifs plus ambitieux pour 2024.

Le gouvernement de la RDC a conclu un accord pour prendre le contrôle total de Primera Gold DRC SA, la coentreprise d’exportation d’or avec Primera Group Ltd. basée à Abu Dhabi. La RDC a acheté toutes les parts de Primera Group devenant DRC Gold Trading SA.

Les statuts révisés de la société consacrent l’entrée au capital de la Gecamines et du Fonds Minier pour les Générations Futures (FOMIN). L’ État congolais détient 55 % des parts sociales, contre 35 % pour le FOMIN et 15 % pour la Gecamines.

ℹ️ MINES / INFRASTRUCTURES.RD Congo : « TFM finalise la déviation de 3,8 km d’un tronçon ferroviaire clé pour exploiter ...
03/07/2025

ℹ️ MINES / INFRASTRUCTURES.
RD Congo : « TFM finalise la déviation de 3,8 km d’un tronçon ferroviaire clé pour exploiter de nouveaux gisements à Fungurume ».

La société Tenke Fungurume Mining (TFM) a organisé, le 25 juin 2025, la cérémonie de la remise technique définitive du tronçon ferroviaire RR2 de près de 4 kilomètres dans sa concession, récemment dévié pour permettre l’exploitation de nouveaux gisements stratégiques à Fungurume.

Les travaux ont été lancés depuis 2021 et le projet a été intégralement financée par TFM, dont le déplacement de la voie RR2, exploitée par la Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC), est indispensable pour libérer l’accès à des réserves minières récemment identifiées, dont l’exploitation devrait augmenter sensiblement la production.

TFM, qui produit chaque année environ 250 000 tonnes de cuivre et 10 000 tonnes de cobalt, avait besoin de ce contournement ferroviaire pour ne pas interrompre les opérations de transport tout en développant ses gisements. La voie initiale traversait précisément ces zones d’extraction, rendant impossible une exploitation optimale sans perturber la circulation ferroviaire.

Le projet, autorisé par le gouvernement congolais et piloté par un comité ad hoc mis en place par le ministère des Transports, a mobilisé des ressources dépassant le budget prévu, selon Constant Omari, président de ce comité. Cette enveloppe supplémentaire reflète la complexité technique d’un chantier dans un environnement exigeant, entre relief accidenté et contraintes environnementales.

En avril 2025, plusieurs tests dynamiques ont confirmé la robustesse et la conformité de la nouvelle infrastructure, où l'implication de la SNCC, représentée par son directeur général Fabien Mutomb, a été décisive pour garantir que la déviation respecte les normes nationales et internationales en matière ferroviaire. La coordination entre l’exploitant minier, l’opérateur ferroviaire et le maître d’œuvre Gazebo a permis une exécution sans faille.

Au-delà de la simple infrastructure, cette opération illustre la montée en puissance de TFM dans un contexte où la RDC cherche à valoriser ses ressources minières tout en renforçant ses capacités logistiques. La nouvelle voie devrait non seulement soutenir une production minière plus élevée, mais aussi contribuer à améliorer la fluidité du transport, avec des retombées sur la chaîne d’approvisionnement locale et les recettes fiscales.

Dans un pays où les infrastructures de transport peinent souvent à suivre le rythme des besoins industriels, cette réalisation est un signal fort envoyé aux investisseurs. Elle confirme que l’exploitation minière, pilier de l’économie congolaise avec plus de 30 % des recettes d’exportation, reste étroitement liée à la modernisation des voies de communication.

La cérémonie de remise technique s’est clôturée par la signature d’un Procès-verbal de réception définitive et la remise du certificat de bonne exécution.

Plusieurs personnalités y ont pris part, dont Constant Omari, président du Comité de pilotage du projet de déviation; Fabien Mutomb, Directeur Général de la SNCC et vice-président du Comité, ainsi que Pierre Kabusongi, Président du Conseil d’administration de Gazebo, société maîtresse d’œuvre.

ℹ️ MINES.RDC -Japon : « Signature d'un accord de joint-venture pour l'exploitation et la transformation du manganèse dan...
01/07/2025

ℹ️ MINES.
RDC -Japon : « Signature d'un accord de joint-venture pour l'exploitation et la transformation du manganèse dans le Kongo Central »

La société de droit congolais Kerith Resources Ltd. et l'entreprise japonaise Asia Mineral Limited (AML), ont signé le samedi 28 juin 2025, un mémorandum d'entente établissant une joint-venture sur l'exploitation et la transformation du manganèse dans la province du Kongo Central, lors du forum d'affaires RDC-Japon, à Osaka.

L' association de ces deux entreprises donnera naissance à une nouvelle société minière de droit Congolais KIVUVU (signifiant “ Espoir ”), où la partie congolaise détient 40 % des parts, avec une capacité attendue de 2 millions de tonnes de manganèse par an, qui créera 2 500 emplois.

“ Nous allons formaliser notre joint-venture dans deux semaines par la création d'une société locale baptisée KIVUVU Kongo Mines, que nous enregistrerons au registre du commerce de la section Kongo Central. Nous procéderons ensuite à la sensibilisation des communautés locales, car il s'agit d'un projet structurant qui aura des retombées positives sur toute la région. ”, a déclaré Felly Samuna, le président de la Chambre de commerce et d'industrie du Kongo Central.

La Première ministre de la République démocratique du Congo, Judith Suminwa, qui a présidé la cérémonie de signature, a souligné la volonté de la RDC d'établir un dialogue franc et constructif avec le Japon, qualifié de “ partenaire fiable ”.

“ Notre coopération avec l'Empire nippon repose sur une volonté commune de promouvoir des partenariats public-privé ambitieux et durables », a-t-elle affirmé.

Selon la cheffe du gouvernement congolais, ces partenariats s'inscrivent dans une vision à long terme. “ D'ici 2050, les potentialités des secteurs extractifs, agricoles et énergétiques auront été pleinement exploitées afin de bâtir une économie diversifiée, à croissance inclusive et à revenu intermédiaire, permettant de réduire la pauvreté et d'établir une paix durable sur l'ensemble du territoire national ”, a-t-elle déclaré devant l'assemblée.

Ce forum d'affaires RDC-Japon de portée internationale a réuni décideurs publics, institutions financières, investisseurs privés et porteurs de projets.

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