29/05/2024
Le 25 mai marqua la «Journée Mondiale de l’Afrique ». Á cet effet, le CERASCA a organisé une journée de réflexion sur le thème : «𝗟’𝗔𝗳𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲-𝗠𝗼𝗶 » inspiré de la pensée de Kwame Nkrumah selon laquelle : «𝗝𝗲 𝘀𝘂𝗶𝘀 𝗔𝗳𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻, 𝗻𝗼𝗻 𝗽𝗮𝘀 𝗽𝗮𝗿𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗷𝗲 𝘀𝘂𝗶𝘀 𝗻𝗲́ 𝗲𝗻 𝗔𝗳𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲, 𝗺𝗮𝗶𝘀 𝗽𝗮𝗿𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗹’𝗔𝗳𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝗻𝗲́𝗲 𝗲𝗻 𝗺𝗼𝗶 ». Cette activité a eu lieu à American Corner au sein du Campus 2 de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké de 09 heures à 14 heures et a vu la participation de plusieurs Enseignants-chercheurs, Membres de la société civile, Religieux et Étudiants.
A cet effet, plusieurs communications ont meublé la journée. Nous avons entre autre :
- «𝗚𝗲𝗻𝗿𝗲 𝗲𝘁 𝗴𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝗻𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗽𝗮𝗿𝗶𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗲𝗻 𝗔𝗳𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲 : 𝗾𝘂𝗲𝗹 𝗮𝘃𝗲𝗻𝗶𝗿 ? », par 𝗗𝗼𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗗𝗝𝗘̀ 𝗞𝗼𝘂𝗮𝗺𝗲́ 𝗔𝗻𝗮𝘁𝗼𝗹𝗲, Docteur en Philosophie Politique et Sociale et étudiant à l’École Normale Supérieure. Il mène ses réflexions autour de la pensée de Karl Marx et ses recherches portent essentiellement sur le Genre, le Féminisme africain, l’Éducation et la Démocratie.
De sa communication, il ressort que la situation de la femme africaine s’est considérablement améliorée depuis l’indépendance des États africains. Mais, selon lui, le constat, en Afrique, est que la gouvernance demeure prioritairement une affaire d’hommes. Ce sombre constat est une violation des résolutions de la conférence de Beijing tenue en 1995, où tous les États du monde, y compris ceux d’Afrique, se sont engagés à assurer aux femmes 30% de représentation au sein des gouvernements et autres instances de décision. Pour lui, le problème qui se pose est de savoir si la gouvernance paritaire du genre peut conduire à une gestion équitable des affaires publiques au sein des États africains. Son objectif dans cette communication était de montrer qu’une participation massive des femmes à la gouvernance des États africains est favorable à une gestion optimale des affaires publiques.
- « 𝗟𝗮 𝗾𝘂𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝘀𝗼𝗿𝗰𝗲𝗹𝗹𝗲𝗿𝗶𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗹’𝗲̂𝘁𝗿𝗲 𝗮𝗳𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻 : 𝗿𝗲́𝗳𝗹𝗲𝘅𝗶𝗼𝗻 𝘀𝘂𝗿 𝘂𝗻𝗲 𝗹𝗶𝗮𝗶𝘀𝗼𝗻 𝗮𝗺𝗯𝗶𝗴𝘂̈𝗲» par 𝗗𝗼𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗚𝗻𝗮𝗺𝗶𝗲𝗻 𝗞𝗘𝗦𝗦𝗘, Enseignant-Chercheur à l’Université Alassane Ouattara à Bouaké. Son champ de recherche s’étend à la sorcellerie, aux croyances, aux représentations sociales, à la question de la religion et de la laïcité, à l’imaginaire, aux mythes, aux rationalités et irrationalités.
De cette communication, Dr Kesse affirme que la croyance en l’existence de la sorcellerie est une évidence indiscutable pour la plupart des individus et peuples d’Afrique. Plus qu’une simple évidence, pour lui, chacun semble foncièrement convaincu que non seulement la sorcellerie est une certitude irrécusable, mais aussi qu’elle ferait partie plus fondamentalement encore des données propres à l’Afrique, que l’on devrait prendre en compte dans le décompte de son patrimoine culturel et spirituel. C’est dire que, selon cette manière de percevoir les choses, l’Afrique devrait prioritairement et essentiellement être considérée comme la terre des croyances et des pratiques mystiques, magiques, sorcellaires. En ce sens, elle aurait la primauté sur les autres parties du monde qui auraient reçu de la providence d’autres savoirs et croyances nourrissant leur être, existence et puissance. On a ainsi l’impression d’une corrélation ontologique, intime, insécable, identitaire, entre la sorcellerie et l’être africain.
