Club Panafricain universitaire- Section UPGC de Korhogo

Club Panafricain universitaire- Section UPGC de Korhogo Cadre de concertation universitaire sur la solidarité, la liberté, le développement de l'Afrique.

le club panafricain universitaire est une association de jeunes citoyens qui ont une vision commune sur les défis d'une Afrique libre, solidaire, unie, et prospère.

28/01/2025

À Toulépleu, Kouadio creuse la terre.

Avec une pelle rouillée et des mains pleines de boue, il sait pertinemment que l’or qu’il trouvera – si jamais il en trouve – ne lui apportera ni richesse, ni gloire.

Cet or n’est pas pour lui.

Il est pour les intermédiaires, les réseaux bien organisés, et, au bout de la chaîne, les poches profondes de quelques élites bien à l’abri des regards. Pendant ce temps, à Abidjan, dans les bureaux climatisés, on parle de répression et de "tolérance zéro".

Mais Kouadio, lui, ne voit rien venir à part la faim et l’épuisement.

1 098 sites d’orpaillage clandestin. 24 000 orpailleurs. 3 000 milliards de FCFA qui s’évaporent chaque année, comme un mauvais sort jeté sur le pays.

Et l’État regarde tout cela avec une passivité déconcertante, comme s’il s’agissait d’une fatalité inscrite dans le destin de la Côte d’Ivoire. Pourtant, cette richesse appartient à tous, mais seuls quelques-uns en profitent. Les pelles creusent, le mercure empoisonne les rivières, les forêts tombent, et les villages s’enfoncent dans une misère encore plus profonde.

Mais l’or n’est pas le seul à fuir la Côte d’Ivoire.

Il y a aussi le cacao, notre or brun, celui qui devrait être la fierté de notre économie, mais qui, lui aussi, échappe au contrôle. Les producteurs, essorés par des prix dérisoires et des charges toujours plus lourdes, se tournent vers des acheteurs informels, souvent venus des pays voisins, où ils espèrent arracher quelques francs de plus pour leur récolte.

Ce n’est pas de la "contrebande", c’est de la survie.

Comment leur en vouloir ? Lorsqu’on ne peut pas vivre décemment de ce que l’on produit, on finit par tout perdre : la terre, la dignité, et parfois même l’espoir.

Le cacao et l’or ne sont pas simplement deux richesses qui fuient. Ils incarnent un même système d’exploitation, une même injustice structurelle.

Prenons le cacao : depuis des décennies, les multinationales dictent leurs règles, fixent des prix dérisoires et réduisent les producteurs à de simples exécutants d’une chaîne mondiale dont ils ne contrôlent rien.

L’État, qui devrait protéger ces paysans, est aux abonnés absents.

Pas d’infrastructures pour stocker ou transformer localement, pas d’accompagnement pour stabiliser les prix. Et dans ce vide laissé par les autorités, les paysans n’ont d’autre choix que de chercher des solutions immédiates. Alors, certains se tournent vers les acheteurs informels pour le cacao. D’autres, encore plus désespérés, échangent leur houe contre une pelle pour creuser la terre à la recherche d’or.

C’est la même logique : survivre dans un système qui les méprise.

Et les multinationales dans tout ça ?

Elles affichent de beaux logos écoresponsables et parlent de "cacao durable", tout en maintenant une pression infernale sur les petits producteurs. Mais elles ne sont pas seules dans ce jeu cynique.

L’orpaillage clandestin, lui aussi, répond à une demande internationale.

Cet or qui sort illégalement de la Côte d’Ivoire, où finit-il ? Dans les circuits opaques de l’industrie mondiale. Les bijouteries de luxe, les investisseurs avides de matières premières, et même certains pays complices ferment les yeux sur l’origine douteuse de cet or, tant qu’il continue à briller dans leurs vitrines.

Alors, oui, l’orpaillage clandestin est un fléau.

Mais peut-on réellement le combattre en ignorant les marchés internationaux qui l’encouragent ?

Pendant ce temps, Kouadio continue de creuser.

Pas parce qu’il le veut, mais parce qu’il n’a pas le choix.

Comme des milliers d’Ivoiriens dans les zones rurales, il est prisonnier d’une pauvreté qui l’empêche d’accéder à un avenir meilleur.

