Ministère des Finances et du Budget-RCA

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𝐏𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐈-𝐂𝐎𝐌𝐏𝐄𝐓 : 𝐥𝐚 𝟕𝐞 𝐬𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐜𝐨𝐦𝐢𝐭é 𝐭𝐞𝐜𝐡𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐚𝐝𝐨𝐩𝐭𝐞 𝐮𝐧 𝐛𝐮𝐝𝐠𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝟏𝟏, 𝐦𝐢𝐥𝐥𝐢𝐚𝐫𝐝𝐬 𝐅𝐂𝐅𝐀 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐲𝐧𝐚𝐦𝐢𝐬𝐞𝐫 𝐥’𝐢𝐧𝐯𝐞𝐬𝐭𝐢𝐬𝐬𝐞𝐦𝐞...
12/12/2025

𝐏𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐈-𝐂𝐎𝐌𝐏𝐄𝐓 : 𝐥𝐚 𝟕𝐞 𝐬𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐜𝐨𝐦𝐢𝐭é 𝐭𝐞𝐜𝐡𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐚𝐝𝐨𝐩𝐭𝐞 𝐮𝐧 𝐛𝐮𝐝𝐠𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝟏𝟏, 𝐦𝐢𝐥𝐥𝐢𝐚𝐫𝐝𝐬 𝐅𝐂𝐅𝐀 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐲𝐧𝐚𝐦𝐢𝐬𝐞𝐫 𝐥’𝐢𝐧𝐯𝐞𝐬𝐭𝐢𝐬𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐭 𝐥’𝐞𝐦𝐩𝐥𝐨𝐢 𝐞𝐧 𝟐𝟎𝟐𝟔

La salle de conférences de JM Résidence a accueilli, ce vendredi 12 décembre 2025, la septième session du comité technique du Projet I-COMPET (Projet de l’Investissement et de la Compétitivité des Entreprises pour l’Emploi). Sous la présidence de 𝐌. 𝐘𝐚𝐧𝐧𝐢𝐬 𝐒𝐭é𝐩𝐡𝐚𝐧𝐞 𝐊𝐨𝐲𝐚𝐧𝐠𝐛𝐚𝐧𝐝𝐚, 𝐩𝐫é𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐜𝐨𝐦𝐢𝐭é 𝐞𝐭 𝐜𝐨𝐨𝐫𝐝𝐨𝐧𝐧𝐚𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐩𝐚𝐫 𝐢𝐧𝐭é𝐫𝐢𝐦, cette réunion stratégique a rassemblé l’ensemble des acteurs clés impliqués dans la mise en œuvre de ce programme, marquant une étape importante dans la concrétisation des objectifs fixés.

Les échanges ont principalement porté sur l’état d’avancement technique du projet, l’exécution financière à ce jour, ainsi que sur la présentation du Programme de Travail et Budget Annuel (PTBA) pour l’année 2026. La réunion a également abordé le Plan de Passation des Marchés (PPM) 2025-2026, en mettant l’accent sur les priorités relatives à la passation des marchés publics, ainsi que sur le plan d’action et les prochaines étapes à venir.

Le point culminant de cette session a été l’adoption officielle du 𝐏𝐓𝐁𝐀 𝟐𝟎𝟐𝟔, 𝐝𝐨𝐧𝐭 𝐥𝐞 𝐦𝐨𝐧𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐬’é𝐥è𝐯𝐞 à 𝟏𝟏,𝟕𝟒 𝐦𝐢𝐥𝐥𝐢𝐚𝐫𝐝𝐬 𝐝𝐞 𝐅𝐂𝐅𝐀, 𝐬𝐨𝐢𝐭 𝐞𝐧𝐯𝐢𝐫𝐨𝐧 𝟏𝟗,𝟒𝟔 𝐦𝐢𝐥𝐥𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐝𝐨𝐥𝐥𝐚𝐫𝐬 𝐚𝐦é𝐫𝐢𝐜𝐚𝐢𝐧𝐬. Ce budget, en augmentation par rapport aux exercices précédents, traduit l’engagement accru du projet à soutenir l’investissement privé, renforcer la compétitivité des entreprises et promouvoir l’emploi, axes fondamentaux du programme, financé par la Banque mondiale.

