17/07/2025
Élection à la présidence du CANFE-CI /une bataille stratégique pour le leadership de l’entrepreneuriat féminin en Côte d’Ivoire
Le 30 juillet 2025, le Caucus national des femmes entrepreneures de Côte d’Ivoire (CANFE-CI) vivra l’un des moments les plus déterminants de son histoire naissante. Ce jour-là, les membres du comité de coordination seront appelées à élire la toute première présidente du conseil d’administration de cette organisation faîtière appelée à jouer un rôle stratégique dans l’écosystème entrepreneurial féminin ivoirien.
Au-delà d’un simple scrutin, il s’agira d’un véritable choix d’orientation pour les années à venir. L’élection cristallise des enjeux majeurs : la structuration d’un réseau national fort, influent et inclusif ; la représentativité institutionnelle des femmes entrepreneures ; et surtout, l’incarnation d’un leadership fédérateur, visionnaire et efficace.
Un tournant fondateur pour le CANFE-CI
Créé dans le sillage de la montée en puissance de l’entrepreneuriat féminin en Côte d’Ivoire, le CANFE-CI ne se veut pas une structure de plus. Il aspire à devenir la faîtière de référence : un véritable levier de plaidoyer, de formation, d’accompagnement technique, d’accès aux financements, et de reconnaissance institutionnelle pour les femmes entrepreneures du pays.
C’est donc dans ce contexte de mutation et d’espoir que s’ouvre cette élection historique. Le choix de la présidente du conseil d’administration ne sera pas simplement symbolique.Il déterminera la trajectoire que prendra cette jeune organisation dans les prochaines années : simple regroupement conjoncturel ou véritable force d’impulsion pour une transformation durable de l’environnement économique des femmes.
Trois figures féminines, trois visions complémentaires
À ce jour, trois profils se dessinent, porteurs chacun d’une ambition forte pour le CANFE-CI.
Aimée Gnamien Aman, femme d’affaires de terrain et actrice engagée dans la lutte contre la précarité, défend une approche inclusive, sociale et structurée.
Rolande Koffi, jeune cheffe d’entreprise dynamique, veut quant à elle propulser la faîtière vers une modernité connectée, agile, et ouverte aux partenariats internationaux.
Mais c’est la candidature de la sénatrice Mariame Jacqueline Dao Gabala qui suscite les attentions et les enthousiasmes .
Soutenue avec ferveur par une large partie du comité de coordination du CANFE-CI, elle incarne, pour beaucoup, une figure de consensus, dotée d’une expérience rare et d’une autorité morale unanimement reconnue.
Le plaidoyer porté en sa faveur le 9 juillet, à la Maison de la Presse, a marqué les esprits par sa force symbolique… et sa capacité à rassembler.
Sa réponse, empreinte de gravité et d’engagement, a résonné comme un appel à la responsabilité collective « C’est un grand challenge. Si j’accepte, c’est pour donner une âme à cette institution. […] Si vous acceptez de m’aider, alors je vais accepter de relever le défi », avait-elle acquiescé. Un tonnerre d’applaudissements a salué ces mots, confirmant une attente réelle, sincère, et partagée.
L’enjeu : consolider un leadership structurant et durable
Au fond, cette élection ne se limite pas à une confrontation de personnalités. Elle met en lumière un besoin impérieux : celui de doter le CANFE-CI d’un pilotage stratégique, capable de répondre aux défis actuels et futurs.Il faudra :renforcer la représentativité institutionnelle des femmes,influencer les politiques publiques,faciliter l’accès aux financements,consolider la mise en réseau tant au niveau national qu’international.
Le poste de présidente du conseil d’administration exigera bien plus qu’un simple charisme. Il demandera :
une vision claire,
des compétences éprouvées,
une capacité à fédérer,
et une posture d’influence capable de faire du CANFE-CI un acteur incontournable du développement économique et social en Côte d’Ivoire.
Vers une nouvelle ère de l’entrepreuneuriat féminin
Le 30 juillet 2025, le CANFE-CI ne choisira pas seulement une femme à sa tête. Il consacrera une vision de l’entrepreuneuriat féminin : structurée, crédible, résolument tournée vers l’impact.
Car ce qui est en jeu, c’est l’avenir même de la faîtière : sa capacité à incarner les aspirations de milliers de femmes entrepreneures, et à porter ,avec pertinence et autorité , la voix d’un secteur en pleine effervescence.
Dans ce scrutin, chaque vote comptera. Mais plus encore, chaque vote devra traduire une ambition collective : celle d’un leadership féminin audacieux, solidaire, et prêt à transformer la réalité.
Le CANFE-CI, plus qu’un réseau veut devenir une force motrice.
Et l’élection du 30 juillet en sera ,sans conteste, le tout premier acte fondateur.
N.G