Revue "Le Passe-Muraille"

Revue "Le Passe-Muraille" www.revuelepassemuraille.ch

"Je crois que la vie a besoin des livres, dit Esther, je crois que la v

Les femmes hors des pénombres « Les femmes sont prisonnières de leurs corps, de leurs gestes. Elles restent dans leur mu...
27/12/2025

Les femmes hors des pénombres

« Les femmes sont prisonnières de leurs corps, de leurs gestes. Elles restent dans leur mutisme, privées de mots davantage que de paroles. Ce sont des silhouettes dont l’ombre se projette sur la page. Je leur prête mots. Je leur porte voix (p.137) ».

Des destinées de femmes, une lignée familiale. La narratrice, la petite, déroule le fil directeur de leurs vies sous la plume de Mireille Diaz-Florian. Belle découverte !

par Francis Vladimir
C’est par le voyage en chemin de fer, moment d’apesanteur et de solitude, que le décor de l’histoire se dessine de page en page. « Revenir chez Marie et Jean, c’est d’abord percevoir le passage d’une frontière invisible, sinon dans les variations du paysage. On aura quitté les landes des hauts plateaux, les bruyères sur les talus de la route départementale, pour traverser des forêts de sapins. L’espace s’ouvre ensuite sur des vallonnements harmonieux avant

«Les femmes sont prisonnières de leurs corps, de leurs gestes. Elles restent dans leur mutisme, privées de mots davantage que de paroles. Ce sont des silhouettes dont l’ombre se projette sur la page. Je leur prête mots. Je leur porte voix(p.137)». Des destinées de femmes, une lignée familia...

La Maison des incertitudes Ou comment habiter le "roman" de Laurent Mauvignier...par JLKMa lecture des 743 pages de La M...
26/12/2025

La Maison des incertitudes

Ou comment habiter le "roman" de Laurent Mauvignier...

par JLK

Ma lecture des 743 pages de La Maison vide de Laurent Mauvignier s’est achevée hier soir sur l’impression mêlée d’une considération plutôt respectueuse et de certaine perplexité, avec la relance d’un plus vif intérêt marqué par l’épilogue où «tout » est comme resitué, en perspective cavalière, dans les grandes largeurs de l’Histoire à grande hache, au rappel d’un massacre affreux commis au « village martyr » de Maillé en août 1944, et dans les limites plus étroites de la chronique familiale de l'auteur, laquelle constitue le corpus principal du « roman » relevant du récit autobiographique « augmenté » par l’imagination, ou de l’autofiction comme on dit en langage postmoderne...

Ce qu’on pourrait dire le principe d’incertitude est tout entier contenu, ou plus exactement rappelé en formule concentrée, dans la première phrase de

Ou comment habiter le «roman» de Laurent Mauvignier… par JLK Ma lecture des 743 pages de La Maison vide de Laurent Mauvignier s’est achevée hier soir sur l’impression mêlée d’une considération plutôt respectueuse et de certaine perplexité, avec la relance d’un plus vif intérêt ma...

Le Bon Chemin de la marcheuse Sur le  Buen camino, de Joëlle Cuvilliezpar Francis Vladimir « Marcher, c’est sentir qu’on...
25/12/2025

Le Bon Chemin de la marcheuse

Sur le Buen camino, de Joëlle Cuvilliez
par Francis Vladimir


« Marcher, c’est sentir qu’on a des muscles (ils renâclent), des articulations (elles grincent), des tendons (ils protestent), un souffle (il accélère), c’est prendre conscience des sens – fumet de sueur, de varech et d’algues, son du vent et des vagues, vision des nuages et de paysages. À chaque pas, la pensée s’évanouit devant le ballet aérien d’un oiseau de proie, un cerf-volant rouge déployé sur une immense mer de sable écru fouettée par la crème des vagues, une fleur de figuier de barbarie orange. Un pas, une perspective… tout se joue en alternance, la plénitude et la douleur, la chaleur et la soif, la faim et l’inquiétude, la joie et les regrets, les souhaits et la fatigue, l’envie d’arrêter et la nécessité d’avancer. (p.135/136). »

La marche ce serait donc ça, une recension physique de soi vers le but fixé, le but à

Sur le Buen camino, de Joëlle Cuvilliez par Francis Vladimir   «Marcher, c’est sentir qu’on a des muscles (ils renâclent), des articulations (elles grincent), des tendons (ils protestent), un souffle (il accélère), c’est prendre conscience des sens – fumet de sueur, de varech et d’al...

Quand Sortj Chalandon compatit avec les sinistrés du cœur  Après L’enragé et son mémorable aperçu de l’enfance vilipendé...
18/12/2025

Quand Sortj Chalandon compatit avec les sinistrés du cœur

Après L’enragé et son mémorable aperçu de l’enfance vilipendée et punie, l’écrivain, ex grand reporter de Libé et forte plume du Canard enchaîné, déploie une nouvelle chronique, à résonances personnelles, dont le protagoniste, après la rude école de la rue, partage les luttes des militants de la gauche extrême. Scénar d’une possible série sympa ? Pas tant que ça !
par JLK

« Garde ton cœur en enfer et ne désespère pas », parole du moine Silouane de l’Athos, nous revient en lisant le récit de Kells, pseudo emprunté à un autre saint homme mais Irlandais, avec cette immédiate précision « sartrienne » que l’enfer en l’occurrence est incarné par l’Autre, sale type avéré dont nous n’entreverrons que quelques traits abjects (quelques « mots qui tuent ») justifiant que son jeune fils se trisse, se casse, fuie ce salopard de père quasiment

Après L’enragé et son mémorable aperçu de l’enfance vilipendée et punie, l’écrivain, ex grand reporter de Libé et forte plume du Canard enchaîné, déploie une nouvelle chronique, à résonances personnelles, dont le protagoniste, après la rude école de la rue, partage les luttes des...

Adresse

Montreux

Benachrichtigungen

Lassen Sie sich von uns eine E-Mail senden und seien Sie der erste der Neuigkeiten und Aktionen von Revue "Le Passe-Muraille" erfährt. Ihre E-Mail-Adresse wird nicht für andere Zwecke verwendet und Sie können sich jederzeit abmelden.

Service Kontaktieren

Nachricht an Revue "Le Passe-Muraille" senden:

Teilen

Kategorie