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Mali – Urgent :Enlèvement d’Égyptiens sur la route de Bamako-Ségou : le Jama’at Nasr al‑Islam wal‑Muslimin (JNIM) roi, l...
28/10/2025

Mali – Urgent :
Enlèvement d’Égyptiens sur la route de Bamako-Ségou : le Jama’at Nasr al‑Islam wal‑Muslimin (JNIM) roi, la junte fantôme
Mardi 28 octobre 2025

Encore un rapt sanglant qui achève de démontrer l’impuissance totale de la junte au pouvoir à Bamako. Aujourd’hui, mardi 28 octobre, deux ressortissants égyptiens ont été enlevés par des combattants présumés du JNIM sur l’axe routier entre Ségou et Bamako. Oui, vous avez bien lu : entre Ségou et Bamako, cette artère vitale qui relie la capitale au cœur du pays — et qui n’est plus qu’une zone de non-droit absolue, un no men’s land où même les Maliens les plus téméraires osent à peine s’aventurer.

La junte de Assimi Goïta ? Elle n’y contrôle plus un mètre de bitume. Le JNIM y règne en maître incontesté, imposant ses barrages fantômes et ses embuscades mortelles comme un seigneur féodal dans son fief. Que venaient faire ces deux Égyptiens dans cette fournaise infernale ? Des hommes d’affaires, murmurent certaines sources, comme si le commerce pouvait encore fleurir au milieu des kalachnikovs et des IED. Nul ne le sait, et franchement, qui s’en soucie ? Ce qui compte, c’est que Bamako, autrefois bastion supposé de la « souveraineté retrouvée », est aujourd’hui une zone rouge certifiée par le monde entier. La junte, qui se pavane en uniforme kaki avec ses discours belliqueux, n’arrive même plus à protéger les routes menant à sa propre porte. C’est pathétique. C’est tragique. C’est la fin d’une illusion.

Rappelez-vous : il y'a à peine un mois, le même JNIM osait enlever deux Émiratis et un Iranien en pleine banlieue de Bamako, sous le nez des patrouilles militaires qui patrouillent… en dormant. Aujourd’hui, c’est au tour des Égyptiens. Demain ? Certainement les derniers ressortissants étrangers qui n’ont encore pas pris conscience de la réalité et du danger.

Pendant ce temps, le monde entier retient son souffle. Les chancelleries s’agitent, les ambassades ferment, les avions affrétés en urgence décollent de Bamako comme d’un navire en flammes. Les signaux sont partout les mêmes : la junte vit ses derniers jours, et le monde le sait. Les services de renseignement étrangers, les organisations internationales, les capitales régionales – tous murmurent la même chose : la fin est proche. Même à Bamako, le silence des uniformes trahit la panique : selon plusieurs sources crédibles, plusieurs officiers ont déjà exfiltré leurs familles vers la Guinée, anticipant le naufrage qu’ils sentent venir. L’odeur de la défaite flotte dans l’air chaud du Sahel. Ce n’est plus une transition : c’est une évacuation déguisée.

Assimi Goïta et ses compagnons ne feront pas exception. Ils partiront comme ils ont régné : dans le mensonge et la peur. Ils ont enfermé leur pays, muselé leur peuple, insulté leurs alliés, et livré le Mali au chaos – mais ils n’auront pas le courage d’affronter la chute. Car les dictateurs sont des braves de parade et des lâches de crépuscule. Toujours prompts à sacrifier les autres, jamais prêts à se sacrifier eux-mêmes.

Et comme toujours, les dictateurs prouvent qu’ils sont lâches, qu’ils n’ont ni honneur ni courage. Ils crient fort quand tout va bien, paradent en treillis et en slogans patriotiques, mais le jour où le vent tourne, ils disparaissent les premiers, laissant derrière eux un peuple affamé, ruiné, abandonné. C’est la loi non écrite des tyrans : ils ne meurent jamais avec leurs régimes, ils les fuient.

