28/10/2025
Mali – Urgent :
Enlèvement d’Égyptiens sur la route de Bamako-Ségou : le Jama’at Nasr al‑Islam wal‑Muslimin (JNIM) roi, la junte fantôme
Mardi 28 octobre 2025
Encore un rapt sanglant qui achève de démontrer l’impuissance totale de la junte au pouvoir à Bamako. Aujourd’hui, mardi 28 octobre, deux ressortissants égyptiens ont été enlevés par des combattants présumés du JNIM sur l’axe routier entre Ségou et Bamako. Oui, vous avez bien lu : entre Ségou et Bamako, cette artère vitale qui relie la capitale au cœur du pays — et qui n’est plus qu’une zone de non-droit absolue, un no men’s land où même les Maliens les plus téméraires osent à peine s’aventurer.
La junte de Assimi Goïta ? Elle n’y contrôle plus un mètre de bitume. Le JNIM y règne en maître incontesté, imposant ses barrages fantômes et ses embuscades mortelles comme un seigneur féodal dans son fief. Que venaient faire ces deux Égyptiens dans cette fournaise infernale ? Des hommes d’affaires, murmurent certaines sources, comme si le commerce pouvait encore fleurir au milieu des kalachnikovs et des IED. Nul ne le sait, et franchement, qui s’en soucie ? Ce qui compte, c’est que Bamako, autrefois bastion supposé de la « souveraineté retrouvée », est aujourd’hui une zone rouge certifiée par le monde entier. La junte, qui se pavane en uniforme kaki avec ses discours belliqueux, n’arrive même plus à protéger les routes menant à sa propre porte. C’est pathétique. C’est tragique. C’est la fin d’une illusion.
Rappelez-vous : il y'a à peine un mois, le même JNIM osait enlever deux Émiratis et un Iranien en pleine banlieue de Bamako, sous le nez des patrouilles militaires qui patrouillent… en dormant. Aujourd’hui, c’est au tour des Égyptiens. Demain ? Certainement les derniers ressortissants étrangers qui n’ont encore pas pris conscience de la réalité et du danger.
Pendant ce temps, le monde entier retient son souffle. Les chancelleries s’agitent, les ambassades ferment, les avions affrétés en urgence décollent de Bamako comme d’un navire en flammes. Les signaux sont partout les mêmes : la junte vit ses derniers jours, et le monde le sait. Les services de renseignement étrangers, les organisations internationales, les capitales régionales – tous murmurent la même chose : la fin est proche. Même à Bamako, le silence des uniformes trahit la panique : selon plusieurs sources crédibles, plusieurs officiers ont déjà exfiltré leurs familles vers la Guinée, anticipant le naufrage qu’ils sentent venir. L’odeur de la défaite flotte dans l’air chaud du Sahel. Ce n’est plus une transition : c’est une évacuation déguisée.
Assimi Goïta et ses compagnons ne feront pas exception. Ils partiront comme ils ont régné : dans le mensonge et la peur. Ils ont enfermé leur pays, muselé leur peuple, insulté leurs alliés, et livré le Mali au chaos – mais ils n’auront pas le courage d’affronter la chute. Car les dictateurs sont des braves de parade et des lâches de crépuscule. Toujours prompts à sacrifier les autres, jamais prêts à se sacrifier eux-mêmes.
Et comme toujours, les dictateurs prouvent qu’ils sont lâches, qu’ils n’ont ni honneur ni courage. Ils crient fort quand tout va bien, paradent en treillis et en slogans patriotiques, mais le jour où le vent tourne, ils disparaissent les premiers, laissant derrière eux un peuple affamé, ruiné, abandonné. C’est la loi non écrite des tyrans : ils ne meurent jamais avec leurs régimes, ils les fuient.
Face au danger imminent et à la détérioration accélérée de la situation sécuritaire au Mali, plusieurs pays ont pris des mesures urgentes pour protéger leurs ressortissants. Ces décisions traduisent la gravité du contexte actuel, marqué par l’effondrement progressif de l’autorité de l’État, la multiplication des attaques, et l’absence de garanties de sécurité, y compris dans la capitale.
Voici la liste des pays qui ont récemment émis des mises en garde officielles ou encouragé leurs ressortissants à quitter le Mali :
• États-Unis : Le 24 octobre 2025, le U.S. State Department a annoncé qu’il autorisait le départ du personnel non essentiel du gouvernement américain et de leurs familles depuis le Mali, précisant que le gouvernement américain ne peut plus assurer de services d’urgence ou usuels aux citoyens américains hors de Bamako, en raison des risques accrus.
• Canada : Le site du gouvernement canadien indique l’avis « Évitez tout voyage au Mali, y compris à Bamako », et conseille à ses ressortissants de quitter le pays par des vols commerciaux si cela est sécuritaire.
• Royaume-Uni : Le ministère britannique des Affaires étrangères déconseille tout voyage au Mali, sauf dans un périmètre extrêmement restreint autour de Bamako, où la situation reste néanmoins instable.
• Australie : Le gouvernement australien a également publié une mise à jour avertissant ses ressortissants d’éviter tout déplacement au Mali, classé au niveau d’alerte maximal.
• Turquie : La Turquie a rejoint la liste des pays émettant des avertissements de voyage pour le Mali, en raison de la recrudescence des menaces sécuritaires et de la montée des risques d’attaques.
Et ce n’est que la pointe de l’iceberg. L’Allemagne hurle « Reisewarnung », la Suisse déconseille tout séjour, la Nouvelle-Zélande crie « Do not travel ». Bamako n’est plus une bulle ; c’est un piège , une extension du désert insurgé. La junte, qui jurait contrôler « chaque parcelle du territoire », n’assure plus rien. Ni les routes, ni les villes, ni même l’air qu’on respire sans craindre une roquette.
Où est passée la « transition » tant vantée ? Où sont les mercenaires russes qui devaient « stabiliser » le pays ? Dissous dans les sables mouvants du Sahel, apparemment. Assimi Goïta et ses généraux peuvent bien multiplier les parades militaires et les discours enflammés contre l’Occident ; la réalité est là, cruelle et impitoyable : le Mali est un État failli, un terrain de jeu pour les djihadistes du JNIM qui dictent la loi du plus fort. Ces deux Égyptiens enlevés aujourd’hui ne sont pas des victimes isolées ; ils sont les hérauts d’une chute libre. Si Bamako tombe – et elle est en train de tomber – c’est la fin. La junte ne contrôle plus un iota d’espace. Le Mali entier est aux mains des ombres.
Citoyens maliens, étrangers imprudents : fuyez tant qu’il est temps. La nuit s’épaissit, et les loups du JNIM hurlent déjà à nos portes. Demain, il sera trop t**d.
Samir Moussa
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