Cette réunion constitue une étape décisive dans la consolidation de la dynamique du Projet I-COMPET, essentiel pour renforcer la gouvernance économique et améliorer la résilience du tissu entrepreneurial en République centrafricaine. Les prochaines phases, notamment la gestion globale du portefeuille de projets (PPM), feront l’objet d’un suivi rigoureux lors des sessions à venir, afin d’assurer la réalisation efficace des résultats escomptés.

𝐋’𝐀𝐬𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥é𝐞 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞 𝐚𝐝𝐨𝐩𝐭𝐞 𝐩𝐚𝐫 𝐚𝐜𝐜𝐥𝐚𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐮𝐧 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐜𝐚𝐝𝐫𝐞 𝐥é𝐠𝐢𝐬𝐥𝐚𝐭𝐢𝐟 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐚𝐧𝐝𝐞 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞L’Assemblée nationale ...
11/12/2025

𝐋’𝐀𝐬𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥é𝐞 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞 𝐚𝐝𝐨𝐩𝐭𝐞 𝐩𝐚𝐫 𝐚𝐜𝐜𝐥𝐚𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐮𝐧 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐜𝐚𝐝𝐫𝐞 𝐥é𝐠𝐢𝐬𝐥𝐚𝐭𝐢𝐟 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐚𝐧𝐝𝐞 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞

L’Assemblée nationale a adopté par acclamation, ce jeudi 11 décembre 2025, un nouveau cadre législatif pour la commande publique, sous la présidence de Simplice Mathieu Sarandji. Présenté par le Ministre des Finances Hervé Ndoba, ce projet de loi marque une étape clé dans la réforme du secteur des marchés publics, un levier essentiel pour la mise en œuvre des politiques publiques.

L’analyse de l’exposé des motifs montre que, malgré la loi nº 08.017 du 6 juin 2008, qui avait modernisé la législation en la conformant aux standards internationaux, celle-ci affiche aujourd’hui des faiblesses. Après 17 ans, le cadre juridique montre ses limites en matière de transparence, de concurrence et de gouvernance, ce qui freine le développement économique et dissuade certains opérateurs de participer aux appels d’offres. La faiblesse du contrôle et la pratique de l’entente directe faussent la concurrence et nuisent à l’efficacité des dépenses publiques.

Face à ces enjeux, le Parlement a insisté sur la nécessité de moderniser la législation pour renforcer la transparence, encourager la participation des PME nationales et soutenir le développement régional. La nouvelle loi introduit plusieurs mesures, notamment en fixant à dix millions de FCFA le seuil annuel pour l’obligation de publicité des marchés, remplaçant une réglementation devenue obsolète. Elle prévoit aussi une marge de préférence de 5 % en faveur des entreprises locales ou des États membres de la CEMAC, mesures cumulables pour favoriser l’incitation aux acteurs locaux.

La loi valorise également la sous-traitance locale, notamment en cas d’absence d’expertise locale, pour favoriser la participation des PME et créer des emplois. Elle fixe un seuil de participation des PME à 2,5 milliards de FCFA, renforçant leur inclusion. Par ailleurs, elle précise les modalités de résiliation en cas de non-respect des délais, avec une mise en demeure de 8 jours ouvrés pour encourager la conformité. Une autre avancée concerne l’obligation pour tous les titulaires de marchés d’assurer leurs marchandises importées par une police d’assurance locale, renforçant la sécurité juridique et la stabilité des opérations.

Selon le Ministre des Finances et du Budget Hervé Ndoba, ces mesures visent à rendre le secteur des marchés publics plus transparent, équitable et efficace, en phase avec la gouvernance moderne et le développement durable. Le président Sarandji a salué cette adoption comme une avancée majeure pour la transparence et la gouvernance. Il a souligné l’importance de cette réforme dans un contexte où la mobilisation des ressources reste limitée, et où la confiance des partenaires internationaux est essentielle pour le développement. La Commission Économie, Finances et Plan recommande un vote massif en faveur de ce projet, considéré comme une étape clé dans la modernisation juridique des marchés publics en Centrafrique.