Face au danger imminent et à la détérioration accélérée de la situation sécuritaire au Mali, plusieurs pays ont pris des mesures urgentes pour protéger leurs ressortissants. Ces décisions traduisent la gravité du contexte actuel, marqué par l’effondrement progressif de l’autorité de l’État, la multiplication des attaques, et l’absence de garanties de sécurité, y compris dans la capitale.
Voici la liste des pays qui ont récemment émis des mises en garde officielles ou encouragé leurs ressortissants à quitter le Mali :
• États-Unis : Le 24 octobre 2025, le U.S. State Department a annoncé qu’il autorisait le départ du personnel non essentiel du gouvernement américain et de leurs familles depuis le Mali, précisant que le gouvernement américain ne peut plus assurer de services d’urgence ou usuels aux citoyens américains hors de Bamako, en raison des risques accrus.
• Canada : Le site du gouvernement canadien indique l’avis « Évitez tout voyage au Mali, y compris à Bamako », et conseille à ses ressortissants de quitter le pays par des vols commerciaux si cela est sécuritaire.
• Royaume-Uni : Le ministère britannique des Affaires étrangères déconseille tout voyage au Mali, sauf dans un périmètre extrêmement restreint autour de Bamako, où la situation reste néanmoins instable.
• Australie : Le gouvernement australien a également publié une mise à jour avertissant ses ressortissants d’éviter tout déplacement au Mali, classé au niveau d’alerte maximal.
• Turquie : La Turquie a rejoint la liste des pays émettant des avertissements de voyage pour le Mali, en raison de la recrudescence des menaces sécuritaires et de la montée des risques d’attaques.

Et ce n’est que la pointe de l’iceberg. L’Allemagne hurle « Reisewarnung », la Suisse déconseille tout séjour, la Nouvelle-Zélande crie « Do not travel ». Bamako n’est plus une bulle ; c’est un piège , une extension du désert insurgé. La junte, qui jurait contrôler « chaque parcelle du territoire », n’assure plus rien. Ni les routes, ni les villes, ni même l’air qu’on respire sans craindre une roquette.

Où est passée la « transition » tant vantée ? Où sont les mercenaires russes qui devaient « stabiliser » le pays ? Dissous dans les sables mouvants du Sahel, apparemment. Assimi Goïta et ses généraux peuvent bien multiplier les parades militaires et les discours enflammés contre l’Occident ; la réalité est là, cruelle et impitoyable : le Mali est un État failli, un terrain de jeu pour les djihadistes du JNIM qui dictent la loi du plus fort. Ces deux Égyptiens enlevés aujourd’hui ne sont pas des victimes isolées ; ils sont les hérauts d’une chute libre. Si Bamako tombe – et elle est en train de tomber – c’est la fin. La junte ne contrôle plus un iota d’espace. Le Mali entier est aux mains des ombres.

Citoyens maliens, étrangers imprudents : fuyez tant qu’il est temps. La nuit s’épaissit, et les loups du JNIM hurlent déjà à nos portes. Demain, il sera trop t**d.

Samir Moussa

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Urgent-Mali: Mort cérébrale du pays, chute libre de la junte.Les événements, s'accélèrent tragiquement au Mali où l'on a...
27/10/2025

Urgent-Mali: Mort cérébrale du pays, chute libre de la junte.

Les événements, s'accélèrent tragiquement au Mali où l'on assiste dans la stupeur et le désarroi à l'effondrement du pays dû à des dirigeants infréquentables et brasseurs de vent. L'édifice bâti sur le sable mouvant des mensonges et les illusions entretenus par une propagande tous azimuts s'écroule comme un château de cartes.

La junte au pouvoir a réussi l'exploit funeste de s'immoler dans ses folies. Le Mali n'aura pas survécu à ses lubies et turpitudes. Les Maliens qui ont espéré un printemps démocratique et attendaient l'âge d'or militaire sont aujourd'hui l'agneau de sacrifice de putschistes qui se sont emparés du pouvoir, brillent par leur arrogance notoire et leur incompétence criminelle.

A l'heure actuelle, le Mali vit l'enfer et son peuple sombre dans la misère et le désespoir. La pénurie de carburant, s'aggrave, de jour en jour, malgré les mises en scènes officielles qui laissent entrevoir des solutions imminentes. La crise est si aiguë qu'elle a fini par affecter tous les secteurs et paralyser les activités. Les transports, la santé, l'éducation, l'économie sont frappés, lourdement. Il n'y a plus de vie au Mali qui ne se retrouve dans le gouffre après avoir touché le fond depuis un moment.

Le communiqué de dépôt de bilan.

Le communiqué conjoint des ministères de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur en date du 26 octobre 2025, est un cri d'alarme et de détresse qui indique la ruine du pays et l'évaporation de l'Etat. Il est annoncé, tout de go que : " Les cours sont suspendus sur toute l'étendue du territoire national, du lundi 27 octobre au dimanche 9 novembre inclus".
La décision désespérée de suspendre les cours dans l'ensemble du pays jusqu'au 10 novembre prochain, est un acte à la suite d'autres mesures aussi incongrues , témoignant de la déconfiture de la junte, de l'ampleur et de la gravité des événements en cours au Mali. Une nouvelle fuite en avant afin de se prémunir contre une tès probable révolte dans les différents établissements scolaires et centres universitaires, car les élèves et étudiants dès lors qu'ils sont mécontents ou sentent leur avenir compromis descendent dans la rue pour revendiquer leurs droits. La junte sait que la jeunesse scolaire et estudiantine a souvent renversé des régimes et provoqué des révolutions. Alors, mieux vaut prévenir que guérir.

