01/02/2024
Il aurait pu être footballeur comme ses congénères de la génération dorée de l’académie Mimosifcom révélés un certain 07 février 1999, à la faveur de la Supercoupe de la CAF remportée par l'ASEC Mimosas face à l’Espérance de Tunis.
Tout comme les Zézéto, Aruna Dindane, Maestro, Kolo Touré, etc, Lato Crespino a fait son entrée dans cette prestigieuse académie en 1995. Il caressait le rêve de devenir footballeur professionnel mais il a très vite déchanté, suite à une brouille entre les dirigeants de son club, Jean Marc Guillou et Roger Ouégnin. Il décide alors, la mort dans l’âme, de se consacrer à la musique, sa seconde passion.
Sa carrière artistique démarre donc en 2002 avec son premier album intitulé « Académie », suivi successivement des albums « Gloire » en 2004, « Gloire acte 2 » en 2008, « Réussir partout » en 2012 et « Tu veux ou tu veux pas » en 2019. On se rappelle que « l’avocat défenseur des femmes », comme il se fait appeler, a fait exploser le palais de la culture en 2006 lors d’un concert mémorable devant plus de 4.000 âmes, qui ont communié en parfaite symbiose avec lui.
C’est l’un des artistes Zouglou les plus mélodieux et les plus altruistes. Il n’est pas rare de le voir soutenir ses collègues dans leurs événements et l’on se souvient qu’avec son label, « Lato Crespino Organisation », il avait produit en son temps le groupe « Eliel » et les « Mamans Eléphants ».
Il est également très actif sur les réseaux sociaux où il peut se prévaloir d’avoir une fan-base de près de 200.000 abonnés. Entre les spectacles qu’il offre ici et ailleurs, et ses affaires personnelles qu’il gère, il met également un point d’honneur à entretenir sa communauté avec des sujets d’actualité qu’il décortique avec eux tous les jours dans un esprit de libre controverse.
LGP Marcellin Atissony