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Lettre ouverte à Monsieur le Conseiller d’État, Thierry ApothélozDépartement de la Cohésion SocialeNous faisons suite à ...
15/07/2025

Lettre ouverte à Monsieur le Conseiller d’État, Thierry Apothéloz
Département de la Cohésion Sociale

Nous faisons suite à notre courrier du 18 juin afin de vous faire part de faits survenus depuis cette date, et qui nous préoccupent vivement. En effet, des fouilles de chambres ont eu lieu récemment, sans base légale apparente et réalisées par des personnes manifestement non formées à cet effet.
À titre d’exemple, la législation prévoit que :

Pénétrer ou demeurer dans un logement contre la volonté de son occupant constitue une « violation de domicile », infraction réprimée par l’article 186 du Code pénal. La simple plainte de l’occupant suffit à ouvrir une procédure pénale.

Se présenter comme membre du service de ménage dans le but réel d’effectuer une fouille ou un contrôle d’objets, sans le consentement de l’occupant, tombe également sous cette infraction.
Or, ces règles fondamentales n’ont pas été respectées. Aucune demande préalable n’a été faite auprès des résidents avant l’entrée dans leur chambre. Ces fouilles ont été menées de manière collective, sans préavis, et avec l’obligation implicite de s’y soumettre. Il nous a même été rapporté que certains intervenants se sont présentés comme personnel de ménage, ce qui constitue une tromperie grave et potentiellement une infraction pénale.
En agissant de la sorte, vous exposez non seulement les personnes chargées de ces interventions – qui ne sont ni formées ni mandatées légalement – à des risques juridiques importants, mais vous portez également atteinte à la dignité des résidents, dont beaucoup sont placés dans ces hôtels par l’Hospice Général.
Il est également à noter que la majorité du personnel de ces établissements est d’origine étrangère et réside principalement en France. La situation devient donc absurde : on
demande à des personnes précaires de restreindre la liberté d’autres personnes, parmi lesquelles de nombreux citoyens suisses. Certains partis politiques ne manqueront certainement pas de s’en émouvoir.
Par ailleurs, les mesures imposées ont instauré un climat délétère dans ces hôtels. La confiance a laissé place à la méfiance généralisée, entre résidents et personnel, créant une ambiance pesante et anxiogène. Ce ne sont plus des lieux d’accueil temporaire pour des bénéficiaires, mais des espaces de contrôle qui rappellent davantage l’univers carcéral que l’hébergement d’urgence.
Enfin, alors que vous vous apprêtez à partir en vacances dans un confort que nous ne vous contestons pas, nous espérons que vous aurez une pensée pour les centaines de personnes, dont de nombreux enfants, qui ne pourront ni partir quelques jours à la montagne ou à la plage, ni même bénéficier d’une boisson fraîche dans leur chambre malgré la canicule, en raison des restrictions en vigueur.
Nous vous rappelons enfin que nous vous avons sollicité pour une interview face caméra, dans les plus brefs délais, afin que vous puissiez vous expliquer publiquement sur ces questions cruciales.
Monsieur le Conseiller d’Etat, veuillez recevoir nos meilleures salutations.

Web TV Genève
Luc Mégroz
Rédacteur en Chef

PS : Des dizaines de personnes approuvent ces courriers mais ne veulent pas les signer, de peur de mesure corrective de l’Hospice Générale. Cela … veut tout dire.

Lettre ouverte à Thierry ApothélozMonsieur le Conseiller d’État,Nous nous permettons de vous écrire pour exprimer notre ...
12/07/2025

