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ANNONCE URGENTE - DAME TROUVÉE À BERTOUA Cette dame en image a été déposée samedi 13 décembre 2025 par le service des Sa...
18/12/2025

ANNONCE URGENTE - DAME TROUVÉE À BERTOUA

Cette dame en image a été déposée samedi 13 décembre 2025 par le service des Sapeurs Pompiers à l'Hôpital Régional de Bertoua (HRB).

Le Chef du SASO-HRB prie toute personne pouvant la reconnaître (voir photo) de bien vouloir prendre attache ou se faire signaler aux Urgences du dit hôpital où elle est prise en charge.

À défaut, contacter le SASO-HRB aux :
- 674667806
- 691107748

SVP, faites large diffusion.

ANNONCE URGENTE - BÉBÉ TROUVÉ À BERTOUA Un nouveau-né de sexe masculin a été trouvé au lieu-dit Tindamba, traversé devan...
18/12/2025

ANNONCE URGENTE - BÉBÉ TROUVÉ À BERTOUA

Un nouveau-né de sexe masculin a été trouvé au lieu-dit Tindamba, traversé devant une mini-cité, et déposé à l'Hôpital Régional de Bertoua (HRB) par le Commissariat Central de Bertoua en compagnie d'un étudiant (facilitateur) aux environs de 23h30.

Le bébé, surnommé "Bébé Albert", a été immédiatement pris en charge par le service de néonatalogie sous le suivi du SASO-HRB. Actuellement, aucun désagrément ne nous a été signalé.

Actualités de L'EST invite toute personne disposant d'informations sur l'origine de ce bébé à se manifester auprès des autorités compétentes.

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⬛🟩🇨🇲💰LE CAMEROUN MET FIN AU GASPILLAGE -LA PRIORITÉ AUX AFFAIRES INTERNES. Le Cameroun a annoncé qu’il envisage de se re...
18/12/2025

⬛🟩🇨🇲💰LE CAMEROUN MET FIN AU GASPILLAGE -LA PRIORITÉ AUX AFFAIRES INTERNES.

Le Cameroun a annoncé qu’il envisage de se retirer d’environ 35 % des organisations internationales auxquelles il est actuellement affilié.

Le retrait ne vise pas un désengagement total : le pays entend conserver les adhésions jugées « stratégiques », par exemple à Union africaine (UA).

L’objectif exprimé par le gouvernement est essentiellement budgétaire. Selon le ministre des Finances, les contributions et cotisations à certaines organisations pèsent lourdement sur les finances publiques, et le gouvernement juge que certaines adhésions offrent peu de « valeur ajoutée ».

📌 Pourquoi ce choix : logique de rationalisation budgétaire
Selon les autorités camerounaises :
Les coûts liés aux contributions annuelles ou régulières à certaines organisations internationales peuvent représenter une dépense importante, sans retour évident en termes de bénéfice concret.

Le gouvernement dit avoir constaté que certaines adhésions datent de très longtemps — des « adhésions dont personne ne se souvient de la date, ni du rôle exact ». Cette sorte de « portefeuille flou » motive un réexamen.