Par ces temps qui courent, les putschistes, fragilisés et vulnérables, ne veulent pas s'exposer à des risques et comme toujours leur survie est leur unique boussole et raison d'être.
Cependant, la fermeture des écoles et des universités, ne fait que déplacer le problème, ce n'est pas, en soi, une sinécure. Les Maliens sont à bord d'un bateau ivre, qui prend eaux de tous côtés en attendant de couler. Si l'école est sensible et semble préoccuper davantage les autorités, la situation ailleurs aussi est alarmante : les entreprises, les banques, sûrement, l'armée aussi devraient être mis en congé à leur tour, désarticulées et inoperationnelles.

La crise frappe de plein fouet toutes les sphères de la vie nationale. Le pire, ce qu'il n'y a pas d'espoirs à l'horizon. Les putschistes sont dépassés par les événements et échouent dans toutes les initiatives et différentes actions pour résorber la crise. La médiocrité, l'improvisation, la bêtise au sommet de l'Etat expliquent en grande partie tous les malheurs. Les Maliens se rendent aujourd’hui comptent qu'ils souffrent moins des affres de la guerre que de leurs dirigeants auto-proclamés, généraux d'apparat et apatrides dangereux.

C'est la première fois de toute l'histoire du Mali depuis l'indépendance nationale que les écoles, les universités, les instituts, les laboratoires sont portes closes. Tout a été brutalement arrêté et fermé, faute de carburant : les enseignants ne peuvent plus se déplacer, les étudiants non plus, les familles n'arrivent plus à joindre les deux bouts.
L'Etat, s'avoue incapable et impuissant dans un communiqué qui révèle la démission de la junte de toutes ses responsabilités.

Les citernes de la diversion

Le samedi 25 octobre 2025, il a été fait état dans ces colonnes d'un convoi de la dernière chance. Le cortège a suivi un itinéraire sinueux : parti de Dakar, il devrait passer par la zone aurifère de Kenieba afin d'alimenter Bamako en carburant. Seulement, 200 citernes ont pu être mobilisées, en fin de compte. Une goutte d'eau dans l'océan des besoins. Or, jusqu’à présent, ce “convoi de la délivrance”, attendu comme le Messie ou un prophète venu sauver un peuple en détresse, n’est toujours pas arrivé à Bamako.

Dans Bamako, en proie à une pénurie drastique, les citernes rares qui y arrivent sont accueillies comme une bouffée d'oxygène et un bol d'air. La capitale malienne ne respire plus : les deux roues, prisées par les populations sont immobilisées, les marchés vides, la circulation déserte.
Dans un pays à l'agonie, en manque de tout, toute citerne qui arrive suscite un ouf de soulagement car un éclairci dans un ciel sombre, une lueur d'espoir dans le chaos ambiant. C'est l'unique lien désormais entre un peuple déprimé et opprimé et un système défaillant et une junte prédatrice.
Les Maliens en sont réduits à la servitude d'attendre des citernes de carburant qui arpentent des pistes et routes périlleuses pour les satisfaire autant que faire se peut car le quotidien est devenu insupportable. Tout souffle de vie ou mesure atténuante de la précarité est considéré comme miracle divin, du pain béni. Un purgatoire pour la rédemption d'un peuple assoiffé de bien-être matériel et moral, de dignité.

Les camions ne comblent pas les attentes. Le bidon de 20 litres d'essence se négocie désormais à 100.000 francs CFA, quand celui de gas oil est vendu à 80.000 francs cfa.
Par ailleurs, le pain commence aussi à manquer à Bamako. La viande aussi devient introuvable. Les boulangeries ne produisent plus de pain, à cause du manque de gas oil. Les fours sont éteints, les ouvriers n'arrivent plus à rejoindre leurs lieux de travail.

Le bétail, parqué, en dehors du centre urbain, ne peut plus être transporté. Plus de pain, de viande disponibles, la paupérisation se répand et inquiète. La capitale est menacée de famine qui tient moins à la guerre, au blocus imposé par les djihadistes qu'à l'incapacité criminelle d'un régime à répondre aux besoins les plus primaires de ses administrés.
Il y'a lieu de craindre des émeutes de la faim.
Et comme un malheur ne vient jamais seul, les hôpitaux sont privés de carburant pour leurs générateurs. Aussi les générateurs alimentant les stations de téléphonie mobile jouent un rôle vital pour maintenir en fonctionnement les antennes-relais et les data centers, garantissant la continuité des appels, des SMS, de l’internet mobile et de toutes les communications numériques. Or, ces générateurs dépendent exclusivement du gasoil.

