L'univers des chroniques noires

L'univers des chroniques noires Écrivain et amoureux de lecture, je partage avec vous mes oeuvres et quelques unes d'autres écrivains que j'apprécie
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   « J’ai regretté beaucoup de choses dans ma vie , mais ce mariage est la pire des choses que j’ai pu faire… Je t’ai fa...
21/10/2024







« J’ai regretté beaucoup de choses dans ma vie , mais ce mariage est la pire des choses que j’ai pu faire… Je t’ai fait confiance mais tu m’as trahi Roland. Je pouvais tout imaginer mais pas ce que j’ai vu. Tu ne me diras rien , je sais que mes soupçons sont vrais. Depuis quand ? Depuis des années alors je vis avec un serpent. La perte de mon enfant tu en es responsable. Ça veut dire que même celui qui se trouve dans mon ventre actuellement, n’allait pas survivre. N’est ce pas ? T’inquiète je ne t’en donnerai pas l’occasion de le tuer encore moins de le transformer comme toi qui as tué ta mère… je préfère m’en aller… Reste avec mon père! Tu me DÉGOÛTES !!!»

C’est avec les larmes que je lisais la lettre de Dorcas, celle qu’elle avait écrite avant sa mort… Des mots durs auxquels je ne pourrai jamais m’expliquer, ni me justifier.

J’aurai bien voulu lui dire avant qu’elle ne parte que mon amour était sincère mais la vie ne m’avait pas donné de choix pour me faire grandir dans ce sens.

J’étais désemparé , j’étais déboussolé, je ne savais plus où j’en étais… Ce choix était en train de tout me prendre , même ma femme ? Cette fois-ci je ne vivais pour personne.

Le pire, elle attendait un bébé et je ne le savais pas.

J’ai pleuré pendant des heures avant de la décrocher, d’aller derrière la maison, de creuser une tombe et de l’enterrer moi même sans dire un mot à personne.

Je ne sais pas si la fratrie était derrière ça, si ils étaient au courant mais moi, j’ai décidé d’en faire cette fois à ma tête.

C’est avec de la peine que je réussissais à faire chaque coup de pèle pour creuser.

Je ne sais même pas où je parvenais à trouver cette force et courage. Toujours est il que je pleurais comme un enfant.

En une heure et demi, j’avais terminé de creuser. Je ne lui ai rien dit. Je l’ai déposé à l’intérieur et je suis rentré dans la maison.

Je tremblais comme une plume… Je ne réalisais pas et je me disais que c’était un cauchemar et que bientôt j’allais me réveiller.

Sauf que la réalité de la vie me rattrapait déjà.

J’ai passé deux à trois jours sans fermer les yeux, sans manger, sans boire d’eau ni me laver. J’étais assis sur la chaise au salon comme un zombi.

Alors que je reçois un message de mon mentor , il me dit que mon intronisation pour la secte supérieure qui est celle dont je vous ai parlée au début de mon histoire, se passera dans trois jours, le samedi.

Je devais passer chez lui et on ira ensemble.

Ce message avait réveillé mes démons je pense, je suis allé dans la chambre, j’ai pris le cercueil où le monstre se cachait et j’y ai mis du feu.

Je l’ai brûlé jusqu’au dernier morceau. Je ne sais pas si il allait se réincarner mais pour moi c’était un petit soulagement.

Maintenant je me posais la question de savoir si j’allais être à cette intronisation.

Un refus valait la mort.

Sauf que étais je encore vivant ? Si j’avais tout perdu , pour qui est ce que je vivais encore ?

Puis je me rappelais des paroles de mon mentor qui me disait que la mort était pire que ce que je vivais.

J’étais entre le marteau et l’enclume.

Les jours passaient vite et je ne m’étais pas encore décidé, jusqu’à ce matin du samedi soir où j’ai décidé de rejoindre mon mentor chez lui.

Une fois chez lui, il m’a accueilli avec des éloges.

- Bientôt tu mangeras à la même table que nous. Félicitations petit

- Merci.

- On dirait que tu n’es pas content de cette nouvelle… N’oublie pas que pour le moment je reste encore ton mentor.

- Je le sais !

- Hum. Je ne sais pas ce qui te tracasse mais ça ira.

- On y va à quelle heure ?

