La FOI Catholique Romaine

La FOI Catholique Romaine La Foi chrétienne est confiance totale au Père, au Fils, à L'Esprit, une Foi dans l'amour de la Trinité Sainte. La Foi ne rend pas les choses faciles.

La foi catholique romaine

ÉVANGILEMercredi 27 Mars 24 mercredi saint« Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit ; mais malheureux celui par q...
27/03/2024

ÉVANGILE
Mercredi 27 Mars 24 mercredi saint

« Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit ; mais malheureux celui par qui il est livré ! »

Louange à toi, Seigneur,
Roi d’éternelle gloire !
Salut, ô Christ notre Roi :
obéissant au Père,
comme l’agneau vers l’abattoir
tu te laisses conduire à la croix.
Louange à toi, Seigneur,
Roi d’éternelle gloire !

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 26, 14-25)

En ce temps-là,
l’un des Douze, nommé Judas Iscariote,
se rendit chez les grands prêtres
et leur dit :
« Que voulez-vous me donner,
si je vous le livre ? »
Ils lui remirent trente pièces d’argent.
Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable
pour le livrer.

Le premier jour de la fête des pains sans levain,
les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus :
« Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs
pour manger la Pâque ? »
Il leur dit :
« Allez à la ville, chez untel,
et dites-lui :
“Le Maître te fait dire :
Mon temps est proche ;
c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque
avec mes disciples.” »
Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit
et ils préparèrent la Pâque.

Le soir venu,
Jésus se trouvait à table avec les Douze.
Pendant le repas, il déclara :
« Amen, je vous le dis :
l’un de vous va me livrer. »
Profondément attristés,
ils se mirent à lui demander, chacun son tour :
« Serait-ce moi, Seigneur ? »
Prenant la parole, il dit :
« Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi,
celui-là va me livrer.
Le Fils de l’homme s’en va,
comme il est écrit à son sujet ;
mais malheureux celui
par qui le Fils de l’homme est livré !
Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né,
cet homme-là ! »
Judas, celui qui le livrait,
prit la parole :
« Rabbi, serait-ce moi ? »
Jésus lui répond :
« C’est toi-même qui l’as dit ! »

– Acclamons la Parole de Dieu.

PSAUME(68 (69), 8-10, 21-22, 31.33-34)R/ Dans ton grand amour, Dieu, réponds-moi ;c’est l’heure de ta grâce. (68, 14cb)C...
27/03/2024

PSAUME

(68 (69), 8-10, 21-22, 31.33-34)

R/ Dans ton grand amour, Dieu, réponds-moi ;
c’est l’heure de ta grâce. (68, 14cb)

C’est pour toi que j’endure l’insulte,
que la honte me couvre le visage :
je suis un étranger pour mes frères,
un inconnu pour les fils de ma mère.
L’amour de ta maison m’a perdu ;
on t’insulte, et l’insulte retombe sur moi.

L’insulte m’a broyé le cœur,
le mal est incurable ;
j’espérais un secours, mais en vain,
des consolateurs, je n’en ai pas trouvé.
À mon pain, ils ont mêlé du poison ;
quand j’avais soif, ils m’ont donné du vinaigre.

Mais je louerai le nom de Dieu par un cantique,
je vais le magnifier, lui rendre grâce.
Les pauvres l’ont vu, ils sont en fête :
« Vie et joie, à vous qui cherchez Dieu ! »
Car le Seigneur écoute les humbles,
il n’oublie pas les siens emprisonnés.

PREMIÈRE LECTURE« Je n’ai pas caché ma face devant les outrages » Lecture du livre du prophète Isaïe 50, 4-9a)          ...
27/03/2024

PREMIÈRE LECTURE
« Je n’ai pas caché ma face devant les outrages »

Lecture du livre du prophète Isaïe 50, 4-9a)

Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples,
pour que je puisse, d’une parole,
soutenir celui qui est épuisé.
Chaque matin, il éveille,
il éveille mon oreille
pour qu’en disciple, j’écoute.
Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille,
et moi, je ne me suis pas révolté,
je ne me suis pas dérobé.
J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient,
et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe.
Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats.
Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ;
c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages,
c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre :
je sais que je ne serai pas confondu.
Il est proche, Celui qui me justifie.
Quelqu’un veut-il plaider contre moi ?
Comparaissons ensemble !
Quelqu’un veut-il m’attaquer en justice ?
Qu’il s’avance vers moi !
Voilà le Seigneur mon Dieu, il prend ma défense ;
qui donc me condamnera ?