Faute d’approvisionnement, les services de téléphonie et d’internet s’interrompent inévitablement, plongeant le pays dans un véritable isolement numérique et social.
Dans un contexte comme celui du Mali, où la communication est un lien vital entre les régions, les familles et les services d’urgence, une telle rupture aurait des conséquences dramatiques sur la vie quotidienne des citoyens, sur l’économie nationale et même sur la sécurité du pays.

Un Etat, dans l'œil du cyclone.

Dans la capitale, le Gouverneur de Bamako a convoqué en urgence plus de cinquante responsables administratifs et militaires pour discuter de l'approvisionnement en denrées de première nécessité et carburant ".
Pendant ce temps, le comité interministériel de gestion des crises annonçait que seules 12 stations service étaient autorisées à distribuer du carburant à Bamako. Ironie tragique. Elles étaient toutes fermées. L'Etat malien est submergé. Il subit plus qu'il n'agit et réagit. Il gouverne à coups de communiqués et de fausses déclarations. Chaque ministère décide en vase clos et joue la carte de la survie dans une grande cacophonie.
La junte a réussi ce qu'aucun ennemi n'avait espéré et osé attendre : fermer les écoles, arrêter les marchés, obstruer les hôpitaux, immobiliser l'armée, couper les réseaux internet...
C'est un air de grève générale et de paralysie nationale qui n'a pas été décidé par le peuple mais imposé par le laisser-aller et l'inconscience dans la gestion du pays.

L'orage avant la tempête

La fermeture des écoles, la léthargie économique, la pénurie générale, les dysfonctionnements logistiques ressemblent à l'orage qui annonce une grande tempête. Le point de non-retour a été atteint. Le sort du régime semble scellé. Les prochaines heures seront décisives. Si le convoi de Kenieba échoue, Bamako, ne se relevera pas de cette énième déconvenue : ce sera le black-out irrémédiable. Plus d'électricité, de transports, de pain, bref, une descente aux enfers. Le navire Mali ne tangue plus, il chavire. Les Généraux sont sûrs de périr. Pourvu qu'ils n'emportent pas dans le déluge, un peuple dont ils ont fait un damné sur terre.

Dieu sauve le Mali de ses dirigeants toxiques et enfants de malheurs.

Samir Moussa

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Mali – Le bal des traîtres : quand les Kel Ansar enterrent leurs morts sous les lustres de la honte et que leurs chefs d...
26/10/2025

Mali –
Le bal des traîtres : quand les Kel Ansar enterrent leurs morts sous les lustres de la honte et que leurs chefs dansent sur les tombes de leurs morts.

Dimanche 26 octobre 2025.
Sous les lustres du mensonge.

Ils se sont réunis en grande pompe au centre international de conférences de Bamako (CICB), sous les projecteurs et les tapis rouges, pendant que les foyers s’éteignaient faute de carburant, que les routes se vidaient, que le pays se mourait.

Le samedi 25 octobre 2025, Bamako, asphyxiée par la pénurie, a encore trouvé le moyen de briller de faux éclats.

Au Centre International de Conférences de Bamako (CICB), la junte militaire s’est offert un décor de théâtre pour faire oublier la déroute nationale. Sous le haut patronage du Général Assimi Goïta et le parrainage du Général Ismaël Wagué, s’est tenu un “Conseil général des Kel Ansar et de leur troupeau d’arrivistes repus de Bamako, ces complices du pouvoir qui dépecent les communautés touarègues, les grillent et s’en repaissent comme d’un festin. ” — une mascarade organisée et financée à coups de millions pour offrir à la dictature un visage de paix, pendant que le peuple crève.

Le maître de cérémonie : l’Honorable Abdoul Magid Ag Mohamed Ahmed, alias Nasser Ansary, qui s’est autoproclamé Amanokal des Kel Ansar.
Le malheur du Mali, c’est que même ses symboles se prostituent. Le nommé Abdoul Magid Ag Mohamed Ahmed, alias Nasser Ansary, s’est autoproclamé “Amanokal des Kel Ansar” comme on enfile un costume pour un carnaval. L’homme parade en chef, alors qu’il n’a ni tegue (honneur), ni assak (dignité). Il parle d’unité tout en divisant, de paix tout en trahissant, d’honneur tout en vendant son peuple au régime qui a massacré les siens.

Comment un homme sans légitimité, imposé par la flatterie et la peur, peut-il oser se réclamer de la lignée du grand Mohamed Ali Ag Attaher Al Ansari, ce résistant historique, martyr de la dignité touarègue? L’un a résisté à l’oppression, l’autre s’y soumet. L’un a porté la fierté des siens en exil, l’autre rampe à Bamako en quête de décorations.