À Toulépleu, comme dans d’autres régions, beaucoup de routes sont impraticables, les écoles insuffisantes, les centres de santé publics quasi inexistants. Les jeunes, sans perspectives, sont abandonnés à eux-mêmes. Ce n’est pas seulement une question d’or ou de cacao, mais d’un système qui a délaissé les campagnes au profit des villes.

Comment demander à ces populations de protéger l’environnement ou de respecter la loi quand elles n’ont même pas accès à l’essentiel ?

La répression est une réponse simpliste à un problème bien plus complexe.

Et pourtant, on nous parle de répression.

Avec le Groupement Spécial de Répression de l’Orpaillage Illégal (GS-LOI), l’État veut montrer ses muscles. Des gendarmes, des saisies, des satellites pour surveiller les zones minières. Impressionnant sur le papier, mais sur le terrain, les résultats sont bien moins glorieux.

Les pelles continuent de creuser. Les tonnes d’or continuent de disparaître.

Alors, qui est traqué ? Pas les vrais coupables, en tout cas. Pas les réseaux qui organisent l’exportation frauduleuse de cet or. Non, ce sont les Kouadio et leurs pelles qu’on pourchasse, pendant que les "grands" regardent ailleurs.

Et que dire de l’environnement ?

Chaque gramme d’or arraché à la terre coûte une rivière contaminée, une forêt rasée, une biodiversité anéantie. Les sols sont empoisonnés, et les terres agricoles deviennent inutilisables.

Mais qui se soucie de l’environnement quand les profits sont si rapides et si discrets ? Certainement pas ceux qui en tirent bénéfice.

Pourtant, le véritable trésor de la Côte d’Ivoire, ce n’est pas l’or ni même le cacao : ce sont ses terres, ses forêts, ses rivières.

Mais à ce rythme, il ne restera bientôt plus rien à protéger.

Alors, quelles solutions ?

On pourrait parler de régulation, de zones d’orpaillage légal, de programmes pour intégrer ces orpailleurs dans un système durable. On pourrait aussi exiger plus de transparence des multinationales et des acheteurs internationaux pour mettre fin à ce pillage organisé.

Mais soyons honnêtes : tout cela demande une volonté politique qui fait cruellement défaut. Pourquoi résoudre un problème quand on peut simplement le gérer de manière superficielle ?

La répression est une belle façade, mais elle ne s’attaque pas aux racines du mal : la pauvreté, l’absence d’opportunités économiques, et les complicités dans les hautes sphères.

Et pendant ce temps, le cacao continue de fuir, les orpailleurs continuent de creuser, et la Côte d’Ivoire continue de s’appauvrir.

En attendant, Kouadio creuse.

Pas pour devenir riche, mais pour ne pas mourir pauvre.

Et c’est là tout le drame. L’or de la Côte d’Ivoire ne brille pas pour ses habitants. Il disparaît, encore et encore, dans des circuits opaques qui laissent la majorité dans l’obscurité. Et le cacao, autrefois notre fierté, suit le même chemin. La Côte d’Ivoire est en train de perdre ses richesses, et avec elles, son avenir.

L’or clandestin, ce n’est pas juste une pelle dans la terre. C’est une pelle dans la tombe de notre économie, de notre environnement, et de notre dignité.

Mais tant que les vrais coupables dormiront sur des matelas de billets, rien ne changera.

Docteur OSMAN CHERIF a un énorme potentiel pour tenir le débat contraditoire avec n'importe quel analyste politique en C...
22/07/2024

Docteur OSMAN CHERIF a un énorme potentiel pour tenir le débat contraditoire avec n'importe quel analyste politique en Cote d'Ivoire. Il lui faut du temps et de la prudence pour s'imposer. Il est très pertinent et sans complexe dans ces prise de position.
Sauf qu'hier, il s'est trompé sur les chiffres. ll a utilisé les chiffres du DISTRICT DU BAS-SASSANDRA (2 687 176 habitants) au lieu de ceux de la région du GBOKLE (460 980 Habitants). Le Gboklé fait parti du district du BAS-SASSANDRA.

Il va certainement bousculer les analystes politiques et intellectuels actuels.🏃‍♂️🏃‍♂️🏃‍♂️
AFFAIRE A SUIVRE!!!!