– Parole du Seigneur.

ÉVANGILEMardi 26 Mars 24 Mardi Saint« L’un de vous me livrera… Le coq ne chantera pas avant que tu m’aies renié trois fo...
26/03/2024

ÉVANGILE
Mardi 26 Mars 24 Mardi Saint

« L’un de vous me livrera… Le coq ne chantera pas avant que tu m’aies renié trois fois »

Louange à toi, Seigneur,
Roi d’éternelle gloire !
Salut, ô Christ, notre Roi :
obéissant au Père ;
comme l’agneau vers l’abattoir,
tu te laisses conduire à la croix.
Louange à toi, Seigneur,
Roi d’éternelle gloire !

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 13, 21-33.36-38)

En ce temps-là,
au cours du repas que Jésus prenait avec ses disciples,
il fut bouleversé en son esprit,
et il rendit ce témoignage :
« Amen, amen, je vous le dis :
l’un de vous me livrera. »
Les disciples se regardaient les uns les autres avec embarras,
ne sachant pas de qui Jésus parlait.
Il y avait à table, appuyé contre Jésus,
l’un de ses disciples, celui que Jésus aimait.
Simon-Pierre lui fait signe de demander à Jésus
de qui il veut parler.
Le disciple se penche donc sur la poitrine de Jésus
et lui dit :
« Seigneur, qui est-ce ? »
Jésus lui répond :
« C’est celui à qui je donnerai la bouchée
que je vais tremper dans le plat. »
Il trempe la bouchée,
et la donne à Judas, fils de Simon l’Iscariote.
Et, quand Judas eut pris la bouchée,
Satan entra en lui.
Jésus lui dit alors :
« Ce que tu fais, fais-le vite. »
Mais aucun des convives ne comprit
pourquoi il lui avait dit cela.
Comme Judas tenait la bourse commune,
certains pensèrent que Jésus voulait lui dire
d’acheter ce qu’il fallait pour la fête,
ou de donner quelque chose aux pauvres.
Judas prit donc la bouchée, et sortit aussitôt.
Or il faisait nuit.

Quand il fut sorti, Jésus déclara :
« Maintenant le Fils de l’homme est glorifié,
et Dieu est glorifié en lui.
Si Dieu est glorifié en lui,
Dieu aussi le glorifiera ;
et il le glorifiera bientôt.

Petits enfants,
c’est pour peu de temps encore
que je suis avec vous.
Vous me chercherez,
et, comme je l’ai dit aux Juifs :
“Là où je vais,
vous ne pouvez pas aller”,
je vous le dis maintenant à vous aussi. »

Simon-Pierre lui dit :
« Seigneur, où vas-tu ? »
Jésus lui répondit :
« Là où je vais,
tu ne peux pas me suivre maintenant ;
tu me suivras plus t**d. »
Pierre lui dit :
« Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre à présent ?
Je donnerai ma vie pour toi ! »
Jésus réplique :
« Tu donneras ta vie pour moi ?
Amen, amen, je te le dis :
le coq ne chantera pas
avant que tu m’aies renié trois fois. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

PSAUME(70 (71), 1-2, 3, 5a.6, 15ab.17)R/ Ma bouche annonce ton salut, Seigneur. (cf. 70, 15ab)En toi, Seigneur, j’ai mon...
26/03/2024

PSAUME

(70 (71), 1-2, 3, 5a.6, 15ab.17)

R/ Ma bouche annonce ton salut, Seigneur. (cf. 70, 15ab)

En toi, Seigneur, j’ai mon refuge :
garde-moi d’être humilié pour toujours.
Dans ta justice, défends-moi, libère-moi,
tends l’oreille vers moi, et sauve-moi.

Sois le rocher qui m’accueille,
toujours accessible ;
tu as résolu de me sauver :
ma forteresse et mon roc, c’est toi !

Seigneur mon Dieu, tu es mon espérance,
Toi, mon soutien dès avant ma naissance,
tu m’as choisi dès le ventre de ma mère ;
tu seras ma louange toujours !