Hier, samedi 25 octobre, au Centre International de Conférences de Bamako, Abdoul Magid Ag Mohamed Ahmed – alias Nasser Ansary Amenokal, ce titre qu’il s’est collé sur le dos comme un pansement sur une gangrène – a osé encore orchestrer son grand raout des Kel Ansar et Alliés. Thème ? “Cohésion sociale, Paix et Défense de la Patrie”. Ironie du sort : pendant que ces pantins en costumes brodés sirotaient du thé tiède et se congratulaient sur des résolutions en papier pelure, le pays crevait de faim, de soif d’essence et de soif de justice.
Et dans l’ombre de ces lustres clinquants, les fantômes de neuf innocents – massacrés par les FAMA et leurs chiens de garde russes de Wagner – hurlaient leur indignation. Nasser, ce serpent en tagelmust, a-t-il seulement jeté un regard vers les dunes où dorment ces âmes ? Non. Il préfère danser avec les assassins.

Le décor: drapeaux, tapis rouges, dorures, musiques et discours creux.
Le thème : “Cohésion sociale, paix et défense de la patrie.” Mais le vrai message? Soumission, flatterie et trahison.

Le massacre d’Essakane : le sang encore chaud sous les pas des traîtres

Et comme si la honte ne suffisait pas, le vendredi 24 octobre, veille de leur grotesque spectacle au CICB, une frappe de drones des FAMa, opérée dans la commune d’Essakane, région de Tombouctou, a frappé le cœur de la communauté Kel Ansar. Les engins de mort ont pulvérisé un campement civil à Telout Emimalne, tuant huit innocents, tous des Kal tichghayen : Med Ali Ag Arabe (35 ans), Med Alfaki Ag Issadwalte (27 ans), Maghassa wallet Aboudou (50 ans), Aïcha wallet Baydodji (23 ans), Fadi wallet Almaouloud (17 ans), Azahra Wt Ibba (12 ans), Aïcha Wt Ibba (7 ans), Tana Wt Almouner (5 ans). Des enfants, des femmes, des pères de famille. Aucun combattant. Aucun “terroriste”. Rien que des vies, arrachées par des drones maliens téléguidés par la folie et la haine.

Et que font, le lendemain, Nasser et sa clique de courtisans?Ils dansent le Takamba sous les lustres du CICB, au milieu des assassins, en chantant la “cohésion nationale” et la “paix retrouvée”.Pas une minute de silence. Pas une parole de deuil. Pas une prière pour ces âmes massacrées. À croire que cette cérémonie a été organisée pour célébrer le massacre de la veille.

Cette énième trahison illustre à quel point Nasser et ses complices ont renoncé à défendre leur propre peuple, préférant servir de paravent folklorique à la junte plutôt que d’honorer les morts d’Essakane. Ils ont vendu leur communauté, troqué la mémoire contre des applaudissements, abandonné leurs martyrs comme on jette des chiens abattus dans le sable.
Leur silence sur ce crime est plus qu’une lâcheté — c’est une complicité morale, une souillure historique.

Nasser, le faux Amanokal : imposture et duplicité.

Dans l’ombre des dunes du Sahara, un homme sans scrupule a décidé de profaner la mémoire de son peuple. Nasser Ansary, l’homme aux titres inventés, s’est autoproclamé chef suprême d’une communauté qu’il ne représente pas.
Soutenu par des forces extérieures qui cherchent à briser l’unité touarègue, il se pare d’une légitimité qu’il n’a jamais eue, distribue des promesses qu’il ne tiendra jamais, et s’incline devant ceux qui massacrent les siens.

Les Kel Ansar murmurent avec honte :

“Comment un homme dépourvu de tegue (honneur) et d’assak (dignité) peut-il prétendre incarner nos ancêtres ?” Là où un vrai chef symbolise la sagesse, la justice et la droiture, lui symbolise la flatterie, la cupidité et la compromission. Son autorité est une farce, son trône un mirage, son titre une insulte.

Les folklores du ridicule.

Pour comprendre Nasser, il faut convoquer les figures du folklore universel :
1. Le Roi Nu – il parade en croyant impressionner, alors qu’il ne porte que la honte de ses trahisons.
2. Le Renard Trompeur – rusé mais lâche, qui manipule pour son propre profit avant d’être démasqué.
3. Le Griot Corrompu – qui vend sa voix aux puissants et trahit la mémoire de ses ancêtres.
4. Le Pitre de la Cour – bouffon grotesque qui croit régner, mais amuse le tyran par son ignorance.
5. Le Marchand de Vent – vendeur de mirages, promettant l’unité pendant qu’il sème la division.