- Midi. On arrivera aux environs de 22h et ensuite l’intronisation commencera à minuit. Tu dois être prêt car c’est un grand jour.

- D’accord boss !!

Je ne voulais rien lui dire concernant ma femme… J’avais des plans qui se bousculaient dans ma tête et je savais que j’allais faire une bêtise.

A midi, on quittait la maison pour prendre la route à bord de son véhicule. Il m’a fait comprendre que les personnes habilitées à y être étaient eux aussi déjà en chemin. D’autres nous y attendaient.

Le voyage fut long mais je n’avais rien ressenti , je passais juste mon temps à réfléchir et à me demander si c’était le bon choix.

Nous sommes arrivés, je ne sais où, nous avons pris des chambres et à 23h, nous nous sommes rendus au lieu dit.

Une brousse situé au bord d’une rivière… Il se dit que plusieurs personnalités y viennent pour acquérir des pouvoirs. Une forêt parait elle sacrée d’après les dires.

Une fois sur les lieux, j’ai reconnu le grand maître, quelques confrères et aussi des inconnus, qui bien sûr m’attendaient.

Sur une sorte d’autel, je devais réciter des paroles écrites sur un bout de papier , prêter serment de servir et de ne jamais trahir la rose croix.

Je l’ai fait !!

Pour la suite, il était question de verser trois gouttes de son sang dans une boîte et se servir de cela comme encre afin de signer.

Ça aussi je l’ai fait !!

Et enfin, je devais me rendre quelque part où je devais entrer dans la grande salle…

J’ai accepté de les suivre…

Sauf que en chemin, alors qu’ils étaient distraits, je me suis éclipsé et j’ai commencé à m’enfuir, sans savoir où je vais, sans direction fixe, je courais seulement, voulant échapper à ce chemin, je courais comme je vous le disais au début de mon histoire.

Mais ma fuite fut de courte durée, car très rapidement, ils m’ont arrêté et à l’heure actuelle, je me retrouve dans une salle où je dois faire le choix.

- Monsieur Bayiha Roland, ça fait longtemps que vous réfléchissez , vous acceptez OUI ou NON ?

Dans quelques instants, je ferai mon choix. Celui, soit de continuer cette vie qui m’a tout pris ou alors celui de tout arrêter et de payer pour les actes que j’ai commis en souffrant, non pas seulement au prix de ma mort mais plus que ça.

- Mon choix est…






💢 Donnez votre avis final et une leçon a retenir.

💢 On débute une nouvelle chronique demain matin

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   Je ne sais depuis combien de temps elle est là, mais je suis sûr d’une chose, elle a tout vu…Elle est tétanisée, elle...
21/10/2024







Je ne sais depuis combien de temps elle est là, mais je suis sûr d’une chose, elle a tout vu…

Elle est tétanisée, elle n’arrive même pas à bouger.

Je veux me détacher de son père pour aller vers elle, lorsque ce dernier m’attrape par la chemise et me menace du regard.

Le temps pour moi de le regarder et de lui demander de me laisser, j’aperçois le kaba de Dorcas qui s’enfuit en prenant le virage.

- Laisse moi la rattraper !

- Tu n’as pas le droit de la rattraper, ni de la convaincre de quoi ce soit.

- Pardon ? Elle n’était pas censé voir ça.

- Alors elle l’a vu.

- Justement je dois lui expliquer.

- Que son père est un homosexuel , sectaire ? C’est ça ? Tu ne lui diras rien et tu ne la suivras pas. N’oublie pas que c’est nous qui avons les manettes. Sois sage.

La mort ou alors respecter les consignes.

- C’est compris grand maître.

Il me lâcha la chemise et je m’en allai.

Je voulais juste voir Dorcas avec les yeux mais je ne la reverrai plus jamais dans ce deuil… Elle avait quitté les obsèques pour s’en aller.

J’ai demandé à tout le monde et une de ses copines me faisait comprendre qu’elle venait de prendre une moto pour une destination inconnue.

Son numéro sonnait dans le vide, après trois heures de temps, il ne passait plus.

Puisque j’étais strictement interdit de la chercher, il fallait que je termine les obsèques et que je me concentre mais c’était impossible pour moi.

Toutes mes pensées allaient vers elle… J’avais un mauvais pressentiment et je me demandais bien comment elle allait.