Dans un contexte de pression sur les finances publiques (et en préparation du budget 2026), cette mesure s’inscrit dans une stratégie plus large de « rationalisation » des dépenses de l’État.
🔎 Ce qu’on ne sait pas encore — ou ce qui reste flou
On ne dispose pas d’une liste publique complète des organisations internationales dont le Cameroun prévoit de sortir — le gouvernement n’a pas divulgué tous les noms.
Il n’est pas clair quand exactement ces retraits seront effectifs — si c’est progressif, ou bien dans un délai donné.
Les conséquences diplomatiques, techniques ou de coopération (aide, projets internationaux, influence diplomatique, partenariat, etc.) sur le long terme sont difficiles à prévoir, car cela dépendra des organisations concernées et de la façon dont le Cameroun gèrera la transition.
💶 Quelques chiffres récents
Dans le budget de 2025, le Cameroun a déclaré avoir honoré ses « contributions auprès des Organisations Internationales » pour un montant de ≈ 8 308 558 000 FCFA (soit un peu plus de 8,3 milliards de FCFA).
Par ailleurs, selon un rapport antérieur, le gouvernement estimait ces contributions — toutes adhésions confondues — à « environ 10 milliards de FCFA par an » en moyenne.
Le gouvernement évoque actuellement un volume « d’environ 10 milliards de FCFA en moyenne annuelle », ce qui est jugé « excessif » à l’aune des contraintes budgétaires.
À titre d’illustration pour une organisation particulière : le pays aurait récemment payé 73 % de sa cotisation à Union africaine — ce qui représentait environ 573 millions de FCFA (soit ~955 000 USD).
Résultat — Estimation annuelle (FCFA courants)
Année : Montant estimé (FCFA, arrondi)
1990 : 200 000 000
1991 : 222 470 000
1992 : 247 451 000
1993 : 275 054 000
1994 : 305 410 000
1995 : 338 664 000
1996 : 375 001 000
1997 : 414 629 000
1998 : 457 790 000
1999 : 504 756 000
2000 : 555 824 000
2001 : 611 320 000
2002 : 671 593 000
2003 : 737 017 000
2004 : 807 994 000
2005 : 884 957 000
2006 : 968 368 000
2007 : 1 058 733 000
2008 : 1 156 597 000
2009 : 1 262 540 000
2010 : 1 377 187 000
2011 : 1 501 215 000
2012 : 1 635 357 000
2013 : 1 780 405 000
2014 : 1 937 214 000
2015 : 2 106 706 000
2016 : 2 289 865 000
2017 : 2 487 756 000
2018 : 2 701 523 000
2019 : 2 932 405 000
2020 : 3 181 744 000
2021 : 3 450 961 000
2022 : 3 741 606 000
2023 : 4 055 447 000
2024 : 4 393 550 000
2025 : 8 308 558 000
D'après des rapports de la DGB, LFI, MINFI

Ministère des Finances Cameroun
Direction Générale du Budget Cameroun
Ndjeng

⬛🟩 Qui se reconnaît ?
18/12/2025

⬛🟩 Qui se reconnaît ?

⬛🟩 Vous avez besoin de visibilité, ne cherchez plus. Actualités de L'EST est à votre disposition.Contactez-nous au 6 52 ...
18/12/2025

⬛🟩 Vous avez besoin de visibilité, ne cherchez plus. Actualités de L'EST est à votre disposition.

Contactez-nous au 6 52 36 57 67

⬛🟩 FÊTE DE FIN D’ANNÉE AU GROUPE SCOLAIRE BILINGUE LAÏC THE BEST : UNE SYMPHONIE ÉDUCATIVE ET CULTURELLELe Groupe Scolai...
17/12/2025

⬛🟩 FÊTE DE FIN D’ANNÉE AU GROUPE SCOLAIRE BILINGUE LAÏC THE BEST : UNE SYMPHONIE ÉDUCATIVE ET CULTURELLE

Le Groupe Scolaire Bilingue LAÏC THE BEST, situé à Bertoua 2, a organisé avec faste sa cérémonie de clôture de l’année scolaire, sous la houlette de son fondateur, M. Sali Arabo, et de sa directrice, Mme Aissatou Aladji Abakar. Ce moment de réjouissance collective a mobilisé élèves, enseignants, parents et invités dans une ambiance empreinte de solennité, de diversité culturelle et d’expression artistique.

Au programme : récits éducatifs, ballets traditionnels et contemporains, sketchs moralisateurs, concours d’habillement, playbacks musicaux et animations ludiques, témoignant de la richesse pédagogique et du travail accompli au sein de l’établissement. L’arrivée du Père Noël et la remise des cadeaux sont venues couronner cette célébration, créant une atmosphère d’émerveillement pour les tout-petits.

Dans le respect des valeurs républicaines, l’établissement a ainsi démontré son engagement en faveur d’une éducation *holistique*, inclusive et enracinée dans les réalités culturelles locales, tout en valorisant l’éveil au bilinguisme.
Un rendez-vous pédagogique et festif, placé sous le sceau de l’excellence et du vivre-ensemble.

Par Charles Didier RAMUS journaliste/ reporter pour actualités de l'Est.