Ma bouche annonce tout le jour
tes actes de justice et de salut ;
Mon Dieu, tu m’as instruit dès ma jeunesse,
jusqu’à présent, j’ai proclamé tes merveilles.

PREMIÈRE LECTURE« Je fais de toi la lumière des nations, pour que mon salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre »...
26/03/2024

PREMIÈRE LECTURE

« Je fais de toi la lumière des nations, pour que mon salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre »

Lecture du livre du prophète Isaïe 49, 1-6)

Écoutez-moi, îles lointaines !
Peuples éloignés, soyez attentifs !
J’étais encore dans le sein maternel
quand le Seigneur m’a appelé ;
j’étais encore dans les entrailles de ma mère
quand il a prononcé mon nom.
Il a fait de ma bouche une épée tranchante,
il m’a protégé par l’ombre de sa main ;
il a fait de moi une flèche acérée,
il m’a caché dans son carquois.
Il m’a dit :
« Tu es mon serviteur, Israël,
en toi je manifesterai ma splendeur. »
Et moi, je disais :
« Je me suis fatigué pour rien,
c’est pour le néant, c’est en pure perte
que j’ai usé mes forces. »
Et pourtant, mon droit subsistait auprès du Seigneur,
ma récompense, auprès de mon Dieu.
Maintenant le Seigneur parle,
lui qui m’a façonné dès le sein de ma mère
pour que je sois son serviteur,
que je lui ramène Jacob,
que je lui rassemble Israël.
Oui, j’ai de la valeur aux yeux du Seigneur,
c’est mon Dieu qui est ma force.
Et il dit :
« C’est trop peu que tu sois mon serviteur
pour relever les tribus de Jacob,
ramener les rescapés d’Israël :
je fais de toi la lumière des nations,
pour que mon salut parvienne
jusqu’aux extrémités de la terre. »

– Parole du Seigneur.

ÉVANGILEDimanche 24 Mars 24 Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur — Année BPassion de notre Seigneur Jésus C...
24/03/2024

ÉVANGILE
Dimanche 24 Mars 24 Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur — Année B

Passion de notre Seigneur Jésus Christ

Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus !
Pour nous, le Christ est devenu obéissant,
jusqu’à la mort, et la mort de la croix.
C’est pourquoi Dieu l’a exalté :
il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom.
Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus ! (cf. Ph 2, 8-9)

La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Marc 14, 1 – 15, 47)

Indications pour la lecture dialoguée : Les sigles désignant les divers interlocuteurs son les suivants :
X = Jésus ; L = Lecteur ; D = Disciples et amis ; F = Foule ; A = Autres personnages.



L. La fête de la Pâque et des pains sans levain
allait avoir lieu deux jours après.
Les grands prêtres et les scribes
cherchaient comment arrêter Jésus par ruse,
pour le faire mourir.
Car ils se disaient :
A. « Pas en pleine fête,
pour éviter des troubles dans le peuple. »

L. Jésus se trouvait à Béthanie,
dans la maison de Simon le lépreux.
Pendant qu’il était à table,
une femme entra,
avec un flacon d’albâtre
contenant un parfum très pur et de grande valeur.
Brisant le flacon,
elle lui versa le parfum sur la tête.
Or, de leur côté, quelques-uns s’indignaient :
A. « À quoi bon gaspiller ce parfum ?
On aurait pu, en effet, le vendre
pour plus de trois cents pièces d’argent,
que l’on aurait données aux pauvres. »
L. Et ils la rudoyaient.
Mais Jésus leur dit :
X « Laissez-la !
Pourquoi la tourmenter ?
Il est beau, le geste qu’elle a fait envers moi.
Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous,
et, quand vous le voulez,
vous pouvez leur faire du bien ;
mais moi, vous ne m’avez pas pour toujours.
Ce qu’elle pouvait faire, elle l’a fait.
D’avance elle a parfumé mon corps pour mon ensevelissement.
Amen, je vous le dis :
partout où l’Évangile sera proclamé
– dans le monde entier –,
on racontera, en souvenir d’elle, ce qu’elle vient de faire. »

L. Judas Iscariote,
l’un des Douze,
alla trouver les grands prêtres
pour leur livrer Jésus.
À cette nouvelle, ils se réjouirent
et promirent de lui donner de l’argent.
Et Judas cherchait comment le livrer
au moment favorable.

