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Centrafrique : le sénateur français Jean – Luc Ruelle à Bangui pour « répéter » à l’Imposteur et au Criminel de Bangui l...
14/08/2024

Centrafrique : le sénateur français Jean – Luc Ruelle à Bangui pour « répéter » à l’Imposteur et au Criminel de Bangui les termes de la nouvelle feuille de route et la libération sans condition des deux Franco – algériens et du député Dominique Ephrem Yandocka !

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COOPERATION BILATÉRALE FRANCE-CENTRAFRIQUE: LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE A ACCORDÉ UNE AUDIENCE A M. JEAN LUC RUELLE SÉNATEUR DES FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER

Le Président de la République Pr Faustin Archange TOUADERA a reçu en audience dans la soirée du 12 août 2024 au Palais de la Renaissance, Monsieur Jean-Luc RUELLE, Sénateur Représentant les Français établis hors de la France et membre de la Commission Affaires étrangères et forces armées au Sénat.
Le renforcement de la coopération bilatérale entre la République CENTRAFRICAINE et République française était au centre de cette rencontre.
Interrogé par la presse présidentielle, le Sénateur Jean-Luc RUELLE s’est exprimé en ces termes :
« On a n’a le souci de renforcer la coopération avec les pays en proximité avec la France. Aujourd’hui, il y’a une nouvelle page qui s’ouvre entre la France et la République Centrafricaine. Vous avez vu un certain nombre de signes avec ce qui s’est passé à New York et en juillet. Il y a des nouvelles directions qui sont prises actuellement pour que se resserrent fortement les relations entre votre Président et notre Président, entre votre République et la nôtre. La France et la République Centrafricaine ont une histoire commune, une langue commune et une culture commune. Dans une famille, il peut se passer des choses comme ça mais, à un moment les choses redeviennent normales et, nous devons coude à coude avancer ensemble pour régler un certain nombre de problèmes. Donc, nous devons avancer ensemble avec la Centrafrique. Je suis venu répéter ça à Monsieur le Président de la République ».
Il a fait savoir que l’équipe diplomatique de l’ambassade de France est renforcée avec la l’affectation d’un Premier Conseiller et d’un député français afin de mener des réflexions sérieuses. Avec ce soutien, diplomatique dit-il des réflexions sérieuses sont conduites et une feuille de route est étudiée de telle manière à définir une stratégie dans le domaine des infrastructures et de l’énergie qui sont des priorités pour le peuple centrafricain.
La Renaissance

PARTICIPATION DE L’AFRIQUE AUX JO 2024 : Des contre-performances malgré touthttps://letsunami.net/participation-de-lafri...
13/08/2024

PARTICIPATION DE L’AFRIQUE AUX JO 2024 : Des contre-performances malgré tout

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12 août 2024
PARTICIPATION DE L’AFRIQUE AUX JO 2024 : Des contre-performances malgré tout

C’en est donc fini de l’aventure olympique de Paris, le dimanche 11 août 2024, avec la cérémonie de clôture organisée au stade de France, et la remise des dernières médailles aux athlètes qui ont pris part aux marathons hommes et femmes courus samedi et hier matin. C’est, en effet, dans cette gigantesque enceinte sportive que durant deux heures, la musique a résonné, la flamme a brûlé, les feux d’artifice ont éclaté, et les athlètes médaillés ont paradé et dansé, avant que Anne Hidalgo, la maire de Paris, ne transmette le drapeau olympique à sa collègue de Los Angeles, Karen Bass. Les athlètes du monde entier ont donc quatre ans pour préparer le prochain rendez-vous olympique qui aura lieu de l’autre côté de l’Atlantique, en 2028, dans la mégalopole tentaculaire américaine mondialement connue pour ses sites touristiques et ses innombrables lieux de divertissement. En attendant, on peut féliciter les organisateurs de la 33e olympiade de l’ère moderne qui vient de s’achever, qui ont mis les petits plats dans les grands pour réussir leur pari de rassembler sans grands couacs, autant de monde venu de tous les horizons. Au palmarès, ce sont les Etats-Unis qui arrivent au sommet du classement, suivis de la Chine, de l’Australie, du Japon et du pays organisateur (la France). Quant au continent africain, il reste dans ses normes habituelles depuis 1996 à Atlanta où le cap des 30 médailles avait été franchi pour la première fois, d’autant que ses représentants ont glané au total 39 médailles, dont 13 en or. Si comparativement aux pays des autres continents, on peut dire que c’est un bilan mi-figue, mi-raisin, il y a tout de même de quoi s’en féliciter.