« Un matin, je me suis réveillé et j'ai trouvé les enfants de mon voisin buvant du garri avec du sel dans l'enceinte. Il...
19/05/2024

« Un matin, je me suis réveillé et j'ai trouvé les enfants de mon voisin buvant du garri avec du sel dans l'enceinte.

Ils m'ont vu et m'ont salué.

"Oncle, bonjour."

Cria le dernier né.

"Oncle, viens manger."

De manière ludique, je me suis dirigé vers eux.

"Qu'est-ce que tu manges?"

"Gmax." Le premier-né répondit.

Le reste des enfants ont ri.

"Tu veux dire Garri ?"

"Mon oncle, ce n'est pas du garri, c'est du GMax. Une sorte de collation."

J'ai ri.

Je leur ai dit de m'apporter une cuillère et de me laisser les rejoindre.

Ils ont levé la tête et m'ont regardé. Ils ont été choqués.

Le deuxième né toucha le dernier né et dit.

"Va apporter une cuillère à Oncle. Oncle veut manger des collations GMax."

Le garçon entra en courant et revint avec une cuillère.

En prenant une cuillère, c'est à ce moment-là que j'ai réalisé que le Garri n'était pas avec du sucre mais avec du sel.

Les enfants ont commencé à rire.

J'ai fait une pause pendant un moment et j'ai avalé.

"Mon oncle, alors tu mangeais aussi des collations GMax." » demanda le dernier né.

J'ai hoché la tête. Je lui ai dit que je suis un professionnel du Gmax garri.

Leur mère qui a entendu les rires est sortie de la pièce et m'a vu. Elle souriait.

"Oncle, tu bois du garri."

Je lui ai dit que j'avais décidé de rejoindre mes jeunes frères pour manger.

Elle a souri.

"Aujourd'hui, nous n'avons pas de meilleure nourriture à cuisiner que le garri,

J'ai ri.

"Madame, Dieu sait que c'est mon plat préféré.

Le dernier né éclata de rire.

"Oncle comme Gmax o."

Je lui ai dit qu'après avoir mangé, mes jeunes frères et moi (ses enfants) allions acheter des nouilles pour le petit-déjeuner.

Elle a ri.

Les garçons étaient excités. Ils commencèrent à se précipiter sur le garri pour qu'il en finisse rapidement.

Quand nous avons fini de boire du Garri, j'ai emmené les garçons dehors et je leur ai acheté un carton de nouilles.

Lorsque la mère a vu ses enfants porter un carton dans la maison, elle est devenue émue.

Elle m'a dit.

"Mon oncle, c'est la première fois que j'ai quelque chose dans un carton dans ma maison. Voyez comment Dieu bénira ses enfants."

Je lui ai donné de l'argent qui suffirait à cuisiner deux marmites de soupe pour la semaine.

Le premier enfant m'a tenu la main et a dit.

"Oncle, merci."

Il a fait signe aux frères de venir dire merci.

Le dernier enfant a couru et m'a embrassé.

Il a ensuite dit.

"Oncle... Oncle... Dans l'après-midi, tu viendras encore manger du GMax avec nous ba. Nous mettrions du sucre à l'intérieur pour toi."

J'ai essayé de retenir mes larmes.

Avant de mépriser ce repas que Dieu vous a donné à manger, rappelez-vous qu’il y a des gens qui ne sont pas à la hauteur. Soyez reconnaissant et content.

06/05/2024

Programme National d'Investissement Agricole 2 (PNIA II 2017-2025)
seulement 2 agropoles construits sur 9 prévus

04/09/2023

Que veut dire "Sapiosexuelle" ? 🤔👇🏻

04/09/2022

Le café littéraire initialement prévu le samedi 10 Septembre prochain est reporté au samedi 17 Septembre 2022.
Le comité d'organisation

32 Jobs bien payés et sans stress selon Business InsiderBusiness Insider a établi une liste de 32 métiers, rémunérés plu...
31/08/2022

32 Jobs bien payés et sans stress selon Business Insider

Business Insider a établi une liste de 32 métiers, rémunérés plus de 70.000 dollars par an en moyenne, et dont la note de stress est inférieure à 71/100.

On y retrouve de nombreux métiers où les salariés sont assez autonomes et ne subissent pas directement la pression d’une hiérarchie.

