LE Patriote

LE Patriote La force des analyses, le poids des faits

A lire ce lundi 2 juillet 2025. Excellent début de semaine à tous et à toutes.
21/07/2025

A lire ce lundi 2 juillet 2025. Excellent début de semaine à tous et à toutes.

Kalilou Coulibaly recadre sèchement le député européen Michael Gahler qui s'est invité dans le débat politique ivoirien ...
19/07/2025

Kalilou Coulibaly recadre sèchement le député européen Michael Gahler qui s'est invité dans le débat politique ivoirien sans en maîtriser les contours et la situation réelle du terrain.

Contribution
Michael Gahler, euro député, rangez vos 8 millions € : la démocratie ivoirienne n’est pas à vendre !

Michael Gahler, député européen en quête de nobles causes à géométrie variable, s’est récemment offert un coup d’éclat : exiger des mesures contre la Côte d’Ivoire pour avoir respecté ses propres lois électorales.

Ironie cruelle d’un homme qui, en 2010, chantait les vertus des textes taillés sur mesure par le régime de Yadema au Togo, au nom de la « stabilité institutionnelle ».
A Lomé, l’argument servait à justifier l’injustifiable. A Abidjan, la légalité devient soudain un crime de lèse-majesté diplomatique.

Une démocratie sans béquille, ça dérange Michael Gahler

Ce n’est donc pas la légitimité qu’interroge Michael Gahler, mais l’indépendance.
Pourtant la Côte d’Ivoire d’Alassane Ouattara n’a rien quémandé. Elle a bâti, seule, une architecture électorale solide, issue d’un dialogue politique inclusif.

La Côte d’Ivoire a pris en main son destin électoral en mobilisant, sur fonds propres, un budget de 130 millions d’euros pour organiser ses élections. Un processus souverain, encadré par ses institutions, sans faire appel à des observateurs sous contrat ni à des mécènes fatigués de leur propre morale.

C’est bien là le véritable crime aux yeux de certains comme Michael Gahler : une démocratie qui ne se loue pas, qui ne quémande pas. Une démocratie qui s’assume, libre et inachetable.

Deux récits, un même déni de cohérence

Mais Michael Gahler n’est pas à une contradiction près. Ce qui était tolérable à Lomé devient inacceptable à Abidjan. Hier, en 2010, il applaudissait des scrutins verrouillés au nom de la paix.

Aujourd’hui, en 2025, il s’insurge contre l’application d’une loi électorale ivoirienne qui exige simplement que tout candidat soit électeur. Le droit, dans sa bouche, se transforme selon l’adresse du destinataire. Son indignation n’est pas morale, elle est géopolitique.

Le devoir avant le droit : la leçon oubliée

La crédibilité de sa posture s’effondre dans cette gymnastique rhétorique. Car défendre les droits humains suppose d’abord de respecter les règles qui les encadrent. Dans toute République, le droit ne vaut que par le devoir qui le précède.
Or ceux que Gahler prétend protéger aujourd’hui, sont justement ceux qui ont trahi leur devoir : celui de participer loyalement au processus, de respecter les institutions, de s’inscrire dans la République plutôt que de l’accuser quand elle les rattrape.

Une posture critique à géométrie néocoloniale.

Une vraie posture critique exigerait nuance, rigueur, et discernement.
Elle impliquerait de distinguer entre la forme et l’usage, entre l’instrumentalisation et l’institution.
Mais chez Michael Gahler, la critique semble calibrée à l’export, prête à l’emploi dès qu’un pays africain ose affirmer sa souveraineté sans se faire bénir par Bruxelles ou Strasbourg.

La Côte d’Ivoire : debout, libre et sans facture

Ce n’est pas la démocratie ivoirienne qu’il défend, c’est la tutelle qu’il regrette. A travers cette tutelle , il y a l’idée que certains peuples ne peuvent être libres sans permission.

