
04/06/2025
On ne construit pas l’avenir en oubliant d’où l’on vient.
C’est en gardant cela à l’esprit que j’ai décidé de poser mon tout premier investissement, non pas ailleurs, mais chez moi, à Abobo. J’ai ouvert un salon de coiffure moderne, avec tout le confort nécessaire, parce que je crois fermement que nos jeunes, nos enfants, méritent aussi de vivre le meilleur, ici même, chez eux.
Abidjan ne doit pas se résumer au Plateau ou à Cocody. Le développement doit aussi passer par Abobo.
À peine lancé, j’ai failli abandonner… Tellement de défis, d’obstacles, d’épuisement — physique, psychologique et surtout financier. Mais chaque fois que j’ai voulu tout lâcher, je me suis rappelé une chose essentielle : je ne le faisais pas pour moi, mais pour le quartier.
C’est cette pensée qui m’a donné la force de continuer.
Et quand j’ai vu les jeunes du quartier, fiers, motivés, aller jusqu’à organiser un match de gala pour inaugurer le salon, ce dimanche 1er juin, j’ai compris que ce projet avait déjà commencé à porter ses fruits.
Ce geste m’a profondément touché. Il montre à quel point ce lieu compte pour eux.
Aujourd’hui, voir leurs sourires, leur enthousiasme, leur reconnaissance… c’est bien plus qu’une récompense. C’est une guérison.
Merci au Seigneur Allah de me donner la force d’aller au bout, malgré tout. Ce n’est que le début. Le chemin est encore long, mais le cœur y est, et la vision aussi.
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El Hadj Youssouf Bamba
Hadj Yooss barber