J’avais hâte de mettre maman sous terre et de me mettre à la recherche de ma femme…

Le lendemain des dernières cérémonies, après le mot du prêtre qui avait été choisi par la fratrie sous mon couvert , on a appelé le grand maître et ses amis comme convenu pour un entretient de 15 minutes avec le corps.

Ceux qui chuchotaient étaient mis à l’écart par la sécurité. Personne ne pouvait broncher car j’étais le chef de famille, celui là qui avait le droit de décider sur le corps de ma mère et sur tout ce qui était censé se passer là.

Après les 15 minutes, le cercueil fut fermé pour toujours et personne n’eut plus le droit de regarder le corps.

Ce qu’ils avaient fait ? Je ne saurai vous le dire… Ils étaient juste ressorti de la pièce comme si de rien n’était , après avoir fini le sale travail.

Ainsi on ordonna aux porteurs de transporter le cercueil pour enfin rejoindre la terre…

Je fus maudit par certains oncles qui avaient détecté la supercherie. Beaucoup sont rentrés et peu sont restés.

Ce choix de vie m’éloignait de plusieurs personnes sans même que je ne m’en rende compte.

Le cercueil sous terre, maman allait être inhumée loin de son village natal. En un peu de temps, la terre avait recouvert le cercueil et c’était la fin.

- Avant de partir, il faudrait qu’on parle !

Me lança le grand maître avec un sourire…

- D’accord.

Je me suis rassuré que le peu de personnes qui restait était installé pour manger un bout et c’est ainsi que j’en ai profité pour aller les voir.

Ils avaient leur salle à part , bien évidemment. Je suis entré et une chaise m’attendait.

- Félicitations Roland.

- Pardon ?

- Oui Félicitations

- J’ai gagné quoi ?

- Tu as été accepté dans la secte supérieure.

- C’est encore quoi ça ?

- C’est un niveau au dessus de ce que nous faisons là. Mais ce n’est pas obligé de rejoindre. Juste un OUI ou un NON et ton choix est fait. Mais je te rassure, on ne rate pas ce genre d’opportunités.

- Grand maître, vous savez, je viens d’enterrer ma mère. J’aimerai souffler avant de réfléchir à ça.

- Tinquiete. Tu as tout le temps. Le choix se fera bientôt. Tu seras informé.

- Merci beaucoup

- C’est nous qui te remercions pour qui tu es.

- Je vais m’occuper des autres. Permettez moi

- Vas-y. Nous, nous allons prendre la route d’un moment à l’autre.

- D’accord.

En réalité, je voulais quitter ces lieux et retrouver ma femme… je voulais commencer par la maison.

Lorsque tout le monde était distrait par l’ambiance de la collation, je me suis éclipsé.

- Tu as des nouvelles de ma femme ?

Demandais je au chauffeur.

- Non.

- Allons-y d’abord à la maison.

Nous sommes arrivés à la maison et tout était calme. Par contre il y’avait les lumières. Preuve qu’elle était passée par là.

- Dorcas !!

Silence totale.

Alors que je pénétrais la maison dans l’espoir d’entendre sa voix… Je ne faisais que marcher tout doucement, inspectant chaque coin et pièce de la maison mais je ne trouvais personne.

Ma chambre était vide, pareilles pour toutes les autres… Je sentais la présence de quelqu’un dans cette maison mais je ne voyais personne.

- Dorcas, si tu es là, tu peux me répondre je t’en prie.

J’avais le numéro d’une de ses copines, j’ai appelé cette dernière pour lui demander si elle avait des informations mais nous tous avions aperçue Dorcas pour la dernière fois au lieu du deuil.

Je fouille toutes les pièces de la maison mais je ne trouve rien.

Je décide d’attendre, durant des jours et des jours dans l’espoir de la voir apparaître mais toujours rien

Jusqu’à ce qu’un soir, une odeur étrange troubla mes narines… Ça sentait le pourri…

Après mes recherches dans la maison et sans avoir rien trouvé , je me rappelle que depuis, je n’ai pas fouillé le sous sol.

Je décide d’y aller. Plus j’avance, plus l’odeur est forte. Je me bouche presque le nez de la main avant d’y entrer et là quand je pénètre l’enceinte puante.

- Non ! Non ! Non Dorcas ! Nooon !!