Lettre ouverte à Thierry Apothéloz

Monsieur le Conseiller d’État,
Nous nous permettons de vous écrire pour exprimer notre vive inquiétude – et notre indignation – à la suite de votre récente réforme de la loi sur l’aide sociale.
Cette réforme, mal conçue et mal communiquée, soulève de graves dysfonctionnements, tant sur le plan politique que juridique. Pire encore, elle révèle un profond mépris pour les personnes qu’elle concerne directement.
Dès le processus de révision, les bénéficiaires de l’aide sociale ont été totalement écartés de toute consultation. Leur avis n’a pas été sollicité. Leur réalité quotidienne, ignorée. Une fois la réforme adoptée, vous avez attendu six mois pour envoyer un courriel confus à des personnes souvent peu francophones, qui ont paniqué, en promettant des explications ultérieures via des assistants sociaux… eux-mêmes débordés. Résultat : la grande majorité des concernés n’a toujours aucune idée des conséquences concrètes de cette réforme.
Plus grave encore, aucune information écrite officielle n’a été envoyée, aucune séance d'information organisée. Cette opacité est inacceptable, indigne d’une administration censée protéger les plus vulnérables.
Autre scandale : la situation des centaines de personnes logées dans des hôtels, conséquence directe d’une mesure injustifiable. En effet, le mode de calcul actuel des prestations pénalise toute personne vivant en famille, en prenant en compte l’ensemble des revenus du foyer. Cela pousse de nombreuses personnes à se déclarer sans domicile pour ne pas mettre leurs proches en difficulté — un choix tragique, forcé, qui ne relève ni de la liberté ni de la dignité. Cette mesure est non seulement immorale, mais probablement contraire à la Convention européenne des droits de l’homme.
L’Hospice général, en réponse, a instauré dans ces hôtels un système quasi-carcéral : surveillance vidéo 24h/24, interdiction de s’absenter plus de deux jours, y compris pour des raisons personnelles graves comme un décès ou la visite à un proche malade. Le personnel hôtelier – non formé, non assermenté – se retrouve chargé de surveiller, signaler, voire sanctionner, en toute illégalité. Vous leur demandez de devenir délateurs et gardiens de prison, dans une logique de contrôle et de punition, non d’aide et d’accompagnement.
A noter que ces personnes font preuves d’humanité tout en étant gêné de faire office de gardiens de prison, statut bien évidemment qu’ils n’ont jamais désiré.
Le cocktail humain dans ces lieux est explosif : personnes en simple difficulté économique, familles fragiles, femmes victimes de violences, personnes atteintes de troubles psychiatriques, parfois violentes. Et pourtant, aucun encadrement professionnel adapté n’est prévu. C’est une mise en danger délibérée, institutionnalisée.
À cela s’ajoute une dernière directive absurde : le retrait des appareils électroménagers des chambres. Cette décision, prise sans justification valable, aggrave l’humiliation et la dépendance des résidents. Elle rend leur quotidien encore plus pénible, alors même que ces hôtels ne disposent pas d’installations collectives suffisantes pour permettre à chacun de cuisiner.
Enfin, faut-il rappeler que nombre de ces personnes sont enfermées dans ce système depuis des années, parfois plus de dix ans ? Quand on sait que le délai moyen pour obtenir un logement dans notre canton est d’environ deux ans, on est en droit de s’interroger sur l’efficacité des services concernés.
Cette réforme ne corrige rien. Elle détériore. Elle stigmatise. Elle punit. Et elle coûte cher, tant humainement que financièrement. Même le personnel de l’hospice la dénonce clairement (voir TDG du 3 juin).
Par ailleurs, nous vous informons déjà que plusieurs procédures judiciaires sont en préparation.
La première : pour inégalité de traitement. En effet, on ne voit pas pourquoi l’hospice paie le loyer des bénéficiaires qui ont un logement en leur laissant toute liberté de se déplacer, toute en restreignant gravement celles de ceux qui ont la malchance de se retrouver à l’hôtel. Simple question de bon sens.
La seconde : pour abus d’autorité. Rien ne peut justifier que des personnes parfois suisses ou étrangères, contrôlent la liberté d’autres personnes, notamment des citoyens suisses. Cela est un pouvoir régalien et donc, n’est pas dans la compétence du personnel hôtelier.
Pour conclure, Web TV Genève vous demande rapidement une interview face caméra, pour répondre aux questions posées dans ce courrier.
Il est temps de cesser de traiter les plus précaires comme une charge à contrôler plutôt que comme des citoyens à protéger et à réinsérer. Or la base de toute réinsertion est la responsabilisation, donc tout le contraire de votre politique actuelle.
Veuillez recevoir, Monsieur le Conseiller d’État, l’expression de notre profonde préoccupation et nos meilleures salutations.