Voilà le portrait de Nasser : un amalgame de vanité, de duplicité et d’insignifiance.
Un homme qui croit incarner un peuple, alors qu’il en a perdu l’âme.

Les morts trahis deux fois

Mais le plus abominable n’est pas la comédie du CICB. Le plus abominable, c’est ce qui s’est passé le 10 janvier 2025, à l’État-Major Général des Armées. Ce jour-là, Nasser et une délégation de six notables autoproclamés – Ali ag Oumar, Mahta ag Enaderfé, Meti ag Mossa, Oumar ag Hamama, Boharata ag Hamama, et Nasser lui-même –
se sont rendus, dociles et souriants, dans les bureaux des assassins de leurs propres enfants.

Car faut-il le rappeler ?
Rappelons les faits, ces faits que la junte enterre sous des tonnes de propagande, mais que l’histoire, impitoyable, grave dans le sable du Sahara. Le 2 janvier 2025, entre Dioura et Gargando, une famille entière des Kel Ansar a été fauchée comme du bétail par les balles des FAMA et des mercenaires de Wagner. Neuf vies arrachées dans un bain de sang gratuit, be***al.

Neuf membres de la communauté Kel Ansar – des femmes, des hommes, des enfants, dont une femme enceinte portant en elle l’espoir d’une nouvelle vie – ont été exécutés par les FAMa et leurs supplétifs russes de Wagner.
Abattus, massacrés, sans raison.
Des innocents, tués parce qu’ils étaient là.

Les corps jetés comme des déchets dans le désert, les preuves effacées par ces “professionnels” que Nasser ose aujourd’hui louer.
Ce crime a été documenté, Human Rights Watch l’a dénoncé, l’ONU a hurlé son outrage : crimes de guerre, peut-être crimes contre l’humanité.
Mais à Bamako ? Silence radio, ou plutôt, un communiqué lénifiant.

Et que font leurs représentants ?
Ils ont osé : se rendre à l’État-Major Général des Armées, là même où furent décidés les ordres meurtriers. Ils ont souri, pris la parole, serré les mains de ceux qui ont du sang sur les uniformes.
Mais jamais un mot pour les morts. Jamais un mot pour ces neuf innocents, hommes, femmes et enfants. Aucune exigence de vérité, aucune mention de justice, pas une prière, pas un mot pour les âmes suppliciées. Leur silence a été plus glaçant que le crime lui-même.

Ils ont osé dire que la rencontre fut “positive”.
Ils ont remercié leurs hôtes pour leur “écoute”.
Et ils ont quitté la salle “confiants dans les démarches entreprises”.

Mais quelles démarches ?
Quelle enquête ?
Quels résultats ?

Les questions qui tuent

Alors, posons-les, aujourd’hui neuf mois après, ces questions que leurs consciences refusent :
• Où est la commission d’enquête promise par l’État-Major ?
• Où sont les conclusions ?
• Quels sont les noms des officiers responsables ?
• Quelle justice a été rendue ?
• Quelles réparations ont été offertes aux familles ?
• Quelle autorité a présenté ses excuses ?
• Quel ministre, quel général, quel président a versé une larme ?
• Pourquoi les dépouilles n’ont-elles pas été réclamées pour une inhumation digne ?
• Qui a décidé d’abandonner les corps au désert, et au bénéfice de qui ?

La réponse tient en un mot : Aucun.
La junte n’a rien fait, parce qu’elle n’a rien à craindre.
Et les traîtres, eux se compromettent , et se taisent.

La délégation de la honte.

Ces six hommes ont trahi deux fois :
d’abord en ne défendant pas leurs morts, ensuite en piétinant leur mémoire.
Ils ont préféré les courbettes à la colère, les flatteries à la vérité, le silence à la justice.
Leur audience à l’État-Major a été une insulte.
Un simulacre de dialogue entre des criminels et leurs complices. Un théâtre de marionnettes, joué sur les ruines de la dignité.

Leur communiqué, grotesque, pue la soumission :
pas un mot sur les crimes, pas une exigence de justice, pas même une prière.
Ils ont salué les bourreaux.
Ils ont félicité les assassins.
Et ils ont trahi leurs morts.

