30/09/2024
*Un tragique accident de la circulation emporte un enseignant du Collège Barry*
Ce samedi 28 septembre 2024, le village de Sandae je a été frappé par un drame. Vers 14 heures, un véhicule en provenance de Bertoua et en direction de Gary-Gombo, dans la Boumba-et-Ngoko, a percuté de plein fouet un homme, Monsieur Menye, enseignant et Surveillant Général du Collège Barry de Batouri. Ce père de famille, âgé d'une quarantaine d'années, n’a pas survécu à l’impact. Le véhicule a ensuite terminé sa course dans la broussaille, à environ 100 mètres de là.
Monsieur Menye, passionné par son métier mais aussi par l’agriculture, s’était rendu ce matin-là sur sa plantation, comme il le faisait souvent lors de ses temps libres. Mais ce jour, son chemin a croisé celui du destin. En panne avec sa moto, il avait décidé de s'arrêter dans une petite bourgade à proximité de Sandae pour chercher un mécanicien. N'en trouvant pas, il a pris un moment pour offrir des oranges aux enfants qui l’accompagnaient, leur témoignant une douceur et une générosité qu'ils ne sont pas près d'oublier. Encore sous le choc, ces jeunes âmes racontent avec des larmes dans la voix les derniers moments passés avec lui.
Le conducteur du véhicule, un jeune homme de 25 ans, John Doe, a expliqué qu’il s’était assoupi au volant, épuisé après de longues heures de route. En se réveillant brusquement, il a tenté de reprendre le contrôle de son véhicule, mais il était déjà trop t**d. Monsieur Menye, qui se trouvait au bord de la route, n’a pas eu la moindre chance.
La gendarmerie s'est rendue sur les lieux pour faire les premiers constats. La dépouille de Monsieur Menye a été transférée à la morgue de l’hôpital de district de Batouri Trypano. Une enquête est en cours, mais tout porte à croire que la fatigue et la vitesse excessive sont à l’origine de cette tragédie.
Cet homme parti trop tôt laisse derrière lui une v***e inconsolable et des enfants dont le plus jeune, un bébé, n’a même pas encore soufflé sa première bougie. Au Collège Barry, où il exerçait en tant que Surveillant Général, la douleur est palpable. Les élèves, les collègues et l’ensemble du personnel se souviendront de lui comme un homme dévoué, bienveillant, et profondément attaché à l’éducation des jeunes. Aujourd'hui, la communauté éducative pleure un homme qui, au-delà de son rôle d'enseignant, était un modèle de générosité et d’humilité.
Le choc de cette perte brutale résonne comme un rappel douloureux des dangers de la route, mais aussi de la fragilité de la vie.
Jaril Mando