Mais la Côte d’Ivoire a fait son choix.
Elle votera debout, sans crainte ni caution.
Sans tutelle.
Sans tremblement.
Sans télécommande.
Surtout, sans les 8 millions d’euros agités comme une corde de rappel.

Sous Alassane Ouattara , la démocratie ne se négocie plus.
Elle se vit.
Se finance.
S’impose comme chez vous.
Elle reste debout, libre, sans facture à rembourser .

Kalilou Coulibaly, Doctorant EDBA, Ingénieur.

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18/07/2025

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17/07/2025

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ContributionLe PPA-CI confirme son statut de faussaire électoralPour berner ses militants, le Parti des peuples africain...
16/07/2025

Contribution
Le PPA-CI confirme son statut de faussaire électoral

Pour berner ses militants, le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) a produit de faux formulaires de parrainage portant le nom de son président Laurent Gbagbo. Une manœuvre grave que dénonce Kalilou Coulibaly dans cette analyse.

Dans la grande tragédie ivoirienne, le PPA-CI vient d’écrire un nouvel acte pathétique, grotesque, mais tristement révélateur. Produire un faux formulaire de parrainage au nom de Laurent Gbagbo, assorti d’un numéro d’électeur inexistant, alors même que son nom n’est pas sur la liste électorale, voilà qui mériterait un prix. Non pas celui de la démocratie, mais du meilleur faussaire en chef d’un parti à la dérive.

L’art de tricher pour exister

Tant qu’à tricher, autant y aller jusqu’au bout. Pourquoi se limiter à un faux parrainage ? Autant imprimer les résultats, proclamer la victoire et organiser la passation de pouvoir entre deux hologrammes. Dans ce parti, la vérité est un décor. La loi est une rumeur. L’éthique est une blague entre faussaires. Ce n’est pas une étourderie, encore moins une bavure de débutant. C’est un acte prémédité, orchestré, scénarisé. Un coup monté avec l’audace d’un prestidigitateur de quartier, mais les ambitions d’un putschiste administratif. Cette fraude n’est pas un dérapage, c’est le plan. Le ridicule n’a même pas eu besoin de s’annoncer. Il a rempli le faux formulaire. Il l’a présenté avec assurance publiquement, comme si de rien n’était. Voilà jusqu’où peut aller un parti qui prend la fraude pour un programme et la fiction pour une stratégie électorale.

Le laboratoire du faux

Pourquoi un tel acte, quand l’intéressé lui-même sait qu’il est frappé d’inéligibilité ? Pourquoi falsifier un document si ce n’est pour tromper, provoquer, saboter ? Parce que le PPA-CI, devenu incapable de gagner dans la vérité, préfère inventer sa propre réalité. L’électorat devient une fiction. La loi une entrave. La République une cible. Ce n’est plus un parti politique, c’est un atelier de contrefaçon citoyenne. On y fabrique des récits, des héros déchus, et désormais des pièces d’identité pour défier l’État. La politique ayant perdu tout sens, il ne reste qu’une scène obscure où les faussaires jouent les premiers rôles, grimés en héros imaginaires.

Force doit rester à la loi

Mais cette comédie a une limite : la loi. Face à cet acte de banditisme administratif, la réponse ne peut être ni indulgente, ni laxiste. Elle doit être ferme. Car quand on falsifie le socle même du jeu démocratique, ce n’est pas un adversaire qu’on trompe. C’est le peuple qu’on insulte. Chaque citoyen a droit à des institutions honnêtes, pas à une foire de tricheries. Le PPA-CI n’a pas seulement falsifié un document. Il a falsifié sa crédibilité. Désormais, il ne mérite ni notre confiance, ni notre silence.

Kalilou Coulibaly, Doctorant EDBA, Ingénieur

15/07/2025
ContributionL’action est la seule manière d’habiter l’histoireDans cette analyse, Kalilou Coulibaly décrypte les événeme...
14/07/2025

Contribution
L’action est la seule manière d’habiter l’histoire

Dans cette analyse, Kalilou Coulibaly décrypte les événements qui ont marqué la semaine dernière et qui témoignent du dynamisme du pays.

