23/12/2024
La grève à l'Université Marien Ngouabi de Brazzaville est un phénomène récurrent qui reflète les difficultés rencontrées par l'enseignement supérieur au Congo-Brazzaville. Les grèves, principalement menées par les enseignants, les étudiants et parfois le personnel administratif, sont souvent déclenchées par des revendications liées à :
1. *Des conditions de travail insuffisantes* : Les enseignants et le personnel administratif se plaignent fréquemment de salaires impayés ou de retards dans les paiements. Les étudiants, quant à eux, dénoncent des infrastructures insuffisantes (salles de cours, équipements) et un manque de ressources pédagogiques.
2. *Le manque de financement* : L'Université Marien Ngouabi souffre souvent de problèmes financiers, le gouvernement peinant à allouer des fonds suffisants à l'enseignement supérieur en raison des difficultés économiques du pays, principalement liées à la chute des prix du pétrole, la principale source de revenus du Congo.
3. *Des réformes et des promesses non tenues* : Le gouvernement, sous la direction de personnalités comme le Premier ministre *Collinet Makosso*, a promis des réformes pour améliorer les conditions d’enseignement et de travail à l'université. Toutefois, ces promesses sont souvent perçues comme lentes à se concrétiser, ce qui alimente le mécontentement.
Les grèves, qui perturbent les années académiques et l’avenir des étudiants, sont souvent le dernier recours pour attirer l'attention sur ces problèmes persistants. Le gouvernement appelle généralement au dialogue pour tenter de résoudre ces crises, mais les tensions sociales et économiques rendent difficile la mise en œuvre de solutions satisfaisantes et rapides.
*Collinet Makosso*, en tant que Premier ministre et responsable de la gestion des affaires publiques, a dû intervenir à plusieurs reprises face à ces mouvements de grève. Voici les principaux points qui ont marqué ses prises de position face à la grève à l'Université Marien Ngouabi :
1. *Appel à la négociation* : Le Premier ministre a souvent appelé les parties concernées (les syndicats, les étudiants, les autorités universitaires et le gouvernement) à privilégier le dialogue et la négociation pour résoudre les problèmes. Il a souligné l'importance de trouver des solutions concertées pour éviter que la grève n'ait un impact trop négatif sur l'année académique et sur l'avenir des étudiants.
2. *Promesse d'améliorations* : Dans certains cas, Collinet Makosso a exprimé la volonté du gouvernement de trouver des solutions pour améliorer les conditions de travail à l'université, y compris en matière de financement, de salaires et d'infrastructures. Cependant, ces promesses ont parfois été perçues comme insuffisantes ou lentes à se concrétiser, ce qui a alimenté la frustration des grévistes.
3 *Engagement pour une réforme de l'enseignement supérieur* : Collinet Makosso a également évoqué la nécessité de réformes structurelles dans le secteur de l'éducation, y compris l'enseignement supérieur. Le gouvernement a exprimé son intention de moderniser le système éducatif pour qu'il réponde mieux aux besoins des étudiants et du marché du travail. Cependant, la mise en œuvre de ces réformes a été perçue par certains comme trop lente.
Mais l’instauration du Niu est déjà encourageant pour maîtriser le fichier des étudiants actifs, ce qui permettra de payer les bourses des étudiants régulièrement et les solutions seront trouvées pour éviter les problèmes de grève.
NB: L’université marien Ngouabi est à plus de 2 mois de grève.