En définitive, cette nouvelle législation constitue un pas important vers une gestion plus rigoureuse et inclusive, renforçant la confiance des partenaires et soutenant un développement équilibré. La Centrafrique s’engage ainsi dans une voie adaptée aux enjeux contemporains, capable de soutenir ses politiques publiques en favorisant la participation locale et la cohésion régionale.

𝐑é𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐜𝐞𝐧𝐭𝐫𝐚𝐟𝐫𝐢𝐜𝐚𝐢𝐧𝐞 : 𝐥𝐚𝐧𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐏𝐨𝐫𝐭𝐚𝐢𝐥 𝐆𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐥 𝐂𝐞𝐧𝐭𝐫𝐚𝐥𝐢𝐬é, 𝐮𝐧𝐞 𝐚𝐯𝐚𝐧𝐜é𝐞 𝐦𝐚𝐣𝐞𝐮𝐫𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝...
11/12/2025

𝐑é𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐜𝐞𝐧𝐭𝐫𝐚𝐟𝐫𝐢𝐜𝐚𝐢𝐧𝐞 : 𝐥𝐚𝐧𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐏𝐨𝐫𝐭𝐚𝐢𝐥 𝐆𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐥 𝐂𝐞𝐧𝐭𝐫𝐚𝐥𝐢𝐬é, 𝐮𝐧𝐞 𝐚𝐯𝐚𝐧𝐜é𝐞 𝐦𝐚𝐣𝐞𝐮𝐫𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐢𝐠𝐢𝐭𝐚𝐥𝐞

Bangui, 9 décembre 2025 — La République centrafricaine franchit une étape clé dans sa modernisation avec la mise en ligne officielle du Portail Gouvernemental Centralisé. Cet outil numérique facilite l’accès aux services publics, renforçant transparence et efficacité.

Présent lors de la cérémonie, le Ministre conseiller à la primature MOSSOA-GUINDO William Nathan a souligné l’importance stratégique de cette initiative pour le développement socio-économique, rappelant que la digitalisation des services n’est plus une option mais une nécessité pour un accès plus simple, sécurisé et équitable.

Ce projet, financé par la Banque mondiale et géré par le Ministère des Finances, s’inscrit dans le cadre du PGNSP, visant à moderniser l’administration via un portail unique regroupant tous les services publics. Les citoyens peuvent désormais effectuer des demandes en ligne, suivre leurs réclamations et consulter des informations officielles, réduisant ainsi la bureaucratie.

Développée par EY Tunisie Medianet, cette plateforme respecte les standards internationaux de sécurité et d’ergonomie. Malgré les défis, la livraison a été respectée dans les délais, illustrant la capacité des partenaires à accompagner la transition numérique du pays.

Au-delà de la modernisation, cette initiative vise à renforcer la gouvernance, la transparence et la confiance citoyenne, tout en favorisant l’inclusion numérique et la croissance économique. Le gouvernement prévoit déjà d’étendre ses fonctionnalités à la santé, à l’éducation et à la fiscalité, avec des campagnes de sensibilisation pour garantir une adoption large.

En lançant officiellement ce portail, la Centrafrique confirme son engagement en faveur d’une gouvernance numérique inclusive, plaçant le citoyen au cœur de sa stratégie de développement.

𝐋’𝐀𝐬𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥é𝐞 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞 𝐚𝐝𝐨𝐩𝐭𝐞 𝐞𝐧 𝐬é𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐩𝐥é𝐧𝐢è𝐫𝐞 𝐥𝐞 𝐛𝐮𝐝𝐠𝐞𝐭 𝟐𝟎𝟐𝟔 : 𝐮𝐧 𝐦𝐨𝐧𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐝𝐞 𝟑𝟔𝟖 𝐦𝐢𝐥𝐥𝐢𝐚𝐫𝐝𝐬 𝐅𝐂𝐅𝐀, 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐮𝐧 𝐝é𝐟𝐢𝐜...
10/12/2025