⬛🟩 Construction de la section Mora–Tchakamari : l’entreprise prépare la mise en œuvre du revêtement des couches de chaus...
17/12/2025

⬛🟩 Construction de la section Mora–Tchakamari : l’entreprise prépare la mise en œuvre du revêtement des couches de chaussée

Les travaux de reconstruction de la section Mora–Tchakamari poursuivent leur évolution, malgré les re**rds enregistrés dans l’approvisionnement en bitume destiné à la mise en œuvre de la couche de roulement. À la date du 8 décembre 2025, la quasi-totalité des autres couches de chaussée est réalisée et l’entreprise s’emploie activement à préparer la mise en œuvre du béton bitumineux.

En effet, l’état d’avancement des travaux fait ressortir l’achèvement imminent de toutes les couches de chaussée, à l’exception du revêtement en béton bitumineux. La première couche de fondation en sol amélioré au ciment est entièrement exécutée, tout comme la deuxième couche de fondation en grave concassé 0/20 anti-fissuration, ainsi que l’imprégnation sablée. Par ailleurs, la couche de base en grave bitume est réalisée sur un linéaire de 18,300 km, accompagnée de la couche d’accrochage.

La mise en œuvre de la couche de roulement est conditionnée par un renforcement préalable de la chaussée à l’aide de géogrille, ainsi que par des approvisionnements conséquents en matériaux. À cet effet, l’entreprise a pris les dispositions nécessaires pour faire face, d’une part, à la rupture d’approvisionnement en béton bitumineux survenue il y a quelques semaines et, d’autre part, aux besoins du chantier en géogrille.

Le projet porte sur les travaux d’aménagement et de réhabilitation de la Route Nationale Mora–Dabanga–Kousseri, précisément sur la section comprise entre le PK 3+000 (Mora) et le PK 25+000 (Tchakamari), soit un linéaire de 22 km, dans la région de l’Extrême-Nord.

Par Bossis Ebo'o

⬛🟩 Reconstruction de la section Bogo–Guirvidig (32,86 km) et des voiries de Maroua (6,2 km) et de Bogo (5 km) : démarrag...
17/12/2025

⬛🟩 Reconstruction de la section Bogo–Guirvidig (32,86 km) et des voiries de Maroua (6,2 km) et de Bogo (5 km) : démarrage de la mise en œuvre de la couche de roulement

Une étape majeure vient d’être franchie dans l’exécution de ce projet avec le démarrage de la mise en œuvre de la couche de roulement. À cet effet, une planche d’essai a été réalisée le 13 décembre 2025 sur la section Bogo–Guirvidig (32,86 km), marquant le lancement effectif de cette phase cruciale. Dans la continuité, une intensification des interventions de l’entreprise sur le terrain est prévue.

Les équipes de l’entreprise CGCOC GROUP ont ainsi entamé la mise en œuvre du béton bitumineux sur l’ensemble de la section, longue de 38,86 km, le 13 décembre 2025, sous la supervision de la Mission de contrôle. Afin de garantir la qualité d’exécution de cette étape et d’accélérer l’achèvement des travaux sur l’axe principal Bogo–Guirvidig, l’entreprise a renforcé son parc matériel par l’acquisition d’un finisher.

À la date du 15 décembre 2025, l’état d’avancement global fait ressortir un taux d’exécution des terrassements de 71,81 %. Les travaux de chaussée affichent un niveau d’avancement satisfaisant, avec les couches de forme et de fondation quasiment achevées. En ce qui concerne les ouvrages, 56 ouvrages hydrauliques de l’axe Bogo–Guirvidig ont été bétonnés, avec les blocs techniques déjà réalisés.

Sur la voirie de Bogo, les prestations avancent également de manière significative : l’unique ouvrage prévu a été bétonné au cours de la semaine du 8 au 12 décembre 2025. Par ailleurs, les travaux sur les voiries de Maroua et de Bogo se poursuivent. La construction des ouvrages hydrauliques de la voirie de Maroua débutera la semaine prochaine, tandis que les travaux d’assainissement y sont en cours, notamment la réalisation des caniveaux coulés en place (fouilles, béton de propreté, fabrication et mise en place des cages de ferraillage, coffrage et bétonnage des radiers, ainsi que le coffrage et le ferraillage des piédroits).

Par Bossis Ebo'o

En définitive, les équipes demeurent pleinement mobilisées afin d’intensifier le rythme des travaux. Les approvisionnements nécessaires ont été assurés, avec pour objectif l’achèvement du projet dans les meilleures conditions.