Le corps de ma femme en décomposition accroché sur une corde où elle s’était pendue.

Je n’en revenais pas.






💢 La suite ce soir 20h

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   Avec tout ce que je faisais, parmi mes peurs, il y’avait celle de la mort. Je craignais de mourir si jeune et si tôt....
21/10/2024







Avec tout ce que je faisais, parmi mes peurs, il y’avait celle de la mort. Je craignais de mourir si jeune et si tôt.

J’oubliais parfois que j’étais cruel et je pensais à profiter de la vie. Peut-être avais je espoir que tout cela allait s’arrêter un jour, que j’allais avoir la paix et que le restant de ma vie allait être plus beau.

Déjà deux mois, aucune apparition de ma mère, elle a complètement disparu et pour être honnête je me sens mieux parfois.

Parfois parce que pour être honnête, j’ai l’impression de ne m’être pas réellement debarassé d’elle car parfois, dans mon sommeil, j’ai l’impression de l’entendre pleurer, elle me dit de la sortir de là où je l’ai envoyé.

Elle me répète qu’elle n’arrive pas à s’asseoir parce que j’ai mangé ses fesses. L’expression me parle car je sais qu’elle n’est pas au premier degré.

Parfois lorsque je conduis ou alors que je marche, je peux l’entendre crier dans ma tête.

Le lien entre une mère et un fils demeura éternel, peu importe ce qui arrivera… Et j’étais en train de comprendre celà.

- Roland, pourquoi maman met autant de temps à la morgue ? Pourquoi tu ne l’enterres pas et pourquoi tu refuses que j’aille voir son corps ?

- Parce que de un , j’aimerai lui offrir des adieux mémorables. J’aimerai qu’elle soit fier de nous. Et pour ta dernière question, je ne sais pas pourquoi tu veux aller la voir.

- C’est aussi ma mère je pense et elle aurait aimé que je veille sur elle. C’était ses dernières paroles.

- Tout le monde a des dernières paroles mais combien sont respectées ? Les morts sont morts et ce sont les vivants qui subissent. Sois patient et on le fera.

J’essayais chaque jour de convaincre les miens sur les raisons qui me poussaient à prendre autant de temps. Ce n’était pas facile, peut-être pour Lionel mais pas pour ma femme…

- Roland je veux te parler !

Cette nuit alors que je pensais que tout était calme, sa mine changeait directement et elle demanda à me parler.

Je n’aimais pas, parce que je savais de quoi elle voulait parler.

- Roland, je suis ta femme et je ne sais pas pourquoi tu me caches des choses.

- Je ne te cache rien. Bon sang ! Je t’ai dit maintes fois que je ne te cache rien.

- Tu es dispersé, tu es bizarre , tu es ailleurs comme on dit. Tu sais que tu peux raconter des mensonges à Lionel mais pas à moi. Pourquoi maman dure autant à la morgue ?

- Qu’est-ce que tu veux réellement entendre ? Dis moi. Tu veux que je te dise quoi ? Parce que on dirait que tu as une réponse que tu attends.

- Oui, la vérité. Et lorsque tu la diras, je saurai que c’est elle.

- Je ne sais pas de quelle autre vérité tu parles ?

- Ça à un rapport avec mon père ?

- Ton père ?

- Oui. La secte où mon père se trouve.

J’ai eu comme un choc, la première question qui m’était venue en tête était de lui demander si elle était donc au courant depuis, sauf que Dorcas était très rusée, elle aurait pu dire ça juste comme ça.

- Une secte , ton père?

En jouant celui qui était étonné…

- Tu me dis là que ton père est dans une secte ?

- Bon , pour être honnête je ne suis pas sûre de ça mais ta mère me le disait souvent.

- Maman ? Quand est ce que vous en parliez ?

- Parfois. Tu n’étais pas toujours là. Sauf que moi je n’ai jamais soupçonné mon père dans ce genre de choses.

- Ecoute moi Dorcas, maman m’aimait énormément et elle était prête à tout dire pour me protéger. Sache ça. Une secte ? Moi ? Admettons même que ce soit vrai, tu penses que je vais entrer ? Non. J’ai des valeurs.

- Je suis désolé de t’avoir parlé de ça Roland, pardonne moi. Je ne sais pas ce que je peux encore penser.