𝐋’𝐀𝐬𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥é𝐞 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞 𝐚𝐝𝐨𝐩𝐭𝐞 𝐞𝐧 𝐬é𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐩𝐥é𝐧𝐢è𝐫𝐞 𝐥𝐞 𝐛𝐮𝐝𝐠𝐞𝐭 𝟐𝟎𝟐𝟔 : 𝐮𝐧 𝐦𝐨𝐧𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐝𝐞 𝟑𝟔𝟖 𝐦𝐢𝐥𝐥𝐢𝐚𝐫𝐝𝐬 𝐅𝐂𝐅𝐀, 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐮𝐧 𝐝é𝐟𝐢𝐜𝐢𝐭 𝐦𝐚î𝐭𝐫𝐢𝐬é

Sous la présidence du Très Honorable Simplice Mathieu Sarandji, l’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité des voix, soit 137 pour et 1 bulletin nul, le projet de loi de finances pour 2026, marquant ainsi une étape décisive dans la gestion financière du pays. Défendu au nom du Gouvernement par le Ministre des Finances et du Budget, Hervé Ndoba, ce budget, marqué par une légère augmentation des ressources, s’inscrit pleinement dans la trajectoire du Plan national de développement (PND) 2024-2028.

Son objectif principal est de soutenir la croissance économique, renforcer la sécurité, développer le capital humain et moderniser les infrastructures, tout en consolidant les priorités sociales et d’investissement pour un avenir prospère et durable en RCA.

Les ressources totales de l’État pour l’année 2026 sont estimées à environ 368,7 milliards FCFA, contre 367,2 milliards FCFA dans le collectif budgétaire 2025, soit une progression d’environ 0,4 %. Les recettes propres affichent une dynamique plus soutenue, atteignant près de 207,1 milliards FCFA, en hausse d’environ 11 %, grâce aux performances attendues des régies financières.

Plus précisément, la Direction générale des Douanes devrait mobiliser près de 75,8 milliards FCFA, la Direction générale des Impôts environ 79 milliards FCFA, et la Direction générale du Trésor un peu plus de 52,3 milliards FCFA. Les ressources extérieures viennent également compléter cet équilibre financier, avec plus de 29 milliards FCFA d’appuis budgétaires, près de 125 milliards FCFA de dons-projets, et 7 milliards FCFA d’emprunts. Ces concours extérieurs seront majoritairement orientés vers le financement de projets structurants, notamment dans les secteurs des infrastructures, du social et du développement rural.

Les dépenses totales de l’État pour 2026 s’élèvent à environ 396,7 milliards FCFA, en hausse de plus de 3 % par rapport au collectif 2025. Cette augmentation résulte principalement du renforcement des mesures sociales, de la progression des dépenses de personnel, de l’accroissement des transferts et de la hausse des charges financières de la dette publique, estimées à près de 26,9 milliards FCFA.

Les dépenses primaires (hors charges liées aux intérêts de la dette) s’établissent à environ 237 milliards FCFA. Quant aux investissements publics, ils restent un axe stratégique du budget, avec un volume global d’environ 142,5 milliards FCFA, dont 9,8 milliards financés sur ressources internes. Bien qu’en légère baisse d’environ 2 % par rapport au collectif 2025, ces investissements financés sur ressources propres enregistrent une progression, traduisant la volonté des autorités de renforcer l’effort domestique en matière d’équipement du pays.

L’équilibre global du budget 2026 affiche un déficit estimé à 27,9 milliards FCFA, soit environ –1,2 % du PIB. Le solde primaire, quant à lui, s’établit à –30,2 milliards FCFA, soit –1,3 % du PIB.
Le gouvernement mise sur la croissance à moyen terme, notamment par la montée en puissance du secteur extractif, la poursuite des travaux de construction et de réhabilitation des infrastructures routières, ainsi que la mise en œuvre efficace des projets inscrits dans le PND.

Dans son rapport général, la Commission Économie, Finances et Plan souligne ces grands équilibres et formule plusieurs recommandations visant à renforcer la mobilisation des recettes et à améliorer l’efficacité de la dépense publique. Elle insiste notamment sur la nécessité de renforcer la digitalisation de la chaîne de recouvrement des recettes, de rationaliser les exonérations, et de soutenir des structures clés telles que l’Office national du matériel, le Fonds d’entretien routier, ainsi que le Fonds de développement forestier, jugés stratégiques pour la relance économique et la préservation du patrimoine national.