⬛🟩 𝐄𝐍𝐅𝐀𝐍𝐓 𝐄𝐆𝐀𝐑𝐄́L' enfan en image  s’est égaré et dit se nommer Zoumi Mvodo.Il indique que sa mère s’appelle M’a Fifi. I...
17/12/2025

⬛🟩 𝐄𝐍𝐅𝐀𝐍𝐓 𝐄𝐆𝐀𝐑𝐄́

L' enfan en image s’est égaré et dit se nommer Zoumi Mvodo.
Il indique que sa mère s’appelle M’a Fifi.

Il se trouve actuellement à la brigade de Nkolbikon.

Toute personne qui le reconnaît ou dispose d’informations permettant de retrouver sa famille est priée de se rapprocher immédiatement de la brigade ou de relayer largement cette alerte.

Mobilisation citoyenne urgente ,chaque partage peut faire la différence pour réunir cet enfant avec les siens.

⬛🟩 CONSEIL RÉGIONAL DE L'EST: LA KADEY, L'ENFANT MAL AIMÉ OU JUSTE MALCHANCEUX? Depuis l'avènement du conseil régional a...
17/12/2025

⬛🟩 CONSEIL RÉGIONAL DE L'EST: LA KADEY, L'ENFANT MAL AIMÉ OU JUSTE MALCHANCEUX?

Depuis l'avènement du conseil régional au Cameroun, une nouvelle élite s'est formée autour des idéaux de développement de leurs régions. Le partage du gâteau, étant la principale raison de cette affluence record, de diplômés, d'hommes d'affaires, de politiciens, des chefs traditionnels et encore plus, de fonctionnaires à la retraite.
Vu de l'extérieur, les partis politiques y voient un engrenage parfait pour consolider leur domination soit déjà établie, soit à établir, les premiers conseillers régionaux, pionniers de l'institution, voient en cette opportunité, le moyen de développer leur région, de montrer le chemin à leur successeurs et de laisser pour ainsi dire leurs empreintes.
Mais une fois immergé, la réalité est toute autre. Ce sont des combats permanents de conquête des postes, des coups bas, des prises de position illustrant le clanisme et un partage inéquitable des retombées.
Dans la région de l'Est, la pluralité tribale ne facilite pas la tâche au bon fonctionnement de cette institution de développement, pourtant très stratégique dans le processus de développement de nos localités et de notre région. Certaines zones ou certains peuples estiment devoir recevoir plus de morceaux du gâteau régional que d'autres, laissant ainsi ces minorités dans le besoin et la mendicité n'ayant personne pour les défendre.
C'est le cas du département de la Kadey ; sans vouloir parler des autres domaines, la Kadey s'est toujours sentie comme oubliée, marginalisée et même méprisée par les autres départements. Très riche de par son sous-sol, ce département qui attire des milliers de Camerounais et d'expatriés, ne comprend pas pourquoi dans le partage du gâteau Est, son nom est toujours en dernière position.
Certes on pourrait pointer du doigt les autres départements qui jadis, ont toujours été sous le feu des projecteurs. Mais le constat fait ces derniers temps est clair: les composantes tribales et ethniques de ce département sont en guerre !!!
Au lieu d'aller comme un seul homme à la conquête du gâteau régional, ces frères qui pourtant partagent la même aire géographique, se combattent, se mettent les bâtons dans les roues et parfois préfèrent se ranger du côté des autres départements au détriment de l'autre groupe tribal.
C'est ce à quoi nous avons assisté impuissants, lors de la session plénière du conseil régional de l'Est, le mardi 16 décembre 2025. Un conseiller régional issu du département de la Kadey, a estimé qu'il ne pouvait être remplacé à son poste par un autre conseiller régional nouvellement élu, juste parce que selon lui >.
À cause de cette guerre égoïste, le département de la Kadey a perdu son poste de secrétaire au sein de l'exécutif du conseil régional de l'Est.
Voilà où nous sommes arrivés !

De cette déclaration, nous en tirons quelques vérités. Le re**rd de la Kadey est causé par ceux-là, qui de manière égoïste (tout pour moi, rien pour les autres), se battent pour dominer les autres et non pour le développement de leurs localités. La position sociale et ses avantages sont leurs seules et uniques préoccupations; les autres peuvent demeurer dans la misère, le sous-développement et l'anonymat tant qu'on a de quoi se mettre sous la dent.