- « 𝗔́ 𝗹𝗮 𝗰𝗿𝗼𝗶𝘀𝗲́𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗰𝗵𝗲𝗺𝗶𝗻𝘀: 𝗹𝗮 𝗹𝗼𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲 𝗰𝗹𝗲𝗳 𝗱𝗲 𝘃𝗼𝘂̂𝘁𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗽𝗮𝗶𝘅 𝗲𝗻 𝗔𝗳𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲 » par 𝗗𝗼𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗙𝗿𝗲́𝗱𝗲́𝗿𝗶𝗰 𝗢𝗨𝗔𝗧𝗧𝗔𝗥𝗔, Enseignant-Chercheur à l’Université Alassane Ouattara à Bouaké .
Pour lui, l’on ne saurait aborder 𝒍𝒂 𝒋𝒐𝒖𝒓𝒏𝒆́𝒆 𝒎𝒐𝒏𝒅𝒊𝒂𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒍’𝑨𝒇𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆 sans se pencher vers cette notion qui tient à cœur à tous les Africains, vu les différentes crises qui menace la quiétude de tous. La PAIX en Afrique, une notion qui est en à son sens logique, c’est-à-dire bien fondée. Selon le Dr Ouattara, il faut donc en parler avec tout notre bon sens. Sa contribution à cette journée visait à explorer la logique sous-jacente des méthodes traditionnelles africaines de résolution des conflits et leur intégration avec des approches modernes. Il a tenter d’analyser comment les méthodes, telles que les palabres, les conseils des anciens et les cérémonies de réconciliation, reposent sur des principes logiques de holisme, de réconciliation et de participation communautaire. À travers des études de cas au Ghana, au Rwanda, en Afrique du Sud et en Côte d'Ivoire, il a observer comment ces approches ont été appliquées avec succès, combinant les traditions ancestrales avec des mécanismes modernes pour aboutir à des solutions de réconciliation durables. Cette intégration selon lui offre un modèle prometteur pour résoudre les conflits en Afrique, en mettant en lumière l'importance de la compréhension et de l'adaptation des pratiques locales dans la quête de la paix et de la justice.
- « 𝗟’𝗮𝘃𝗲𝗻𝗶𝗿 𝗱𝗲 𝗹’𝗔𝗳𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗳𝗮𝗰𝗲 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗰𝗿𝗶𝘀𝗲 𝗰𝗹𝗶𝗺𝗮𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 : 𝗾𝘂𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗲𝗿𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁𝗶𝘃𝗲𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘂𝗻𝗲 𝘁𝗿𝗮𝗻𝘀𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗷𝘂𝘀𝘁𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝘂𝗿𝗮𝗯𝗹𝗲 ? » par 𝗗𝗼𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗦𝗜𝗔𝗟𝗟𝗢𝗨 𝗞𝗼𝘂𝗮𝘀𝘀𝗶 𝗛𝗲𝗿𝗺𝗮𝗻𝗻, Enseignant-Chercheur à l’Université Alassane Ouattara à Bouaké. Il est aussi Étudiant en Master de sociologie. Ces travaux scientifiques sont principalement centrés sur les questions liées à l’environnement et le développement durable.