Les ressources totales progressent légèrement (+0,4%), atteignant 368,7 milliards FCFA, avec des recettes propres en hausse de 11% (207,1 milliards FCFA), portées par la Douane (75,8 milliards), les Impôts (79 milliards) et le Trésor (52,3 milliards). Les ressources extérieures apportent 161 milliards FCFA, principalement pour financer des projets structurants.

Les dépenses s’élèvent à 396,7 milliards FCFA, en hausse de plus de 3%, notamment en raison des mesures sociales, de la masse salariale, des transferts et des charges de la dette publique (26,9 milliards FCFA). Les dépenses primaires sont à 237 milliards FCFA, avec un investissement public maintenu à 142,5 milliards FCFA, dont 9,8 milliards financés sur ressources internes.

Le déficit global s’établit à 27,9 milliards FCFA (-1,2% du PIB), avec un solde primaire à -30,2 milliards FCFA (-1,3% du PIB). Le gouvernement mise sur la croissance via le secteur extractif, les infrastructures routières et la mise en œuvre du PND.

Feuille d’Audience : Hervé Ndoba et Guido Rurangwa confirment la poursuite sans faille du projet I-COMPTE Ce jeudi 4 déc...
04/12/2025

Feuille d’Audience : Hervé Ndoba et Guido Rurangwa confirment la poursuite sans faille du projet I-COMPTE

Ce jeudi 4 décembre 2025, au siège du Ministère des Finances et du Budget, M. Hervé Ndoba, Ministre en charge des Finances et du Budget, a accordé une audience au Représentant résident de la Banque mondiale en République centrafricaine, M. Guido Rurangwa. Cette rencontre d’envergure a porté sur des thématiques majeures déterminantes pour le développement économique et institutionnel national.

Les discussions initiales ont porté sur la succession à la tête du Projet d’Investissement, de Compétitivité des Entreprises et de l’Emploi (I-COMPTE), projet crucial financé par la Banque mondiale dans le cadre du soutien au développement économique de la nation, à la suite du décès prématuré et tragique, le 19 novembre 2025, du coordonnateur en exercice. Le Ministre Ndoba a fermement rappelé l’impérieuse nécessité d’assurer la poursuite sans faille des activités de ce projet stratégique, socle des réformes en matière de gouvernance économique. De son côté, M. Guido Rurangwa a vivement encouragé une accélération de la mise en œuvre, soulignant l’importance de renforcer la résilience des jeunes par la formation aux compétences de vie, aux technologies de l’information et à l’entrepreneuriat, ainsi que de dynamiser la croissance économique à travers l’amélioration de la compétitivité des entreprises.

Le second point majeur traité au cours de cette audience a été l’opérationnalisation imminente du Fonds de Garantie Nationale (FGN), mécanisme novateur conçu pour faciliter l’accès au financement des entreprises nationales, en sécurisant les prêts consentis par les établissements bancaires. Doté d’un capital social de dix milliards de francs CFA, incluant un apport initial de trois milliards de francs CFA de la Banque mondiale, ce fonds ambitionne de catalyser l’investissement privé et de consolider la résilience économique du pays. Le Ministre Ndoba a souligné la nécessité d’une collaboration étroite et pérenne entre les partenaires techniques et financiers, afin d’assurer le succès et la pérennité de ce dispositif fondamental.

Cette audience illustre de manière éloquente la volonté partagée des autorités centrafricaines et des représentants de la Banque mondiale de poursuivre avec détermination les réformes économiques prioritaires, dans un contexte marqué par la consolidation de la stabilité macroéconomique et la promotion accrue de l’investissement local.

𝐅𝐞𝐮𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐝’𝐚𝐮𝐝𝐢𝐞𝐧𝐜𝐞 : 𝐋𝐞 𝐌𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐇𝐞𝐫𝐯é 𝐍𝐝𝐨𝐛𝐚 𝐫𝐞ç𝐨𝐢𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐝é𝐥é𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥’𝐚𝐦𝐛𝐚𝐬𝐬𝐚𝐝𝐞 𝐝𝐞 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐝𝐮𝐢𝐭𝐞 𝐩𝐚𝐫 𝐌𝐦𝐞 𝐌𝐚𝐫𝐢𝐞 𝐏𝐚𝐫𝐞𝐭...
02/12/2025