Le premier jour de la fête des pains sans levain,
où l’on immolait l’agneau pascal,
les disciples de Jésus lui disent :
D. « Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs
pour que tu manges la Pâque ? »
L. Il envoie deux de ses disciples en leur disant :
X « Allez à la ville ;
un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre.
Suivez-le,
et là où il entrera, dites au propriétaire :
‘Le Maître te fait dire :
Où est la salle
où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?’
Il vous indiquera, à l’étage,
une grande pièce aménagée et prête pour un repas.
Faites-y pour nous les préparatifs. »
L. Les disciples partirent, allèrent à la ville ;
ils trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit,
et ils préparèrent la Pâque.

Le soir venu,
Jésus arrive avec les Douze.
Pendant qu’ils étaient à table et mangeaient,
Jésus déclara :
X « Amen, je vous le dis :
l’un de vous, qui mange avec moi,
va me livrer. »
L. Ils devinrent tout tristes
et, l’un après l’autre, ils lui demandaient :
D. « Serait-ce moi ? »
L. Il leur dit :
X « C’est l’un des Douze,
celui qui est en train de se servir avec moi dans le plat.
Le Fils de l’homme s’en va,
comme il est écrit à son sujet ;
mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré !
Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! »
L. Pendant le repas,
Jésus, ayant pris du pain
et prononcé la bénédiction,
le rompit,
le leur donna,
et dit :
X « Prenez,
ceci est mon corps. »
L. Puis, ayant pris une coupe
et ayant rendu grâce,
il la leur donna,
et ils en burent tous.
Et il leur dit :
X « Ceci est mon sang,
le sang de l’Alliance,
versé pour la multitude.
Amen, je vous le dis :
je ne boirai plus du fruit de la vigne,
jusqu’au jour où je le boirai, nouveau,
dans le royaume de Dieu. »

L. Après avoir chanté les psaumes,
ils partirent pour le mont des Oliviers.
Jésus leur dit :
X « Vous allez tous être exposés à tomber,
car il est écrit :
Je frapperai le berger,
et les brebis seront dispersées.
Mais, une fois ressuscité,
je vous précéderai en Galilée. »
L. Pierre lui dit alors :
D. « Même si tous viennent à tomber,
moi, je ne tomberai pas. »
L. Jésus lui répond :
X « Amen, je te le dis :
toi, aujourd’hui, cette nuit même,
avant que le coq chante deux fois,
tu m’auras renié trois fois. »
L. Mais lui reprenait de plus belle :
D. « Même si je dois mourir avec toi,
je ne te renierai pas. »
L. Et tous en disaient autant.

Ils parviennent à un domaine appelé Gethsémani.
Jésus dit à ses disciples :
X « Asseyez-vous ici,
pendant que je vais prier. »
L. Puis il emmène avec lui Pierre, Jacques et Jean,
et commence à ressentir frayeur et angoisse.
Il leur dit :
X « Mon âme est triste à mourir.
Restez ici et veillez. »
L. Allant un peu plus loin,
il tombait à terre et priait
pour que, s’il était possible,
cette heure s’éloigne de lui.
Il disait :
X « Abba...
Père, tout est possible pour toi.
Éloigne de moi cette coupe.
Cependant, non pas ce que moi, je veux,
mais ce que toi, tu veux ! »
L. Puis il revient
et trouve les disciples endormis.
Il dit à Pierre :
X « Simon, tu dors !
Tu n’as pas eu la force de veiller seulement une heure ?
Veillez et priez,
pour ne pas entrer en tentation ;
l’esprit est ardent,
mais la chair est faible. »
L. De nouveau, il s’éloigna et pria,
en répétant les mêmes paroles.
Et de nouveau, il vint près des disciples
qu’il trouva endormis,
car leurs yeux étaient alourdis de sommeil.
Et eux ne savaient que lui répondre.
Une troisième fois, il revient
et leur dit :
X « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer.
C’est fait ; l’heure est venue :
voici que le Fils de l’homme
est livré aux mains des pécheurs.
Levez-vous ! Allons !
Voici qu’il est proche, celui qui me livre. »

