04/04/2025
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PRISON DORÉE
Un homme enchaîné dans les mailles de l’amour qui blesse
Les murs sont doux, les barreaux invisibles,
Elle dit "Je t’aime" avant de serrer les poings.
Il sourit, mécanique, comme un pantin docile,
Car les coups, après tout, ne laissent pas de témoins.
La maison sent le jasmin, les draps sont immaculés,
Mais sous le col roulé, les bleus s’accumulent.
"Reste", murmure-t-elle, "Où irais-tu, pauvre abandonné ?"
Et il reste, parce qu’un homme qui pleure… n’est pas un homme.
Ses amis lui rient au nez : "Quoi, toi ? Une victime ?"
La société cligne de l’œil, complice du déni.
Alors il avale sa fierté, couche avec son crime,
Et chaque nuit, sous la couette, son âme rétrécit.
Elle contrôle l’argent, le temps, les sorties,
Lui, n’a plus de compte en banque, plus de clés.
"C’est pour ton bien", dit-elle en l’attirant, alanguie,
Et il se noie dans ce mensonge doré.
Un jour, peut-être, il brisera la porte —
Pas celle en chêne, non… celle de sa peur.
Car la pire des cages n’est jamais morte,
Elle est en or, et s’appelle "fausse douceur".
Mais ce jour-là n’est pas encore venu.
Alors il reste, fantôme aux yeux cernés,
À appeler "amour"… Ce qui le tue.
Sortira-t-il de cette... PRISON DORÉE ?
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(La "prison dorée" symbolise l'emprise psychologique et matérielle qui rend la fuite encore plus difficile.)
💔Parlez-en. Écoutez. La violence n’a pas de genre.
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ARTWORK by Alex Kouadio / Kalex Filmmaker
Photographer/Editor/Model : Alex Kouadio / Kalex Filmmaker
Studio : Kalex Filmmaker Studio / KFStudio
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