𝐅𝐞𝐮𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐝’𝐚𝐮𝐝𝐢𝐞𝐧𝐜𝐞 : 𝐋𝐞 𝐌𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐇𝐞𝐫𝐯é 𝐍𝐝𝐨𝐛𝐚 𝐫𝐞ç𝐨𝐢𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐝é𝐥é𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥’𝐚𝐦𝐛𝐚𝐬𝐬𝐚𝐝𝐞 𝐝𝐞 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐝𝐮𝐢𝐭𝐞 𝐩𝐚𝐫 𝐌𝐦𝐞 𝐌𝐚𝐫𝐢𝐞 𝐏𝐚𝐫𝐞𝐭

Le ministre des Finances et du Budget, Hervé Ndoba, a rencontré ce mardi 2 décembre 2025 une délégation de l’ambassade de France à Bangui, conduite par Madame Marie Paret, Chargée d’affaires.

Cet échange témoigne de la volonté commune de renforcer la coopération stratégique entre la République centrafricaine et la France, essentielle à la stabilité et au développement du pays.

Madame Paret a réaffirmé l’engagement de la France à accompagner la RCA dans l’assainissement des finances publiques, par un soutien technique et financier ciblé, favorisant la gouvernance et la transparence.

Cette rencontre souligne la persistance d’un partenariat fondé sur la confiance, avec pour objectif la restauration durable de la stabilité économique et sociale. Hervé Ndoba a exprimé sa confiance dans la pérennité de cette collaboration, insistant sur l’importance d’un travail rigoureux et coordonné pour répondre aux attentes des populations. Elle constitue une plateforme favorable à de futurs projets et mécanismes de soutien à moyen et long terme.

29/11/2025

𝐑𝐞𝐭𝐨𝐮𝐫 𝐯𝐢𝐬𝐮𝐞𝐥 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐜é𝐫é𝐦𝐨𝐧𝐢𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐨𝐛𝐬è𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐫𝐞𝐠𝐫𝐞𝐭𝐭é 𝐃𝐚𝐯𝐢𝐝 𝐅𝐞𝐬𝐭𝐮𝐬 𝐁𝐚𝐤𝐚𝐬𝐬𝐚-𝐆𝐮𝐞𝐧𝐠𝐚𝐧𝐝𝐨

𝐃𝐞𝐫𝐧𝐢𝐞𝐫 𝐡𝐨𝐦𝐦𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐮 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭è𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐟𝐢𝐧𝐚𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐮 𝐛𝐮𝐝𝐠𝐞𝐭 à 𝐥’𝐢𝐥𝐥𝐮𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐫𝐞𝐠𝐫𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐃𝐚𝐯𝐢𝐝-𝐅𝐞𝐬𝐭𝐮𝐬 𝐁𝐚𝐤𝐚𝐬𝐬𝐚 𝐆𝐮𝐞𝐧𝐠𝐚𝐧𝐝𝐨Ce samedi 29 ...
29/11/2025

𝐃𝐞𝐫𝐧𝐢𝐞𝐫 𝐡𝐨𝐦𝐦𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐮 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭è𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐟𝐢𝐧𝐚𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐮 𝐛𝐮𝐝𝐠𝐞𝐭 à 𝐥’𝐢𝐥𝐥𝐮𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐫𝐞𝐠𝐫𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐃𝐚𝐯𝐢𝐝-𝐅𝐞𝐬𝐭𝐮𝐬 𝐁𝐚𝐤𝐚𝐬𝐬𝐚 𝐆𝐮𝐞𝐧𝐠𝐚𝐧𝐝𝐨

Ce samedi 29 novembre 2025, sur l’esplanade de la Direction générale du budget, communément appelée « bloc finance », le ministre chargé des Finances et du Budget, Hervé Ndoba, a rendu un ultime hommage à son collaborateur, le coordonnateur du projet I-Compète, David-Festus Bakassa Guengando.

Une profonde émotion a envahi le parvis de la Direction générale du budget, où s’étaient réunies des personnes de tous horizons, venues se recueillir devant le cercueil du défunt. Amis, famille, proches, personnalité et membres du gouvernement, notamment M. Thierry Patrick Akiloza, ministre du Commerce et de l’Industrie, et M. Hyppolite Robard Ngate, ministre des Petites et Moyennes Entreprises, ont suivi avec grande émotion les funérailles de Bakassa.