Plusieurs d’entre eux appartiennent ainsi au secteur public ou ne sont pas soumis à des exigences de rentabilité : professeurs d’université, chercheurs, médecins…

De la même façon, plusieurs de ces emplois du secteur privé peuvent s’effectuer en freelance et donc avec une pression moindre : actuaire, développeur, ingénieur informatique…

Cliquez sur l’image pour voir la liste.

Source : Lesechos.fr

Malgré son handicap il refuse de s'asseoir et mendier. Il préfère travailler dur dans la maçonnerie et gagner sa vie à l...
30/08/2022

Malgré son handicap il refuse de s'asseoir et mendier. Il préfère travailler dur dans la maçonnerie et gagner sa vie à la sueur de son front ! 💪🏾❤️

IL Y A UNE CHOSE QUE J'AIME A PROPOS DE CETTE IMAGE ...Ce n'est pas le fait que cette chèvre de montagne soit sur le poi...
27/08/2022

IL Y A UNE CHOSE QUE J'AIME A PROPOS DE CETTE IMAGE ...
Ce n'est pas le fait que cette chèvre de montagne soit sur le point de faire un saut massif, qui, s’il est mal fait, pourrait bouleverser le reste de sa vie. Non ! Non ! Non ! C'est le fait qu'elle a assez de foi pour le faire et ce que j'aime c'est ça !!!
Ses yeux sont concentrés sur une seule chose : Sa Destination Finale. Elle ne regarde pas en bas en se demandant si elle va tomber et mourir. Elle ne regarde pas en arrière en regrettant la décision qu'elle a prise, se demandant ce qui se passerait si elle prenait une route différente vers sa destination finale. Elle s'est déjà vue de l'autre côté et n'a à demander à personne d'autre si elle a raison ou pas. La chèvre est au bout avant le saut, sa conscience lui a déjà confirmé.
Voilà comment vous devez penser lorsque vous décidez d'aller de l'avant, lorsque vous décidez de prendre votre vie en main et de réussir.
Prenez des risques et vous réussirez !

06/08/2022

LA QUÊTE DE SENS; ENTRE DIOGÈNE LE CYNIQUE ET ZARATHOUSTRA

Encore une fois, je vous parlerai de ce qui selon moi fait l’essence d’une société; à savoir la quête du sens. Mais pour une fois, j’en parlerai sans ambages, car depuis trop longtemps, je peine à partager toute la profondeur de mon désespoir.
Nous parlerons donc de sens; parce que plus je regarde ce monde et moins j’en perçois. Parce que, plus j’observe cette société et plus j’en pleure et j’en ris. Hier encore, arrêté au mat d’une école, j’écoutais le discours moralisateur d’un préfet qui interpelait des élèves quant au respect des institutions. Mais, y a t’il plus risible que de voir un préfet qui lui-même vend illégalement des terrains ; interdire à des élèves de déloger leurs amis des classes pour des congés anticipés. Y a t’il plus risible qu’une société où un voleur de pain se fait incarcérer, et un DG qui détourne des milliards se fait seulement débarquer de son poste. Y’a t’il plus risible qu’un État qui construit une infrastructure à 60 milliards et immédiatement après le réhabilite à 20 milliards sans qu’aucune poursuite ou enquête ne soit menée pour trouver et punir les coupables.

Qui, comment, pourquoi. Personne n’ose poser les bonnes questions; comme si tous s’étaient résignés à regarder le peu de sens qui reste en ce bas monde s’envoler comme “le dernier vol de Saigon”. Je veux en pleurer, mais je préfère en rire. En rire encore et encore, parce que plus j’y cherche un sens et plus j’en pleure, car tout ceci n’a pas de sens. Mais si du moins un sens s’en dégage, alors, il échappe à mon trop peu d’entendement. Je vois sous mes yeux les faits les plus improbables se succéder, sous les regards tantôt hagards tantôt approbateurs d’une société burlesque. Je vois des citoyens revêtus de tout leur bon sens, donner sinon tenter de donner un sens aux faits les plus insensés. Je vois des élites du haut de leurs doctorats et de toute leur bienséance, justifier l’injustifiable à coups de théories abracadabrantes.
Ce matin encore, mon voisin m’expliquait comment l’argent se faisait rare parce qu’il travaillait. Il alla même jusqu’à me démontrer comment l’augmentation des denrées alimentaires démontrait une croissance économique et un mieux-être des populations. Ah ah ah Lui ai-je répondu en pensant en moi-même >. Malheureusement mon voisin interpréta mon rire comme le signe d’une sincère adhésion à sa réflexion; et j’eu la sagesse de ne pas l’en dissuader.