Sans chercher à se mettre à dos qui que ce soit, nous attirons simplement l'attention de nos frères et sœurs du département de la Kadey, afin qu'ils comprennent qu'il ne s'agit pas seulement de leurs ventres mais du bien être de tous les fils et filles de ce beau département. La solidarité ne doit pas être un luxe, mais au contraire un besoin quotidien, une nécessité. Gbaya, Mézhimé, Kako, Yanguérés, Kaka, vous êtes avant tout, les enfants de la Kadey. Le combat que vous devez mener est pour les gén

⬛🟩 𝗟𝗘𝗦 𝗠𝗢𝗧𝗦 𝗤𝗨𝗜 𝗦𝗢𝗨𝗟𝗔𝗚𝗘𝗡𝗧 𝗟𝗘  𝗖𝗢𝗘𝗨𝗥 𝗘́𝗠𝗢𝗧𝗜𝗢𝗡𝗡𝗘𝗟❣️❣️❣️❣️❣️❣️❣️❣️❣️❣️❣️❣️❣️💧🌹SOIRÉE 𝗥𝗢𝗠𝗔𝗡𝗧𝗜𝗤𝗨𝗘🌹💧𝗠𝗼𝗻 𝗼𝗰𝗲́𝗮𝗻 𝗱'𝗮𝗺𝗼𝘂𝗿𝑱𝒆 𝒕'𝒆𝒎𝒎...
17/12/2025

⬛🟩 𝗟𝗘𝗦 𝗠𝗢𝗧𝗦 𝗤𝗨𝗜 𝗦𝗢𝗨𝗟𝗔𝗚𝗘𝗡𝗧 𝗟𝗘 𝗖𝗢𝗘𝗨𝗥 𝗘́𝗠𝗢𝗧𝗜𝗢𝗡𝗡𝗘𝗟

❣️❣️❣️❣️❣️❣️❣️❣️❣️❣️❣️❣️❣️

💧🌹SOIRÉE 𝗥𝗢𝗠𝗔𝗡𝗧𝗜𝗤𝗨𝗘🌹💧

𝗠𝗼𝗻 𝗼𝗰𝗲́𝗮𝗻 𝗱'𝗮𝗺𝗼𝘂𝗿

𝑱𝒆 𝒕'𝒆𝒎𝒎𝒆̀𝒏𝒆𝒓𝒂𝒊 𝒂𝒖 𝒑𝒂𝒚𝒔 𝒅𝒆 𝒎𝒆𝒔 𝒓𝒆̂𝒗𝒆𝒔,

𝑶𝒖̀ 𝒍'𝒂𝒎𝒐𝒖𝒓, 𝒍𝒂 𝒑𝒂𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒕 𝒍𝒆 𝒃𝒐𝒏𝒉𝒆𝒖𝒓 𝒔𝒐𝒏𝒕 𝒅𝒆𝒔 𝒓𝒐𝒊𝒔

𝑵𝒐𝒕𝒓𝒆 𝒂𝒎𝒐𝒖𝒓, 𝒕𝒐𝒊 𝒆𝒕 𝒎𝒐𝒊 𝒆𝒏𝒔𝒆𝒎𝒃𝒍𝒆, 𝒔𝒆𝒓𝒐𝒏𝒔 𝒕𝒓𝒐𝒊𝒔 𝒆𝒕 𝒋𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓𝒓𝒂𝒊𝒔 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒅𝒆́𝒑𝒐𝒔𝒆𝒓 𝒔𝒖𝒓 𝒕𝒆𝒔 𝒍𝒆̀𝒗𝒓𝒆𝒔, 𝒅𝒆 𝒅𝒆́𝒍𝒊𝒄𝒊𝒆𝒖𝒙 𝒃𝒂𝒊𝒔𝒆𝒓𝒔 𝒂𝒖 𝒔𝒖𝒃𝒕𝒊𝒍 𝒈𝒐𝒖̂𝒕 𝒅𝒆 𝒎𝒊𝒆𝒍