Né le 12 février 1966 à Tondomazoma, dans la préfecture du Mbomou, le regretté David-Festus Bakassa Guengando détenait une maîtrise en sciences économiques (option Économie de projets) ainsi qu’un Diplôme d’Études Supérieures Spécialisées (DESS) de l’Université de Yaoundé II SOA, au Cameroun. Il fut intégré dans la fonction publique en 1999 en qualité d’administrateur civil. Au cours de sa carrière, il a occupé plusieurs postes, parmi lesquels celui de Coordonnateur adjoint de la cellule chargée du suivi des réformes économiques et financières (CS-REF) et celui de coordinateur du projet I-Compète, jusqu’à son décès.

Mais aujourd’hui, il n’est plus là. Son départ laisse un vide immense, une blessure profonde dans nos cœurs. Son sourire, sa générosité, sa disponibilité, ses fidélités dans l’amitié restent gravées dans nos mémoires, comme des lumières qui ne s’éteindront jamais. Il a laissé derrière lui une v***e, six orphelins, un héritage d’amour et d’engagement indélébile, inséparable de notre histoire collective.

Chacun conservera en lui sa générosité, sa disponibilité, sa fidélité dans l’amitié, ainsi que l’image d’un collaborateur apportant sa propre vision tout en sachant comprendre celles des autres.

𝐂𝐥ô𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐨𝐟𝐟𝐢𝐜𝐢𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐚𝐭𝐞𝐥𝐢𝐞𝐫 𝐝’𝐚𝐬𝐬𝐢𝐬𝐭𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐭𝐞𝐜𝐡𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐁𝐄𝐀𝐂 𝐚𝐮𝐩𝐫è𝐬 𝐝𝐮 𝐓𝐫é𝐬𝐨𝐫 𝐜𝐞𝐧𝐭𝐫𝐚𝐟𝐫𝐢𝐜𝐚𝐢𝐧La semaine de formation ...
29/11/2025

𝐂𝐥ô𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐨𝐟𝐟𝐢𝐜𝐢𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐚𝐭𝐞𝐥𝐢𝐞𝐫 𝐝’𝐚𝐬𝐬𝐢𝐬𝐭𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐭𝐞𝐜𝐡𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐁𝐄𝐀𝐂 𝐚𝐮𝐩𝐫è𝐬 𝐝𝐮 𝐓𝐫é𝐬𝐨𝐫 𝐜𝐞𝐧𝐭𝐫𝐚𝐟𝐫𝐢𝐜𝐚𝐢𝐧

La semaine de formation intensive qui s’est tenue du 24 au 28 novembre 2025 s’est terminée vendredi lors d’une cérémonie présidée par le Directeur général du Trésor, M. Serge Ouarassio Mokomsse. Cet évènement a été salué par la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC) et a permis de mettre en avant les progrès importants réalisés par le Trésor centrafricain.

Ce travail en équipe a permis de renforcer la volonté commune d’améliorer en permanence les services financiers, pour mieux servir les États membres. Il a souligné l’importance du rôle du Trésor dans la gestion rigoureuse des finances et l’optimisation des opérations. La capacité du Trésor à mobiliser les ressources et à garantir la stabilité financière est devenue un élément clé pour soutenir l’économie du pays, au centre des préoccupations régionales.

Depuis 2019, plusieurs règles et lois ont été adoptées pour mieux gérer les risques et augmenter la mobilisation des fonds. La modernisation des équipements du Trésor est devenue indispensable pour assurer une coopération efficace avec l’ensemble du système financier régional. Cela permet aussi de réduire les risques lors des opérations, pour que tout reste solide et que les marchés financiers restent stables.

Le Trésor travaille en étroite collaboration avec la BEAC, qui met en œuvre des stratégies pour diversifier ses partenaires et pour prolonger la durée des emprunts. Cela permet d’obtenir de meilleurs rendements tout en limitant la dépendance aux marchés extérieurs. Ce partenariat repose aussi sur le renforcement des capacités d’analyse du Trésor, afin de mieux identifier les opportunités sur le marché régional.