L’arbre kényan qui porte fièrement ses 11 médailles, ne doit pas cacher la forêt de défis à relever par les Africains



Car, sauf erreur ou omission, c’est la première fois que l’Afrique engrange autant de breloques en or (13) dans une édition de JO. Le résultat global de la participation de l’Afrique à ces jeux, est, en revanche, un peu mitigé, d’autant que ses représentants n’ont pas pu égaler son record de 2016 à Rio en termes de médailles olympiques gagnées (47), ni de 2021 à Tokyo d’où 13 pays sont revenus avec une médaille, contre 12 cette année. Parmi ces derniers, et fidèle à sa réputation, le Kenya vient en tête du peloton avec un bilan flatteur de 11 médailles dont 4 en or et une honorable 17e place au classement mondial. Il est talonné par l’Algérie avec ses deux couronnes dorées, et suivi par 11 autres pays qui ont évité de justesse le zéro pointé. C’est la bérézina, en revanche, chez les 41 pays restants qui reviennent bredouilles du voyage parisien, et dont la plupart des athlètes étaient malheureusement à leur dernière participation aux JO. On peut donc dire que globalement, l’Afrique a encore enregistré une contre-performance de ses ambassadeurs à Paris 2024, en dépit de quelques belles surprises dont on a fait mention. Figure parmi ces ambassadeurs, le porte-étendard et champion du monde en titre du triple saut, le Burkinabè Hugues Fabrice Zango, qui est passé complètement à côté de la plaque, avec sa frustrante cinquième place au classement et ses chances quasi nulles de compétir dans quatre ans à Atlanta. Pour tout dire, l’arbre kényan qui porte fièrement ses 11 médailles, ne doit pas cacher la forêt de défis à relever et d’efforts à fournir par les Africains, s’ils veulent, un jour, titiller les grandes nations dans les palmarès olympiques. Malheureusement, les athlètes africains ne pourront sortir facilement et rapidement de cette quadrature du cercle, pour rivaliser avec les Américains ou les Chinois qui ont tous les moyens nécessaires pour s’imposer face à des adversaires qui manquent de tout ou presque. L’Afrique, qui a pourtant un énorme potentiel athlétique, restera toujours aux abonnés absents dans le peloton de tête aussi longtemps que le sport en général et l’athlétisme en particulier seront considérés sur le continent comme non prioritaires, dépourvus de moyens financiers et infrastructurels, et pratiqués dans des contextes de crises politique, sociale ou sécuritaire comme c’est la plupart des cas dans nos pays. Il va falloir aussi se départir des pesanteurs socioculturelles qui interdisent aux femmes de pratiquer le sport dans certaines parties du continent, et de cet éternel complexe d’infériorité qui alimente le défaitisme de nos athlètes au motif que certains types de sports ne sont pas compatibles ou praticables par des personnes qui ne sont même pas capables d’assurer leur pitance. C’est l’enchevêtrement de tous ces facteurs qui fait qu’à chaque édition de JO, on s’en mord les doigts, et on se contente du service minimum, comme pour confirmer ou valider la maxime du père des Jeux olympiques, Pierre de Coubertin, selon laquelle « l’important, c’est de participer ».



Hamadou GADIAGA

OUSMANE SONKO AU MALI : Bamako valait bien un détourhttps://letsunami.net/ousmane-sonko-au-mali-bamako-valait-bien-un-de...
13/08/2024

OUSMANE SONKO AU MALI : Bamako valait bien un détour

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12 août 2024
OUSMANE SONKO AU MALI : Bamako valait bien un détour


