03/08/2025
🔴🇨🇩 Polémique autour du décès de Blanche Tunasi depuis quelques jours, le pasteur Marcelo Tunasi déballe tout .
"On a choisi la voie de la diffamation publique. Leur objectif : me nuire personnellement et anéantir le ministère. Ils me l'ont dit clairement : « Nous allons détruire ton ministère, nous allons détruire ta réputation, nous allons détruire l’Église. »
Récemment, un appel anonyme venu d’Afrique du Sud m’a confirmé ce plan. La personne a affirmé détenir plusieurs enregistrements vocaux dans lesquels Blanche se confiait à sa maman.
Un jour, je parlerai de tout ça. Ces paroles, arrachées de leur contexte et de leur timing, me font passer pour un mauvais mari, et notre couple, pour un couple détruit. Alors que la plupart d’entre vous ici savent combien nous nous aimions.
Mais dans chaque couple, il y a des temps, des périodes, des petites frictions... comme dans tous vos couples.
Et en 18 ans, jamais nous n'avons parlé de divorce. Je ne l’ai jamais frappée, je ne l’ai jamais insultée, je ne l’ai jamais tapée. Après 18 ans de mariage, je lui ai redemandé un mariage. Je suis allé prêcher dans l’église de mon fils Olivier, au Botswana. Tout ce qu’il m’a donné pour me bénir, je lui ai acheté une bague en diamant et je lui ai redemandé un mariage. Elle avait même témoigné dans une émission ici.
Quand vous voyez ses dernières vidéos, cette femme était heureuse, elle était épanouie. Aujourd’hui, on veut transformer toute cette belle histoire en un couple détruit. C’est totalement faux. Ceux qui veulent me croire, croiront. Ceux qui ne veulent pas, ne croiront pas. Mais je sais qui je suis devant Dieu, et je sais comment j’ai tout fait pour que cette femme ne manque de rien. De rien. Et encore de rien.
Je ne sais pas si, un jour, Oracle pourra m’appeler, et je l’enregistrerai pour, un jour, sortir ces enregistrements. Parfois, j’ai l’impression d’être dans un film.
Il m’a aussi été faussement reproché qu’Esther venait déjà à Kinshasa du vivant de Blanche. Ce qui est faux. Vous pouvez aller à la DGM. C’est seulement le mercredi qu’elle est venue. Et d’ailleurs, à son arrivée à l’aéroport, la DGM devait l’accompagner, car c’était sa première fois. Je l’ai rencontrée après le départ de Blanche, à travers un ami.
Avant cela, je ne la connaissais pas. On ne se connaissait pas. Et on dit que j’allais souvent au Canada, plus de dix fois. De toute ma vie, je suis allé au Canada seulement deux fois, pendant que Blanche était vivante. Et après, je voulais y aller, mais je n’ai pas eu le visa.
Ceux qui font mes démarches de visa pour le Canada sont là. Je ne suis même pas allé trois fois au Canada dans ma vie. Et ce qui est pire, on dit que j’ai pris ses biens, ses sacs... C’est plutôt ses habits que j’ai mis dans des sacs-poubelles pour donner à la belle-famille.
Est-ce que toi, tu gardes tes habits dans des sacs-poubelles, pour que moi, j’aie des sacs-poubelles à mettre des vêtements ? On a mis ses habits dans des valises et dans de gros sacs, parce qu’il y en avait beaucoup. Quand ils sont venus prendre les habits, ils pensaient qu’il n’y en aurait que quelques-uns. Il n’y avait pas assez de place dans leur voiture. J’ai dû leur prêter même un bus pour les emporter.
Il y avait au moins quatre grandes valises, et de grands, grands sacs — les sacs qu’on utilise quand on a trop de vêtements. Mais ce ne sont pas des sacs-poubelles. Plus de six, si je n’ai pas oublié. J’ai même la photo. Je compte, parce qu’il faut être précis.
Quatre valises, et un, deux, trois, quatre, cinq, six grands sacs. Et si certains doutent, je vais tout envoyer au président des départements. Vous aurez les photos.
Tout ça, pourquoi ? Et ce qui est terrible : on m’accuse même de l’avoir tuée. Alors qu’elle est décédée d’une crise cardiaque, à l’hôpital, suite à une opération.