Au terme de cette formation de cinq jours, le Trésor a renforcé sa maîtrise des principaux mécanismes du marché régional, comme la syndication intérieure, la titrisation ou encore les opérations de rachat. Les experts ont recommandé d’améliorer les infrastructures informatiques, d’assurer la régularité des émissions de dettes, et de renforcer les échanges avec les investisseurs et les services de gestion de la dette. L’objectif est de développer un marché financier régional solide, et de permettre au Trésor de prendre des décisions plus efficaces pour accompagner la croissance économique du pays.

28/11/2025

𝐑é𝐭𝐫𝐨𝐬𝐩𝐞𝐜𝐭𝐢𝐯𝐞 𝐢𝐥𝐥𝐮𝐬𝐭𝐫é𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐬𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐢𝐧𝐚𝐮𝐠𝐮𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐮 𝐜𝐨𝐦𝐢𝐭é 𝐝𝐞 𝐩𝐢𝐥𝐨𝐭𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐮 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐮𝐭𝐢𝐞𝐧 à 𝐥’𝐚𝐮𝐭𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐟𝐢𝐧𝐚𝐧𝐜𝐢è𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥’É𝐭𝐚𝐭 𝐞𝐭 à 𝐥𝐚 𝐥𝐮𝐭𝐭𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐫𝐫𝐮𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧 (𝐒𝐀𝐅𝐄)

𝐋𝐚𝐧𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐜𝐨𝐦𝐢𝐭é 𝐝𝐞 𝐩𝐢𝐥𝐨𝐭𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐮 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐒𝐀𝐅𝐄 : 𝐥’𝐔𝐄 𝐚𝐮 𝐬𝐞𝐫𝐯𝐢𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐩𝐚𝐫𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐥𝐮𝐭𝐭𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐫𝐫𝐮𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧 ...
28/11/2025

𝐋𝐚𝐧𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐜𝐨𝐦𝐢𝐭é 𝐝𝐞 𝐩𝐢𝐥𝐨𝐭𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐮 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐒𝐀𝐅𝐄 : 𝐥’𝐔𝐄 𝐚𝐮 𝐬𝐞𝐫𝐯𝐢𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐩𝐚𝐫𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐥𝐮𝐭𝐭𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐫𝐫𝐮𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐧 𝐑𝐂𝐀

Le 26 novembre 2025, s’est tenue la toute première réunion du comité de pilotage du projet SAFE (Projet d’appui de l’Union Européenne à l’autonomisation de l’État et à la lutte contre la corruption). Présidée par le Ministre des Finances, Hervé Ndoba, et en présence de l’Ambassadeur, Chef de la Délégation de l’Union Européenne, Diego Escalona Paturel, cette rencontre a marqué une étape essentielle pour renforcer la coopération entre la RCA et ses partenaires internationaux.

L’objectif principal de cette réunion : faire le point sur les résultats de la mission de cadrage, qui consiste à évaluer le progrès du projet et à définir la suite des actions. Les échanges ont permis aussi de valider le Plan de Travail Annuel Budgétisé (PTBA) 2026, un document clé pour guider la mise en œuvre des activités à venir.

Le Ministre a souligné l’importance stratégique du projet SAFE, qui vise à renforcer la gestion financière de l’État, à améliorer la transparence des finances publiques, et à lutter efficacement contre la corruption. Financé par l’Union Européenne à hauteur de 6,8 millions d’euros pour trois ans, le projet repose sur deux axes : d’un côté, renforcer la transparence et le contrôle des finances publiques ; de l’autre, moderniser la collecte des impôts et améliorer le climat des affaires, notamment grâce à la digitalisation des démarches et la connexion des systèmes informatiques.

De son côté, l’Ambassadeur, chef de la Délégation de l’UE a insisté sur le fait que cette première réunion est un espace privilégié pour assurer la cohérence des actions, suivre l’avancement du projet, définir les priorités et coordonner tous les acteurs impliqués.

En résumé, cette étape marque un pas important vers une gestion plus transparente et efficace des finances publiques en RCA. Le gouvernement, soutenu par ses partenaires, considère cette initiative comme une priorité pour bâtir une nation plus forte, plus juste, et mieux préparée à répondre aux attentes de ses citoyens.

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