Nasser et sa délégation de marionnettes – Ali, Mahta, Meti, Oumar, Boharata –, ne sont que des griots corrompus, vendant la parole ancestrale pour flatter les puissants du moment ; des renards trompeurs des contes sahariens, rusant pour un os, divisant pour régner ; des marchands de vent, promettant unité et paix avec des discours vides, livrant les terres et l’honneur aux oppresseurs.
Le peuple Kel Ansar – ancré dans sa sagesse millénaire – vous rejette.
L’histoire, ce juge impitoyable, vous jugera plus durement que les balles de Wagner.
Les martyrs – Enaderfé, sa femme enceinte, l’enfant au berceau, les six hommes fauchés, les trois femmes brisées – les martyrs d’Essakan et tous les martyrs de la communauté touareg, exigent justice, non pas des mots, mais des actes.
La fin de l’impunité est à ce prix.
Tant que vous festoyez pendant que votre peuple est massacré, le pays saigne, la paix restera une illusion, et la cohésion,un mensonge.

Le Mali d’aujourd’hui ne manque pas de titres ni de cérémonies. Il manque de vérité, de justice et d’honneur.

La sentence de l’histoire

L’histoire, elle, ne se trompe jamais de camp.
Elle n’oublie ni les martyrs, ni les traîtres.
Elle ne pardonne ni la lâcheté, ni la compromission. Le sang des neuf innocents crie encore, et criera longtemps.
Et ce cri, ni les mensonges de la junte, ni les courbettes de Nasser, ne pourront l’étouffer.
Les peuples finissent toujours par juger ceux qui les ont trahis. Et le désert, lui, n’oublie jamais les pas des lâches.

Samir Moussa

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Mali-urgent:D'un convoi à un autre : de l'instinct de survie à l'énergie du désespoir.Les jours se suivent et se ressemb...
25/10/2025

Mali-urgent:

D'un convoi à un autre : de l'instinct de survie à l'énergie du désespoir.

Les jours se suivent et se ressemblent au Mali avec une junte aux abois et des populations sevrées du minimum vital. La crise de carburant qui est un véritable casse-tête pour les dirigeants auto-proclamés et un cauchemar pour les citoyens semble un problème insoluble. Toutes les solutions envisagées cachent mal l'impuissance des putschistes et leurs difficultés à faire face à une demande sociale, d'une manière générale, aux urgences qui se multiplient. A défaut de réponses concrètes et définitives, l'on tente de colmater les brèches et de parer au plus pressé, en vain.

Après le convoi mobilisé dans la précipitation qui n'a eu que des effets limités quoique célèbré, à grandes pompes, un autre, tout aussi dérisoire et ridicule est en cours de préparation. La junte à l'agonie tente le tout pour le tout pour prolonger ses jours de plus en plus menacés et incertains.
Les putschistes sombrent, malheureusement, le Mali avec eux. Pénuries, lassitudes et désespoir sont le lot commun et quotidien.

Depuis l'indépendance du pays, il n'y avait pas eu un manque de carburant aussi préoccupant. Même les pays en situation de guerre sont mieux lotis. Une capitale, dans une paralysie absolue, coupée du reste du monde, plongée dans le dénuement total, c'est inédit dans l'histoire contemporaine. Le peuple malien n'a jamais souffert autant ni n'a été encore éprouvé comme aujourd'hui. Les stations service ne servent plus à rien car n'ayant pas leurs dotations. Elles subissent de longues files d'attente d'automobilistes. Des attroupements incontrôlables traduisant une résignation silencieuse et un désarroi bruyant. Un sinistre tableau : des motos abandonnées, des ambulances immobilisées, des groupes électrogènes éteints. Le marché noir a pris le relais avec des spéculations sur les prix et la surenchère provoquée par la rareté. Alors que le peuple agonise, les militaires se frottent les mains. Ils écoulent sur le marché à leur profit les stocks de carburant encore disponibles. Le bidon de 20 litres se négocie jusqu'à 35.000 cfa.
L'armée qui a pour mission sacrée de protéger et défendre les personnes et leurs biens et de surveiller les frontières , fait de la contrebande et se nourrit de la misère nationale.

Un pays verrouillé.

Toutes les grandes routes du pays sont désormais contrôlées, de mains de fer, par le GSIM qui impose un embargo strict et sélectif sur les importations de produits pétroliers.
Les check-points installés sur les axes stratégiques, laissent passer les camions transportant des vivres, des médicaments, des denrées de première nécessité. Chaque cargaison est passée au peigne fin. Les fûts de carburant sont machinalement débarqués avant d'être confisqués ou détruits pour empêcher toute livraison à Bamako.

Ainsi, le GSIM a trouvé le moyen le plus radical pour asphyxier le régime militaire : couper le souffle énergétique du pays. Ce blocus méthodique est une guerre qui n'implique pas de bombes ni n'appelle à une confrontation directe, sanglante et meurtrière. Le carburant s'est révélé une arme fatale.

Le pari désespéré d'un convoi de la dernière chance.

