17/06/2025
PRIS SUR UN MUR
Lorsqu'un missile balistique est lancé depuis Ispahan, en Iran, vers Israël, il rencontre des systèmes de défense parmi les plus puissants et les plus avancés au monde.
Il est d'abord confronté aux forces américaines stationnées en Irak, aux avions de combat Rafale français déployés aux Émirats arabes unis (l'Arabie saoudite les autorisant à utiliser son espace aérien), ainsi qu'aux porte-avions américains comme l'USS Carl Vinson et aux destroyers lance-missiles de pointe patrouillant dans le Golfe.
Si le missile parvient à franchir toutes ces défenses, il est alors confronté à l'armée de l'air jordanienne, aux troupes américaines basées en Jordanie, ainsi qu'aux Typhoon et aux F-35 de la Royal Air Force britannique en provenance de Chypre.
Après tout cela, le système de défense aérienne israélien Arrow-3 tente d'intercepter le missile jusqu'à 2 000 kilomètres de distance, alors qu'il est encore dans l'espace. En cas d'échec, le système de missile Arrow-2 tente de l'abattre lors de sa rentrée dans l'atmosphère, entre 1 500 et 500 kilomètres de sa cible.
Si le missile y échappe également, le système de la Fronde de David le traque d'une portée de 300 à 40 kilomètres.
S'il survit, il se retrouve finalement face au Dôme de Fer, qui tente de l'intercepter dans un rayon de 70 à 4 kilomètres.
Réfléchissez-y : existe-t-il un autre pays au monde qui puisse affronter autant d'obstacles et de niveaux de sécurité avant d'atteindre sa cible ?
Et le plus remarquable, c'est que ces missiles balistiques iraniens sont entièrement développés localement, alors que leur arrêt nécessite le recours aux technologies les plus avancées et les plus coûteuses des États-Unis, de la France, du Royaume-Uni et d'Israël.
Malgré des défenses aussi vastes et complexes, les missiles iraniens parviennent à percer et à atteindre leurs cibles.
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