Après le Rwanda où il a représenté son mentor à l’occasion de l’investiture, pour un quatrième mandat, du président Paul Kagame, le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a entamé, hier, 12 août 2024, une visite officielle à Bamako au Mali. Ce déplacement, annoncé de longue date, intervient quelque deux mois après celui du président Bassirou Diomaye Faye. Alors, de quoi Ousmane Sonko va-t-il parler avec ses hôtes à Bamako ? En tout cas, même si l’ordre du jour de la visite n’a pas été rendu public, les sujets de discussions ne manqueront pas. Surtout quand on sait que les nouvelles autorités sénégalaises et les dirigeants des pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) que sont le Burkina Faso, le Niger et le Mali, prônent l’indépendance totale de l’Afrique. Tous estiment que le paternalisme et la condescendance dont faisaient montre certains partenaires traditionnels, doivent désormais céder la place au respect de la souveraineté des pays africains et de leur dignité. Ce faisant, et actualité oblige, on imagine qu’Ousmane Sonko ne manquera pas de revenir sur la dernière attaque dirigée contre l’armée malienne et ses supplétifs russes à Tinzouataine dans le Nord-Mali, et dont les uns et les autres s’accordent à dire qu’elle a été fomentée par l’Ukraine. Certes, Dakar n’est pas allée très loin comme l’ont fait Bamako et Niamey, en rompant ses relations diplomatiques avec Kiev.



Après l’étape de Bamako, Ousmane Sonko ne manquera pas de faire un tour à Ouaga et Niamey



Mais les autorités sénégalaises n’avaient pas hésité à convoquer l’ambassadeur ukrainien pour lui remonter les bretelles, exprimant ainsi leur solidarité au peuple malien. En tout cas, le pays de la Teranga semble avoir pris toute la mesure de la situation. D’autant que la sortie dudit diplomate ukrainien, à travers la vidéo dans laquelle il exprimait ouvertement son soutien aux terroristes maliens au lendemain de l’attaque de Tinzouataine, aurait pu mettre à mal les relations de bon voisinage qu’entretiennent le Sénégal et le Mali ? A preuve, au-delà du fait que les deux pays ont en partage plusieurs réalités socio-culturelles, ils entretiennent d’importants échanges commerciaux, notamment dans le domaine agro-pastoral. Pour toutes ses raisons, Bamako valait bien un détour.

Cela dit, on peut affirmer, sans grand risque de se tromper, que c’est essentiellement en raison de leur proximité idéologique avec les dirigeants de l’AES, et de bien d’autres considérations, que les autorités de Dakar ont été choisies pour jouer les médiateurs entre la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et ces derniers qui ont claqué la porte de l’organisation ouest-africaine en fin janvier dernier. Ce qui fait dire à certains qu’après l’étape de Bamako, Ousmane Sonko ne manquera pas de faire un tour à Ouaga et Niamey ; lui qui s’est toujours dit favorable au retour de l’AES dans la CEDEAO. Réussira-t-il, avec son mentor, à relever ce défi ? On attend de voir.



B.O

CRISE AU SEIN DU PARTI PRESIDENTIEL SUR FOND DE PERCEE DES GROUPES ARMES EN RDC : Les nuages s’amoncellent sur la tête d...
13/08/2024

CRISE AU SEIN DU PARTI PRESIDENTIEL SUR FOND DE PERCEE DES GROUPES ARMES EN RDC : Les nuages s’amoncellent sur la tête du président Tshisekedi

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12 août 2024
CRISE AU SEIN DU PARTI PRESIDENTIEL SUR FOND DE PERCEE DES GROUPES ARMES EN RDC : Les nuages s’amoncellent sur la tête du président Tshisekedi

En République démocratique du Congo (RDC), c’est la crise au sein de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti présidentiel dont le chef a été relevé de ses fonctions, le 11 août dernier, par l’organe disciplinaire dudit parti. Augustin Kabuya, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est accusé de mauvaise gestion, népotisme et autres antivaleurs par ses contempteurs qui lui reprochent aussi son manque de vision à la tête du parti au pouvoir. Une destitution qui n’est pas du goût de l’intéressé et de ses partisans qui contestent la légitimité de la réunion qui l’a déchu de ses fonctions, tout en qualifiant leurs adversaires de « pêcheurs en eaux troubles ». La question qui se pose est la suivante : jusqu’où ira la crise ? La question est d’autant plus fondée qu’en contestant son limogeage, Augustin Kabuga s’en est remis à l’arbitrage du président Félix Tshisekedi qui voit ces tensions comme un signe de « vitalité démocratique » sans toutefois se hasarder à trancher dans le vif.



