02/06/2025
SANDJI BÊ BÊ NÂN
En ce mois de juin,
La pluie s’abat sur la terre comme une larme silencieuse d’un ciel mélancolique, teintant le paysage de ses nuances griefs et gris.
Elle déverse ses larmes avec une intensité poignante, effaçant les éclats de l’été naissant, laissant derrière elle un monde alangui, où la lumière hésite à percer le voile sombre.
Chaque goutte, fine et froide, semble porter le poids d’un chagrin ancien, comme si la nature elle-même pleurait la fin d’une insouciance estivale, remplacée par une attente douloureuse du soleil, qui semble avoir oublié de revenir.
Le vent, complice de cette tristesse humide, souffle en hurlant, faisant danser les arbres sous une pluie battante, en un ballet désespéré.
La terre, mouillée et fatiguée, respire à peine, comme elle aussi attend un signe d’espoir.
Les rues, désertées ou noyées dans les flaques, reflètent un ciel chargé de regrets, miroir d’une âme en quête de lumière.
La pluie ne cesse pas, allant de paire avec la mélancolie, conférant à ce mois de juin une atmosphère où la beauté s’efface dans une grisaille sourde.
Tout semble suspendu, comme si l’éclat de l’été était repoussé, laissant place à une saison suspendue entre douleur et attente, dans le silence lourd de la pluie qui ne veut pas cesser.
Et pourtant, dans cette noire grisaille, il subsiste une promesse silencieuse : celle du renouveau, des soleils à venir derrière les nuages, et de la fin d’un cycle où la pluie, dans sa douleur translucide, prépare le sol à accueillir de nouvelles fleurs, de nouvelles couleurs.
Mais pour l’instant, tout reste suspendu, captivé par la mélancolie douce et insistante de cette pluie qui semble pleurer l’éphémère, sous un ciel lourd de souvenirs.
Soyons tous prudent en cette période de pluie.
LePhotographe_National
Wilfried EKOE Yapi Hugues
Artiste Photographe
Photographe environnemental
Wilfried Ekoe
SANDJI BÊ BÊ NÂN
En ce mois de juin,
La pluie s’abat sur la terre comme une larme silencieuse d’un ciel mélancolique, teintant le paysage de ses nuances griefs et gris.
Elle déverse ses larmes avec une intensité poignante, effaçant les éclats de l’été naissant, laissant derrière elle un monde alangui, où la lumière hésite à percer le voile sombre.
Chaque goutte, fine et froide, semble porter le poids d’un chagrin ancien, comme si la nature elle-même pleurait la fin d’une insouciance estivale, remplacée par une attente douloureuse du soleil, qui semble avoir oublié de revenir.
Le vent, complice de cette tristesse humide, souffle en hurlant, faisant danser les arbres sous une pluie battante, en un ballet désespéré.
La terre, mouillée et fatiguée, respire à peine, comme elle aussi attend un signe d’espoir.
Les rues, désertées ou noyées dans les flaques, reflètent un ciel chargé de regrets, miroir d’une âme en quête de lumière.
La pluie ne cesse pas, allant de paire avec la mélancolie, conférant à ce mois de juin une atmosphère où la beauté s’efface dans une grisaille sourde.
Tout semble suspendu, comme si l’éclat de l’été était repoussé, laissant place à une saison suspendue entre douleur et attente, dans le silence lourd de la pluie qui ne veut pas cesser.
Et pourtant, dans cette noire grisaille, il subsiste une promesse silencieuse : celle du renouveau, des soleils à venir derrière les nuages, et de la fin d’un cycle où la pluie, dans sa douleur translucide, prépare le sol à accueillir de nouvelles fleurs, de nouvelles couleurs.
Mais pour l’instant, tout reste suspendu, captivé par la mélancolie douce et insistante de cette pluie qui semble pleurer l’éphémère, sous un ciel lourd de souvenirs.
Soyons tous prudent en cette période de pluie.
LePhotographe_National
Wilfried EKOE Yapi Hugues
Artiste Photographe
Photographe environnemental
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