De sa communication nous retenons que le changement climatique est devenu la manifestation la plus emblématique d’une crise écologique majeure du XXIe siècle dont la virulence des effets fait courir à l’humanité le risque de l’anéantissement global. De ce fait, si l’Afrique ne contribue pas de façon significative au réchauffement de la planète, ce continent est particulièrement le plus affecté par les effets néfastes des changements climatiques. Elle se réchauffe plus rapidement que la moyenne mondiale, avec des projections plus alarmantes à l’avenir. En dépit des réponses apportées, la coordination africaine du climat n’est pas encore à la hauteur du défi climatique auquel sont confrontées les populations vulnérables. Sa faible capacité d’adaptation accroît davantage sa vulnérabilité. L’ensemble des prévisions montre qu’à l’avenir, l’Afrique sera confrontée à plusieurs problèmes qui vont entraver le développement socioéconomique et susciter d’autres problèmes plus sévères. Cela fait des changements climatiques un défi considérable qui met en jeu l’avenir de l’Afrique. D’où l’intérêt pour lui d’inviter les Africains à réfléchir sur des perspectives durables en matière de lutte contre le changement climatique. L’objectif de son étude était d’appréhender les conséquences présentes et futures du changement climatique en Afrique et de déterminer les leviers d’une réponse climatique africaine efficace pour une transition juste et durable.
- « 𝗟𝗲 𝗣𝗮𝗻𝗮𝗳𝗿𝗶𝗰𝗮𝗻𝗶𝘀𝗺𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲 𝗽𝗿𝗶𝘀𝗺𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗠𝗼𝗻𝗱𝗶𝗮𝗹𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 : 𝗹𝗲𝘀 𝗹𝘂𝗺𝗶𝗲̀𝗿𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝗰𝗼𝘀𝗺𝗼𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝘀𝗺𝗲 𝗸𝗮𝗻𝘁𝗶𝗲𝗻 » a été développé par 𝗗𝗼𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗗𝗲́𝘀𝗶𝗿𝗲́ 𝗚𝗨𝗜, Enseignant-Chercheur à l’Université Alassane Ouattara à Bouaké. Ses réflexions portent sur les nouveaux paradigmes sociaux en rapport à la pensée de Kant, des penseurs du siècle des Lumières et de l’idéalisme allemand. Il s’intéresse particulièrement aux questions liées à la Métaphysique, à l’Éthique et la morale, à l’Éducation et la Culture, de même qu’aux questions religieuses.
De sa communication, il convient de retenir qu’une observation minutieuse des nouveaux paradigmes sociopolitiques en Afrique met en lumière l’aspiration du continent à se défaire de la dépendance occidentale qui, d’une manière ou d’une autre sous-tend l’hibernation sociopolitique et culturelle de l’être-africain. Pour lui, l’Afrique, à travers ses intellectuels, l’ex-puissance coloniale est la cause des crises à la fois présentes et latentes qui dévisagent le continent. S’impose dès lors pour le continent, la nécessité de s’affirmer à partir de sa substance. C’est dans ce contexte que surgit tous azimuts les philosophies et idéologies de contestation à l’image du panafricanisme. Toutefois, quelle appréhension du panafricanisme à l’ère de la mondialisation ? Le projet de cette réflexion s’est voulu une analyse du panafricanisme au sein de la mondialisation à partir du cosmopolitisme kantien. Il s’est agit, en toile de fond, de montrer qu’à partir du cosmopolitisme kantien, la mondialisation recouvre, en tant que concept, l’image d’un palimpseste dont le panafricanisme est un prédicat.
- « 𝗟’𝗔𝗳𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲, 𝗲𝗻 𝗺𝗼𝗶 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲 𝗹’𝗘𝘂𝗿𝗼𝗽𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲𝗻𝗮𝗶𝘀𝘀𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝗲𝗻 𝗘𝗿𝗮𝘀𝗺𝗲 𝗱𝗲 𝗥𝗼𝘁𝘁𝗲𝗿𝗱𝗮𝗺 » par 𝗗𝗼𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗕𝗿𝗼𝘂 𝗗𝗶𝗲𝘂𝗱𝗼𝗻𝗻𝗲́ 𝗞𝗢𝗙𝗙𝗜, Enseignant-Chercheur à l’INSAAC, acteur de la société civile et coordonnateur général du Réseau Africain pour la Promotion des Compétences Féminines dans le Milieu Universitaire (RAPCF-MU).