Dans un monde où l’indignation est devenue spectacle et le commentaire une vocation, la Côte d’Ivoire a, la semaine dernière, fait un choix radical. Celui de l’action. A rebours des discours de déclin, elle a inscrit dans le réel une série d’événements féconds, porteurs d’avenir.
Hannah Arendt rappelait que « l’action est le seul moyen par lequel les hommes s’inscrivent dans l’histoire ». Il ne suffit plus de parler du développement, il faut le voir à l’œuvre. Cette semaine-là, Abidjan n’a pas seulement rêvé. Elle a matérialisé. De la patinoire du Sofitel aux salons du Palm Club et Movenpick, la capitale économique a incarné la conscience politique montante.

L’institut de formation politique AGC : instruire pour transformer

A la patinoire du Sofitel Hôtel Ivoire, ce ne fut ni patinage politique ni glissade idéologique, mais la graduation de la 4e promotion de l’Institut Amadou Gon Coulibaly. Soixante-quatre jeunes, formés à la démocratie, à l’éthique publique et à l’art de gouverner autrement. Ni cris de rue ni incantations, mais des discours lucides sur la République et le service de l’État. Foucault disait que « chaque époque organise le savoir à son image ». Celle-ci remplace la rumeur par la méthode, la colère par la compétence. Pendant que l’opposition ressasse sa colère, ces jeunes bâtissent la maturité politique, sous le regard inquiet de ceux qui vivent comme si l’histoire les avait trahis.

L’école républicaine : l’excellence comme droit

Les résultats du bac 2025 révèlent une progression significative, dépassant les 40 % de réussite, sans fraude. Une victoire discrète mais fondatrice. Les majors dans les différentes séries au baccalauréat 2024-2025, rappellent cette vérité de Platon : « L’éducation est la capacité à percevoir la vérité au milieu des apparences ». L’excellence n’est plus un privilège hérité, mais un droit conquis. L’école redevient une promesse républicaine, portée par une volonté politique affirmée.
La réussite ne se limite plus aux cercles favorisés. Elle s’enracine désormais dans le quotidien de tous les Ivoiriens.

Le numérique au service de la souveraineté

Pendant trois jours, le salon Vivatech a réuni les acteurs de l’innovation. Résultat : plus de 250 milliards FCFA d’investissements et près de 3 000 emplois. Heidegger nous avertissait d’une technique sans conscience. Ici, la technique est orientée : au service de l’autonomie, de l’emploi, de l’avenir.
Pendant que certains leaders, exilés numériques, appellent à l’éveil à coups de posts violents, d’autres créent des start-ups, enracinées dans les réalités locales.

Les faits contre la mauvaise foi

Nietzsche disait que la philosophie est l’antidote au mensonge. Durant la semaine écoulée, les faits ont parlé : le savoir a été célébré. La jeunesse encadrée. L’innovation mobilisée. L’économie propulsée. Face à cela, que reste-t-il aux prophètes du déclin, sinon leur nostalgie mal digérée et une mauvaise foi en reconversion permanente ? L’opposition s’insurge contre un pays qui refuse de mourir, crie à la famine en plein banquet, et s’efforce de voir l’échec même là où la réussite déborde. Elle prophétise l’effondrement depuis l’exil ou dans des salons climatisés, pendant que d’autres construisent, programment, investissent, enseignent. La Côte d’Ivoire a choisi la verticalité du réel. Pendant que l’avenir prend racine dans l’effort, certains continuent d’arroser leur désert à l’eau tiède de leurs illusions.

Kalilou Coulibaly, Doctorant EDBA, Ingénieur

A lire ce lundi 14 juillet 2025.
14/07/2025

A lire ce lundi 14 juillet 2025.

Pendant que des gens bavardent, le Président Alassane Ouattara et son gouvernement travaille. Et le pays avance... A lir...
12/07/2025

Pendant que des gens bavardent, le Président Alassane Ouattara et son gouvernement travaille. Et le pays avance... A lire ce samedi 12 juillet 2025.

ContributionPDCI : quand l’indignation manque de leçon juridiqueDr Emmou Sylvestre, secrétaire exécutif du PDCI-RDA, vie...
11/07/2025

Contribution

PDCI : quand l’indignation manque de leçon juridique

Dr Emmou Sylvestre, secrétaire exécutif du PDCI-RDA, vient de signer une œuvre singulière.
Un communiqué d’indignation où la mauvaise foi dispute la place au juridisme approximatif.
Au lieu d’assumer la faillite éducative de ses troupes, Dr Emmou s’est réfugié dans le confort pathétique de la victimisation, comme si gémir contre la République pouvait faire oublier qu’il ne tient plus son parti que par les poignées de ses pancartes.

Trois jeunes militants sont interpellés. Il s’agit selon lui d’une cabale. On aurait pu croire à une arrestation digne d’un roman noir. Mais il ne s’agit que de la procédure ordinaire, celle que tout citoyen subit dès lors qu’il s’aventure sur le terrain de l’outrage public.
Dr Emmou Sylvestre, manifestement plus inspiré par le théâtre que par le Code de procédure pénale, feint d’ignorer qu’il existe une différence nette entre une interpellation et une audition.
La première est une mesure de contrainte permettant aux forces de l’ordre de présenter une personne soupçonnée à l’autorité compétente.
La seconde, une simple invitation à s’expliquer, parfois libre, parfois encadrée.

Non, Dr Emmou , on ne convoque pas l’avocat avant de dire bonjour à la loi.
Ce n’est qu’à compter de la garde à vue que le droit à un avocat devient un principe opposable. Avant cela, il s’agit d’enquête, pas d’exécution sommaire.

Former ou fomenter, le dilemme mal tranché

Dr Emmou, au lieu de tempérer les ardeurs juvéniles de ses militants, préfère encourager l’outrance.
Plutôt que d’expliquer à ses troupes que la parole publique a des limites, surtout quand elle frôle l’injure à chef d’État, il les défend avec la ferveur d’un avocat stagiaire mal briefé.

Il oublie au passage que l’outrage à une autorité publique est un délit pénal, et non un badge de courage révolutionnaire.
Que le président de la République soit aimé ou critiqué, soit.
Mais qu’il devienne la cible d’invectives sans filtre, relayées sans encadrement, et soutenues sans discernement par un responsable de premier plan, là se pose une autre question : le PDCI-RDA est-il encore un parti, ou une zone de libre expression sans code de conduite ?

République imaginaire, et pédagogie évaporée

L’exemple du député malien Mohamed Gassama, placé sous mandat de dépôt pour des propos outrageants à l’encontre du chef de l’État ivoirien, aurait pourtant dû servir de leçon.
Mais Dr Emmou préfère s’enfoncer dans une république imaginaire, où le militant a tous les droits et la loi tous les torts.

Avant de s’en prendre à la République, le PDCI ferait bien de s’interroger sur ses propres manquements. Un parti confortablement installé dans les subventions publiques, mais manifestement frappé d’amnésie, ignore que sa mission première est d’éduquer avant de protester.

Une formation politique digne de ce nom éviterait que chaque convocation judiciaire soit dramatisée en persécution d’État.
Le rôle d’un parti n’est pas de s’émouvoir à chaque fois que la loi s’applique, mais d’apprendre à ses membres à ne pas l’enfreindre.
Car à force de négliger l’éducation, on transforme l’ignorance en stratégie et l’indiscipline en posture politique.

A force de prendre ses militants pour des victimes, on les transforme en délinquants politiques.
Dr Emmou risque de desservir la cause qu’il prétend défendre, transformant un appel à la justice en un mélodrame politique.

Kalilou Coulibaly, Doctorant EDBA, Ingénieur

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11/07/2025

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09/07/2025

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