29/10/2024
Ce mardi 29 octobre 2024, notre rédaction s'est rendue au Centre-ville de Lubumbashi, chef lieu de la province du Haut-katanga, pour échanger avec quelques enfants de la rue, autrement appelés chegués. Cet entretien s'est basé sur plusieurs points, notamment leurs conditions de vie, les difficultés auxquelles ils sont confrontés, ainsi que savoir la motivation d'abandonner leurs toits familiaux et accepter de grandir sans amour des parents.
Moïse kalonji, un jeune homme âgé de 14 ans, explique que son arrivée dans ce mouvement est due au divorce de ses parents et c'était juste après leur divorce, que son père avait commencé à le maltraiter et le taxer de sorcier. C'est tout ce que le jeune Kalonji a eu comme raison de quitter la maison.
‹‹Je m'appelle Moïse Kalonji, chez nous c'est au quartier Matshipisha, précisément du côté Gbadolite, j'ai 14 ans, nous étions à 4 chez nous, mais l'un de nous est mort. Je me retrouve dans la rue parce que mon père et ma mère ont divorcé, et du coup je suis resté avec mon père, maintenant mon papa me traitait d'un sorcier, en m'obligeant d'aller dans la province du Kasaï, ou réside mes tantes, alors moi je ne pas voulu obéir, et j'ai quitté la maison. Mon papa s'appelle José et maman Thété, c'est depuis une année que suis dans la rue. ››
Alors que, la saison pluvieuse approche, qu'est-ce que, le gouvernement provincial pense à ces enfants sans abris, qui se retrouvent dans plusieurs coins de la ville cuprifère, qui vivent dans des circonstances difficiles, pour des raisons de prophétie, divorce, sorcélerie et autres?