De cette communication, nous retenons qu’Érasme, penseur de la Renaissance, est un véritable exemple d’intégration. Erasme ne se considérait pas comme un hollandais mais comme Européen. Il fut le citoyen d’Europe à se proclamer Européen de telle sorte que partout où il allait en Europe, il se sentait toujours chez lui. S’il se sentait chez lui, c’est parce que l’Europe était une et il avait en lui les valeurs de l’Europe. Il faut dire que l’Europe de la Renaissance était essentiellement chrétienne. Il avait en lui certaines valeurs chrétiennes telles que l’amour, le partage, l’amitié, la solidarité. Le but de cette communication était une tropicalisation d’Erasme de Rotterdam. L’objectif de cette tropicalisation est d’essayer de voir Erasme à la loupe de l’Afrique contemporaine. Dans ce sens, il faut que l’Afrique soit en nous. L’Afrique en nous signifie que partout où nous allons, nous transportons l’Afrique. Transporter l’Afrique, c’est transporter les valeurs africaines, celles qui font la richesse de l’Afrique ; ce n’est pas l’Afrique de la misère, de la pauvreté, des malédictions. C’est plutôt l’Afrique riche, l’Afrique richissime, l’Afrique de la solidarité vraie, la vraie fraternité, l’Afrique où l’on se sent partout chez lui, l’Afrique de l’hospitalité. C’est cette Afrique que nous avons en nous qu’il a comparé à Erasme, cet infatigable voyageur qui a parcouru toute l’Europe. Il a essayé de lui emboîter le pas en parcourant toute l’Afrique à sa manière. S’il parcourt toute l’Afrique à sa manière, c’est parce qu’il ne sent pas étranger quelque part en Afrique et que l’Afrique est en lui et une comme l’Europe dont rêvait Erasme de Rotterdam qui était une. Les Européens ont fini par réaliser ce vœu cher d’Erasme de l’Europe un pays. Aujourd’hui, il est possible de voyager dans l’espace Schengen sans assez de tracasseries. Ce n’est pas encore pareil en Afrique. Cette communication avait pour objectif essentiel de proposer des pistes pour contribuer à la réalisation de la véritable intégration et unité africaines. La solution proposée est que chaque Africain porte en lui l’Afrique, les valeurs de l’Afrique de sorte que partout en Afrique chaque Africain se sente chez lui.
- «𝗟𝗲𝗮𝗱𝗲𝗿𝘀𝗵𝗶𝗽 𝗳𝗲́𝗺𝗶𝗻𝗶𝗻 𝗲𝘁 𝗮𝘂𝘁𝗼𝗻𝗼𝗺𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗳𝗲𝗺𝗺𝗲 𝗮𝗳𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻𝗲 : 𝗱𝗲́𝗳𝗶𝘀 𝗲𝘁 𝗲𝗻𝗷𝗲𝘂𝘅 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘂𝗻𝗲 𝗔𝗳𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗲𝗻 𝗺𝘂𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 » par 𝗗𝗼𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗩𝗮𝗹𝗲́𝗿𝘆 𝗧𝗔𝗞𝗜, Enseignant-Chercheur à l’Université Alassane Ouattara. Ses réflexions portent sur la Métaphysique, le Genre et les droits de l’homme.
Pour elle, le Leadership féminin et l'autonomisation des femmes en Afrique présentent des défis et des enjeux cruciaux. Malgré les progrès, les obstacles persistent, notamment les normes culturelles, l'accès limité à l'éducation et aux ressources, ainsi que les inégalités économiques et politiques. Pour une Afrique prospère et inclusive, un engagement continu est essentiel pour soutenir et promouvoir les femmes dans des postes de responsabilité.
𝗖𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗷𝗼𝘂𝗿𝗻𝗲́𝗲 𝘀’𝗲𝘀𝘁 𝘀𝗼𝗹𝗱𝗲́𝗲 𝗽𝗮𝗿 𝗹𝗮 𝗿𝗲𝗺𝗶𝘀𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗰𝗲𝗿𝘁𝗶𝗳𝗶𝗰𝗮𝘁𝘀, 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗵𝗼𝘁𝗼𝘀 𝗱𝗲 𝗳𝗮𝗺𝗶𝗹𝗹𝗲 𝗲𝘁 𝘂𝗻 𝗰𝗼𝗰𝗸𝘁𝗮𝗶𝗹.
𝗟𝗲 𝗖𝗘𝗥𝗔𝗦𝗖𝗔 𝗿𝗲𝗺𝗲𝗿𝗰𝗶𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗶𝗯𝘂𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗲𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗶𝗽𝗮𝗻𝘁𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗮𝗺𝗼𝘂𝗿 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹’𝗔𝗳𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲.