
16/07/2025
Hey amoureux du reggae, rasta, mélomane...
Tu croyais que j’avais oublié notre rendez-vous du mercredi ?
Nooon. Comme promis, aujourd’hui on parle d’un guerrier de la musique : Peter Tosh.
Si le reggae avait un poing levé, un cri franc, un regard qui ne baisse jamais… ce serait lui.
Peter Tosh, c’est la voix qui refuse les compromis.
Quand certains murmuraient la paix, lui, hurlait la justice.
Et ses mots ne sont pas restés dans les chansons.
Ils ont traversé les générations à travers des titres devenus intemporels :
Equal Rights pour réclamer ce que tout homme mérite,
Legalize It pour briser les tabous sans filtre,
African pour rappeler aux Noirs du monde entier d’où ils viennent et qui ils sont.
Mais Peter Tosh, ce n’est pas seulement des morceaux puissants,
c’est aussi des moments gravés dans l’histoire.
Comme ce fameux soir du One Love Peace Concert en 1978,
où, face aux dirigeants jamaïcains et à un public tendu,
il monte sur scène, spliff à la bouche, et leur balance la vérité en pleine figure.
Un moment de courage pur, devenu mythique.
Et même s’il dérangeait, même s’il choquait,
le monde n’a pas pu ignorer son impact.
En 1987, son dernier album No Nuclear War lui vaut un Grammy Award.
La Jamaïque l’honore à titre posthume,
et l’Afrique lui offre un passeport diplomatique.
Parce que là-bas aussi, on avait reconnu le frère.
Car oui, l’Afrique était au cœur de sa musique, de son combat, de son âme.
Il ne chantait pas l’Afrique comme un rêve lointain,
mais comme une terre qu’il connaissait, qu’il revendiquait.
“As long as you’re a black man, you’re an African” –
ce n’était pas juste une phrase. C’était une identité.
Peter Tosh, c’est ça :
Un reggae qui ne caresse pas.
Un artiste qui ne recule pas.
Un message qui ne meurt pas.
Et toi ? Tu l’as déjà écouté ? C’est quoi ton morceau préféré de lui ?
On se retrouve mercredi prochain pour une autre légende de ce son qui soigne l’âme.
❤️💛💚