
23/07/2025
Kasaï Oriental : Clôture de la formation de RATEPROKA sur la gouvernance inclusive avec 25 femmes leaders
Après trois jours d’échanges intensifs, l’atelier de formation organisé par le Réseau des Radios Associatives et Télévisions de Proximité du Kasaï Oriental (RATEPROKA) a pris fin ce samedi à Mbujimayi.
Vingt-cinq femmes leaders issues de différents secteurs ont été formées sur la gouvernance inclusive et le développement durable, dans le cadre d’une initiative soutenue par le Centre Carter avec l’appui financier de UKAid.
Organisée dans la salle Mpokolo wa Moyo, située dans la commune de Kanshi, cette formation portait sur le thème : « Femmes leaders : la gouvernance inclusive pour un développement durable ». Elle visait à renforcer les capacités des femmes à participer activement à la vie publique, économique et politique de la province.
La dernière journée de la session a été consacrée à des travaux pratiques : la mise en place des clubs de femmes, l’identification de parrains dans les domaines clés comme l’entrepreneuriat, la politique et les affaires, ainsi que l’élaboration d’un plan de suivi et de plaidoyer pour pérenniser les acquis.
Dans son mot de clôture, Lambert Mbuyi Kana, président du RATEPROKA, a salué l’engagement de tous les partenaires et a exprimé sa reconnaissance au Centre Carter et à UKAid pour leur accompagnement. Il a également félicité les participantes pour leur assiduité et leur implication.
De son côté, la cheffe de division provinciale du Genre, Famille et Enfants, a félicité les organisateurs et exhorté les participantes à faire de cette formation un véritable levier de changement. « Que ce ne soit pas un simple slogan, mais que cela se traduise par des actions concrètes au service d’un développement durable et inclusif de notre province », a-t-elle déclaré avant de prononcer la clôture officielle de l’atelier.
Les participantes ont unanimement salué la qualité des échanges et des enseignements reçus. Elles se sont dites engagées à jouer pleinement leur rôle dans les processus de décision et à devenir de véritables actrices du développement au Kasaï Oriental.
Antoine BANZA