L. Jésus parlait encore
quand Judas, l’un des Douze, arriva
et avec lui une foule armée d’épées et de bâtons,
envoyée par les grands prêtres, les scribes et les anciens.
Or, celui qui le livrait leur avait donné un signe convenu :
D. « Celui que j’embrasserai,
c’est lui :
arrêtez-le,
et emmenez-le sous bonne garde. »
L. À peine arrivé,
Judas, s’approchant de Jésus, lui dit :
D. « Rabbi ! »
L. Et il l’embrassa.
Les autres mirent la main sur lui
et l’arrêtèrent.
Or un de ceux qui étaient là
tira son épée,
frappa le serviteur du grand prêtre
et lui trancha l’oreille.
Alors Jésus leur déclara :
X « Suis-je donc un bandit,
pour que vous soyez venus vous saisir de moi,
avec des épées et des bâtons ?
Chaque jour, j’étais auprès de vous dans le Temple
en train d’enseigner,
et vous ne m’avez pas arrêté.
Mais c’est pour que les Écritures s’accomplissent. »
L. Les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent tous.
Or, un jeune homme suivait Jésus ;
il n’avait pour tout vêtement qu’un drap.
On essaya de l’arrêter.
Mais lui, lâchant le drap,
s’enfuit tout nu.

Ils emmenèrent Jésus chez le grand prêtre.
Ils se rassemblèrent tous,
les grands prêtres, les anciens et les scribes.
Pierre avait suivi Jésus à distance,
jusqu’à l’intérieur du palais du grand prêtre,
et là, assis avec les gardes,
il se chauffait près du feu.
Les grands prêtres et tout le Conseil suprême
cherchaient un témoignage contre Jésus
pour le faire mettre à mort,
et ils n’en trouvaient pas.
De fait, beaucoup portaient de faux témoignages contre Jésus,
et ces témoignages ne concordaient pas.
Quelques-uns se levèrent
pour porter contre lui ce faux témoignage :
A. « Nous l’avons entendu dire :
‘Je détruirai ce sanctuaire fait de main d’homme,
et en trois jours j’en rebâtirai un autre
qui ne sera pas fait de main d’homme.’ »
L. Et même sur ce point,
leurs témoignages n’étaient pas concordants.
Alors s’étant levé, le grand prêtre, devant tous,
interrogea Jésus :
A. « Tu ne réponds rien ?
Que dis-tu des témoignages qu’ils portent contre toi ? »
L. Mais lui gardait le silence et ne répondait rien.
Le grand prêtre l’interrogea de nouveau :
A. « Es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni ? »
L. Jésus lui dit :
X « Je le suis.
Et vous verrez le Fils de l’homme
siéger à la droite du Tout-Puissant,
et venir parmi les nuées du ciel. »
L. Alors, le grand prêtre déchire ses vêtements et dit :
A. « Pourquoi nous faut-il encore des témoins ?
Vous avez entendu le blasphème.
Qu’en pensez-vous ? »
L. Tous prononcèrent qu’il méritait la mort.
Quelques-uns se mirent à cracher sur lui,
couvrirent son visage d’un voile,
et le giflèrent, en disant :
F. « Fais le prophète ! »
L. Et les gardes lui donnèrent des coups.

Comme Pierre était en bas, dans la cour,
arrive une des jeunes servantes du grand prêtre.
Elle voit Pierre qui se chauffe,
le dévisage et lui dit :
A. « Toi aussi, tu étais avec Jésus de Nazareth ! »
L. Pierre le nia :
D. « Je ne sais pas,
je ne comprends pas de quoi tu parles. »
L. Puis il sortit dans le vestibule, au dehors.
Alors un coq chanta.
La servante, ayant vu Pierre,
se mit de nouveau à dire à ceux qui se trouvaient là :
A. « Celui-ci est l’un d’entre eux ! »
L. De nouveau, Pierre le niait.
Peu après, ceux qui se trouvaient là lui disaient à leur tour :
F. « Sûrement tu es l’un d’entre eux !
D’ailleurs, tu es Galiléen. »
L. Alors il se mit à protester violemment et à jurer :
D. « Je ne connais pas cet homme dont vous parlez. »
L. Et aussitôt, pour la seconde fois, un coq chanta.
Alors Pierre se rappela cette parole que Jésus lui avait dite :
« Avant que le coq chante deux fois,
tu m’auras renié trois fois. »
Et il fondit en larmes.

