19/07/2025
🛑🛑🛑PRESIDENTIELLE : LA RENCONTRE ENTRE UN HOMME, SES VOYOUS, ET LE PEUPLE
L’élection présidentielle serait, selon un mythe gaullien, «La rencontre entre un homme et son peuple». Pour justifier les pérégrinations de Maurice Kamto, qui l’ont conduit du MRC au Manidem, dans l’objectif exclusif et personnel de prendre part à ce rendez-vous électoral, ses soutiens n’hésitent pas à puiser dans cette mythologie - et à en abuser. Rien n’est plus fallacieux.
Dans la réalité, aucun homme (ou femme) n’ira jamais à une présidentielle tout seul. Il a avec lui le soutien d’un appareil partisan, est entouré d’une armée de conseillers, de collaborateurs, de petites mains prêtes à exécuter toutes sortes de basses œuvres. Dans le cas qui nous intéresse, le candidat est porté par une armée de cybermiliciens qui sont le maillon essentiel de son dispositif de conquête du pouvoir.
Leur travail ? Discréditer l’adversaire (RDPC, majorité gouvernementale), Calomnier, dénigrer, salir, tourner en dérision, détruire la réputation de toutes les personnalités politiques ou de la société civile, supposément populaires, mais qui n’ont pas fait allégeance : Posez la question à Samuel Eto’o, (brocardé et sali quotidiennement), ou à l’avocat Claude Assira, qui a récemment été la cible d’une violente campagne d’insultes.
Personnellement, depuis plusieurs années, je suis régulièrement attaqué dans ma vie privée par ces «lanceurs d’alertes» dont certains sont des hagiographes de Maurice Kamto. J’ai introduit une plainte en France. Mon amie Mireille Fomekong-Ayangma, dont honorabilité a été concomitamment salie s’est, elle aussi, récemment pourvue en justice en France et au Cameroun. Les procédures prennent du temps, notamment parce que l’un des «lanceurs d’alertes» cités, qui vit en France sans adresse connue, ne peut pas être notifié de la plainte. Mais ce n’est qu’une question de temps, la constitution de partie civile donnant droit à l’ouverture d’une information judiciaire, il répondra tôt ou t**d de ses actes devant la justice.
Quel est le rapport avec le MRC nous demande-t-on ? Le MRC peut-il être tenu pour responsable des agissements de ces activistes qui détruisent des vies ? Nous pensons que oui. Déjà, il est loisible de répondre à la question de savoir à qui profitent ces campagnes ciblées de harcèlement, de dénigrement, de destruction de réputation ? A qui selon vous ? Ensuite, plusieurs indices nous confortent dans notre intime conviction :
-Premier indice : l’exclusion d’Armand Noutack, membre du Directoire du MRC. Sa faute ? Il affichait son admiration pour Samuel Eto’o. Résultats : menaces téléphoniques nocturnes, conseil de discipline sur un motif fallacieux et hypocrite puis exclusion... Tout est archivé. Aujourd’hui, ils le qualifient de «Traitre». A quelle cause ?
-Deuxième indice : en février 2024, lorsqu’Henriette Ekwe attaqua Maurice Kamto sur la révision de la constitution intervenue en 2008, tout l’écosystème du MRC, «lanceurs d’alertes» en première ligne, la prit violemment en chasse. Se rendant compte du danger de lyncher une femme, plus est figure emblématique de l’opposition, ancienne prisonnière politique, le leader siffla la fin de l’hallali. Et, comme par miracle, le déchaînement des éléments s’arrêta. Pour qui en doutait encore, la meute a un chef. On peut en déduire que lorsqu’il ne dit rien, cela équivaut à un permis de «tuer» social et politique.
Il importe qu’Anicet Ekane le sache même si, lors des négociations, l’infortuné patron du Manidem a expressément posé la condition de tenir à l’écart cette foule lyncheuse. L’autre lui a certes dit oui. Mais quand il dit oui, en réalié c’est non. Non, cet homme n’ira pas seul à la rencontre du peuple. Il sera accompagné de sa nébuleuse interlope.
Georges Dougueli