Web TV Genève
Luc Mégroz Patrizia Murgo
Rédacteur en Chef Bénéficiaire

22/01/2025

Onzième édition de Geneva Lux, le festival des lumières, organisée par le Ville de Genève. Les 24 oeuvres lumineuses disséminées sur la rive gauche et la rive droite de la rade sont à voir jusqu'au 2 février.

Suite à la sortie par Web TV Genève le 14 octobre dernier du scandale de la politique du personnel aux SIG, repris par l...
19/11/2024

Suite à la sortie par Web TV Genève le 14 octobre dernier du scandale de la politique du personnel aux SIG, repris par la Tribune de Genève ce lundi et mardi, nous précisons ceci:
La Tribune de Genève c'est approprié notre enquête en nommant à peine notre media, alors que tous le travail d'investigation a été fait par notre rédaction, il suffit pour s'en convaincre de lire notre dépêche du 14 octobre. Plus grave encore dans l'article de ce jour, la Tribune parle d'une source qu'il lui aurait remis une feuille de salaire de Manpower. Il se trouve que cette source est Web TV Genève, ce qui évidemment n'est pas mentionnée. Ce type de procédé particulièrement malhonnête est indigne de la part d'un journal, même si tout le monde sait qu'il joue sa survie actuellement.
Concernant les SIG, nous accusons ceux-ci de malhonnêteté et de mensonges graves. En effet, comme le révèle la fiche de salaire que nous avons transmise en copie (c'est bien sur Web TV Genève qui détient l'original) certains sont payé 25 CHF de l'heure soit le minimum légal. Hors le tarif minimum de la grille de salaire SIG est de l'ordre de 35 CHF de l'heure. On est donc loin d'une faible différence entre fixe et intérimaire, comme l'affirment de manière outrageusement mensongère la direction des SIG. A propos de la justification quand au nombre de ces intérimaires, c'est à dire la future usine qui requerrait moins d'employées, on tombe juste dans le ridicule. En effet, la moyenne du temps déjà effectué par les intérimaires, comme expliqué dans notre première dépêche, était pas moins de 40 mois, cela alors que la nouvelle usine n'ouvrira pas avant des nombreuses années. Nous connaissons même le cas d'un intérimaire qui est resté sur ce statut pendant pas moins de 17 ans. On parle donc d'un système en place depuis fort longtemps, d'où on peut se poser la question. A qui profite-t-il? D'autres informations encore plus grave qu'à révélé notre enquête, suivront.

Luc Mégroz Rédacteur en Chef

ENCORE UNE AFFAIRE AUX SIG…Au mois d’avril, suite des différentes affaires qui venaient déjà secouer les SIG, plusieurs ...
10/10/2024

ENCORE UNE AFFAIRE AUX SIG…

Au mois d’avril, suite des différentes affaires qui venaient déjà secouer les SIG, plusieurs employés de cette régie publique (dont une personne haut placée) ont contacté la rédaction de Web TV Genève afin de dénoncer une politique d’emploi, plus particulièrement concernant les intérimaires au sein de cette régie publique, qu’ils jugeaient scandaleuse.

Nous avons donc décidé d’enquêter sur le sujet. Une enquête qui va s’avérer longue, vaste et dont les résultats sont tout simplement stupéfiants.

Celle-ci est basée sur le recueil de nombreux témoignages, sur des documents officiels internes aux SIG, notamment des listings du personnel ainsi que sur des feuilles de salaire. Sur la base de cela, nous pouvons donc prouver sans aucune difficulté la véracité des chiffres énoncés ci-dessous.

Nous nous sommes concentrés plus précisément sur les sites Cheneviers et Châtillon soit environ 100 employés. A notre grande stupeur, nous avons découvert que début août 2024, 28 personnes bénéficiaient du statut temporaire, soit plus d’un quart du personnel totalisant les deux sites. Tout nous semble indiquer que la situation est similaire dans le reste de l'entreprise.