Mais à qui la faute me direz vous ?
À l’indélicat chauffeur de gbaka qui pour s’en sortir préfère soudoyer un policier plutôt que de payer une assurance exorbitante qui ne lui viendra jamais en aide en cas de sinistre ?
Ou à la honteuse mère de famille qui au comble du désespoir se prostitue pour nourrir ses enfants ?
D’ailleurs très bientôt, j’assisterai au procès d’un infâme professeur qui acculé par les factures et incapable de faire face aux soins médicaux de sa famille, a osé rançonner ses élèves.
Ceux qu’on pointe du doigt, qu’on emprisonne ou qu’on vilipende sont rarement les vrais coupables. Ils ne sont que la partie émergée d’un iceberg. Il ne sont que la forme d’un débat dont l’enjeu se trouve dans son fond. Mais qui s’en inquiète, ce monde nombriliste où tout le monde détourne allègrement la tête. Le débat de fond n’intéresse personne.

Et si j’ai un temps envisagé proposer des solutions, je me suis vite ravisé. Qui voudrait sauver un monde où pour quelques billets, le plus sage des vieillards se met à se vicier allègrement et à grimacer tel un singe. Quel homme sain voudrait de ce monde sans morale et sans raison; un monde où la valeur du vrai varie au gré des caprices du vent.
J’ai donc résolu de rejoindre la caverne comme jadis Zarathustra le fit. Mais contrairement à lui, j’aurai l’intelligence d’y rester. Car rien ne changera; pas plus la course au non-sens que la course à l’autodestruction de cette société. Ne reste plus qu’à s’asseoir du haut de la montagne et à regarder les étincelles devenir des braises; puis les braises des flammes qui engloutiront l’avidité et la vacuité d’un société qui aura commis l’erreur de ne pas chercher le sens de tout ceci.

Ainsi parla Essoh, cynique donneur de leçon et penseur vagabond à ses heures perdues.

CONTE| L'INGRATITUDE PUNIEWende avait une mère chèvre qu’il confia à une vieille femme. Un jour la hyène arriva et mange...
02/08/2022

CONTE| L'INGRATITUDE PUNIE

Wende avait une mère chèvre qu’il confia à une vieille femme. Un jour la hyène arriva et mangea tous les petits de la chèvre, pendant que celle-ci n’était pas là. Quand la mère chèvre revint, elle ne retrouva plus que les têtes devant les cases. Alors elle creusa un puits et en dissimula l’orifice avec une natte. Elle ramassa soigneusement toutes les têtes de ses enfants et les mit sur la natte. Le lendemain, la hyène revint et, ne trouvant pas autre chose, se jeta sur les têtes si bien qu’elle tomba dans le puits. A ce moment-là, un âne passa à côté. « Mon frère âne, dit la hyène, ne pourrais-tu pas me faire sortir ?
Si, dit l’âne, à condition que tu ne me fasses pas de mal après.
Si tu me sors, je ne te ferai pas de mal. » L’âne laissa pendre sa queue dans le puits et la hyène s’y aggripant en sorit. Sitôt qu’elle fut dehors : « Je vais te manger, dit-elle à l’âne, car j’ai faim.
Je t’ai fait du bien, dit l’âne résigné, tu me fais du mal, mais Dieu te punira ! » A ce moment-là, survint le lièvre : « Qu’est-ce qu’il y a ? », dit le lièvre. L’âne expliqua l’affaire. « Ce n’est pas vrai tout cela, dit le lièvre. Il est impossible que la hyène soit sortie du puits avec ta queue.
Si, c’est vrai, dit l’âne.
Est-ce vrai ? dit le lièvre en se tournant vers la hyène.
Oui, c’est vrai, dit la hyène.
Non, ce n’est pas vrai, dit le lièvre, c’est impossible.
Eh bien tu vas voir, dit la hyène piquée. » Et elle descendit dans le puits en servant toujours de la queue de l’âne. Quand elle y fut, s’apprêtant à remonter : « Mon ami, dit le lièvre à l’âne, ne connais-tu pas un chemin direct pour retourner chez toi ?
Si, dit l’âne « et il s’enfuit. Le lièvre s’en alla à son tour et la hyène restée dans le puits y creva.