Et on m’a posé la question : « Elle est morte de quoi ? » Je leur ai répondu : « On l’a opérée. Elle n’a pas supporté l’opération. » Le même jour, quand je suis arrivé avec son corps, la famille paternelle m’a encore posé les mêmes questions, devant dix, quinze personnes. J’ai expliqué. Ils savent de quoi elle est morte.
Et aujourd’hui, au Congo, si tu deviens grand, c’est que tu tues les gens. Quiconque meurt à côté de toi, c’est toi qui l’as tué. Le jour où Dieu t’élèvera, tu comprendras cela. Tu dois prier pour que tout le monde vive longtemps. Car si les gens commencent à mourir, c’est toi qu’on accusera.
Comment puis-je tuer la mère de mes enfants ? Priver Tabiri de sa maman ? Comment ? Même toi, qui viens de te convertir, tu ne peux pas faire une telle chose. Moi, serviteur de Dieu.
Elle est partie en Turquie samedi. Je l’ai rejointe dimanche. On s’est même rencontrés avec papa à l’aéroport. Elle était déjà partie.
Elle me disait de venir, car pour son opération, il fallait que le mari signe. Je suis arrivé, j’ai signé. Même pour une césarienne, on signe. Elle est partie. Elle n’est jamais revenue.
Et son corps est revenu vite. Frère, le problème, souvent, c’est que les gens attribuent aux autres leur pauvreté. Quand il n’y a pas les moyens, quelqu’un peut mourir lundi, et le corps ne rentre qu’après deux semaines de cotisation.
Mais quand Dieu t’a béni, quand tu as des relations, et que même le médecin est touché par ce qui t’est arrivé… C’est ce médecin qui a tout fait.
J’ai dit : « Je ne peux pas dormir dans votre pays. Je ne peux pas supporter. Je dois partir demain. » Mes enfants ne peuvent pas rester là, en train de pleurer dans ce pays. Il m’a demandé : « Qu’est-ce que tu veux que je fasse ? » J’ai dit : « Fais tout, que je rentre. » Il a tout fait.
Et on est venus. Et maintenant, c’est de la sorcellerie. Comment ? Quelqu’un peut mourir, et vous prenez directement le corps, vous l’amenez ? C’est trop vite. Donc, vraiment, c’est terrible. Vraiment, le niveau de raisonnement que nous, Congolais, avons atteint...
Vraiment, que les écoles recommencent. Je ne sais pas...
Tout cela n’est rien d’autre qu’un chantage motivé par l’appât du gain. Car cette personne m’a dit : « Donne-nous l’argent. Nous avons des vocales. Sinon, nous allons te détruire. » Tout cela, c’est un chantage motivé par l’appât du gain. Pourtant, malgré tout, j’étais disposé — je suis encore disposé — à donner 250 000 dollars par respect pour Blanche, pour sa famille, et pour la paix. Mais je ne peux pas accepter l’injustice d’une exigence démesurée de 800 000 dollars.
Comme je vous le dis toujours, cette Église n’appartient pas à mes enfants. J’ai investi 26 ans de ma vie dans cette Église, mais rien ne leur appartient. Qu’est-ce que mes enfants auront ? Les quelques biens que j’ai, ce sont eux qui en hériteront.
IRIS Medias Iris Medias
Ils ne viendront jamais vous déranger ici. Et donc, je ne peux pas donner, par peur ou par chantage, ce qui leur revient. Ils diront : « Tu es quel genre de père ? » Et l’Église, ce n’est pas pour eux. Et ce que tu as, ce n’est pas pour nous.
Je ne le ferai pas. C’est pourquoi j’aimerais dire aux veuves et aux veufs : ne vous laissez pas dépouiller. Ne vous laissez pas dépouiller. Ne vous laissez pas dépouiller.
Ce que je prêche, je le vis. Mon combat, c’est de vivre ma prédication, mon message. Mon combat, c’est le message de la sainteté qui dérange.
Je rends grâce à Dieu pour toutes mes épreuves et tous mes combats.
Je suis l’un des hommes de Dieu aujourd’hui les plus persécutés de ma génération. Quand je regarde mes amis, mes pères, parfois je me dis : « Satan vous a oubliés ou quoi ? » Mais je rends grâce.
Ça fait de nous une Église 4x4. Les gens sont étonnés : comment cette Église n’est pas morte ? D’ailleurs, elle grandit."
AKOI MEL / IRIS MÉDIAS