L. Dès le matin,
les grands prêtres convoquèrent les anciens et les scribes,
et tout le Conseil suprême.
Puis, après avoir ligoté Jésus,
ils l’emmenèrent et le livrèrent à Pilate.
Celui-ci l’interrogea :
A. « Es-tu le roi des Juifs ? »
Jésus répondit :
X « C’est toi-même qui le dis. »
L. Les grands prêtres multipliaient contre lui les accusations.
Pilate lui demanda à nouveau :
A. « Tu ne réponds rien ?
Vois toutes les accusations qu’ils portent contre toi. »
L. Mais Jésus ne répondit plus rien,
si bien que Pilate fut étonné.
À chaque fête,
il leur relâchait un prisonnier,
celui qu’ils demandaient.
Or, il y avait en prison un dénommé Barabbas,
arrêté avec des émeutiers
pour un meurtre qu’ils avaient commis lors de l’émeute.
La foule m***a donc chez Pilate, et se mit à demander
ce qu’il leur accordait d’habitude.
Pilate leur répondit :
A. « Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? »
L. Il se rendait bien compte
que c’était par jalousie que les grands prêtres l’avaient livré.
Ces derniers soulevèrent la foule
pour qu’il leur relâche plutôt Barabbas.
Et comme Pilate reprenait :
A. « Que voulez-vous donc que je fasse de celui
que vous appelez le roi des Juifs ? »,
L. de nouveau ils crièrent :
F. « Crucifie-le ! »
L. Pilate leur disait :
A. « Qu’a-t-il donc fait de mal ? »
L. Mais ils crièrent encore plus fort :
F. « Crucifie-le ! »
L. Pilate, voulant contenter la foule,
relâcha Barabbas
et, après avoir fait flageller Jésus,
il le livra pour qu’il soit crucifié.

Les soldats l’emmenèrent à l’intérieur du palais,
c’est-à-dire dans le Prétoire.
Alors ils rassemblent toute la garde,
ils le revêtent de pourpre,
et lui posent sur la tête une couronne d’épines qu’ils ont tressée.
Puis ils se mirent à lui faire des salutations, en disant :
F. « Salut, roi des Juifs ! »
L. Ils lui frappaient la tête avec un roseau,
crachaient sur lui,
et s’agenouillaient pour lui rendre hommage.
Quand ils se furent bien moqués de lui,
ils lui enlevèrent le manteau de pourpre,
et lui remirent ses vêtements.

Puis, de là, ils l’emmènent pour le crucifier,
et ils réquisitionnent, pour porter sa croix,
un passant, Simon de Cyrène, le père d’Alexandre et de Rufus,
qui revenait des champs.
Et ils amènent Jésus au lieu dit Golgotha,
ce qui se traduit : Lieu-du-Crâne (ou Calvaire).
Ils lui donnaient du vin aromatisé de myrrhe ;
mais il n’en prit pas.
Alors ils le crucifient,
puis se partagent ses vêtements,
en tirant au sort pour savoir la part de chacun.
C’était la troisième heure (c’est-à-dire : neuf heures du matin)
lorsqu’on le crucifia.
L’inscription indiquant le motif de sa condamnation
portait ces mots :
« Le roi des Juifs ».
Avec lui ils crucifient deux bandits,
l’un à sa droite, l’autre à sa gauche.
Les passants l’injuriaient en hochant la tête ; ils disaient :
F. « Hé ! toi qui détruis le Sanctuaire et le rebâtis en trois jours,
sauve-toi toi-même, descends de la croix ! »
L. De même, les grands prêtres se moquaient de lui avec les scribes,
en disant entre eux :
A. « Il en a sauvé d’autres,
et il ne peut pas se sauver lui-même !
Qu’il descende maintenant de la croix, le Christ, le roi d’Israël ;
alors nous verrons et nous croirons. »
L. Même ceux qui étaient crucifiés avec lui l’insultaient.