- Ne pense à rien et fais moi confiance.

Cette nuit, j’ai eu chaud… On s’est endormi et j’ai vu le démon sortir du cercueil, une fois de plus et il nous regardait.

Je l’ai ignoré car c’était la seule chose à faire.

Six mois plus t**d, je planifiais les obsèques de maman dans une semaine.

La dernière fois que nous étions à la morgue, un maquilleur professionnel , l’un des meilleurs fut payé à des millions afin de dissimuler les traits qu’on avait fait sur elle.

Et le résultat fut parfait.

- Roland, tu sais que c’est nous qui allons te dire où enterrer ta mère j’espère.

- Pardon ? Mais elle a un village.

- Elle n’appartient plus à ce village. Le rituel n’est pas fini. Ne t’égare pas.

- Comment je vais dire à mon frère et à certains de ses frères que maman ne sera pas enterré dans son village natal.

- Bah, bats toi.

- Décidément! J’espère que tout ceci s’arrêtera un jour sinon je vais préférer mourir.

- Crains beaucoup plus la mort que la vie Roland. C’est juste un conseil.

Un conseil qui entra dans mes tête et qui allait influencer mes choix futurs.

Après avoir choisi la date, un comité a été désigné à la fratrie de m’accompagner durant les obsèques. Le grand maître, mon beau père y faisait parti avec 5 autres personnes. En plus de ça, ils avaient exigé que je précise dans le programme que mes collègues de travail auront besoin de rester seuls avec le cercueil dans la pièce où il sera durant 15 minutes.

Bien sûr que les gens cherchaient à connaître le rapport mais personne n’avait trouvé. Tous ont crié à la sorcellerie en plein jour.

Même Dorcas m’a demandé , elle m’a encore posé cette même question et j’ai toujours nié.

- Apparemment c’est une tradition au boulot. Tu penses qu’ils feront quoi de mauvais ? Arrête.

- Roland si tu sais que tu es dans quelque chose, alors tu devrais sortir, sinon tu vas tout perdre. Je te promets.

- Dorcas, fais moi confiance. Dans l’entreprise de ton père, je ne fais que mon boulot.

- Humm.

Trois jours après les cérémonies débutaient. Tout se passait presque comme la fratrie demandait et je devais seulement obéir. Une chance que j’étais l’aîné et mon petit frère n’avait pas de choix.

Il était obligé de suivre mes instructions, surtout que je lui avais remis un bon pactol pour qu’il arrête ses poches et reçoivent ses camarades.

Durant la grande veillée, alors que j’étais assis près du feu, l’on viendra me faire savoir que le grand maître était arrivé avec les autres.

Je vais donc pour l’accueillir et les installer…

Alors que je pense avoir terminer, il y’a le grand maître qui me tire à côté , dans un coin sombre et me dit.

- J’ai envie de t’embrasser !

Il met une pression sur mon torse et me plaque contre le mur approchant sa bouche de la mienne.

- Non mais boss. Nous sommes en plein deuil.

- Et puis ? Personne ne nous voit. Embrasse moi et je te laisse t’en aller.

Il fallait que je me debarasse de lui, alors j’ai décidé de le faire…

Alors que nous sommes en train de partager un ba**er mouillé le grand maître et moi, une voix sort à côté de moi et je la reconnais.

- Papa ? Roland ?

Je regarde et qui vois je ? Ma femme !!






💢 La suite à 14h et 20h

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   Longtemps déjà je n’avais eu de conditions mais en même temps, j’étais fatigué de ces apparitions de ma mère.Elle me ...
20/10/2024







Longtemps déjà je n’avais eu de conditions mais en même temps, j’étais fatigué de ces apparitions de ma mère.

Elle me faisait très peur , je l’avoue !

- Ce dimanche, je t’accompagnerai à la morgue et on fera quelque chose pour commencer.

- Dimanche ? Mais c’est dans 6 jours encore !

- Oui. On ne peut que faire cela les dimanches.

- Et pendant ce temps, qu’est ce que je fais ? Elle va toujours apparaître.

- Tu gères ! Tu es un homme. Je ne peux rien te dire pour le moment.

- Hummm… Au départ, vous ne m’avez pas dit que ça devait arriver là.

- Au départ tu ne savais pas que tu aurais autant d’argent.

