28/05/2025
Bonjour cher compatriote et boxeur Martin Bakole,
Je m'appelle Yves Nsiala (Mukolo Facebook Zone RDC) et je vous écris directement, car je ne veux pas supplier les gens pour obtenir votre contact.
Avant tout, je tiens à vous féliciter pour vos projets ambitieux : la construction d’un mall à Nsele, un hôpital au Kasaï… Vous êtes déjà bien plus qu’un champion de boxe : vous êtes une fierté nationale, un véritable exemple de réussite.
Mais aujourd’hui, je voudrais vous parler d’un défi encore plus grand, ici même, dans nos quartiers : celui des jeunes boxeurs abandonnés à eux-mêmes.
Dans plusieurs coins violents et défavorisés de Kinshasa, des jeunes passionnés de boxe finissent par jeter l’éponge, faute d’encadrement et d’espoir. Certains deviennent kuluna, d’autres, avec un peu de chance, des gardes du corps. Mais combien auraient pu devenir des champions, si seulement quelqu’un leur avait tendu la main ?
Vous, Martin, vous pouvez être cette bénédiction. Vous pouvez créer une structure, une académie, un centre où ces jeunes seraient encadrés, entraînés, conseillés. Un lieu pour transformer la rage en discipline, le talent brut en excellence.
Je veux qu’ils croient en leur potentiel. Qu’ils cessent de croire aux fétiches et comprennent que seul le travail paie. Vous-même, vous avez quitté le Kasaï en moto, et vous êtes devenu une icône grâce à votre discipline, pas grâce aux fétiches.
Et sachez-le :
1. Pour eux, ce serait une chance unique.
2. Pour le pays, un investissement dans la paix et la fierté nationale.
3. Et pour vous, une contribution immense à votre image et à votre héritage, comme Ronaldo ou Messi qui, au-delà de leurs exploits sportifs, sont admirés pour leurs œuvres sociales.
C’est cette dimension qui fait qu’un champion devient une légende. Martin, vous avez déjà brillé sur le ring ; aujourd’hui, vous pouvez marquer l’histoire en dehors du ring. Nous croyons en vous, non seulement comme boxeur, mais comme leader et modèle. Je vous ai écris ce texte en ma qualité d'un kinois qui aime bouger les lignes dans sa ville.
Yves Nsiala
Le jeune qui contacte les personnalités, même sans avoir d’audience.