Quand arriva la sixième heure (c’est-à-dire : midi),
l’obscurité se fit sur toute la terre
jusqu’à la neuvième heure.
Et à la neuvième heure,
Jésus cria d’une voix forte :
X « Éloï, Éloï, lema sabactani ? »,
L. ce qui se traduit :
X « Mon Dieu, mon Dieu,
pourquoi m’as-tu abandonné ? »
L. L’ayant entendu,
quelques-uns de ceux qui étaient là disaient :
F. « Voilà qu’il appelle le prophète Élie ! »
L. L’un d’eux courut tremper une éponge dans une boisson vinaigrée,
il la mit au bout d’un roseau, et il lui donnait à boire,
en disant :
A. « Attendez ! Nous verrons bien
si Élie vient le descendre de là ! »
L. Mais Jésus, poussant un grand cri,
expira.

(Ici on fléchit le genou et on s’arrête un instant)

Le rideau du Sanctuaire se déchira en deux,
depuis le haut jusqu’en bas.
Le centurion qui était là en face de Jésus,
voyant comment il avait expiré, déclara :
A. « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! »

L. Il y avait aussi des femmes, qui observaient de loin,
et parmi elles, Marie Madeleine,
Marie, mère de Jacques le Petit et de José, et Salomé,
qui suivaient Jésus et le servaient quand il était en Galilée,
et encore beaucoup d’autres,
qui étaient montées avec lui à Jérusalem.
Déjà il se faisait t**d ;
or, comme c’était le jour de la Préparation,
qui précède le sabbat,
Joseph d’Arimathie intervint.
C’était un homme influent, membre du Conseil,
et il attendait lui aussi le règne de Dieu.
Il eut l’audace d’aller chez Pilate
pour demander le corps de Jésus.
Pilate s’étonna qu’il soit déjà mort ;
il fit appeler le centurion,
et l’interrogea pour savoir si Jésus était mort depuis longtemps.
Sur le rapport du centurion,
il permit à Joseph de prendre le corps.
Alors Joseph acheta un linceul,
il descendit Jésus de la croix,
l’enveloppa dans le linceul
et le déposa dans un tombeau
qui était creusé dans le roc.
Puis il roula une pierre contre l’entrée du tombeau.

Or, Marie Madeleine et Marie, mère de José,
observaient l’endroit où on l’avait mis.

– Acclamons la Parole de Dieu.





OU LECTURE BRÈVE

ÉVANGILE

Passion de notre Seigneur Jésus Christ (Mc 15, 1-39)

La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Marc

L. Dès le matin,
les grands prêtres convoquèrent les anciens et les scribes,
et tout le Conseil suprême.
Puis, après avoir ligoté Jésus,
ils l’emmenèrent et le livrèrent à Pilate.
Celui-ci l’interrogea :
A. « Es-tu le roi des Juifs ? »
Jésus répondit :
X « C’est toi-même qui le dis. »
L. Les grands prêtres multipliaient contre lui les accusations.
Pilate lui demanda à nouveau :
A. « Tu ne réponds rien ?
Vois toutes les accusations qu’ils portent contre toi. »
L. Mais Jésus ne répondit plus rien,
si bien que Pilate fut étonné.
À chaque fête,
il leur relâchait un prisonnier,
celui qu’ils demandaient.
Or, il y avait en prison un dénommé Barabbas,
arrêté avec des émeutiers
pour un meurtre qu’ils avaient commis lors de l’émeute.
La foule m***a donc chez Pilate, et se mit à demander
ce qu’il leur accordait d’habitude.
Pilate leur répondit :
A. « Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? »
L. Il se rendait bien compte
que c’était par jalousie que les grands prêtres l’avaient livré.
Ces derniers soulevèrent la foule
pour qu’il leur relâche plutôt Barabbas.
Et comme Pilate reprenait :
A. « Que voulez-vous donc que je fasse de celui
que vous appelez le roi des Juifs ? »,
L. de nouveau ils crièrent :
F. « Crucifie-le ! »
L. Pilate leur disait :
A. « Qu’a-t-il donc fait de mal ? »
L. Mais ils crièrent encore plus fort :
F. « Crucifie-le ! »
L. Pilate, voulant contenter la foule,
relâcha Barabbas
et, après avoir fait flageller Jésus,
il le livra pour qu’il soit crucifié.