Face à l'impasse et à l'approvisionnement impossible du pays, la junte, déboussolée et paniquée, tente une manœuvre dilatoire et tortueuse: un convoi de citernes par l'axe Dakar-Kenieba-Bamako. Un itinéraire sur des routes secondaires, des pistes rurales. Un réflexe de survie désespéré et suicidaire. Peut-être que la nouvelle trouvaille est considérée comme l'ultime recours sinon la planche de salut.
Il ne s'agit pas d'une stratégie réfléchie et bien mûrie mais d'un cri de SOS et d'un palliatif logistique.

En effet, toutes les routes et pistes secondaires aux frontières avec la Côte d'Ivoire ou assurant les transactions avec ce pays, sont désormais impraticables et dangereuses, malgré les moyens militaires et humains d'escorte mobilisés : blindés, drones, hélicoptères, mercenaires russes. Les convois, en provenance de la Côte d'Ivoire, ont été bloqués, incendiés. Ceux qui ne l'ont pas été, la colonne de rescapés, n'ont pas pu atteindre la capitale.

En désespoir de cause, la junte se tourne vers l'axe Dakar-kenieba, une voie aléatoire, risquée et potentiellement mortifère. Cette route qui longe la frontière sénégalaise et traverse la région aurifère de kenieba, est aujourd'hui considérée comme le dernier espoir d'approvisionnement de Bamako. Dans les faits, selon les indiscrétions, ce convoi de sauvetage, très improbable, doit démarrer son aventure d'ici 24h à 48h. Bien sûr, sous forte escorte. Nul ne peut parier qu'il arrivera à destination avec toutes les incertitudes. S'agit-il d'un baroud d'honneur pour un pouvoir, à bout de souffle ?

Derrière, un plan de sauvegarde, un parcours de la mort.

Le trajet prévu, long de plus de 1200 km, n'est pas hospitalier. Il est jalonné de peur et transpire l'insécurité. Il se décline ainsi qu'il suit: Dakar-Kaolack-Tambacounda--kedougou- Saraya- kenieba- kita-kolokani- Bamako.
Un tronçon épuisant qui, dans le meilleur des cas, exige plus de 24h de voyage. Dans un contexte d'un pays livré à la guerre, c'est un saut périlleux dans l'inconnu. Les étapes les plus critiques, sont Saraya-kenieba et kenieba-kita, à cause de nids de poule , de ponts effondrés, de pistes de latérite et de possibles embuscades.

Le convoi, lourdement, escorté, devrait mettre 4 à 5 jours avant d'atteindre la capitale, si jamais il arrivait à passer son test et réussissait un exploit.
Chaque citerne est une potentielle cible, chaque virage, un piège, chaque kilomètre, un calvaire.
Tout cela est l'illustration d'un pays, en ruines, le symbole d'un Etat, incapable d'assurer, convenablement, son ravitaillement.

Régner sans gouverner , lutter pour la survie.

Le nouveau convoi n'est pas une opération qui dénote d'un sursaut quelconque ou laisse entrevoir des perspectives prometteuses et rassurantes, c'est plutôt la énième confession publique de l'effondrement d'un pays, de la déliquescence d'un Etat.
La junte a perdu son âme et bradé sa crédibilité : plus aucune autorité sur le territoire national annexé, ni la moindre marge de manœuvre. C'est le déclin total et pathétique. Après avoir échoué dans les corridors ivoiriens, elle s'en remet à une piste frontalière rurale qu'aucun Etat sérieux, conscient et responsable ne pourrait considérer comme alternative.

Le Mali est à la frontière du désastre et de la survie. Les prochaines 72h seront décisives. Si le convoi échoue, Bamako sera précipitée dans le chaos : plus de transports, plus d'électricité, plus d'Armée opérationnelle, plus d'hôpitaux...
L'Etat cessera de fonctionner, englouti dans l'ocean des dérives et la débâcle de dirigeants illégaux et illégitimes.

Le crépuscule des imposteurs

Le convoi , venu de la côte d'Ivoire afin d'entretenir l'illusion de la fin d'une crise, n'était qu’une grotesque mise en scène. Celui attendu de Kenieba est le comble du désespoir. C'est la dernière digue avant la rupture, le dernier souffle d'un régime moribond.
Le Mali est un champ de ruines. Le pays n'est plus administré, les populations sont retenues en otage par une junte assoiffée de pouvoir , insouciante et médiocre. Dans ce chaos, le GSIM règne en maître absolu, ayant le territoire sous sa coupe.

L'on assiste à la fin funèbre d'un régime , acculé de toutes parts, se débattant dans le flot des malheurs qu'il a provoqué et n'a eu de cesse d'entretenir dans sa course effrénée à la reconnaissance, à la légitimité et à la Présidence à vie. Qui sème le vent, récolte la tempête !

Samir Moussa

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