- Je m’en fou de l’argent ! Voilà ma mère que vous avez pris, je vais le dépenser avec qui maintenant? Au départ si j’ai accepté cela c’est pour elle.

- J’ai comme l’impression que tu oublies beaucoup de choses mon petit Roland. Tu devrais être fier et tu devrais même t’estimer heureux , voire même chanceux. On te veut du bien, il y’a des projets pour toi. On veut que tu évolues à nos côtés. Mais j’ai comme l’impression que tous ces efforts pour toi c’est du gaspillage.

- Je ne savais juste pas que ça devait arriver à ce niveau.

- Concentres toi sur ta vie ! Ta mère est morte, elle était vieille. Je ne sais pas à quoi elle te servait.

- Ne parlez plus d’elle ainsi. Plus jamais.

- Alors tu veux que je change d’avis sur l’aide ? Car on dirait qu’elle te manque et tu aimerais toujours la revoir.

Il savait comment me coincer. Je me suis levé ce jour et je suis allé dans mon bureau… Dans mon bureau, je suis allé m’asseoir et pendant que je réfléchissais, je commence à entendre des bruits dans la pièce.

Je ressentais déjà lorsqu’elle venait, j’ai voulu m’enfuir mais la porte s’est fermée à clés. Les choses se sont mises à se casser et aussi les ampoules qui s’éteignaient, les machines qui se grillaient et tout ce que vous voulez.

Mais cette fois, je ne l’avais pas vu. J’avais juste senti son parfum, le meilleur qu’elle aimait.

À la fin de tout ce carnage qui avait duré cinq minutes par-là, je suis sorti et j’ai commencé à marcher. Je ne voulais même pas prendre de voiture car elle aurait encore pu apparaître.

Je cherchais des endroits où il y avait seulement un peu d’affluence. J’avais peur de rester seul…

J’ai marché jusqu’à la maison où je suis allé trouver ma femme… Finalement, elle, elle allait mieux qu’avant.

- Finalement tu enterres la maman quand ?

- Dans 6 mois.

- Pardon ? 6 mois ? Pourquoi autant ? Tu ne penses pas qu’elle va durer dans la glace ? Tu ferais mieux de vite l’enterrer. En plus de son âge.

- Est ce que tu connais mon programme de travail ?

- Tu veux me faire croire que en six mois, tu ne peux pas avoir une semaine de libre pour le faire ?

- Je ne peux pas. J’ai beaucoup de boulot.

- Mon père sait que tu as perdu ta mère ?

- Qu’est-ce que ça changerait ? Et je pense qu’il est très bien au courant.

- Si tu veux, je peux lui glisser quelques mots pour…

- NON ! J’AI DIT , J’ENTERRE MAMAN DANS 6 MOIS. C’EST MA MÈRE !!

Penser au grand maître, me mettait simplement et purement sur les nerfs. Je n’arrivais pas à canaliser ma colère lorsqu’on me parlait de lui, même si c’était ma femme.

Tout ceci était de sa faute, c’est lui qui avait orchestré tout ceci.

Ma femme avait arrêté d’en parler et nous sommes passés dessus.

Moi par contre, j’avais hâte que dimanche arrive car durant ces six derniers jours, j’ai vécu le plus grand traumatisme de ma vie.

Je la voyais partout, elle apparaissait n’importe où, me faisant passer pour un malade mental devant des gens parfois. Une chance, je savais très vite me retenir.

Elle aurait pu s’arrêter aux apparitions mais elle s’est mise à me brutaliser. Ce soir dans les toilettes, où elle m’a carrément renverser au sol en me promettant que je ne serai pas en paix tant que je suivrai ces gens.

Je me suis en sorti en fuyant des toilettes, tout nu mais avec une entorse au poignet.

J’ai tout de même pû arriver à dimanche sain et sauf … J’ai appelé le mentor et il m’a demandé de le rejoindre chez lui.

Une fois chez lui, il a demandé qu’on aille à la morgue pour qu’il m’aide comme convenu…

Il avait des écorces dont j’ignorais la provenance… Il m’a demandé de mettre en dessous de ma langue et que…

- Elle sait qu’on arrive. Du coup , pour qu’elle soit là lorsqu’on sera dans la morgue, tu appeleras son nom trois fois.

J’ai Pris, j’ai mis dans la bouche.