On ne voit évidemment pas comment une entreprise avec un tel taux d'intérimaires pourrait fonctionner normalement. Facteur aggravant, certains de ceux-ci travaillent aux SIG depuis plus de 8 ans sous ce statut. La moyenne du temps d'engagement déjà effectué par ces personnes n'est pas moins de 40 mois…

A noter que ce personnel intérimaire n’est pas directement engagé par les SIG, mais via des agences de placement, essentiellement une, Manpower.

Il faut savoir que le droit du travail est clair. Un emploi intérimaire ne peut durer plus de 12 mois, renouvelable une fois. Autre problématique, le droit du travail précise aussi que ces employés sont soumis aux mêmes conditions d'entreprise, notamment en terme de salaire, que les employés au CDI à poste égal. Hors, cela n'est absolument pas le cas; le salaire de ces personnes étant calculé sur la grille salariale de Manpower, évidemment nettement moins favorable pour les salaries concernés que celles des SIG. A titre d'exemple: chez Manpower un salarié en catégorie collaborateur (avec formation prof./hauts salaires) est payé CHF 27.--/heure, soit CHF 13.-- en moins que si il était payé selon la grille salariale SIG.

Les SIG et Manpower sont donc clairement dans l’illégalité et ce depuis de nombreuses années.

Les conséquences de cette pratique illégale sont:

Pour les salariés:

• Une précarisation lourde, notamment au niveau psychologique, qui nous le savons, pour certains d'entre eux, a eu des conséquences importantes sur leur santé.
• Une perte salariale conséquente, du fait du non respect de la grille des salaires des SIG.
• Aucune prime, ancienneté, intéressement au bénéfice de l’entreprise, etc…
• La perte des délais de congé en cas de licenciement.
• Une baisse des cotisations au deuxième pilier, du fait de l'exploitation des ces salaries, gravement dommageable à long terme. Précisons que c'est Manpower qui gère cette question sur des bases pour le moins flou.

Pour les SIG :

• Une désorganisation à tous les niveaux, du fait qu'une entreprise ne peut évidemment pas fonctionner correctement avec plus d’un quart de son personnel en situation de précarité face à son avenir. Facteur agravant, quant on sait que le site des Cheneviers est classé "Seveso" avec les risques que cela implique pour le personnel et la population.
• Une perte financière extrêmement conséquente. L’heure de travail payée par Manpower à l’employé temporaire coûte de l'ordre de 25% de plus aux SIG. Au vu du nombre d'heures concernées, depuis plus d'une décennie, il est difficile d'avancer un chiffre, mais aucun doute qu'il doit d'être important.

Le commentaire de Luc Mégroz Rédacteur en chef:

A la lumière de cette enquête, nous nous sommes interrogés sur ce qui a pu amener cette Régie publique à cette situation plus "qu'ubuesque", dans la mesure ou tout le monde est perdant, que ce soit l'entreprise ou les personnes engagés comme intérimaires.

Deux hypothèses s’offrent à nous :

• Une incompétence f***e de la Direction générale ainsi que des cadres des SIG, forcément au courant de cette situation.
• De possibles malversations financières au profit des sociétés d'intérimaires voir au profit d'intérêts de personnes au sein des SIG.

Il appartiendra maintenant à la justice, au Grand Conseil ou encore à la Cour des Comptes d'apporter les réponses nécessaires à cette affaire.

Quant au Conseil d'Etat, il serait temps qu'enfin il joue son rôle "d’autorité de tutelle" sur cette Régie Publique. Et cela pas seulement par des déclarations publiques, comme Nathalie Fontanet dans une Tribune de juillet "il faut restaurer la confiance des citoyens envers l'état", mais par des actes.

PS:

- A la demande express de nos informateurs, nous n'avons pas contacté la direction des SIG avant la sortie média. Celle-ci, bien sur, suivra.

- D'autres informations encore plus spectaculaires suivront prochainement.

- Pour toute information complémentaire:
Luc Megroz, 078 803 52 98 à partir de 11h

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