Il paraît impératif que Fashi sorte de sa torpeur pour mettre de l’ordre dans ses rangs



Une attitude qui n’est pas loin d’en dire long sur l’embarras du chef de l’Etat congolais qui n’a certainement pas envie de fragiliser son parti en prenant position pour un camp contre un autre. Mais en prenant le risque de laisser la situation se décanter seule, le président Tshisekedi ne rend pas service à lui-même, ni au parti, au moment où il a plus que jamais besoin du soutien des siens pour faire face aux défis de l’heure. Et ces fissures au sein du parti au pouvoir dans un contexte de percée des groupes armés qui ne cessent de gagner du terrain dans une région de l’Est en passe d’être mise, si ce n’est déjà le cas, sous coupe réglée par les rebelles, sont un mauvais signal pour le locataire du palais de la Nation de Kinshasa. Si l’on ajoute à ce tableau peu reluisant de sa gestion du pouvoir, ses relations exécrables avec ses voisins ougandais et surtout rwandais pour leur soutien supposé ou réel aux insurgés du M23, c’est peu dire que le président Tshisekedi est dans la tourmente en raison de ces gros nuages qui s’amoncellent sur sa tête. Toujours est-il que plus il restera silencieux sur le sujet, plus cela accentuera la crise au sein de son parti où la tension couve depuis des mois. C’est pourquoi il paraît impératif que Fashi sorte de sa torpeur pour mettre de l’ordre dans ses rangs en ne laissant pas pourrir une situation qui pourrait lui créer plus de tort que de bien. Autrement, s’il n’arrive pas à faire l’union sacrée dans son propre camp, comment peut-il espérer fédérer les énergies de ses autres compatriotes autour de son programme et dans son combat pour sortir le pays de l’ornière? Pour le reste, au regard de leur timing en plein second mandat du chef de l’Etat, ces dissensions criardes au sein du parti présidentiel, ne manquent pas d’interroger. Est-ce des règlements de comptes ? Assiste-t-on déjà aux prémices d’une guerre de positionnement en vue de la présidentielle de 2028 ? Bien malin qui saurait, pour l’instant, répondre à ces questions.



Il appartient au président Tshisekedi d’avoir une saine lecture de la situation



En attendant, la situation délicate que traverse le pays, exige plus de cohésion dans les rangs des partisans du chef de l’Etat. Lequel est engagé sur plusieurs fronts, aussi bien à l’intérieur du pays où le défi de la crise sécuritaire dans l’Est du pays reste entier, qu’à l’extérieur où il ne cesse de dénoncer le soutien du président rwandais, Paul Kagame, aux rebelles du M23. Un mouvement dont l’avancée dans le Nord-Kivu, reste autant une menace pour le régime de Kinshasa qu’un signe de l’impuissance et de l’incapacité des forces armées de la RDC à faire face à la situation. Et ce, dans un contexte où les condamnations de soldats fuyards à la peine capitale, ne paraissent pas suffisamment dissuasives pour les candidats à la désertion plus enclins à prendre la poudre d’escampette qu’à affronter l’ennemi. Il appartient donc au président Tshisekedi d’avoir une saine lecture de la situation tout en prenant conscience de la fragilité de son régime, et de travailler à resserrer les rangs de ses partisans autour de lui. A moins que son attitude ne trahisse une volonté cachée de se débarrasser du chef de son parti pour des raisons que le militant lambda ignore, tout comme la politique a souvent ses raisons que la raison ignore.

« Le Pays »

Centrafrique : le Discours de Bangui, 12 août 1960 !https://letsunami.net/centrafrique-le-discours-de-bangui-12-aout-196...
13/08/2024

Centrafrique : le Discours de Bangui, 12 août 1960 !

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Discours de Bangui, 12 août 1960

– inédit –

Discours prononcé par André Malraux, Ministre d’Etat chargé des Affaires culturelles,
à l’occasion de la proclamation de l’Indépendance de la République Centrafricaine

Bangui, 12 août, peu avant minuit.

Monsieur le Président,

Excellences,

Citoyens de la République Centrafricaine,
Voici donc que ce jour de fraternité s’achève et devient l’histoire. Bientôt va s’élever la
salve solennelle qui salue l’Indépendance des peuples et qui retentira dans la mémoire
de vos enfants comme celles qui saluaient jadis la naissance des rois.
Nuit d’autant plus émouvante pour nous que le destin de l’Afrique Equatoriale d’hier et
celui de la France Libre se sont accomplis côte à côte. Quelles qu’aient été, dans le
monde entier et pendant tant d’années, les conditions de l’histoire, la France peut être
fière au moins de cette nuit.