Nous sommes arrivés dans la morgue et nous avons demandé à entrer juste tous les deux. Le casier était effectivement vide, il m’a demandé de l’appeler trois fois, alors je l’ai fait.

Après que j’ai terminé, il y’a un bruit qui s’est fait entendre dans le tiroir. Il m’a dit…

- Va ouvrir la caisse.

Lorsque je suis allé ouvrir, elle était bel et bien là.

Il s’est approché et il m’a demandé de réguler en sortant de sa poche, un bistouris. C’est un petit couteau très tranchant.

Il a commencé a faire des signes sur le corps de maman, sur le front , sur les 2 poignets, au ventre et sur ses deux seins.

Ensuite, il m’a dit.

- Je vais couper le sexe de ta mère, mais sache que c’est ça le véritable clé.

- Comment ça.

- Tu devras manger ça dès ton retour à la maison.

- Manger le sexe de ma mère ?

- Encore des questions et j’arrête le rituel.

Il a coupé sous mes yeux et il me l’a remis. Ensuite il m’a dit.

- On peut partir !

Nous sommes sortis et nous sommes retournés chacun chez soi…

Maintenant, je devais manger le sexe de ma mère…

Cette vie était juste sadique, mais je devais m’en sortir pour espérer vivre…






💢 La suite demain à 08h

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   Je ne m’attendais pas à voir cela alors j’ai senti un courant traverser tout mon corps, de la tête jusqu’aux petits o...
20/10/2024







Je ne m’attendais pas à voir cela alors j’ai senti un courant traverser tout mon corps, de la tête jusqu’aux petits orteils de mon corps.

J’étais resté figé comme si on m’avait paralysé et devant moi, elle me regardait, elle avait ce regard peiné, triste et déçu sur moi.

J’ai voulu dire quelques mots mais je n’arrivais même pas à parler… Comme si elle m’avait fermé la bouche.

Alors que j’étais dépourvu de tout, elle a commencé a s’approcher de moi comme un oiseau. Oui ses pieds ne touchaient pas le sol.

Et plus, elle s’approchait , plus son regard devenait nerveux… J’ai eu peur qu’elle me fasse du mal et j’ai fermé les yeux net au moment où elle était près de moi.

Alors que j’attendais qu’elle me fasse du mal ou alors qu’elle me transporte dans un autre monde parallèle, j’ai entendu…

- Roland? Qu’est ce que tu fais là?

Ça, c’était la voix de ma femme… J’ai ouvert les yeux et j’ai vu Dorcas à côté de moi, ma mère avait disparu…

- Dorcas ?

Je me suis à regardé de partout mais je ne voyais plus personne à part ma femme… Constatant ma gêne , Dorcas me demanda…

- Il y’a un soucis ? J’ai entendu des bruits.

- Elle était là!!

- Qui était là?

- Ma mère ! Maman, je l’ai vue. C’est elle qui m’a fait venir là.

- Comment ça ? Tu veux dire que tu as vu ta mère? Je sais que tu sois peut-être mal du fait de la perte de ta mère et c’est normal. Mais tu devrais te reposer.

- Dorcas, écoute moi, je sais ce que je te dit, je l’ai vue là, comme je te vois.

- Viens. Viens dormir avec moi.

Même Dorcas ne me croyait pas, moi même j’ai failli douter de moi mais c’était trop réaliste pour que je puisse avoir de telles hallucinations.

J’ai suivi mon épouse et nous sommes allés nous coucher. Elle avait le sommeil facile mais moi non, j’étais éveillé, je ne faisais que regarder de gauche à droite dans toute la chambre car je sentais une présence inconnue.

Je suis même allé jusqu’à réveillée ma femme de lui demandé si elle sentait quelque chose, elle m’a dit non.

Un moment , j’ai senti des ombres passées dans la pièce et au fond, à travers la porte des toilettes qui était en vitre, je vois une ombre toute noire comme celle du balcon qui est placée.

En sursaut, je me lève du lit et elle ne s’en va pas. Je réveille ma femme et au moment où elle veut regarder, l’ombre s’en va et je passe encore pour un fou.

Cette fois, je comprends que j’aurai à faire a quelque chose de problématique… J’ai envie de me lever et d’aller parler au grand maître ou encore à mon mentor mais j’ai peur de me retrouver seul dans une pièce et je n’aimerai pas que ma femme suive ma conversation.