𝑭𝒐𝒓𝒎𝒂𝒏𝒕 𝒔𝒖𝒓 𝒏𝒐𝒕𝒓𝒆 𝒂𝒎𝒐𝒖𝒓 𝒖𝒏 𝒕𝒓𝒆̀𝒔 𝒃𝒆𝒍 𝒂𝒓𝒄-𝒆𝒏-𝒄𝒊𝒆𝒍

𝑴𝒆̂𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝒍'𝒆𝒔𝒑𝒐𝒊𝒓 𝒒𝒖𝒆 𝒋𝒆 𝒑𝒆𝒖𝒙 𝒕'𝒂𝒑𝒑𝒐𝒓𝒕𝒆𝒓, 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒖𝒏𝒆 𝒗𝒊𝒆 𝒆𝒏𝒕𝒊𝒆̀𝒓𝒆, 𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒍'𝒆́𝒕𝒆𝒓𝒏𝒊𝒕𝒆́

𝑶𝒖𝒊, 𝒋𝒆 𝒕𝒆 𝒅𝒐𝒏𝒏𝒆𝒓𝒂𝒊 𝒕𝒐𝒖𝒕 𝒄𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒕𝒖 𝒓𝒆𝒄𝒉𝒆𝒓𝒄𝒉𝒆𝒔, 𝒎𝒂 𝒃𝒐𝒏𝒕𝒆́, 𝒎𝒂 𝒑𝒓𝒆́𝒔𝒆𝒏𝒄𝒆 , 𝒎𝒂 𝒅𝒐𝒖𝒄𝒆𝒖𝒓, 𝒎𝒂 𝒓𝒐𝒎𝒂𝒏𝒄𝒆

𝑴𝒂𝒊𝒔 𝒔𝒖𝒓𝒕𝒐𝒖𝒕 𝒎𝒂 𝒕𝒆𝒏𝒅𝒓𝒆𝒔𝒔𝒆. 𝑱𝒆 𝒕𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒐𝒏𝒏𝒆 𝒅𝒆 𝒃𝒐𝒏 𝒄œ𝒖𝒓, 𝒔𝒂𝒏𝒔 𝒕𝒆 𝒕𝒆𝒏𝒅𝒓𝒆 𝒍𝒂 𝒑𝒆𝒓𝒄𝒉𝒆

𝑨̀ 𝒕𝒐𝒊 , 𝒎𝒐𝒏 𝒕𝒆𝒏𝒅𝒓𝒆 𝒂𝒎𝒐𝒖𝒓, mon divin prince.

𝑱'𝒂𝒊 𝒈𝒂𝒓𝒅𝒆́ 𝒕𝒐𝒏 𝒂𝒎𝒐𝒖𝒓 , 𝒄𝒂𝒓 𝒊𝒍 𝒎'𝒂 𝒑𝒓𝒐𝒄𝒖𝒓𝒆́

𝑳𝒆 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒅𝒐𝒖𝒙 𝒅𝒆𝒔 𝒑𝒓𝒆́𝒔𝒆𝒏𝒕𝒔 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝒋𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒗𝒂𝒊𝒔 𝒓𝒆̂𝒗𝒆𝒓

𝑴𝒐𝒏 𝒐𝒄𝒆́𝒂𝒏 𝒅'𝒂𝒎𝒐𝒖𝒓, 𝒑𝒂𝒓 𝒄𝒆𝒔 𝒎𝒐𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝒕𝒆𝒏𝒅𝒓𝒆𝒔𝒔𝒆, 𝒋𝒆 𝒕𝒆 𝒔𝒐𝒖𝒉𝒂𝒊𝒕𝒆 une soirée 𝒓𝒐𝒔𝒆 𝒔𝒐𝒖𝒔 𝒍𝒆 𝒄𝒐𝒖𝒗𝒆𝒓𝒕 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒑𝒂𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏 . 𝑮𝒓𝒐𝒔 𝒃𝒊𝒔𝒐𝒖 𝒔𝒖𝒓 𝒕𝒆𝒔 𝒍𝒆̀𝒗𝒓𝒆𝒔 𝒎𝒊𝒓𝒊𝒇𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔.

