
28/09/2025
Le 17 juin, c’était le début de la fin.
Après de longues années de lutte et d’attente active, le peuple voyait enfin son Leader triompher des geôles des Blancs.
La libération sonnait comme une victoire historique, la promesse d’un nouvel élan pour la gauche ivoirienne.
Mais à peine revenu, les désillusions s’enchaînent :
Humiliation publique de ses compagnons de lutte des premières heures,
Mépris affiché pour son “fils” politique qui avait défendu farouchement son pouvoir,
Piques et railleries adressées, à chaque sortie, à ses camarades de l’opposition.
Le Leader était méconnaissable.
Le choc fut brutal lorsqu’il déclara : « Je ne suis pas venu pour unir l’opposition ».
Comment prétendre reconquérir le pouvoir sans stratégie commune ? Comment gagner sans alliance ?
En plus, un autre aveu troubla les esprits : il dit avoir pensé à son nouveau parti en Belgique, non à La Haye.
Durant toutes ces années d’incarcération, où la méditation était quotidienne, pas un mot sur ce projet. Mais sitôt à Bruxelles, le voilà inspiré.
Dès lors, une évidence se dessina : le PPA-CI n’est pas né de la résistance, mais des officines du régime.
Un instrument habile, conçu pour neutraliser le Leader, diviser l’opposition et ouvrir tranquillement la voie au 4ᵉ mandat d’Alassane Ouattara.
Le PPA-CI, c’est l’œuvre discrète de Dominique.
🇨🇮