Je finis donc ainsi par attendre le matin.

Je n’avais pas peur des esprits que je voyais, parce que c’est moi qui les envoyais devant. Mais là, c’était ma mère et je ne savais même vraiment pour quelles raisons ils l’avaient tuée.

Je ne connaissais même pas ce qu’elle me voulait, sachant déjà qu’elle était partie tout en étant fâchée de moi.

Au petit matin, j’ai pris une décision après avoir réfléchi.

Je me suis dit que l’enterrer serait donc peut-être la solution. J’ai cherché Lionel et je lui ai dit.

- Ecoute moi, puisqu’on ne sait dans quelle condition est décédée maman, on ferait mieux de l’enterrer une fois et rapidement. Je sais que tu penses à un grand deuil mais non. On pourra le faire après.

- Tu es sûre que c’est la bonne idée ?

- Je suis ton grand frère. Je sais ce qui est bien.

- D’accord.

Je suis ensuite allé à la morgue pour donner le programme que j’avais prévu le lendemain.

J’ai causé avec le monsieur et je lui ai donné l’argent pour tout le nécessaire comme il m’avait demandé.

Alors qu’on pénètre dans la morgue pour vérifier le corps une dernière fois… Il s’avance et ouvre le tiroir avant de me dire.

- Monsieur, vous avez déjà envoyé quelqu’un ici ?

- Euh non pourquoi ?

- Le corps n’est pas à sa place !

- Pardon ?

Je m’approche rapidement à mon tour pour regarder et je constate qu’il a raison.

- Mais où est passé le corps de ma mère ? Où avez vous mis ma maman ?

J’entre dans une fureur incroyable et je sors rapidement pour me plaindre à sa hiérarchie.

Ses supérieures après les cris et scandales que j’étais prêt à faire sont descendus sur les lieux, le monsieur était dehors et il s’est mis à expliquer qu’il ne sait pas ce qui s’est passé et que peut-être des gens étaient déjà venus récupérer le corps.

Sauf que lorsqu’on vérifiait dans les cahiers, le corps était encore censé être là mais n’était plus là.

- Amenez moi à l’intérieur vérifier celà.

Dixit un des supérieurs.

On entre et lorsqu’on ouvre le tiroir ou la caisse si vous voulez, maman y est !

- Ce n’est pas votre corps là monsieur ?

Je ne savais même plus quoi dire, je ne comprenais rien. J’avais même presque eu honte.

- Monsieur vous souhaitez le lever quand ?

- Demain.

- Alors passez très tôt demain matin.

Je me suis excusé et je suis rentré. Sur le chemin du retour, maman apparaît dans ma voiture, j’évite de justesse un accident mais lorsque je freine et je m’arrête, elle me paralyse à nouveau et me dit.

- Si tu essayes encore de venir me chercher, tu vas y rester ! Tu ne me trouveras jamais là-bas car je n’y suis pas. Et tu le sais très bien, je n’y suis pas.

Elle a disparu…

J’ai eu très peur par la suite au point où j’ai décidé de ne pas y mettre pieds et de renvoyer la levée. Je n’étais même pas entré à la morgue ce jour.

J’ai juste dit aux infirmiers que je prolongeais et j’avais payé.

Maintenant il fallait bien réfléchir, je n’allais pas faire cela éternellement, non. J’ai donc décidé d’appeler mon mentor.

- Passe au bureau, j’y suis.

- J’arrive.

Une fois au bureau, il me fait asseoir et il me dit.

- Je t’avais déjà prévenu que ta mère fourre son nez où il ne faut pas ! La réputation de la fraternité était en jeu et on n’avait pas de choix.

- Ok. Je comprends mais pourquoi est ce qu’elle m’apparaît à tout moment! Pourquoi me fait elle peur ? Qu’est ce qu’elle veut ?

- Ça arrive parfois avec ce genre d’esprit. Et lorsque c’est comme ça, la fraternité va intervenir.

- Et comment?

- Tu vas enterrer ta mère dans 6 mois. On doit neutraliser son esprit et la tuer une seconde fois.

- Je pense que je n’ai pas de choix.

- À toi de voir ! Et ça ne sera pas tout.






💢 La suite à 20h

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