📖🖊️: Lamine l'amour🌹🌹🌹

⬛🟩 AUTOPSIE D’UN DÉCALAGE NORMATIF ET D’UNE CRISE DE LÉGITIMITÉ DANS LES CONSEILS RÉGIONAUXL’adoption de la loi N° 2019/...
17/12/2025

⬛🟩 AUTOPSIE D’UN DÉCALAGE NORMATIF ET D’UNE CRISE DE LÉGITIMITÉ DANS LES CONSEILS RÉGIONAUX

L’adoption de la loi N° 2019/024 du 24 décembre 2019 portant Code général des collectivités territoriales décentralisées devait marquer un tournant historique, presque cathartique, dans l’édification institutionnelle du Cameroun. Elle était porteuse d’une promesse solennelle, celle de territorialiser le pouvoir, rapprocher la décision publique des citoyens et pacifier durablement l’espace politique local par la vertu organisatrice du droit.

Mais l’épreuve du réel, toujours plus lucide que l’intention normative, a rapidement dissipé cette illusion. Loin de produire l’harmonie attendue, la loi de 2019 a mis au jour les fractures d’un État suspendu entre une normativité abstraite, des réalités partisanes hégémoniques et des pulsions politiques individuelles que le droit, mal arrimé à sa propre sociologie, ne parvient plus à discipliner. La décentralisation, conçue comme remède institutionnel, s’est muée en révélateur d’une crise plus profonde de cohérence normative.

Les articles 307, 308 et 309 organisent avec minutie l’architecture interne des Conseils régionaux. Lélection du Président et du Bureau par les pairs, le scrutin secret à majorité graduée, la durée du mandat calquée sur celle du Conseil, les mécanismes de recours et constatation par l’autorité ministérielle. Pris dans leur cohérence interne, ces dispositifs relèvent d’une orthodoxie classique du droit public décentralisé, presque académique dans sa pureté formelle.

Mais cette construction repose sur un postulat silencieux et décisif, celui d’un Conseil Régional conçu comme un espace institutionnel neutre, affranchi des déterminations des partis, gouverné par la seule rationalité procédurale. Or, ce postulat est une fiction. L’autonomie ainsi proclamée est homéopathique, infinitésimale dans sa portée réelle, mais potentiellement explosive dans ses effets politiques. En prétendant soustraire l’institution régionale au fait partisan, le législateur n’a pas neutralisé le conflit ; il l’a déplacé, dissimulé, puis amplifié.

Face à cette autonomie juridique hors-sol se dresse un bloc normatif autrement plus ancien, plus structuré et surtout plus opérant, celui du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC). Les articles 23, 27 et 28 des Statuts du RDPC consacrent sans ambiguïté une architecture hiérarchique rigoureuse. Le Président National en est le centre de gravité absolu ; le Comité Central, qu’il préside, détient les compétences stratégiques majeures, notamment en matière d’investiture ; le Secrétariat Général agit sous son Autorité directe pour garantir la discipline et l’exécution des décisions.

Les articles 57, 58 et 59 du Règlement intérieur parachèvent cette construction en conférant au Parti un pouvoir de Direction politique des élus, un pouvoir de contrôle permanent et, surtout, un pouvoir disciplinaire effectif, immédiat et contraignant. Nous sommes ainsi confrontés à deux rationalités normatives concurrentes. D’un côté, la rationalité juridique étatique, abstraite, procédurale, indifférente à l’appartenance à un parti politique ; de l’autre, la rationalité partisane, centralisée, hiérarchique, fondée sur la loyauté, l’investiture et l’obéissance statutaire. La loi de 2019 ne les articule pas ; elle les juxtapose. Et c’est dans cette superposition non pensée que la crise prend corps.

Lorsque certains conseillers régionaux invoquent les articles 307 à 309 pour contester les investitures du RDPC et se porter candidat à une élection dans un exécutif parlementaire ou dans les CTDs, ils se situent dans une zone de légalité formelle irréprochable, mais dans une zone de rupture politique totale. Juridiquement, rien n’interdit à un conseiller issu du RDPC de voter contre la ligne du Parti ; statutairement, tout l’interdit. De cette contradiction naissent deux figures également problématiques, celle du candidat investi par le Parti mais politiquement légitime et juridiquement défait par une manœuvre interne, et celle du candidat élu contre la volonté expresse du Parti, juridiquement protégé jusqu’au terme du mandat régional, mais politiquement orphelin, privé de la souveraineté du parti politique qui fonde, dans la réalité camerounaise, l’efficacité et la cohérence de l’action publique.