Les soldats l’emmenèrent à l’intérieur du palais,
c’est-à-dire dans le Prétoire.
Alors ils rassemblent toute la garde,
ils le revêtent de pourpre,
et lui posent sur la tête une couronne d’épines qu’ils ont tressée.
Puis ils se mirent à lui faire des salutations, en disant :
F. « Salut, roi des Juifs ! »
L. Ils lui frappaient la tête avec un roseau,
crachaient sur lui,
et s’agenouillaient pour lui rendre hommage.
Quand ils se furent bien moqués de lui,
ils lui enlevèrent le manteau de pourpre,
et lui remirent ses vêtements.

Puis, de là, ils l’emmènent pour le crucifier,
et ils réquisitionnent, pour porter sa croix,
un passant, Simon de Cyrène, le père d’Alexandre et de Rufus,
qui revenait des champs.
Et ils amènent Jésus au lieu dit Golgotha,
ce qui se traduit : Lieu-du-Crâne (ou Calvaire).
Ils lui donnaient du vin aromatisé de myrrhe ;
mais il n’en prit pas.
Alors ils le crucifient,
puis se partagent ses vêtements,
en tirant au sort pour savoir la part de chacun.
C’était la troisième heure (c’est-à-dire : neuf heures du matin)
lorsqu’on le crucifia.
L’inscription indiquant le motif de sa condamnation
portait ces mots :
« Le roi des Juifs ».
Avec lui ils crucifient deux bandits,
l’un à sa droite, l’autre à sa gauche.
Les passants l’injuriaient en hochant la tête ; ils disaient :
F. « Hé ! toi qui détruis le Sanctuaire et le rebâtis en trois jours,
sauve-toi toi-même, descends de la croix ! »
L. De même, les grands prêtres se moquaient de lui avec les scribes,
en disant entre eux :
A. « Il en a sauvé d’autres,
et il ne peut pas se sauver lui-même !
Qu’il descende maintenant de la croix, le Christ, le roi d’Israël ;
alors nous verrons et nous croirons. »
L. Même ceux qui étaient crucifiés avec lui l’insultaient.

Quand arriva la sixième heure (c’est-à-dire : midi),
l’obscurité se fit sur toute la terre
jusqu’à la neuvième heure.
Et à la neuvième heure,
Jésus cria d’une voix forte :
X « Éloï, Éloï, lema sabactani ? »,
L. ce qui se traduit :
X « Mon Dieu, mon Dieu,
pourquoi m’as-tu abandonné ? »
L. L’ayant entendu,
quelques-uns de ceux qui étaient là disaient :
F. « Voilà qu’il appelle le prophète Élie ! »
L. L’un d’eux courut tremper une éponge dans une boisson vinaigrée,
il la mit au bout d’un roseau, et il lui donnait à boire,
en disant :
A. « Attendez ! Nous verrons bien
si Élie vient le descendre de là ! »
L. Mais Jésus, poussant un grand cri,
expira.

(Ici on fléchit le genou et on s’arrête un instant)

Le rideau du Sanctuaire se déchira en deux,
depuis le haut jusqu’en bas.
Le centurion qui était là en face de Jésus,
voyant comment il avait expiré, déclara :
A. « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! »

– Acclamons la Parole de Dieu.

DEUXIÈME LECTURE« Il s’est abaissé : c’est pourquoi Dieu l’a exalté » Lecture de la lettre de Saint Paul apôtre aux Phil...
24/03/2024

DEUXIÈME LECTURE

« Il s’est abaissé : c’est pourquoi Dieu l’a exalté »

Lecture de la lettre de Saint Paul apôtre aux Philippiens 2, 6-11)

Le Christ Jésus,
ayant la condition de Dieu,
ne retint pas jalousement
le rang qui l’égalait à Dieu.

Mais il s’est anéanti,
prenant la condition de serviteur,
devenant semblable aux hommes.

Reconnu homme à son aspect,
il s’est abaissé,
devenant obéissant jusqu’à la mort,
et la mort de la croix.

C’est pourquoi Dieu l’a exalté :
il l’a doté du Nom
qui est au-dessus de tout nom,

afin qu’au nom de Jésus
tout genou fléchisse
au ciel, sur terre et aux enfers,

et que toute langue proclame :
« Jésus Christ est Seigneur »
à la gloire de Dieu le Père.

– Parole du Seigneur.

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