Pour vous, pour nous, pour le monde, elle couronne nos rendez-vous de l’espoir et de la
liberté. En un temps où l’appel à la liberté a si souvent la couleur du sang, salut ! jeune
République dont la joie est la nôtre !

Voici l’Indépendance de la République Centrafricaine et le drapeau vivant de la
Communauté !

Le chef du gouvernement centrafricain, Monsieur David Dacko, proclame l’Indépendance de la République de Centrafrique le 13 août à 0h00.

David Dacko sera élu quelques heures plus t**d Président de la République Centrafricaine.
Après la proclamation de l’indépendance, Malraux lit un message du général de Gaulle :

« Au jour où la République centrafricaine accède à la souverainement internationale, je
lui adresse mon salut ainsi que les vœux fraternels de la République française. La
France garde cher et vivant le souvenir du passé vécu en commun avec l’ancien
Oubangui. Moi-même n’oublierai jamais le concours que j’y trouvai dans les années
héroïques. Aujourd’hui, dans son indépendance, la République centrafricaine peut et
doit compter sur une franche et amicale coopération de la France. Vive la République
centrafricaine ! Vive la France ! »

On peut entendre le discours de Malraux sur les pages du site de RFI :
, 13 août 1960 :

Lu Pour Vous

13 août 1960 – 13 août 2024 : la République Centrafricaine, un pays placé sous – protectorat onusien, wagnérien et rwand...
13/08/2024

13 août 1960 – 13 août 2024 : la République Centrafricaine, un pays placé sous – protectorat onusien, wagnérien et rwandais par l’Imposteur et le Criminel de Bangui depuis mars 2016 !

https://letsunami.net/13-aout-1960-13-aout-2024-la-republique-centrafricaine-un-pays-place-sous-protectorat-onusien-wagnerien-et-rwandais-par-limposteur-et-le-criminel-de-bangui-depuis-mars-2016/

MESSAGE A LA NATION
DE SON EXCELLENCE LE PROFESSEUR FAUSTIN ARCHANGE TOUADERA, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT

PRESIDENT EN EXERCICE DE LA CEMAC

A L’OCCASION DE LA COMMÉMORATION DU 64EME ANNIVERSAIRE DE L’INDÉPENDANCE DE LA RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

Centrafricaines;
Centrafricains;
Mes très Chers Compatriotes;

Demain, 13 août 2024, nous célébrerons, avec ferveur, dans l’unité et la dignité retrouvées, le 64ème anniversaire de la proclamation de l’Indépendance de la République Centrafricaine, notre beau pays.

C’est toujours avec un immense plaisir et une légitime fierté que je m’adresse à vous, à l’occasion de ce jour glorieux qui a vu briser la tyrannie, l’oppression et les brimades imposées à tant de générations d’Oubanguiens durant des décennies ; ce jour où nos ancêtres ont respiré l’air de la liberté et pouvaient j***r de la plénitude de leurs droits humains dans un Etat démocratique.

La colonisation, vous le savez, fut l’une des manifestations virulentes d’une injustice patente, une œuvre de déshumanisation de nos ancêtres, un des crimes les plus graves contre l’humanité.

Sous la direction éclairée d’un leader providentiel qui devint le Père Fondateur de la République Centrafricaine, feu Président Barthélemy BOGANDA, nos ancêtres, profondément épris de paix et de liberté ont mené, dans un état de foi inébranlable et d’espérance, de longues luttes légitimes, justes, pour s’affranchir du joug colonial, briser la misère et la tyrannie et brandir l’étendard de la patrie.
La proclamation de l’Indépendance, le 13 août 1960 par le feu Président David DACKO, après la disparition tragique du Père fondateur de la République, marqua la fin des décennies de souffrances, de privations, de sujétions et d’amertume, endurées par nos ancêtres et l’avènement d’un monde nouveau où règnent la justice et l’indiscutable égalité des hommes.
Par cette longue conquête de la liberté et de l’autodétermination, nos ancêtres nous ont légué quelques exemples d’un courage, d’une résilience et d’un héroïsme les plus sublimes et les expressions les plus touchantes de fraternité et de grandeur spirituelle que nous devons transmettre aux générations futures.