La loi protège ce dernier ; le Parti le récuse ; l’opinion publique s’interroge ; l’État observe, impuissant. À cet instant précis, la décentralisation cesse d’être un instrument de gouvernance pour devenir un théâtre d’humiliation institutionnelle, où la loi n’apaise plus, mais attise les tensions. Ce dilemme, d’une gravité exceptionnelle, révèle la vétusté conceptuelle du cadre normatif camerounais, un droit qui persiste à séparer artificiellement l’État et le Parti là où l’histoire politique les a imbriqués de manière organique.

Ce qui se joue aujourd’hui dans les Conseils régionaux dépasse largement la querelle d’investiture. Il s’agit d’une crise de hiérarchie des normes, d’une confusion entre la légitimité procédurale et l’autorité politique réelle. En refusant de penser l’articulation entre la loi de la République et les textes fondateurs du parti majoritaire, le législateur a créé une zone grise propice aux lectures opportunistes, aux indisciplines calculées et aux rébellions feutrées. La loi, au lieu d’être une boussole, devient un alibi.

Un État fort ne tolère pas la coexistence durable de deux légitimités concurrentes sans mécanisme de conciliation. En ignorant cette exigence, le Cameroun s’expose à une fragilisation continue de son autorité normative. Les textes actuels, conçus dans une logique importée et décontextualisée, méconnaissent une réalité essentielle. Dans le système politique camerounais, le parti majoritaire n’est pas un acteur périphérique, mais un pilier structurant de la gouvernance.

Dès lors, l’urgence n’est plus à la dénonciation morale, mais à la réforme structurelle. Il devient impératif soit d’inscrire explicitement le rôle des partis politiques dans le fonctionnement des exécutifs régionaux, soit de redéfinir avec courage les limites de la discipline militante dans un État décentralisé. Continuer à juxtaposer la loi de la République et les textes fondateurs des partis politiques sans mécanisme d’articulation revient à entretenir un champ de mines institutionnel permanent.

La crise qui secoue aujourd’hui les Conseils régionaux n’est ni fortuite ni conjoncturelle ; elle est le symptôme d’un mal plus profond, celui d’un droit déconnecté du réel et d’un cadre normatif figé face à une société en mutation rapide. En prétendant émanciper l’institution régionale, les articles 307, 308 et 309 du Code de la décentralisation ont paradoxalement exposé les contradictions internes de l’État, révélant la fragilité d’une normativité formelle, presque homéopathique, confrontée à la force structurante et disciplinaire des textes fondateurs du RDPC. Tant que le Cameroun persistera à dissocier artificiellement la loi de son histoire politique et la règle de sa sociologie réelle, la décentralisation demeurera inachevée, et les Conseils régionaux resteront le miroir cruel d’un État hésitant entre la pureté des textes et la réalité charnelle du pouvoir.

La mise en place des exécutifs régionaux, marquée par des luttes d’investiture, des candidatures juridiquement protégées et une compétition exacerbée au sein du collège électoral, agit dès lors comme un révélateur brutal de la défaillance du cadre normatif et interpelle l’État sur l’urgence d’une véritable culture des réformes. À défaut d’une refonte lucide et courageuse des textes, adaptée aux mutations sociales, politiques et institutionnelles, les frustrations continueront de s’accumuler à l’approche des échéances législatives et municipales à venir, au risque d’installer une rupture silencieuse mais profonde entre les institutions et les citoyens. L’heure n’est pas à la peur, mais à la lucidité et à l’audace réformatrice. Le Cameroun est à un carrefour historique, sommé de réconcilier sa loi avec la vérité de son corps politique, sous peine de voir l’histoire lui rappeler qu’aucun État ne gouverne durablement contre le temps.

Yokadouma, le 16 décembre 2025

Depuis les profondeurs ancestrales de la forêt sacrée de Bompello, au cœur du Canton Bidjouki, arrondissement de Yokadouma, département de la Boumba et Ngoko, Région de l’Est, s’élève la voix de la sentinelle.

Par SAKABIENI Thomas

Conseiller municipal
Chargé de mission à la DPD-CC-RDPC / Boumba et Ngoko

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Bertoua

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