08/10/2025
                                            J’ai quitté mon mec une fois admise au concours d’INFAS …
Je me souviens qu’avant d’intégrer l’INFAS, j’étais en relation avec quelqu’un.
Quand j’ai été admise au concours, j’ai décidé de mettre fin à cette relation.
Pas parce que j’avais réussi, mais simplement parce que je ne voulais plus continuer — pour des raisons personnelles que je n’énumérerai pas ici, mais qui n’avaient rien à voir avec mon admission.
J’ai pris cette décision quelques mois avant même de commencer les cours, parce que oui, j’ai ce droit-là : le droit de partir quand je le veux.
Aujourd’hui, avec du recul, je rends grâce à Dieu.
Parce que si cette personne avait été un assa  , j’aurais peut-être perdu la vie —
et les gens auraient dit : “C’est lui qui a financé son concours, elle a réussi et elle l’a quitté.”
Alors que jamais il n’a contribué à mes dépenses pour le concours , ni de près ni de loin.
Mais les rumeurs auraient suffi à salir, à détruire, à accuser.
Et ma famille, qui a tout assumé, aurait subi ces mensonges.
👉 On ne connaît jamais vraiment l’histoire des autres.
Arrêtons de propager des rumeurs qui alimentent des stéréotypes et banalisent la violence.
Aujourd’hui, je veux dire STOP :
❌ Stop aux justifications,
❌ Stop aux meurtres,
❌ Stop à cette société qui cherche toujours à expliquer l’inexplicable.
On ne doit pas apprendre aux femmes comment ne pas mourir.
On doit apprendre aux hommes à ne pas tuer.
Un concours financé, un cadeau offert, un service rendu ne donnent jamais le droit d’ôter la vie.
Derrière chaque féminicide, il y a des mères et des pères meurtris,
des familles endeuillées, des enfants orphelins,
et une société qui se tait beaucoup trop.
Ces femmes étaient des sages-femmes, des infirmières, des techniciennes, des travailleuses, des mères…
pas des objets de vengeance.
✊🏾 Stop aux justifications. Stop aux meurtres
Djeneba Mamourou Coulibaly
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