Permettez-moi donc de saluer le courage, l’abnégation et le travail acharné de tous nos devanciers qui ont maintenu et transmis la flamme de l’espérance, de la liberté et l’unité de la Nation, en dépit des vicissitudes de l’histoire.
En ce jour de fête nationale, je voudrais ici renouveler la profonde gratitude de la Nation à nos Forces de défense et de sécurité, à la MINUSCA et aux forces alliées bilatérales russes et rwandaises, pour les sacrifices consentis pour la défense des droits de l’Homme, de la démocratie et de la souveraineté de notre pays.
Pour honorer les mémoires de tous nos grands combattants de la liberté, j’ai décidé d’organiser demain une parade militaire au Camp KASSAÏ, à laquelle je vous convie.
Mes très Chers Compatriotes;
Le 13 août, ce jour qui a vu allumer la flamme de notre liberté, est le fondement de notre responsabilité collective.
Cette date historique incarne aussi notre volonté d’évoluer sur un pied d’égalité avec les autres nations du monde, dans les seules limites établies par la Charte des Nations Unies, et cela se manifeste tous les jours, même à petite échelle.
La fête nationale nous donne l’occasion de renouveler notre engagement commun à préserver et à défendre l’intégrité du territoire de notre pays ainsi que son droit inaliénable au plein exercice de la souveraineté sur son sol, son sous-sol et son espace aérien.
C’est aussi l’occasion pour nous, filles et fils de ce merveilleux pays, quelles que soient notre appartenance politique et nos convictions religieuses, de raviver notre engagement patriotique à construire un Etat de droit fondé sur une démocratie pluraliste, le respect de la séparation des pouvoirs en vue de garantir la sécurité nationale, la protection des personnes vulnérables, des personnes vivant avec handicap, des minorités et le plein exercice des libertés et des droits fondamentaux.

C’est enfin l’occasion pour chaque citoyen de s’engager résolument à proscrire la corruption, à promouvoir la bonne gouvernance, l’amour de la Patrie et à soutenir la modernisation de l’Etat et de l’économie nationale.

Nous sommes tous conscients que nous avons perdu plusieurs décennies dans des guerres fratricides qui avaient pour seul but la satisfaction de nos intérêts égoïstes au détriment du développement économique et social de notre pays.

Aujourd’hui, certains d’entre nous, malheureusement, continuent de créer ou d’entretenir des associations funestes aux droits humains et de concevoir des trames criminelles pour maintenir le pays dans l’instabilité, les larmes, le feu et le sang.

Mes très chers Compatriotes ;

N’oublions pas que nous nous devons tout entier à la patrie ; qu’il est de notre devoir le plus sacré de resserrer entre nous les liens de la Nation et de répandre le principe du « ZO KWE ZO » énoncé par le Père fondateur de la République, afin de nous préparer avec autant de sagesse que de courage à faire face aux grands défis qui se posent à l’humanité tout entière et à notre pays.
Nous pouvons, par un généreux dévouement, rompre le fil de la mauvaise gouvernance, de la corruption, de la violence, de la haine et de la vengeance pour construire ensemble la 7ème République, sur le fondement solide de l’amour du prochain, de l’amour de la patrie, de la concorde nationale, de l’égalité des chances.

Ces dernières années, marquées par les bouleversements des équilibres internationaux et les nombreux conflits dans le monde, qui viennent exacerber les effets néfastes de la pandémie du COVID-19 et du changement climatique, nous rappellent à quel point il est précieux de pouvoir vivre en sécurité à l’intérieur de nos frontières et de contribuer au maintien de la paix et de la sécurité internationales.

Il se pose donc une réalité qui nous oblige à penser différemment en définissant de nouveaux moyens de tirer équitablement profit de nos richesses et de contribuer à redéfinir le système international afin que la notion de souveraineté soit la même pour tout le monde.

La Constitution du 30 août 2023 que vous avez adoptée à plus de 95% et qui fonde la 7ème République, donne un souffle nouveau et plus de stabilité et de souveraineté à notre pays, plus de vitalité à notre jeune démocratie, crée les conditions de la relance économique de notre pays par la revalorisation de nos ressources naturelles et la diversification de notre coopération.

Aujourd’hui, il est de notre devoir de marcher tous ensemble vers la prospérité en adoptant les bonnes stratégies et en forgeant un avenir où chaque citoyen pourra véritablement définir son destin.