ILS AVAIENT TOUS UN PARACHUTEY’a une blague qui dit que : «   a certes quitté ses études pour lancer son business, mais ...
24/07/2022

ILS AVAIENT TOUS UN PARACHUTE

Y’a une blague qui dit que : « a certes quitté ses études pour lancer son business, mais ne vous fourvoyez pas. Il a quitté HARVARD, pas le Lycée Public de ».

Dans le fond, il y a un message hyper pertinent dedans. Ne calque pas ta vie sur le modèle de celle de quelqu’un d’autre. Tu es différent. Quand on nous raconte les histoires de ces success stories on met de côté tous les privilèges dont ils ont pu bénéficier. Et cela peut induire beaucoup de gens en erreur. Restons lucides.

Dans le TOP 100 des fortunes mondiales, aucune ne vient véritablement de rien. C’est pourquoi, à propos de ces gens, inspirons nous de leurs ambitions mais pas de leurs parcours. Aucun d’entre eux n’auraient fini dans la rue si leurs sacrifices avaient échoué. Ils avaient des parachutes.

J’ai lu une fois un long texte d’une « influenceuse » qui expliquait qu’il ne faut pas chercher l’argent au début de sa vie professionnelle. Qu’il fallait prendre des stages et autres boulots tant qu’ils nous permettraient d’acquérir de l’expérience. C’est 100% vrai dans l’absolu. Mais dans la vraie vie, tu ne peux faire ça que si tu n’as pas de factures à payer.

Une personne qui a une vie de famille, avec gosses, conjoint(e), loyer, factures, etc., ne peut pas se le permettre sous prétexte que « tel influenceur a dit ». Nous n’avons pas la même vie.

Une personne qui entreprend par envie d’accomplissement (ayant déjà ses besoins primaires remplis et des alternatives bien calées ici et là au cas où l’entrepreneuriat foire), et une autre qui entreprend en ayant d’autre choix que de réussir ou disparaître, ne doivent pas réfléchir de la même façon.

Au lycée, j’étais un bosseur. J’avais de bonnes notes et les profs m’aimaient bien. Sauf qu’en même temps j’étais parmi les élèves les plus agités de la classe. Mais mon côté bosseur m’épargnait les exclusions. Sauf que certains autres élèves me suivaient dans mon désordre sans forcément disposer de mes aptitudes. Et à la fin ils se ramassaient des punitions et des mauvaises notes. Ils ignoraient que moi en rentrant à la maison je travaillais comme une bête et même si en classe j’étais un gros boucanier, j’étais déjà paré à tout contrôle.

C’est la même chose dans l’entrepreneuriat, et même dans la vie. On ne choisit pas pour modèle de vie une personne qui n’a pas les mêmes défis quotidiens que nous. Car psychologiquement on ne supporte pas les mêmes poids.

Quand tu vois les autres sur les réseaux sociaux raconter leur histoire de réussite, exhiber leur vie ça te fait réfléchir à ta situation, tu pense que tu es un rater, que rien ne marche dans ta vie , que tu es en re**rd par rapport aux autres , sache que tout ce qui brille sur le net n’est pas toujours de l’or .

Si tu ne gagnes pas comme eux, ne dépense pas comme eux. N’utilise pas ton chiffre d’affaires là où les autres n’utilisent que leurs bénéfices.

Nos vies, nos ambitions et nos expériences sont singulières.
Prend du recul devant toutes les belles histoires que raconte les réseaux sociaux et raisonne a partir de ta propre réalité.

Evidemment, cela n'enlève en rien de vos efforts. Avoir des points d'appui ne suffit pas à réussir. La question ici est au niveau des sacrifices qu'on peut se permettre ou non. C'est un élément déterminent.

Pour finir, ne te sens pas misérable. Si une personne qui a le même salaire que toi réalise plus de choses ce n’est pas forcément parce qu’il est plus intelligent que toi . Cela peut aussi se jouer au niveau des charges financières, psychologiques et matérielles que chacun supporte au quotidien.

Tu n’est pas en re**rd par rapport aux autres, tu es juste dans ton temps.

Va à ton rythme et garde la tête haute ✊.

Ton temps de gloire aussi viendra et on parlera de toi et de ton histoire.

Continue d’avancer.

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