Je me réjouis de constater que les efforts déployés depuis le retour à l’ordre constitutionnel, en dépit des difficultés connues, ont permis des progrès significatifs dans plusieurs domaines, notamment dans ceux de la sécurité, de la paix, de la restauration de l’autorité de l’Etat, de la démocratie, de l’Etat de droit, de la réconciliation nationale, de la lutte contre l’impunité, de l’accès à l’éducation nationale, à la santé, à l’eau potable, à l’électricité, des infrastructures routières, de la bonne gouvernance, de la modernisation de l’économie, de la protection de nos ressources naturelles, de la lutte contre la corruption, de la protection des femmes, des jeunes filles, des enfants et des minorités contre les violences basées sur le genre et la traite des personnes.

Tout en vous félicitant pour les progrès accomplis, je me fais le devoir de vous rappeler que nous devons redoubler d’efforts si nous voulons rattraper l’énorme ret**d de développement causé par des décennies de crises militaro-politiques.

Mes très Chers Compatriotes ;

Comme vous le savez, aucune indépendance n’est réelle sans une armée forte, professionnelle, sans une justice indépendante, sans une croissance inclusive, sans une éducation et une santé de qualité, sans une implication réelle des peuples concernés.
Depuis le retour à l’ordre constitutionnel, nous travaillons ensemble à répondre aux attentes légitimes de nos concitoyens dans ces domaines.

Ainsi que je l’ai rappelé, dans les circonstances pressantes que sont les nôtres, la Politique nationale de défense et de sécurité et la Loi de programmation militaire nous ont permis de rajeunir nos forces de défense et de sécurité, de renforcer leurs capacités opérationnelles et de les rendre professionnelles, pluriethniques et nationales.
Hélas ! Nous étions confrontés à un handicap majeur, à savoir l’embargo sur les armes à destination de nos forces de défense et de sécurité, imposé depuis 2013 par le Conseil de Sécurité des Nations Unies, dans un contexte de guerre civile d’une rare cruauté.

Depuis le 30 mars 2016, je n’ai lésiné sur aucun moyen disponible ni manqué une occasion des rencontres internationales pour demander la levée totale de l’embargo qui n’était ni juridiquement ni politiquement justifié.

Dans ce combat pour la levée totale de l’embargo qui limitait l’exercice de notre souveraineté, les soutiens de nos frères et amis ainsi que des organisations auxquelles appartient notre pays ne nous ont pas fait défaut.

Depuis le 30 juillet dernier, l’embargo sur les armes à destination de nos forces de défense et de sécurité, est définitivement levé.

En dépit des préjudices irréparables que cet embargo nous a causés individuellement et collectivement, je tiens à vous féliciter, mes très chers Compatriotes, pour votre sens de sacrifice, votre résilience et votre patriotisme exemplaires.

En ce jour solennel, je voudrais remercier du fond du cœur, et en votre nom, tous les membres du Conseil de Sécurité de l’ONU, pour le vote à l’unanimité de la Résolution 2745/2024 relative à la levée totale de l’embargo sur les armes.

Je tiens également à adresser notre gratitude à l’Union Africaine, à la CEEAC et la CIRGL pour leur marque de solidarité.

Je tiens particulièrement à témoigner la reconnaissance de la Nation à leurs Excellences :
– João Manuel Goncalves LOURENÇO, Président de la République d’Angola,
– Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République du Congo,
– Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République Démocratique du Congo, pour leur plaidoyer auprès du Conseil de Sécurité et les appels à la solidarité africaine en faveur de la levée totale de l’embargo sur les armes à destination de notre pays.

Jamais la République Centrafricaine n’a pu bénéficier d’un tel élan de solidarité africaine et internationale dans sa lutte pour la souveraineté nationale.

Il nous faut cependant éviter le danger du triomphalisme. Tout en nous réjouissant de cette décision du Conseil de Sécurité, nous devons désormais rester vigilants pour contrer toutes les velléités de déstabilisation de notre pays et préserver la paix et l’unité nationale retrouvées.

J’engage le Gouvernement à redoubler d’efforts pour mobiliser davantage les ressources et les soutiens nécessaires pour renforcer la capacité opérationnelle de nos forces de défense et de sécurité.

Mes très Chers Compatriotes ;

En organisant la parade militaire demain au Camp KASSAÏ, nous voulons renouveler la mobilisation citoyenne pour la défense de la souveraineté nationale et assigner à la jeunesse, porteuse de nos espérances, les valeurs du sacrifice et du patriotisme.

J’ai rappelé, en plusieurs circonstances, que l’Armée concentre en elle-même les valeurs de l’unité nationale, de la discipline, du patriotisme, de la loyauté, du sacrifice et de l’engagement au service de la Nation, valeurs héritées de nos ancêtres, que nous devons pérenniser et transmettre aux générations futures.

Je tiens à féliciter et encourager les officiers, sous-officiers et hommes du rang de nos forces de défense et de sécurité, pour leur professionnalisme, leur patriotisme exemplaire et leur sens aigu de sacrifice suprême qui ont permis de restaurer l’autorité de l’Etat sur notre territoire, de défendre l’intégrité territoriale, de préserver la stabilité de notre pays et d’obtenir la levée de l’embargo.

Je tiens à leur renouveler toute ma confiance et mon admiration ainsi que mon engagement à tout mettre en œuvre pour les doter de moyens nécessaires à l’accomplissement de leurs missions régaliennes au service de la Nation.

Je saisis cette occasion pour réitérer mon appel à l’endroit des combattants des groupes armés réfractaires à la paix pour qu’ils déposent les armes et reviennent dans la République, dans le cadre de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation nationale et de la Feuille de route conjointe de Luanda.

Dans une période aussi grave, pleine de périls pour le monde et particulièrement pour notre pays encore fragile, une période où la paix devient une denrée rare, mon rôle, dans le cadre de mes responsabilités de Père de la Nation, est de tendre la main à tous ceux qui, pour des raisons diverses, ont pris des armes contre la Patrie.
Vous le savez, seul le souci de mettre fin au cycle de violence a toujours guidé mon action à la tête de l’Etat.
Mes très Chers Compatriotes ;
Je réaffirme ce soir que l’ancrage démocratique engagé se poursuivra inéluctablement d’ici quelques mois, par l’organisation des élections locales après près de quarante (40) années d’interruption, ceci afin de permettre la participation accrue des citoyens à la gestion de leur environnement de vie.

Je continue de lancer un appel patriotique à tous les partis politiques pour une grande mobilisation en vue de la réussite de ces élections que nous souhaitons tous inclusives, transparentes, démocratiques et apaisées.

J’entends des voix discordantes qui tentent de propager des désinformations afin de troubler la quiétude de la population.

Je dois rappeler que les hommes politiques ne devraient pas avoir peur des élections, peur du pouvoir du peuple.

En dépit de nos divergences, nous avons la maturité de reconnaître que la République Centrafricaine est au-dessus de nous tous et de tous nos intérêts personnels.

Le peuple veut la paix, la sécurité, la stabilité, l’unité nationale et le progrès.

Pour ma part, je ressens, comme en 2016, un désir ardent de construire un Etat démocratique où il y a encore des raisons d’espérer, des raisons d’être fiers, un pays débarrassé de la violence, du tribalisme, du népotisme, du régionalisme, de la corruption, de l’impunité, de la mauvaise gouvernance.

Je voudrais à cet égard saluer et encourager toutes les institutions de la République, tous les partis politiques ainsi que la société civile pour leurs rôles éminemment importants dans la consolidation de l’unité nationale, de l’Etat de droit et la souveraineté nationale.
Je voudrais donc vous demander, mes très Chers Compatriotes, de regarder par-dessus les défis d’aujourd’hui vers les espoirs de demain, de ne pas seulement penser à la satisfaction des intérêts immédiats et personnels, mais d’axer vos réflexions sur l’émergence de notre pays.

L’appel que je vous lance en ce jour de fête nationale est que nous devons préserver et consolider la paix, la stabilité et l’unité nationale.
Nous devons redoubler d’ardeur au travail pour consolider nos réalisations afin de les rendre plus durables et pérennes.

Ensemble, main dans la main, nous pouvons réaliser le rêve de nos ancêtres et l’espoir suscité par l’indépendance.
Je remercie la communauté internationale qui s’est toujours mobilisée à nos côtés pour nous aider à trouver une réponse globale aux différents défis auxquels nous devons faire face.

Au demeurant et pour terminer, je vous invite et vous exhorte à doubler de vigilance et d’efforts pour protéger les acquis obtenus au prix de durs labeurs et sacrifices, car l’avenir de notre pays en dépend.

A vous tous, mes très Chers Compatriotes de l’intérieur comme de l’étranger, je vous souhaite, du fond du cœur, une bonne et heureuse fête de l’indépendance.

Vive la République !
Que Dieu bénisse la République Centrafricaine et son Peuple !
Je vous remercie.

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